Destination : l’Amérique Latine (sauf Argentine)

Destination : l’Amérique Latine (sauf Argentine)

Article en cours de création

Les pays d’Amérique latine : Argentine – Bolivie – Brésil – Chili – Colombie – Costa Rica – Cuba – Guatemala – Guyane – Honduras – Mexique – Nicaragua – Panama – Paraguay – Pérou – Uruguay – Venezuela – Equateur
J’ai rajouté Porto-Rico bien que ce soit les Etats-Unis 

Une envie de créer des sujets par PAYS, pour connaître davantage, soit le PAYS, soit les Écrivains du pays en question. Au fur et à mesure je vais compléter les informations. il est également tout à fait probable que j’ajoute des livres qui se déroulent dans le pays sans que les auteurs soient des locaux.

ARGENTINE (voir Article à part)

BOLIVIE

Hasbún, Rodrigo : né en 1981 en Bolivie, où il a étudié le journalisme une vingtaine d’années plus tard. Ses écrits ont été publiés pour la première fois en 2006 sous la forme d’un recueil intitulé Cinco, qui a été sélectionné l’année suivante par le Hay Festival (Royaume-Uni). Par la suite, Rodrigo Hasbún a été reconnu par Bogotá Capital del Libro comme l’un des 39 meilleurs écrivains latino-américains de moins de 39 ans et plusieurs revues britannique et américaine l’ont classé parmi les auteurs d’Amérique latine les plus prometteurs. Il s’inscrit par la suite en doctorat à l’université de Cornell aux États-Unis où il travaille sur les journaux intimes d’écrivains latino-américains. Il s’installe en 2014 à Toronto. En 2015 il publie son dernier roman, Los afectos, qui a depuis été traduit en 9 langues (source Babelio)

Roman : Les tourments

Paz Soldan, Edmundo : Edmundo Paz Soldán, né à Cochabamba , le 29 mars 1967 (Bolivie), a étudié la politique et les relations internationales en Argentine et aux États-Unis. Il débute sa carrière littéraire avec le recueil de nouvelles Desapariciones (1994) et le roman Rio fugitivo (1998), vite repérés et salués par la critique en Amérique latine et en Espagne. Il est l’auteur de neuf romans et de six recueils de nouvelles, traduits en anglais et dans huit autres langues européennes. Norte est son premier roman traduit en français. Il a reçu plusieurs prix et récompenses internationales, dont le prestigieux prix Juan Rulfo en 1997 et la bourse de la fondation Guggenheim en 2003. Selon Mario Vargas Llosa, « c’est l’une des voix les plus novatrices de la littérature latino-américaine actuelle ».
Romans : Norte (2014) – La Vierge du Mal (RL2020)

Peut être intéressant, même s’il n’est pas écrit par un auteur bolivien: (Sujet: la mine de Potosi)
Ndwaniye, Joseph – En quête de nos ancêtres

BRESIL

Garcia-Roza, Luiz Alfredo : né à Rio en 1936 et, à l’instar d’un Camilleri, est venu au roman policier très tardivement. Philosophe et psychologue, il a enseigné la théorie psychanalytique pendant trente-cinq ans à l’université fédérale de Rio. Actes Sud a publié les enquêtes du désormais célèbre commissaire Espinosa : Le Silence de la pluie (2004), Objets trouvés (2005), Bon anniversaire, Gabriel ! (2006), Une fenêtre à Copacabana (2008), L’étrange cas du docteur Nesse (2010) et Nuit d’orage à Copacabana (2015).

Wrobel Ronaldo :  est né en 1968, il est avocat et vit à Rio de Janeiro. Il est l’auteur de plusieurs romans. Traduire Hannah (Métailié, 2013) est son premier roman traduit en français.

CHILI

Bolaño, Roberto : (né à Santiago le 28 avril 1953 et mort à Barcelone le 15 juillet 2003) est un poète, romancier et nouvelliste chilien. Bien qu’il se soit toujours senti profondément poète, dans la ligne de Nicanor Parra, sa réputation s’est bâtie sur ses romans et ses nouvelles13. Poète bohémien, enfant terrible de la littérature, Bolaño ne commence à écrire des œuvres de fiction qu’au cours des années 1990. Il devient immédiatement un des personnages clés de la littérature espagnole et latino-américaine. Ses œuvres sont successivement saluées par la critique, notamment les romans Los detectives salvajes (Les Détectives sauvages) et Nocturno de Chile (Nocturne du Chili), et le posthume 2666. Ses deux séries de nouvelles, Llamadas telefónicas (Appels téléphoniques) et Putas asesinas (Des putains meurtrières), sont récompensées par des prix littéraires. En 2009, plusieurs romans inédits sont découverts dans les archives de l’auteur. Il obtient le prix Herralde en 1998 et le prix Romulo-Gallegos en 1999.

