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LECTURES 2006 |
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Ah oui . je recommande | |
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Incontournable | |
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Beaucoup aimé | |
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passé un bon moment | |
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intéressant | |
Et j'en ai pensé quoi ??? |
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un peu longuet |
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sympa | |
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sympa sans plus | |
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été jusqu'au bout avec peine |
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pas aimé du tout | |
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je sais pas trop ... |
LECTURES POLICIERES :
Serge
BRUSSOLO :
Le Chien de minuit
(Thriller) Sur les toits de Los Angeles, des bandes de jeunes s'affrontent pour la
possession des parcelles de béton qui surplombent le vide. Leur philosophie : ne
plus jamais redescendre dans la rue ! Là-haut, entre les antennes de télé, ils
sont des dizaines à vivre de rapines, escaladant les façades pour cambrioler les
appartements des alentours.Tous voudraient bien se hisser sur le toit du 1224,
Horton Street, un immeuble dont le dernier étage est occupe par un superbe
complexe de loisirs à l'usage de yuppies. Mais un homme les empêche d'aborder
cet eldorado : Dogstone, le gardien qui n'hésite pas à jeter dans le vide tout
étranger ayant commis l'erreur de pénétrer sur son territoire. Dogstone, qu'on
surnomme également « Le Chien de Minuit »…
Il ne fait pas beau être clochard à L.A... Ca donne froid dans le dos. Une
guerre des gangs de la rue, pas tant pour la cambriole que pour la
suprématie des toits et pour rester en vie... Avec les fous et les allumés..
Un très bon Brussolo.
Serge Brussolo : Derelict
Un
derelict, c'est un bateau abandonné par son équipage, et qui continue à
flotter malgré tout, au hasard des courants. Mais les cales de l'épave sont
remplies d'or. Des centaines de lingots provenant d'un ancien pillage, un
butin fabuleux attendant celui sui osera enfin s'en emparer, par simple
droit d'épave. Aborder ce vaisseau fantôme, c'est courir le risque de
réveiller les sinistres fantoches d'une dictature abolie. C'st pénétrer dans
le piège d'un navire labyrinthe où semble rôder l'ombre d'un tortionnaire
que la solitude a rendu fou. Car la peur vous attend là, tapie comme une
bête sournoise, entre les flancs d'une coque rouillée qui n'en finit plus de
faire naufrage. La peur, la folie et la mort, trois passagères clandestines
qui pourraient bien vous faire regretter d'être monté à bord.
Si le suspense est
toujours bon, comme dans les Brussolo, je l'ai trouvé trop violent à mon
goût..J'ai eu du mal a finir (coté gore) mais j'étais poussée par l'envie de
savoir qui a pris le dessus
Janet
Evanovich :
La prime
(Pocket n°11022) : Adieu froufrous, adieu dentelles. La lingerie c'est fini.
Stéphanie Plum, trente ans, n'a plus de boulot. Sa télé est au clou, son
frigo est vide et elle se désespère.
Heureusement, il y a son cousin Vinnie ! Il dirige une agence de
cautionnement et cherche un chasseur de primes... Elle décroche le job et se
retrouve sur les traces de Joe Morelli, un flic accusé de meurtre. Un malin,
un dur, un séducteur...
D'ailleurs, ce ne serait pas le même Joe Morelli qui l'a séduite et
abandonnée lorsqu'elle avait seize ans ? Une raison de plus pour le
retrouver ! Très
sympa. Les adeptes de Sue Grafton devraient aimer
Janet
Evanovich :
Deux fois n'est pas coutume
(Pocket n°11023) : Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité :
ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans
grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso.
Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son
temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans
compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres.
Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de
colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à
une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.
Mieux que le premier. Elle prend ses
marques..
Sue GRAFTON :
N comme Nausée
(Sue Grafton appartient au panel des spécialistes du
polar « made in England ». Américaine du Kentucky, elle publia son premier
roman en 1967, et a écrit de nombreux scénarios pour la télévision, dont
deux adaptations de romans d’Agatha Christie. Comme beaucoup d’auteurs de
romans policiers, elle trouve son inspiration dans la lecture des faits
divers.
En 1982, elle débute un original ‘abécédaire du crime’ avec son enquêtrice
fétiche, Kinsey Millhone, l’équivalent pour elle de ce qu’était Sherlock
Holmes pour Conan Doyle.)
Lorsqu'elle accepte cette nouvelle affaire, Kinsey
Millhone se dit qu'elle va prendre quelques jours de vacances à Nota Lake,
Californie. La veuve de Tom Newquist, l'adjoint du shérif, lui a demandé
d'enquêter sur le décès de son mari. A 400 dollars par jour, Kinsey est
prête à tout entendre. Elle inspecte le bureau du mort, cuisine le shérif et
les proches. La routine. Mais à Nota Lake les gens ne sont pas bavards,
c'est même comme s'ils avaient perdu l'usage de la parole...
Source : Pocket (Pocket 10730)
Voila donc le début de
l'intrigue. J'ai volontairement raccourci le résumé de l'éditeur ... Au
début, on se demande pourquoi elle enquête... mais comme toujours on se
laisse prendre et à la fin ... on stresse avec elle...
Sue GRAFTON :
O comme Oubli(Genre
: Policier) Dans un carton récupéré au
garde-meuble, la célèbre détective Kinsey découvre une lettre de son premier
mari, qu'elle n'avait jamais reçue. Quinze ans après son divorce, ce bout de
papier l'invite à revoir son jugement sur Mickey Magruder. Réputé pour ses
méthodes peu orthodoxes, le policier avait été obligé de démissionner de la
police de Los Angeles pour une affaire de meurtre jamais élucidée. Il n'en
fallait bien sûr pas plus à Kinsey pour se séparer de lui.
Et si elle s'était trompée ? Pour la première fois, Kinsey va devoir mener
l'enquête sur son propre passé.Source : Pocket (Pocket 11132)
je crois que c'est le meilleur.... Je sais, je le dis presque à tous les
coups. Mais là... Kinsey se surpasse....
Sue GRAFTON
:
P comme Péril(Pocket N°11632) -
Le
Dr Dowan Purcell, soixante-neuf ans, a disparu depuis neuf semaines lorsque
sa première femme, Fiona, demande au célèbre détective privée Kinsey
Millhone de le retrouver. La police a déjà fait tout ce qu’elle pouvait et
l’affaire a toutes les chances d’être classée… Pourtant, pour le personnel
de la maison de retraite que dirige le docteur, celui-ci a été enlevé. Pour
Fiona, il aurait fui Crystal, sa seconde épouse, qui ne pense qu’à le
ruiner. Pour elle, bien sûr, Purcell est mort. Bref, c’est à contrecœur que
Kinsey Millhone s’engage dans une enquête qui promet de déboucher sur une
impasse, le seul indice sérieux étant la disparition de trente mille dollars
sur le compte du docteur : pour l’heure il n’est plus question d’enterrer ce
dossier, mais bien de le résoudre.
Elle a indiscutablement
passé la vitesse supérieure depuis le "M" : plus dans le psychologique et
moins dans l'action... Excellent. En plus là, il y a une deuxième intrique
en filigrane, qui la concerne elle... très sympa
Sue GRAFTON
:
Q comme Querelle (Pocket n°12238
) -
À l’approche inéluctable de ses 37 ans, la célèbre détective privée Kinsey
Millhone ne va pas fort. Heureusement, Con Dolan, lieutenant aux Homicides
de Santa Teresa, lui demande un coup de main pour résoudre une vieille
affaire. Kinsey accepte : c’est mieux que de remuer paperasse et idées
noires…
Le 3 août 1969, le cadavre décomposé d’une jeune femme a été découvert dans
une carrière, près de Lompoc. Poignardée, la gorge tranchée, la victime n’a
jamais été identifiée. Seuls indices à se mettre sous la dent : des hippies
erraient dans les parages et des vêtements de femme ont été retrouvés sur la
banquette arrière d’une voiture abandonnée non loin de là. Kinsey Millhone
se met au travail et, très troublée, s’aperçoit que les faits se sont
déroulés près de la maison où elle a habité enfant…
J'accroche de plus en plus...
Mankell Henning:
Meurtriers sans visages.
En pleine campagne suédoise, dans une ferme isolée, un couple de paysans
retraités est torturé et sauvagement assassiné. Avant de mourir, la vieille
femme a juste le temps de murmurer un mot : « étranger ». Il n'en faut pas
plus pour qu'une vague de violence et d'attentats se déclenche contre les
demandeurs d'asile d'un camp de réfugiés de la région. Les medias s'emparent
du fait divers et lui donnent une résonance nationale. La pression augmente
sur les épaules de l'inspecteur Wallander, chargé de mener l'enquête. Il va
devoir agir vite, avec sang froid et détermination, et sans tomber dans le
piège de la xénophobie ambiante qui brouille les pistes... La première
enquête du désormais célèbre Kurt Wallander, personnage phare des romans de
Henning Mankell.
