Le déchiffrement des écritures égyptiennes est essentiellement l'œuvre de J.-F. Champollion, en 1822. Elle fut permise suite à la découverte en 1799 de la pierre de Rosette, qui comportait le même texte écrit en 3 écritures: grecque, hiéroglyphique et démotique

• le mot hiéroglyphe vient du grec  hiéros (sacré) et gluphein (graver)
• Le système hiéroglyphique est divisé en 3 catégories:

les IDEOGRAMMES: un dessin est la transcription figurative du mot

les PHONOGRAMMES: le signe traduit un son ( ou une série de sons) et non un sens; les phonogrammes peuvent regrouper une ou plusieurs consonnes: le plus souvent 2 ou 3, rarement 4

les DETERMINATIFS: le signe se place à la fin du mot et indique dans quelle catégorie symbolique il convient de classer le mot (dieu, déesse, humain, plante, ennemi, temps, notion abstraite, activité physique) ; l'autre fonction du déterminatif est de signaler la fin du mot

L'homme et la femme sont représentés ensemble pour signifier le genre humain, l'humanité.

• les hiéroglyphes peuvent se lire horizontalement de gauche à droite, horizontalement de droite à gauche, verticalement de droite à gauche, verticalement de gauche à droite.
• la plupart des hiéroglyphes sont représentés de profil; c'est la meilleure manière de ne pas déformer la réalité. Mais certains sont représentés de face (le visage, la chouette), d'autres de dessus (le scarabée)
• les signes d'une inscription regardent en général dans la même direction, vers le début du texte
• Les inscriptions sont continuent et les mots ou phrases ne sont pas séparés par des signes de ponctuation
• les hiéroglyphes sont regroupés dans des "cadrats", sorte de carrés virtuels segmentant la surface disponible

photo du mur extérieur de Dendérah