Coloane Francisco :  écrivain chilien né le  à Quemchi, sur l’île de Chiloé, et mort le  à Santiago. Conteur et nouvelliste, son œuvre raconte la vie australe. Il est aussi membre de la génération de 38.
Romans traduits : Antartida – Le Sillage de la baleine – « El guanaco » 

Guelfenbein, Carla :  Carla Guelfenbein est la fille d’un père architecte d’avant-garde et d’une mère professeure de philosophie et activiste. Elle quitte le Chili, suite au coup d’État d’Augusto Pinochet et s’installe en Angleterre pour une durée de onze années, pendant lesquelles elle étudie la biologie puis le design au Central Saint Martins College of Art and Design de Londres.
Elle est publiée en français chez Actes Sud (coll. « Lettres latino-américaines) : 2007 : Ma femme de ta vie, [« La mujer de mi vida »],», 299 p. – 2009 : Le Reste est silence, [«  El resto es silencio »] 311 p. – 2013 : Nager nues, [« Nadar desnudas »], 288 p. – 2017 : Être à distance [« Contigo en la distancia »],300 p. – 2023 La saison des femmes [«La estacion de las mujeres»], 128 p. – .
les traductions sont de Claude Bleton .

 

COLOMBIE

Ungar, Antonio :
Né en 1974 à Bogotá, Antonio Ungar est petit-fils de juifs autrichiens d’origine tchèque et hongroise. Ses parents sont propriétaires d’une des plus grosses librairies de Bogota. II passe son enfance dans cette ville et y étudie l’architecture. En 1997, il va vivre une année dans la jungle colombienne au contact des populations indigènes. Puis il voyage : il part vivre à Manchester, Mexico et Barcelone. Après quelques mois à Ramallah, il vit actuellement dans la ville de Jaffa (partie arabe de la ville de Tel-Aviv-Yaffo) avec son épouse, écrivaine palestinienne.
Romans : – Les oreilles du loup (2008) 129 pages – Trois cercueils blancs (2013 Prix Herralde en Espagne et a été finaliste pour le prix Romulo Gallegos. 307 pages – Regarde-moi (2022) 224 pages

Vásquez Juan Gabriel : Juan Gabriel Vásquez, né à Bogota en 1973, a fait des études de lettres à la Sorbonne, puis a vécu en Belgique et à Barcelone. Son premier roman, Les Dénonciateurs, lui a valu une reconnaissance internationale immédiate. Histoire secrète du Costaguana a obtenu le prix Qwerty du meilleur roman en langue espagnole ainsi que le prix Fundación Libros y Letras de la meilleure œuvre de fiction, et Le Bruit des choses qui tombent le prix Alfaguara 2011. En 2012, Juan Gabriel Vásquez a reçu le prix Roger Caillois pour l’ensemble de son œuvre.

Les livres Les Dénonciateurs, Histoire secrète du Costaguana, « Aéroport in Les Bonnes Nouvelles de l’Amérique latine, Gallimard, «Du monde entier», 2010 Les Amants de la Toussaint 2011, 200 p, Le Bruit des choses qui tombent,  2012 , 304 p. , Les Réputations, 2014 192 p. Le Corps des ruines, 2017, 512 p.

COSTA RICA 

Carlos Cortés (San José, 1962) est écrivain et journaliste au Costa Rica. De ses vingt livres écrits dans tous les genres et publiés en Amérique centrale, au Mexique, en Espagne et en France, on retiendra les romans Cruz de olvido (1999), Tanda de cuatro con Laura (2002) et Larga noche hacia mi madre (2013) qui a reçu le Premio Centroamericano de Novela “Mario Monteforte Toledo” au Guatemala. Les éditions Gallimard ont choisi un de ses textes pour figurer dans l’anthologie Les bonnes nouvelles de l’Amérique latine (2010) et en 2011, il a participé au programme « Les 25 secrets littéraires les mieux gardés d’Amérique latine », lors de la Feria Internacional del Libro (FIL) de Guadalajara.