Je suis bien contente d'avoir fait la connaissance de Kurt Wallander. On est
tout de suite dans le bain, et cette fois, la toile de fond est le racisme.
Car le roman policier est le vecteur d'un message de société et à chaque
roman son drame sous-jacent.
-
Henning
Mankell : L'homme qui souriait
- Points Policier Le brouillard est épais en cette
nuit automnale. Le vieil avocat Gustaf Torstensson est au volant. Soudain, une
étrange silhouette surgit au milieu de la route : c'est un mannequin de taille
humaine, assis sur une chaise. Torstensson freine brutalement, sort de sa
voiture. On ne le reverra jamais vivant. Son fils fait appel au commissaire
Wallander. Celui-ci va découvrir un réseau criminel derrière lequel se profile
un homme singulier, élégant et sûr de lui. Un homme qui sourit toujours.
De plus en plus fan...
Henning
Mankell : la lionne blanche (Points
policiers1306) Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille
et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est
vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa
voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin
qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une
balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du
Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un
bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont
des Blancs, comme d'habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés,
opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme
politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas
plus. Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un
puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui
enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est
désespérément sans histoire. Pas le moindre indice.
Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio
sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont
retrouvés dans les décombres.
Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un
lien entre l'explosion et le meurtre ?
La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la
banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose,
au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la
suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et
Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation.
Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de
la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une
relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ?
Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections
libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président.
Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative
d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners
extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille
exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à
la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son
créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où
le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays
la "nation arc-en ciel."
Né en 1948 dans le Härjedalen, Henning Mankell partage sa vie entre la Suède
et le Mozambique où il dirige, à Maputo, la troupe du Teatro Avenida. Il a
reçu les Prix Mystère de la Critique, prix Calibre 38, Trophée 813 en France
--, sans parler des millions d'exemplaires vendus dans le monde.
Mankell est également célèbre pour ses pièces de théâtre et pour ses livres
destinés à la jeunesse. Dans la "série Wallander", La Lionne Blanche est le
7ème titre à paraître au Seuil (Mot de l'Editeur)
Une belle decouverte. Se
lit très facilement, bien documenté, j'ai filé acheter un autre livre du
même auteur...
Mankell Henning: Les chiens de Riga
-
L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats
baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot
pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du
commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes,
torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est
rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les
Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés :
criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de
police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander
se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à
son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre.
Suspense jusqu'au
bout, et en plus j'en ai beaucoup appris sur les pays baltes. Une leçon de
politique et un super roman policier. J'adore de plus en plus cet auteur qui,
par le biais des enquêtes, nous informe sur le contexte politique des certains
pays méconnus..
Henning
Mankell : Le Guerrier
solitaire -
Comment
une jeune fille peut-elle s'immoler par le feu, au beau milieu d'un champ de
colza ? Et pourquoi ? Pendant que la Suède se protège de la canicule de cet
été 1994 en suivant la Coupe du monde de football, l'inspecteur Kurt
Wallander, de la police d'Ystad, assiste presque par hasard à cette scène
apocalyptique. Pas question de partir en vacances... surtout que, dès le
lendemain, s'enchaîne une série de meurtres atroces : un ancien ministre
lubrique, un marchand d'art et un petit truand sont retrouvés scalpés...
Quel est le lien entre eux ? Comment empêcher l'assassin de récidiver et
pourquoi est-il devenu ce meurtrier sans pitié ? On connaît le coupable dès
le début du récit, mais cela ne nuit en rien à l'intérêt du Guerrier
solitaire, ce très grand roman noir, d'un auteur quasiment inconnu mais à
placer tout de suite aux côtés de son brillant compatriote Björn Larsson,
auteur du Cercle celtique. Tout s'enchaîne au millimètre dans l'enquête de
ce policier profondément humain, avec ses histoires de coeur, ses doutes
philosophiques, ses obligations domestiques... Un roman formidable ! --Bruno
Ménard
Quatrième de couverture
Été 1994, la petite ville d'Ystad somnole la chaleur. Rivés devant leurs
postes de télévision, tous les Suédois suivent la Coupe du monde de
football. Mais, alors que l'inspecteur Wallander se prépare à partir en
vacances, une jeune fille s'immole par le feu dans un champ de colza. Le
lendemain, un ancien ministre est tué à coups de hache. Une série de
meurtres d'une sauvagerie terrifiante se déclenche. La police d'Ystad, menée
par Kurt Wallander, entame une course contre la montre haletante pour
arrêter le tueur avant qu'il ne frappe à nouveau. Mais quel lien y a-t-il
entre un ancien ministre en retraite, un riche marchand d'art et un minable
truand,? Pourquoi les victimes sont-elles scalpées ? Et qui est cette jeune
fille qui s'est suicidée ? A-t-elle un rapport avec les meurtres ?
Toujours aussi
palpitant. Et toujours une enquête avec un problème de société en toile de
fond. Et toujours de l'humanité dans les personnages.
Henning
Mankell : La 5ème femme - Algérie, mai 1993. Fait divers pour les uns, acte de guerre et "mission
sacrée" pour d'autres, cinq femmes sont égorgées dans leur sommeil par des
intégristes musulmans. Les victimes sont quatre religieuses et une touriste
suédoise, la cinquième femme. Trois mois plus tard, une habitante d'Ystad,
Suède, apprend que la cinquième victime n'est autre que sa mère. Encore un
an plus tard, en septembre 1994, l'inspecteur Kurt Wallander rentre en Suède
après des vacances à Rome en compagnie de son père. Il aspire à passer enfin
un automne calme, mais c'est sans compter sur une série de trois meurtres
particulièrement atroces à laquelle il devra trouver un sens, une logique...
Sobre, magnifique, immanquable.
Septembre 1994, l'inspecteur Wallander rentre de vacances et espère un
automne calme. Mais il lui faut bientôt éclaircir une série de meurtres à
donner froid dans le dos aux policiers les plus endurcis. Un vieil
ornithologue a été retrouvé empalé dans un fossé, un autre, passionné
d'orchidées, ligoté à un arbre et étranglé, le dernier, chercheur à
l'Université, noyé au fond d'un lac. Pourquoi tant de férocité à l'égard de
citoyens apparemment paisibles ? Et pourquoi ces mises en scène sadiques ?
Parce que - selon U devise de Wallander - les êtres sont rarement ce que
l'on croit qu'ils sont. Et si le crime était la vengeance d'une autre
victime contre ses bourreaux ? Dans ce cas, l'inspecteur Wallander n'a plus
qu'à se hâter pour empêcher un nouveau meurtre tout aussi barbare.
Suspense jusqu'au
bout. On commence et on ne veut plus lâcher...
Henning
Mankell : Les morts de la Saint-Jean - Points Policier P971
- Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens ont rendez-vous dans
une clairière isolée où ils se livrent à d'étranges jeux de rôle. Ils
ignorent qu'ils sont surveillés. Peu avant l'aube, la fête tourne au drame :
Août 1996. Le commissariat d'Ystad somnole sous la chaleur. Alors que des
parents signalent la disparition de leurs enfants, Svedberg, un proche
collègue de Wallander, est retrouvé mort, défiguré. La peur s'installe dans
la région. Pour la première fois, notre sympathique inspecteur, aux prises
avec des soucis de santé et des problèmes sentimentaux, est assailli par le
découragement et le doute. Svedberg menait-il une double vie ? Pourquoi les
jeunes gens étaient-ils déguisés ? Pourquoi le meurtrier visait-il des
victimes jeunes et heureuses ? Pris dans l'enchaînement des découvertes
macabres et des rebondissements contradictoires, Wallander parviendra-t-il à
mener à bien cette nouvelle enquête qui s'annonce particulièrement ardue ?
Je suis fan...
Padura Léonardo : Electre à la Havane
(Points poche 1495) Intrigué par la robe rouge du cadavre retrouvé dans le
Bois de La Havane, Mario Conde, l'inspecteur chargé de l'enquête, rend
visite à Marqués, metteur en scène de Electra Garrigo de Virgilio Piñera.
Homosexuel exilé dans son propre pays, vivant au milieu de livres volés dans
une maison en ruines, cultivé, intelligent et ironique, Marqués va lui faire
découvrir un monde inconnu où chacun détient une vérité sur le mort et sur
un passé que la Révolution veut effacer. Peu à peu, Mario Conde va perdre
ses certitudes et chercher sa propre vérité dans un pays qui vit au rythme
des pénuries et où, pour survivre, tous portent des masques.
Alors si vous
voulez tout savoir sur les transexuels et leur repression à la Havane...
allez-y... Si vous souhaitez lire un bon polar... OUBLIEZ..... Bonne étude
de moeurs sur Cuba mais nul en tant que roman...
Iain Pears : L'affaire Bernini
(10/18 N°
3454) Policier - Jonathan
Argyll, jeune marchand d'art anglais, doit se rendre aux États-Unis pour vendre
un Titien à un musée privé appartenant au milliardaire Arthur Moresby. A peine
arrivé à Los Angeles, il manque d'être renversé par une voiture, tandis que
Moresby est assassiné et que disparaît la plus récente acquisition du musée, un
buste de Pie V dû à Bernini. La sculpture ne serait-elle pas sortie illégalement
d'Italie ? Alertée par son ami Jonathan, Flavia di Stefano enquête à Rome, puis
décide de poursuivre ses investigations avec lui en Californie... Faussaires,
assassins, mystifications et fraudes en tous genres une enquête pleine de
rebondissements, d'humour et d'érudition, où Iain Peurs prend cette fois pour
cible les richissimes Américains pour qui l'art est au mieux un investissement
et au pire un moyen d'échapper au fisc.(Mot de l'éditeur)
Passionnante plongée
dans le monde de l'art, une fois de plus. Intrigue, documentaire, avec une
pointe de romance... que demander de mieux?
Iain
Pears : L'enigme San Giovanni (10/18)
: Lorsque l'inspectrice Flavia di Stefano reçoit un coup de téléphone la
prévenant d'un vol imminent dans le monastère San Giovanni, elle prend
l'affaire d'autant plus au sérieux que son supérieur, le général Bottando,
lui a demandé d'éviter les incidents jusqu'à sa prochaine mutation, et que
l'endroit abrite un célèbre Caravage... Quelques jours après, le père
supérieur est agressé dans l'église et une icône sans aucune valeur
disparaît. Tandis que Jonathan Argyll fouille les archives pour retracer
l'histoire de cette mystérieuse oeuvre d'art, Flavia examine les nombreuses
pistes qui s'offrent à eux. Entre la grande voleuse Mary Verney, un
restaurateur au talent contesté, un magnat grec féru d'antiquités, une chose
est sûre, les suspects ne manquent pas. Erudite et drôle comme les
précédentes, cette sixième aventure du sympathique couple amoureux a pour
théâtre un couvent à l'ambiance fort peu sereine.
Plus ça va, et plus
je deviens inconditionnelle.
LES ROMANS :
Nicole
de Buron :
"Chéri, tu m'écoutes?
(Pocket 10568 ) Humour - Laissez-vous happer par le tourbillon Nicole de
Buron, galopez derrière elle dans ses courses trépidantes, faites
connaissance avec la "Tribu" turbulente : l'Homme (l'éternel macho), Fille
aînée, Petite Chérie et sa ribambelle d'amoureux, les petits-enfants, les
chères copines... Tout ce petit monde s'agite, se débat, rit, pleure, aime
et vous entraîne dans une folle et joyeuse danse qui est celle de la vie.
(Mot de l'éditeur)
Une bonne tranche de rigolade; c'est futile, sympa, et il y a des trucs si
vrais...
Claire
Castillon : Insecte (paru janvier 2006) Insecte
évoque les rapports entre les mères et les filles. Dix-neuf nouvelles qui
sont l’expression libre de sentiments intenses, de pensées fulgurantes,
irréelles quelquefois, qui s’installent pourtant sans relâche dans la tête
des mères et des filles. Dans ces nouvelles, les pensées fugitives
deviennent des récurrences, des poids, des raisons de vivre. La mère est un
insecte et la fille son insecte. Vice-versa. Mante religieuse, lézard ou
coccinelle, les femmes étudiées à la loupe ont sans doute des vies à
facette. (mot de l'éditeur)J'ai
été jusqu'au bout , en me disant qu'il y aurait au moins une nouvelle
d'humaine. Et bien non. C'est de la haine, de la méchanceté, un manque
d'amour et de tolérance à toutes les pages.......C'est une horreur. Et c'est
soi-disant un recueil de nouvelles sur les relations mère-fille !
Cauchemardesque... Ou alors j'ai rien compris !
Paolo Coelho : Le Zahir (LDP)
Le Zahir « Esther, le Zahir.
Elle a tout rempli. Elle est la seule raison pour laquelle je suis en vie.
[...] Je dois me reconstruire et, pour la première fois de toute mon
existence, accepter que j'aime un être humain plus que moi-même. » Un
célèbre écrivain tombe des nues lorsque sa femme, Esther, correspondante de
guerre, disparaît mystérieusement. Elle semble l'avoir quitté pour un
autre... Mais, au bout de dix ans de mariage, il ne peut accepter son départ
sans une véritable explication. Alors que la femme qu'il aime devient son
Zahir, son obsession, l'écrivain part en quête de lui-même. De Paris à
l'Asie Centrale, son périple lui ouvrira les yeux sur le véritable amour .
Un peu déçue par
ce Coelho. Moins prenant que les autres, écriture moins fluide et plus
saccadée... comme la quête dans l'histoire...
Tracy Chevalier : Le récital des anges
- Folio 3943 : Londres 1901 : la reine
Victoria vient de s'éteindre et l'Angleterre a des impatiences de liberté. À
travers le destin poignant de deux familles, Tracy Chevalier ressuscite un
début de siècle turbulent. Le hasard a réuni autour de leurs tombes
respectives les Waterhouse et les Coleman. Les premiers vouent un culte à la
défunte souveraine et professent les valeurs traditionnelles ; les seconds
aspirent à une société plus moderne et plus libérale. Deux fillettes, qui se
sont promis une amitié éternelle, seront les narratrices de l'intimité des
deux clans. Tandis qu'elles s'éveillent à la vie, leurs parents se débattent
dans un maelström de passions. Si Mrs. Waterhouse se contente du confort
domestique que son mari lui procure, la très belle Mrs. Coleman suffoque
dans un univers très confiné. Elle aspire à des sentiments nobles, des
défis, une cause. C'est alors qu'elle croise le chemin des suffragettes
londoniennes. La vie de tous les protagonistes en sera bouleversée (Mot de
l'éditeur) Alors
un peu déçue. J'avais adoré "La jeune fille à la perle" et "la dame à la
licorne" qui se passaient dans le monde de l'art et là le contexte m'a moins
intéressé. Certes la peinture des moeurs et de la société est bonne mais
jamais je ne suis "entrée" dans l'histoire...
Didier Can Cauwelaert : Rencontre sous X
- (LdP
30094) Pas parmi
mes préférés mais j'ai trouvé intéressant... Le monde des films X et les magouilles
des transferts des joueurs de foot au niveau international sont la toile de
fond de cette rencontre entre 2 paumés qui vont renaître à la dignité
Loup
DURAND :
Le grand silence
(Genre : Thriller) : Saorge, qui vit seul dans le
silence du Grand Nord canadien non loin d'une étrange clinique cernée de
barbelés, n'est pas un jeune homme comme les autres. Depuis l'enfance, il
peut lire dans le cerveau des animaux, deviner leurs instincts et prévoir
leurs mouvements. On connaît mal l'étendue de sa clairvoyance' surnaturelle
qui lui permet aussi de déchiffrer à distance les pensées humaines les plus
secrètes de l'animal humain.
Fasciné par l'usage qu'il pourrait faire de ce pouvoir, un milliardaire fou
de science et d'ambition lance à ses trousses un commando chargé de le
kidnapper. Menée par le crime et la mégalomanie, une traque implacable
s'engage qui conduira Saorge jusqu'aux confins des terres arctiques, avec le
seul secours du harfang, l'oiseau-roi, le grand rapace qui partage ses peurs
et le guide à travers de mortels dangers.
J'ai beaucoup aimé.
Roman d'aventure, d'amour, thriller. Un roman qui montre que ce qui est
enviable pour les uns est un cauchemar pour les autres.
Jon Fasman
:
La bibliothèque du géographe
(Seuil - 9/9/2005) - Au XIIe siècle, à Palerme,
un voleur dérobe un sac dans la bibliothèque du géographe de la Cour. C'est
ainsi que les outils et talismans nécessaires à la transmutation des
alchimistes sont dispersés aux quatre coins du monde. Neuf cents ans plus
tard, dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre, le jeune journaliste
Paul Tomm enquête sur la mort mystérieuse d'un vieux professeur originaire
d'Estonie. Jon Fasman entremêle alors les recherches présentes de Paul et
les destins plus lointains de personnages dans les mains desquelles ces
fabuleuses reliques ont échu - un capitaine génois, un linguiste soviétique,
un botaniste anglais... - tous ont constaté que les articles d'une valeur
inestimable attiraient des acquéreurs extrêmement déterminés.