CUBA

Padura, Leonardo : Leonardo PADURA est né à La Havane en 1955. Diplômé de littérature hispano-américaine, il est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios pour le cinéma. Il a obtenu le Prix Café Gijón en 1997, le Prix Hammett en 1998 et 1999 ainsi que le Prix des Amériques Insulaires en 2002. Leonardo Padura a reçu le Prix Raymond Chandler 2009 pour l’ensemble de son œuvre. Il est l’auteur, entre autres, d’une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons qui est publiée dans une quinzaine de pays. Ses deux derniers romans, L’homme qui aimait les chiens (2011) et surtout Hérétiques (2014) ont démontré qu’il fait partie des grands noms de la littérature mondiale.  RomansSérie Mario Conde : Cycle Les Quatre Saisons : Passé parfait (Pasado perfecto) (1991) – Prix des Amériques insulaires 2002 – Vents de carême (Vientos de cuaresma (1994) – Électre à La Havane (Máscaras (1997) – Prix Café Gijon 1995, Prix Hammet 1998 – L’Automne à Cuba (Paisaje de otoño (1998) – Prix Hammet 1999  – Mort d’un chinois à La Havane (La cola de la serpiente (2000) – Adiós Hemingway (2001) – Les Brumes du passé (La neblina del ayer (2005) – Hérétiques (Herejes (2013) – Le Palmier et l’Étoile (La novela de mi vida (2002), roman policier historique ayant pour héros le poète José María Heredia – L’Homme qui aimait les chiens (El hombre que amaba a los perros (2009), roman fondé sur les dernières années à La Havane de Ramón Mercader, l’assassin de Léon Trotski
Recueil de nouvelles : Ce qui désirait arriver (Aquello estaba deseando ocurrir (2016)

Valdés, Zoé :  est née à La Havane l’année où Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba. La révolution castriste hante ses romans. Même exilés, ses personnages sont d’abord Cubains. Dans le ‘Néant Quotidien‘, elle dénonce la faillite économique du régime et les privations de liberté imposées à la population de l’île. C’est le premier livre vraiment critique à l’égard du régime qui soit écrit par un auteur vivant encore à Cuba au moment de sa publication et qui ne souhaite pas immigrer. Lorsque le roman sort en 1995, le régime de La Havane décrète Zoé Valdés ‘persona non grata’. La romancière s’installe à Paris. Avec ‘La douleur du dollar’ en 1997, elle signe son plus grand succès littéraire. Le style est à la fois cru et tendre, le propos à la fois violent et sensuel. La toile de fond décrépie, c’est La Havane. Une femme victime de l’amour tente d’y survivre en pleine période de pénurie alimentaire. Autre obsession de l’auteur : l’exil, la distance, le manque de cette terre où elle est née et qui ne veut plus d’elle. Ce sentiment lui inspire ‘La Sous-développée‘ et ‘Café nostalgia‘. Sa production littéraire est conséquente : trois romans publiés en 2000. En 2002, ‘Les Mystères de La Havane’, moins politique et plus ethnographique, évoque les légendes cubaines. Quelques titres : L’Eternité de l’instant, Louves de mer, Trafiquants de beauté, Cher premier amour, Une habanera à Paris, La douleur du dollar, La sous-développée. 

EQUATEUR

Alemán, Gabriela : née le
– « Prison ambrée » – Anthologie de la nouvelle latino-américaine contemporaine (traduction de Vanessa Capieu, dans Les Bonnes Nouvelles de l’Amérique latine, Gallimard, «Du monde entier», 2010)

García Freire, Natalia : Natalia García Freire est née à Cuenca, Équateur, en 1991. Elle a étudié la communication et a travaillé comme journaliste pour le magazine Nan et de nombreux journaux et magazines hispanophones. Elle vit désormais à Madrid.
Roman :  « Mortepeau » (2021) 160 pages

Noriega, Alfredo : Alfredo Noriega est né en 1962 à Quito et est un auteur équatorien.
Il vit à Paris depuis 1985, où il donne des cours d’espagnol et de théâtre dans une école de commerce.
En Espagne, il a publié plusieurs manuels de langue.
Il écrit de la poésie et est l’auteur de plusieurs romans dont « De que nada se sabe » adapté au cinéma en Équateur.
Romans : « Mourir, la belle affaire » (Ombres Noires – 23 octobre 2013) –  « C’est dur de mourir au printemps » (2017)

Ojeda, Monica : née le 17 mai 1988 à Guayaquil dans la province du Guayas en Équateur, est une romancière, une poétesse et une nouvelliste équatorienne.
Romans: La desfiguración Silva (2015)- Nefando (2016) –
Mandíbula (2018) publié en français sous le titre Mâchoires (2022)

 

GUATEMALA

 