Sympa à lire, bien aimé.
Mais cela n'est qu'un polar à mon avis. Si l'idée de passer du passé au
présent à chaque chapitre, d'y mêler une histoire d'amour est sympa, je
trouve que le coté "alchimie" est un peu loupé... On a des petites histoires
relatives à chaque objet mais pas de véritable histoire sur la somme des
objets.. Dommage...
Vladimir
Fédorovski : Le Roman de Saint- Pétersbourg -
(LdP N° 15610) Plus qu'une histoire
de Saint-Pétersbourg, Vladimir Fédorovski évoque dans ce « roman » ses
habitants les plus éminents, ceux qui en furent l'âme. Cette fascinante
galerie de portraits s'ouvre par Pierre le Grand, dont la volonté fit sortir
Saint-Péterbourg des marécages de la Neva au prix d'immenses sacrifices
humains. Nous retrouvons ensuite - entre autres - Catherine la Grande et
Potemkine, Pouchkine et Dostoïevski, un Balzac de passage, les poètes et les
artistes Belle Epoque de l'« âge d'argent » qui vit l'apogée culturel de la
ville. La révolution de 1917 mit un terme brutal à cette merveilleuse
effervescence. Rebaptisée « Leningrad » sous la dictature stalinienne, la
ville fut prise par les Allemands après un terrible siège qui fit 800 000
morts, et les bâtiments impériaux qui faisaient sa gloire furent détruits.
Aujourd'hui reconstruits à l'identique, ils se dressent dans une ville qui a
retrouvé depuis 1991 son ancien nom de Saint-Pétersbourg.(Mot de l'éditeur)
On visite la
ville à travers le regard des gens qui y ont séjourné. Bien aimé. M'a permis
de decouvrir des poètes russes que je ne connaissais pas
Anne
Gavalda : Ensemble, c'est tout (J'ai
lu n°7834 )«Et
puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton
histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre
ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences...» Camille dessine.
Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert,
aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence
tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette
vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir
loin de son jardin. Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop
perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie,
le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les
bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à
l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.
J'ai adoré. Tout en
finesse, en émotion, en subtilité, en pudeur..
Denis Guedj : les cheveux de
Bérénice (Points P.1217) - "Alexandrie, IIIe
siècle avant notre ère, Ptolémée Evergète et Bérénice règnent sur l'Egypte. La
reine Bérénice décide d'offrir sa chevelure à la déesse Isis afin que son époux
revienne vivant de la guerre. Tandis que meurtres et vengeances secouent la
cour, Eratosthène, directeur de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie, aidé de
Béton, le " compteur de pas ", entreprend de mesurer la Terre. Après le succès
du Théorème du Perroquet, Denis Guedj nous entraîne dans un voyage mémorable le
long du Nil, depuis le phare d'Alexandrie jusqu'à la cataracte d'Assouan, en
longeant les pyramides, Louxor, Karnak, Edfou... Fresque historique et aventure
scientifique, Les Cheveux de Bérénice nous conte l'histoire de la première
mesure de la Terre, confrontée à la démesure de la tragédie qui secoue la
dynastie des Ptolémées (mot
de l'éditeur) Une
ballade sur le Nil, les premiers cartographes, le tout sur fond de
Ptolémée. Beaucoup aimé.
Hélène
Hanff : 84, Charing Cross Road
:
(livre de poche n°15575 ) Par un beau jour d'octobre
1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à la librairie Marks & Co.,
sise 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée,
extravagante, miss Hanff réclame à Franck Doel les livres introuvables qui
assouviront son insatiable soif de découvertes. Vingt ans plus tard, ils
s'écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l'intime, presque à
l'amour. Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau
qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans
notre vie, les livres et les librairies.
Un petit bijou; un livre
pour les amoureux des livres.
Alexandre Jardin : Le zubial (Folio 3206) Le jour où mon père
est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J'avais
quinze ans, je m'en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown,
Hamlet, d'Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré; mais il fut surtout
l'homme le plus vivant que j'ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses
enfants, n'accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait
le talent de vivre l'invivable, comme si chaque instant devait* être le dernier.
L'improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine.
Ce livre n'est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le
Zubial est l'homme que j'ai le plus aimé. Il m'a légué une certaine idée de
l'amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m'arrive de me
prendre pour un héritier. (Mot de l'éditeur).
Un petit regret :
j'aurais lu le lire avant de lire "Le roman des Jardin" (voir
mes lectures 2005). Sinon c'est une vraie leçon de vie : le
bonheur c'est de faire comme si l'impossible était possible et de n'avoir
peur de rien...
Justine
Levy : Rien de grave (LdP 30406)
« Tu t'attendais à quoi ? je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de
me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J'ai lancé le
cadre par terre, le verre s'est brisé mais comme c'était pas assez j'ai
bondi du lit et j'ai déchiré la photo, celle qu'il prétendait tant aimer, la
photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant
de monde qu'on ne connaissait pas à notre mariage qu'on est partis avant la
fin.
Il a eu l'air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter.
Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu'il n'aimait
les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c'est le
contraire, rien ne me fait plus peur qu'une photo de bonheur avec toute la
quantité de malheur qu'elle promet, qu'elle contient, mais sans le dire, en
cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c'était la meilleure chose
qui puisse m'arriver, qu'il me quitte. Comment j'aurais pu le savoir ? Il
était toute ma vie, sans lui je n'existais pas. »
Ecrit par la fille de BHL, c'est le roman qui me semble très
autobiographique, quand on sait qu'elle s'est fait piquer son Raphael par
Carla Bruni ( dans le roman, c'est Paula qui pique Adrien) C'est l'histoire
d'une dégringolade, c'est aussi le calvaire des amphétamines... Il faut le
lire pour savoir ce que cela peut provoquer comme catastrophe... Comment
l'amour exclusif et le besoin de vivre par et pour le regard de l'autre peut
devenir une maladie... L'amour fou.. c'est pas se renier soi-même pour être
ce que l'on pense que l'autre voudrait que l'on soie. Cela conduit au
désastre. C'est pas mal mais cela ne me laissera pas un souvenir
impérissable.
Guillaume Musso :
Et après (Pocket 12325) A huit ans,
Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la «mort imminente».
Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l'enfant s'est noyé.Arrêt
cardiaque, mort clinique. Et puis, contre toute attente, de nouveau, la
vie.Vingt ans plus tard, Nathan est devenu l'un des plus brillants avocats
de New York. Il a tout oublié de cet épisode traumatisant. Il a même fini
par épouser la «petite fille du lac», Mallory, sa femme qu'il a
passionnément aimée, puis qui l'a quitté, et qui lui manque comme au premier
jour...Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l'autre côté ne sont
plus tout à fait les mêmes. Aujourd'hui il connaît la réussite, la notoriété
et la prospérité.Il est temps pour lui de découvrir pourquoi il est revenu.
(Mot de l'éditeur)
J'ai beaucoup aimé ce livre.
C'est un roman, non une élucubration sur ceux qui reviennent.. Du rythme, de
l'amour, de la psychologie, bref je dit "Oui"...
Guillaume Musso :
Sauve-moi Un coup de foudre va
changer leur vie et leur mort ! Juliette est une jeune Française installée à
New York depuis trois ans parce qu'elle rêvait de monter sur les planches,
mais n'a réussi à décrocher qu'un job de serveuse sur la 5e Avenue. Il y a
un mois, reconnaissant l'échec de son rêve américain, elle a utilisé ses
dernières économies pour acheter un billet d'avion de retour. Son vol vers
Paris est prévu pour le surlendemain. Ce soir-là, prise d'une envie subite
d'oublier sa vie, elle enfile un des tailleurs chics de sa colocataire
avocate. Ainsi vêtue, elle sort dans la nuit new-yorkaise, bien décidée à
profiter de ses dernières heures à Manhattan.
Sam est un pédiatre renommé, et malheureux : sa femme s'est suicidée il y a
un an et il continue d'aller lui parler chaque matin sur sa tombe.Leur
rencontre est violente, la voiture de Sam manque de renverser Juliette qui
traverse Broadway enneigé en rêvassant. Entre eux, c'est un coup de
foudre!!!! Au milieu de nombreux quiproquos, car Sam dans un réflexe de
protection se prétend marié, ils passent ensemble un week-end pétillant et
passionné. Le lundi, Juliette doit repartir à Paris. Sam l'accompagne à
l'aéroport. Dans le hall des départs, aucun n'a le courage de révéler la
vérité à l'autre. Juliette pénètre dans l'avion la tête pleine de questions
: Et si Sam était l'homme de sa vie ? Mais voilà, le vol New York-Paris
s'écrase dans l'océan....Sympa,
pas prise de tête, une jolie histoire d'amour, délassant...
Haruki
Murakami : Kafka sur le rivage (paru février 2006)
« Un jour, tu tueras ton père de tes mains, et tu coucheras avec ta mère et
ta sœur. » Le jour de ses quinze ans, Kafka Tamura fuit sa maison de Tokyo
pour échapper à la prophétie paternelle, qu’il ressent comme un mécanisme à
retardement enfoui dans ses gènes. Il se rend dans la ville de Takamatsu,
sur la lointaine île de Shikoku, et trouve refuge dans une petite
bibliothèque privée. Protégé par le bibliothécaire et son énigmatique
directrice qui lui offrent contre toute attente un emploi et un toit,
l’adolescent commence une nouvelle vie. Tout irait presque pour le mieux
s’il n’apprenait l’assassinat de son père. Comment expliquer que ce dernier
a eu lieu exactement le jour où il a perdu connaissance pendant quelques
heures en rentrant de la bibliothèque et s’est réveillé dans l’enceinte d’un
sanctuaire, avec son tee-shirt plein de sang ? Qu’a-t-il pu se passer
pendant qu’il était évanoui ? A-t-il emprunté des circuits particuliers aux
rêves pour assassiner son géniteur ? La responsabilité commence-t-elle avec
le pouvoir de l’imagination ?
Tandis qu’il s’interroge, Kafka ignore qu’un vieil homme simple d’esprit,
capable de parler aux chats et de faire chuter des poissons du ciel, a
quitté Tokyo et se rapproche de lui comme s’il obéissait à un appel
mystérieux. Le destin les entraîne tous deux dans une direction de plus en
plus étrange…
Entre tragédie grecque et mangas japonais, Kafka sur le rivage s’inscrit
parmi les plus grands romans d’apprentissage de la littérature
universelle.(Avis de la FNAC)
Beaucoup aimé. 2 destins
évoluent en parallèle.
Amélie Nothomb : Robert des
noms propres, (LdP 30144)
L'héroïne de ce onzième roman d'Amélie Nothomb a pris un départ singulier dans
l'existence : sa mère a tué son père, qu'elle juge médiocre, avant de se
suicider dans sa prison. Elle a en outre affublé la petite fille du prénom
étrange de Plectrude. Recueillie par Clémence, sa tante, qui l'adore, Plectrude
est une enfant pas comme les autres. Rebutée par l'école, elle va s'épanouir
dans la danse classique. Mais, atteinte d'anorexie, elle s'affaiblit au point
d'être victime d'un accident qui brise sa carrière de ballerine. Clémence cesse
aussitôt de l'aimer et ne lui témoigne plus que mépris. Au bord du suicide, Plectrude rencontre Mathieu, dont elle s'éprend, et envisage une nouvelle vie de
chanteuse. Mais la fatalité de violence qui pèse sur son destin va la conduire à
tuer sa créatrice : l'auteur du roman, Amélie Nothomb. Sous les apparences de
l'humour noir et de la fantaisie, la romancière nous parle des êtres que leur
personnalité « à part » promet à la solitude et peut-être au désespoir, avec ce
mélange singulier de légèreté et de gravité qui a séduit d'innombrables lecteurs
et lectrices depuis Hygiène de l’assassin. (Mot de l'éditeur)
Amélie, une fois de
plus, aborde un thème singulier : la différence et aussi les sentiments
d'une mère qui projette ses espoirs dans la vie de sa vie.. Cela fait partie
des A.N. que j'aime beaucoup.
Amélie Nothomb :
Métaphysique des tubes, (LdP 15284) Parce qu'elle ne bouge pas et ne
pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles - déglutition,
digestion, excrétion -, ses parents l'ont surnommée la Plante. L'intéressée se
considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c'est Dieu.
Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n'est
pas éternelle, même au pays du Soleil levant... Avec cette « autobiographie de
zéro à trois ans », la romancière de Stupeur et tremblements, Grand Prix du
roman de l'Académie française en 1999, nous révèle des aspects ignorés de sa
personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus
lucide et plus drôle que jamais.(Mot de l'éditeur)
Un de ceux que je recommande. La Plante, c'est le début, mais ensuite, la
fleur s'ouvre. Aura-t-elle envie de s'épanouir?
Amélie Nothomb
: Cosmétique de l'ennemi
(LdP 15503)
Lorsque le mystérieux Textor parle de « cosmétique », il ne s'agit pas de
soins capillaires ou de produits de beauté, mais de l'ordre universel, du
cosmos, et de l'affrontement entre l'amour et la haine.
Bloqué dans un aéroport en raison d'un vol retardé, Jérôme Angust, qui se
croit un paisible homme d'affaires, va bien malgré lui subir la conversation
de ce personnage qui se targue d'avoir violé et tué. Et apprendre à ses
dépens que l'ennemi est en chacun de nous..
Un de ceux que j'ai
beaucoup aimé.
Amélie Nothomb :
"Biographie de la Faim"
(Livre de poche 30562). L’auteur de
Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999)
et de Métaphysique des tubes poursuit ici l’exploration d’une veine
autobiographique qui nous ramène au Japon de sa petite enfance, avant de
faire revivre ses souvenirs de Pékin, New York, le Bangladesh et autres
lieux où la conduit la carrière d’un père diplomate.
Au cœur du kaléidoscope : la faim. La faim physique, d’abord, qui lui fait
traverser les parages dangereux de la boulimie, de l’alcoolisme enfantin, de
l’anorexie. Et puis le mystère de la faim, ce manque absolu, ce défaut de
réalité, cette quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui
peut-être explique autant l’histoire des peuples que celle des individus.
Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée,
paraissent dans ce récit pudique et sincère, où derrière la romancière à
succès, maniant l’humour noir et la provocation, se dessine une Amélie
Nothomb plus grave, à la recherche d’elle-même parmi ses ombres.(Mot de
l'éditeur) Certes
c'est de l'Amélie... Dérangeant, bien écrit. Pas parmi mes préférés, loin de
là. Trop
autobiographique et quelque peu malsain...
Amélie Nothomb: Le sabotage amoureux (LdP 13945) Saviez-vous qu'un pays
communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975,
une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ?
Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste
n'est qu'un épilogue ?
Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore dans ce roman inclassable,
épique et drôle, fantastique et
tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu,
celui qui peut naître dans un coeur de sept ans. Un sabotage amoureux :
sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo...
Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des
noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire.
Clairement celui que
j'ai le moins aimé. De belles phrases ( de belles description de la neige)
mais l'autobiographie de la petite enfance .. non non et non...
Amélie Nothomb
: Mercure
(LdP 14911) Sur une île au large de
Cherbourg, un capitaine à la retraite. Omer Loncours, et une jeune fille,
Hazel, vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l'abri
de tout reflet , en aucun cas, Hazel ne doit voir son propre visage. Engagée
pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, découvrira pourquoi
Hazel se résigne aux caresses du vieillard. Elle comprendra au prix de
quelle implacable machination ce dernier assouvit un amour fou...
Au cœur de ce huis-clos inquiétant, Amélie Nothomb retrouve ses thèmes de
prédilection : l'amour absolu et ses illusions, la passion indissociable de
la perversité.
Un des meilleurs
Amélie
Nothomb: Antechrista
(LdP 30327) Avoir pour amie la fille la
plus admirée de la fac, belle, séduisante, brillante, enjouée, audacieuse ?
Lorsque Christa se tourne vers elle, la timide et solitaire Blanche n’en
revient pas de ce bonheur presque écrasant. Elle n’hésite pas à tout lui
donner, et elle commence par l’installer chez elle pour lui épargner de
longs trajets en train.
Blanche va très vite comprendre dans quel piège redoutable elle est tombée.
Car sa nouvelle amie se révèle une inquiétante manipulatrice qui a besoin de
s’affirmer en torturant une victime. Au point que Blanche sera amenée à
choisir : se laisser anéantir, ou se défendre.
Comptons sur la romancière de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman
de l’Académie française) et de Robert des noms propres pour mener à son
terme cet affrontement sans merci, et nous donner du même coup un livre
incisif, à la fois cruel et tendre, sur les douleurs de l’adolescence.
J'ai bien aimé aussi... mais un peu resucée du sabotage amoureux, dix ans
après... sur certains points...
Erik
Orsenna - La grammaire est une chanson douce
(LdP 14910) Jeanne, la narratrice, une jeune
adolescente, pourrait être la petite soeur d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll,
précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son
frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent
chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls
rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Mais la tempête les
a tant secoués qu'elle les a vidés de leurs mots, privés de parole.
Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvrent un
territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se
maquillent, se marient. C'est une promenade dans la ville des mots, pleine
d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légèreté. Les tribus de
verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé s'apprivoisent peu à
peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.
Avec Erik Orsenna, la grammaire est un jeu d'enfants. Il suffit de prendre soin
de la langue et de l'aimer. Surtout, ne pas la laisser aux mains des jargoneux,
ces faux amis qui la martyrisent et la vident de toute saveur. C'est aussi un
hommage à la diversité de la langue et de la littérature, de La Fontaine à
Marcel Proust.(Mot de l'éditeur)
J'ai adoré.. et j'en ai
redemandé direct derrière...
Erik
Orsenna - Les chevaliers du subjonctif
(LdP 30536) Il y a ceux qui veulent
gendarmer le langage et le mettre à leur botte, comme le terrible Nécrole,
dictateur de l'archipel des Mots, et la revêche Mme Jargonos, l'inspectrice
dont le seul idéal est d'« appliquer le programme ». Et puis il y a ceux qui
ne l'entendent pas de cette oreille, comme Jeanne et Thomas, bientôt traqués
par la police comme de dangereux opposants... Leur fuite les conduira sur
l'île des Subjonctifs. Une île de rebelles et d'insoumis. Car le subjonctif
est le mode du désir, de l'attente, de l'imaginaire.
Du monde tel qu'il devrait être...
Après l'immense succès de La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna,
académicien hors norme, poursuit son combat en faveur de la langue, non pas
en magister, mais en poète, en homme épris des mots et des vastes horizons
qu'ils nous ouvrent (Mot de l'éditeur)
Encore mieux que le
précèdent...
Jean
Marc Pasquet Libre
toujours ( JC Lattès) 2004
L’histoire de son troisième roman, Libre toujour s (Lattès, 2004) se déroule sur
deux époques, en Haïti, prise comme métaphore du monde. Thriller initiatique
haletant, où se mêlent violence et poésie chamanique, vodou et archéologie,
suspense et spiritualité, Libre toujours est un hymne à la liberté (Mot de l'éditeur)
Une fois de plus l'ambiance est hypnotique... C'est autour du vodou haïtien
que l'auteur nous tient en haleine. Une histoire d'amour d'il y a 500 ans et
une histoire d'amour actuelle... La réunion des peuples par l'amour entre
blancs et noirs... La magie des rites ancestraux qui dépassent les races,
les frontières, les préjugés... La force de lâmour, de la nature, de la
croyance.. La préservation de la croyance des anciens face à la plus grande
découverte archéologique... laquelle l'emportera ? Et toujours le souffle
de la vie...
Mazarine Pingeot "Bouche
cousue" (Pocket) -
« Pour la première fois, je désire un enfant.
Je fais ce livre pour toi, l’enfant qui viendra un jour, pour que tu
échappes aux mots qui ont tissé ma muselière. Il y a des gens, que nous ne
connaissons pas, et qui saccagent mes souvenirs. Je dois maintenant les
reconstituer pour t’offrir un passé différent des livres d’histoire et des
piles de journaux. Pendant cinquante-huit ans, il n’était pas mon père. Tu
trouveras ces cinquante-huit ans autre part. Tu comprendras qu’ils ne
m’appartiennent pas. Qu’ils me font concurrence.
Longtemps, j’ai même ignoré l’orthographe exacte de son nom. Comme tout le
monde, j’hésitais entre un R ou deux. J’en avais honte, aussi ne pouvais-je
demander à ma mère, encore moins à mon père, comment écrire
M-i-t-t-e-r-r-a-n-d. Il ne m’a pas tout raconté. Mais il ne faut pas croire
ce que disent les autres. Les autres parlent toujours d’eux. Mon témoignage
à moi est vivant. Et vivant restera ainsi ton grand-père. » (Source : Pocket)
- Ce
n'est pas la vie de Mitterrand c'est la difficulté de vivre en n'étant
pas supposée exister... J'ai trouvé attachant, bien écrit..
Perez-Reverte Arturo
: Club Dumas
Le Livre de Poche sous le n°7656 :A-t-on
réellement découvert un chapitre manuscrit des Trois Mousquetaires? Et quel
rapport y a-t-il entre le chef-d'oeuvre de Dumas et ces Neuf Portes du
royaume des ombres, livre diabolique dont l'auteur fut brûlé l'année même de
la mort de D'Artagnan ?
Telles sont les questions auxquelles Corso, chercheur de livres rares pour
collectionneurs fortunés, tente de répondre en butant sur des cadavres, de
Tolède à Cintra, puis chez les bouquinistes de Paris et au bord de la Loire,
suivi par d'étranges sosies de Milady ou de Rochefort... Comme il l'a fait
avec Le Tableau du maître flamand, Grand Prix de Littérature policière 1993,
Arturo Pérez-Reverte nous entraîne ici, avec une érudition et un brio qui
laissent pantois, dans une aventure où la réalité semble n'être qu'une des
versions possibles de la fiction. (Source : Livre de poche)
Ah oui. Magnifique.
Superbement documenté, à conseiller aux amoureux des livres, de Dumas, des
policiers, à tous...
Patrick Poivre d'Arvor : La
Mort de Don Juan (LdPN° 30584) : Genre : Roman - Victor Parker, 55
ans, comédien et séducteur impénitent va mourir. Il est atteint d’une tumeur au
cerveau. Passionné par Byron, l’homme aux multiples conquêtes et au destin
romanesque, auquel il s’identifie, Parker s’interroge douloureusement : s’est-il
jamais senti exister hors du regard des autres.
Parker, Byron, Don Juan… Même s’il existe, entre le héros de ce livre et
l’auteur de Lettres à l’absente et de J’ai aimé une reine, de troublantes
analogies – le suicide d’un enfant –, le romancier demeure maître de ses
secrets. Et nous donne avant tout une méditation authentique, souvent poignante,
sur la course au bonheur, la vanité des apparences et l’angoisse de mourir.
J'ai moins aimé
que "J'ai aimé une reine". Mais je reconnais une écriture superbe, de très
beaux passages sur le mal-être.
Anne Rice : le lien maléfique
Sous le porche d'une vieille demeure à l'abandon de La Nouvelle-Orléans, une
femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est
devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance sa fille Rowan pour
l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme,
Aaron Lighter, surville inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui,
pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils
savent que, de génération en génération, les femmes du clan se transmettent
leurs maléfiques pouvoirs et que la terrifiante et fabuleuse histoire de
cette lignée de sorcières ne fait que commencer…
1er opus de la saga des
sorcières Mayfair; j'ai beaucoup aimé et je vais continuer à lire la suite..
même s'il y a parfois quelques longueurs...
Romain
Sardou : L'Eclat de Dieu (Pocket 12677)
Plus encore que le Graal ou l'arche d'alliance, l'Eclat de Dieu suscite bien
des convoitises depuis la nuit des temps. A celui qui le possède sont en
effet promises la compréhension des mystères de l'univers, ainsi que la
connaissance et la puissance absolues. Sous couvert d'assurer la protection
d'un immense pèlerinage vers Jérusalem libérée, neuf chevaliers francs
entreprennent cette audacieuse quête. Mais peu avant le départ, l'un d'eux
est mystérieusement assassiné Cosimo, son neveu, insatisfait des
explications officielles, se joint alors à l'expédition pour tenter de
découvrir la vérité. La proximité d'un tel trésor attisant les ambitions et
multipliant les trahisons, Cosimo, qui en sait déjà trop, va devoir
redoubler de vigilance et d'habileté tandis que s'affrontent des forces qui
le dépassent... Un roman d'aventures éblouissant qui transporte le lecteur à
travers le plus grand des mystères : le Temps
Très déroutant au
premier abord car on mélange les époques et c'est finalement très bien.
Quete, enquête... on se laisse prendre par ce roman d'aventure
Luis
Sepúlveda : Le Vieux qui lisait des romans d'amour"(Points poche)
Antonio José Bolivar
Proaño est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la
forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec
les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve.
Petit choc: je ne
m'attendais pas du tout à cela; j'ai bien aimé le style, on en prend un coup
dans le ventre par moment...
Robert Silverberg : "Thèbes aux cent portes" - Science-fiction (
J'ai lu 3227) : 7
nouvelles dont "Thèbes aux cent portes" : un américain est parachuté
dans le passé, à l'époque de la XVIII ème dynastie pour rechercher des
autres voyageurs perdus dans le temps...
Petites nouvelles sympa.