GUYANE 

HONDURAS 

MEXIQUE


Ibargüengoitia Jorge :
(Guanajuato (Mexique), 27 janvier 1928 – Madrid, 27 novembre 1983) est un écrivain et dramaturge mexicain.  Il connut une fin tragique, au retour d’un voyage à Paris, dans l’accident du Vol 011 Avianca à Madrid, le 27 novembre 1983.
Il remporte un grand succès avec ses récits satiriques, notamment Las Muertas (Les Mortes), Dos Crimenes (Deux crimes), et Los Relámpagos de Agosto. Parmi ses pièces, Susana y los Jóvenes et Ante varias esfinges remontent toutes deux aux années 1950. En 1955, Ibargüengoitia reçoit une bourse Rockefeller pour faire des études à New York ; cinq ans plus tard, il remporte le prix littéraire de la ville de Mexico. Dans ses romans, il s’inspire souvent d’événements réels, qu’il traite d’une façon sardonique.
Romans : Los relámpagos de agosto (1965) – Maten al león (1969) (Le tyran meurt au quatrième coup) –  Estas ruinas que ves (1975) (Ces ruines que tu vois) – Las muertas (1977) (Les Mortes) – Dos crímenes (1979) (Deux crimes) – Los conspiradores (1981) ; réédition sous le titre Los pasos de López (1982) (Les Conspirateurs)

voir sous Porto-Rico les romans de Iglesias, Gabino sur la Santa-Muerte

NICARAGUA

PANAMA 

PARAGUAY 

PEROU

Roncagliolo Santiago :  Né à Lima (Pérou) en 1975, Santiago Roncagliolo a passé une partie de son enfance au Mexique. Scénariste pour la télévision et le cinéma, traducteur et critique littéraire, il est l’auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles. En Espagne, la FNAC l’a désigné comme le meilleur talent littéraire de l’année 2003. Avril rouge, son premier livre traduit en français et déjà publié dans une dizaine de pays, a gagné en 2006 le prestigieux prix Alfaguara.

Gabriela Wiener : née à Lima en 1975, est considérée comme l’une des meilleures écrivaines latino-américaines de sa génération. Connue comme journaliste et écrivaine de narrative-non-fiction, son premier roman, Portrait huaco, en cours de traduction dans de nombreux pays, est considéré comme l’un des meilleurs livres parus en 2021.
Elle fait partie du groupe des nouveaux chroniqueurs latino-américains. Elle s’est installée en Espagne depuis 2003.
Roman traduit en français : Portrait huaco (2023)

PORTO-RICO

Gabino Iglesias : est un écrivain, professeur, journaliste et critique littéraire d’origine portoricaine. Après la publication de son premier roman, Gutmouth, en 2012, il s’essaye à son genre de prédilection : le roman noir. Mais il ne souhaite pas se laisser enfermer dans des normes génériques, et Santa Muerte (Zero Saints) naît de cette volonté de s’affranchir des codes de la littérature de genre. Parmi les thèmes chers à l’auteur, on relève l’altérité, la frontière, ainsi que le mal du pays.
En plus de son activité d’écrivain, Gabino Iglesias est rédacteur en chef des critiques littéraires pour le magazine Pank et journaliste pour LitReactor. Il est également professeur au lycée et enseigne la littérature en ligne dans le cadre du Master de création littéraire proposé par l’université Southern New Hampshire. Gabino Iglesias vit à Austin, au Texas.

Romans : Santa Muerte – Les Lamentations du coyote (2021)

URUGUAY

Onetti, Juan Carlos : né le 1er juillet 1909 à Montevideo et mort le 30 mai 1994 à Madrid, est un écrivain uruguayen, célèbre, entre autres, pour ses romans La Vie brève (1950), Les Bas-Fonds du rêve (1959), Le Chantier (1961) et Ramasse-Vioques (1964) et. Il s’exile en Espagne après avoir été incarcéré, pour sa participation à un jury, par la dictature uruguayenne

VENEZUELA

 

4 Replies to “Destination : l’Amérique Latine (sauf Argentine)”

  1. Bonjour,
    J’aime beaucoup la littérature latino américaine. Il n’y a pas très longtemps j’ai découvert
    « Nager nues » dune auteure chilienne Carla GUELFENBEIN. Roman très intéressant et qui pourrait être dans votre liste.
    Pour Cuba il y a également Leornado PADURA.

    1. Merci beaucoup pour vos informations. La page est actuellement en construction. J’avais noté PADURA mais je ne connaissais pas Carla GUELFENBEIN que je vais rajouter de ce pas ( et ajouter dans ma liste de lecture)

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