Dai Sijie
"Le complexe de Di"
(Folio 4231) Muo, myope, puceau et fervent
adepte de l'esprit chevaleresque, repart pour la Chine après un long exil en
France. Il a décidé de délivrer
Volcan de la Vieille Lune, sa fiancée emprisonnée pour avoir divulgué des photos
interdites. Or, s'il veut atteindre ce but, Muo doit s'attirer les grâces du
cruel juge Di. Il ne dispose que d'une arme : la psychanalyse, inconnue en
Chine. Dans son combat, la médecine des âmes s'avérera d'une grande utilité. Muo,
devenu psychanalyste ambulant, l'étendard freudien claquant au-dessus de sa
bicyclette, progresse vers son aimée à travers un pays en pleine métamorphose,
surprenant et même dangereux. Mais Muo est prêt à tout pour satisfaire le juge
Di, tyran capricieux qui souffre d'un monstrueux complexe. Avec Le complexe de
Di, Dai Sijie livre les tribulations d'un don Quichotte, adepte de Freud, qui
sillonne l'empire du Milieu à la recherche d'un remède singulier destiné an juge
Di. Une romantique et rocambolesque quête racontée avec humour et finesse. (Mot de l'éditeur)
La première
moitié est excellente; puis malheureusement cela me semble dériver... La
psychanalyse passe au second plan, au profit de la quête de Di, et c'est
très dommage à mon goût.
Junichiro Tanizaki : le coupeur
de roseaux
-Folio 3969 - "Lors
d'une promenade autour d'un ancien palais impérial, le sanctuaire de Minase, le
narrateur rencontre un homme étrange. Est-ce un fantôme, un esprit qui hante les
lieux ? Celui-ci lui offre du saké et lui raconte l'histoire de la belle O-Yû,
perverse et inaccessible...
Un court roman, librement inspiré d'un vieux conte, pour découvrir un immense
écrivain japonais ( Mot de l'éditeur)
Au début on se demande
ou on va.. puis on est pris. Très agréable à lire.
Hervé Villard :
L'âme seule
:
Ce livre raconte l’histoire d’Hervé Vilard avant le
début de sa carrière de chanteur : celle d’un orphelin
qui se prénomme encore René, trimballé aux quatre coins
du pays par une administration déshumanisée. C’est
pourtant une histoire optimiste. La nature, d’abord,
dans des campagnes isolées d’un autre âge, le fait
naître à lui-même. Les hommes, ensuite, bien qu’il doive
chaque fois les quitter, le prennent en réelle
affection, l’instruisent, l’éduquent. Avec le temps,
René finit d’ailleurs par se dire qu'un orphelin est
peut-être l'enfant de tous plutôt que l'enfant de
personne. Et son parcours l'atteste. La vie qu'il évoque
apparaît alors comme la revanche de la bienveillance sur
la déréliction. (Mot de l'éditeur)
Ce livre est magnifique. Bien écrit, émouvant. Un document sur la vie des
orphelins q'il y a pas si longtemps. Sans sensiblerie, avec une grande
sensibilité. Une bio ? oui vu qu'elle raconte une vie. Mais qui se lit comme
le roman d'une vie. Et qui n'a rien a voir avec une vie de chanteur...
Lauren
Weisberger : Le diable s'habille en Prada (Pocket 12476)
Vingt-trois ans, un
diplôme de littérature en poche, Andrea débarque à New York en quête d'un
premier job, prête à croquer à belles dents dans la Grosse Pomme. On lui
offre - ô, miracle ! - le poste d'assistante de Miranda Priestly, la
rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode. Comment, elle n'a
jamais entendu parler de Runway ni de sa grande prêtresse dont le nom est
aussi célèbre que ceux de Chanel ou de Versace ? Voyons, des millions de
filles se damneraient pour être à sa place ! Mais les dessous de la mode ne
sont pas toujours propres, et au contact de son incomparable patronne,
Andrea découvre vite ce que le mot «enfer» veut dire...Une plongée décapante
dans un univers de strass et de paillettes riche en chausse-trappes et
déconvenues(Mot de l'editeur)
Très sympa, se lit
facilement, typiquement "nana"
Carlos
Ruiz Zafón : L'ombre du vent (LdP)
Dans la Barcelone de
l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie
est difficile, les haines rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel
Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le
Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte,
est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un
étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y «
adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le
livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner
dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la
ville » : L’Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage
évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure
tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les
mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle
inextricablement la littérature et la vie.
magnifique, fabuleux.,
incontournable, du rêve, de la poésie, de la sensibilité, de l'émotion...
LECTURES EGYPTIENNES :
Cyril Aldred :
Akhenaton, roi
d'Egypte
(Seuil - 1997) : la vie de ce Pharaon, sa
personnalité, son règne -
Cela a beau être la référence, j'ai été bien déçue... Je trouve
touffu, posant beaucoup de questions, mettant plein de points
d'interrogation et donnant peu de réponses. Et m'emmêlant plutôt les idées
qu'autre chose, à mon niveau.
Alaa EL ASWANY: L'Immeuble Yacoubian (paru
janvier 2006 Acte-Sud) En plein coeur du Caire, l'immeuble Yacoubian,
véritable personnage principal du roman, est prétexte à raconter tout un pan
de l'histoire égyptienne, des années 1930 aux années 1950, avec l'arrivée de
la révolution nassérienne. Réédité de très nombreuses fois en Egypte et déjà
traduit en anglais, ce livre est devenu un phénomène éditorial dont sera
tiré prochainement un film.
Un
petit chef d'oeuvre à mon avis. L'immeuble Yacoubian, c'est l'Egypte. A
chaque étage correspond une peinture d'une tranche de la société. On fait la
connaissance d'un homosexuel, de la façon dont les rêves brisés amènent un
jeune à devenir islamiste, on découvre les dessous du monde politique, la
corruption, mais aussi l'amour. Le tout sur fond de tendresse.
Chaix,
Christian NITOCRIS REINE D'ÉGYPTE: la fille aux cheveux d'or- Tome 1 - (Folio,
n° 4285) En l'an 2230 avant J.-C.,
le pharaon Pépi prépare sa succession... À la cour de Memphis où se côtoient les
grands dignitaires, les prêtres, les savants, ce ne sont que complots et
manigances. Qui montera sur le trône ? Le courageux Mérenrê, fils de la première
épouse royale Neit, auquel Nitocris, sa jeune sœur, la princesse aux cheveux
d'or et au teint de rose, voue une véritable passion ? Ou le prince Khenou,
poussé par sa mère, la seconde et redoutable épouse Ipout ? En attendant de
régner, Mérenrê s'initie à la conduite des affaires du royaume. Aimante,
présente et attentive, Nitocris l'accompagne de ses conseils et se prépare, elle
aussi, a son destin de reine. Mais dans l'ombre, le drame se noue. Dans les
plaines d'Égypte, la grande inondation du Nil se fait attendre et les signes
néfastes s'accumulent. Le peuple, manipulé par d'habiles stratèges, commence à
gronder...
À travers l'histoire peu connue de ces princes, et d'autres personnages aux
destins entrecroisés, Christain Chaix nous livre une fresque passionnante et
profondément vivante de l'Égypte de l'Ancien Empire.
NITOCRIS REINE D'ÉGYPTE: la
pyramide rouge (tome2)
(Folio, n° 4286) :
Après les émeutes et le
complot qui ont conduit à la mort de son frère et époux le pharaon Mérenrê, la
reine Nitocris est exsangue. Devenue Pharaon, elle doit d'abord reconquérir le
cœur de son peuple et rendre à l'Égypte sa grandeur. À la tête de l'armée
royale, elle mène des batailles contre les Nubiens et les tribus des pasteurs
Nemyou-Sha qui ont tenté d'envahir son empire. Elle sort victorieuse de ces
campagnes harassantes. Hélas, rien ne semble redonner à la reine le goût de
l'existence. Car le sort s'acharne contre elle, et la vengeance réclame du sang.
Avec ce second tome sur la vie de la fascinante reine Nitocris, Christian Chaix
achève une fresque captivante qui a pour toile de fond la fin de la VIe dynastie
égyptienne. Il nous entraîne sur les traces d'un personnage devenu légendaire,
belle héroïne tragique prise dans la tourmente d'un destin hors du commun.
J'ai
préféré le tome 2, où il se passe davantage de choses. Sympa mais ne
laissera pas un souvenir impérissable...
Paul DOHERTY : Sous le masque de Rê (Les enquêtes du
juge Amerotkê - Tome 1)
(10/18) :
De retour du delta du Nil, Touthmôsis II s’effondre dans la clameur du
peuple de Thèbes… Pharaon est mort, manifestement mordu par une vipère.
Alors qu’une lutte souterraine s’engage pour l’accession au trône, le
juge Amerotkê est sommé par la reine Hatchepsout de faire la lumière sur
les nombreuses incohérences de l’affaire. Mais bientôt, une inquiétante
série de viols de sépulture a lieu dans la cité des Morts… Se
pourrait-il que ces effractions soient liées au trépas de Pharaon ? Le
juge, armé de sa remarquable sagacité et flanqué de son espiègle page
Shoufoy, va devoir pénétrer au plus profond des pyramides de Sakkara
pour s’en assurer… Rites funèbres et vapeurs d’encens nous immergent au
cœur de l’Égypte ancienne, pour la première et machiavélique enquête du
juge Amerotkê.
Si l'intrigue est acceptable, le contexte et les références historiques
laissent à désirer. Sûr que je ne vais pas investir dans le tome 2 !
Marc
Gabolde : Akhenaton : Du mystère à la lumière
- Editions Gallimard (9
novembre 2005) Collection : Découvertes Gallimard : Dans une Egypte façon par des
siècles de polythéisme, Akhenaton bouleverse l'ordre établi et instaure,
vers 1350 avant J.-C., le culte d'un dieu unique : le soleil. S'opposant au
clergé traditionnel, le pharaon délaisse la capitale, Thèbes, pour fonder
sur le site de Tell el-Amarna la nouvelle cité royale dédiée à Aton. Ses
habitants y vivent au rythme des
dévotions du pharaon et de sa reine, la belle Nefertiti. Un courant
artistique inédit s'épanouit dont les œuvres, reconnaissables entre toutes,
se distinguent par leur sensualité. Après la mort d'Akhenaton, ses
successeurs se hâtent de rétablir les cultes polythéistes et persécutent la
mémoire du roi " rebelle ", martelant son nom et ses représentations. Sorti
de l'oubli grâce aux fouilles entreprises aux XIXe et XXe siècles à Thèbes
et Tell el-Amarna, ce pharaon subversif, inventeur du premier monothéisme,
fascine et inquiète. L'égyptologue Marc Gabolde retrace les grands moments
du règne d'Akhenaton, éclaire sa vision religieuse et démêle l'écheveau de
sa succession jusqu'à l'avènement de son fils, Toutankhamon (Mot de
l'éditeur)
J'ai trouvé ce petit livre très bien. J'avais personnellement trouvé le
Cyril Aldred très confus et posant des questions sans tenter d'apporter des
réponses. A la fin du livre, j'avais l'impression d'en savoir moins qu'avant
de l'avoir ouvert, et c'est une situation qui ne me plaît pas trop..
Mais ce n'est que mon opinion de non-pro..... je sais qu'il est la référence
des pro... Pour ma part, ce petit livre devient mon ouvrage de référence sur
la période, petit, clair, lisible...
4 chapitres :
1. L'Egypte à l'époque d'Akhenaton : Amenhotep IV monte sur le trône à l'âge
de 10 ans et hérite d'un royaume prospère
2. D'Amenhotep IV à Akhenaton : la révolution d'Aton - la mise en place du
culte solaire et la création d'Amarna.
3. L'horizon d'Aton - La cour quitte Thèbes pour Amarna
4. D'Akhenaton à Toutankhamon - Décès et succession - retour au polythéisme
Ces 4 chapitres sont illustrés très clairement et il y a en plus une petite
section documents fort intéressante avec entre autres la retranscription du
Grand hymne à Aton, des lettres d'Amarna, de la Stèle de la restauration de
Karnak
Philippe Germond et Jacques Livet - Le bestiaire Egyptien
- Citadelles & Mazenod - 2001- L’animal est au coeur de la société égyptienne,
reflet des forces créatrices et organisatrices du monde, il est présent dans
l’écriture, les peintures des tombes, la sculpture monumentale, les
hiéroglyphes. Tantôt auxiliaire précieux, comme le bœuf, tantôt prédateur, comme
le lion ou le crocodile, il est omniprésent. Bestiaire égyptien s’organise
autour d’une iconographie exceptionnelle, due à Jacques Livet : photographe, il
réunit ici ses photographies et celles de quelques confrères. Le texte de
Philippe Germond permet de comprendre chacune d’elles, et de pénétrer au cœur de
la société de l’Égypte antique. Ces images réservent bien des surprises. Au fil
du temps, la faune a évolué, de même que l’attitude de l’homme à son égard.
Certaines espèces ont fait l’objet de tentatives de domestication, abandonnées à
des époques postérieures. C’est ainsi que différentes scènes montrent le gavage
d’hyènes, ou encore grues et pélicans s’ébattant dans la basse-cour, au milieu
des oies et des canards. On y retrouve aussi les exceptionnelles scènes de
moissons, de pêche ou de chasse que l’on admire encore à Saqqara ou à Louxor.
L’animal investit également le monde fabuleux et l’au-delà. C’est sous sa forme
rassurante et familière que s’incarnent les dieux –Thot prend l’aspect de
l’ibis, Hathor celui de la vache, Horus celui du faucon– pour n’en citer que
quelques-unes. Le Bestiaire égyptien est d’une incomparable richesse ; il invite
à la découverte, en présentant des chefs-d’oeuvre qui révèlent la maîtrise et
l’originalité des artistes animaliers de l’ancienne Égypte. (mot de l'éditeur)
Livre somptueux par la qualité des images et passionnant si on aime les
animaux et leur symbolique. Il est épuisé.. alors si vous le voyez, sautez
dessus...
Lauren Haney : L'ombre d'Hathor
(10/18 N°3929)
Alors que Bak et sa brigade sont sur le point de partir
pour Mennoufer, le lieutenant apprend la disparition d'un jeune aventurier. Cet
explorateur chevronné n'a plus donné signe de vie depuis de longs jours et on
raconte partout qu'il aurait découvert une mine d'or dans une région reculée de
la côte orientale. Bak et ses compères ne tardent pas à prendre la route du
désert pour retrouver sa trace mais une succession de morts violentes entravent
bientôt leur progression... Au rythme des étapes de la caravane, Lauren Haney
tisse une brillante énigme et nous plonge au cœur d'une Égypte envoûtante.
On passe toujours un
bon moment en compagnie de Bak.
Christian
Leblanc : Nefertari, " L'aimée-de-Mout ". Epouses, filles et fils de Ramsès
II (Editions du Rocher)
" L'aimée-de-Mout ", "
Mout-la-Divine ", " Mout-la-Belle " ou tout simplement " La-Plus-Belle ",
toutes ces expressions désignèrent une seule et même femme: Nefertari
Rarement une reine égyptienne a laissé autant de monuments, de statues, de
reliefs, et jusqu'à un temple à son nom. Première épouse de Ramsès II, l'un
des plus grands pharaons de l'histoire égyptienne, elle fut investie d'un
rôle religieux et diplomatique majeur dont les vestiges archéologiques
reflètent l'importance. L'Egypte vit alors une période de grande prospérité.
Mais qui fut exactement cette reine fameuse ? Comment restera-t-elle la
favorite du pharaon - qui comptera jusqu'à dix autres épouses, et plus d'une
centaine d'enfants ? Pourquoi enfin cette figure traversa-t-elle les
millénaires ? Christian Leblanc, qui consacre ses travaux aux familles
royales du Nouvel Empire, fait le point des connaissances actuelles sur la
vie de Nefertari. Archéologue de terrain, il apporte des informations
nouvelles issues des récentes fouilles menées notamment dans la Vallée des
Reines. Richement documenté, cet ouvrage offre un éclairage inédit sur
Nefertari, mais aussi sur les autres épouses et la descendance de Ramsès II.
Bien aimé. Si la
grande partie est dédiée à Nefertari, on en apprend davantage sur
Isis-nofret et les autres ainsi que sur les descendants de Ramsès II
Naguib Mahfouz : Dérives sur le Nil -
(Folio 2311) Avril, mois de la
poussière et des mensonges. Une péniche amarrée à une berge du Nil, au
Caire. Chaque soir, s'y réunit la " famille ", composée de sept personnes :
une traductrice, un écrivain, un critique, un comédien, un avocat, un homme
d'affaires, enfin, Anis Zaki, modeste fonctionnaire, mais homme de grande
culture, leur hôte à tous, et leur obligé. C'est lui, assisté du vieil Abdu,
qui prépare le narguilé. Un jour, une jeune journaliste, Samara Bahjat, se
mêle à cette assemblée d'intellectuels désabusés dont elle ne partage ni le
goût pour le haschisch, ni le nihilisme, ni l'humour cocasse, ni l'art de la
conversation absurde. Et le drame éclate qui les met devant la nécessité
soit de renoncer à leur carrière, puisqu'ils la prétendaient futile,
dérisoire, soit d'être infidèles à eux-mêmes.
De très belles images mais pas emballée.
Elizabeth Peters : Le papyrus de Thot
(Ldp 35025) : 1907 en Angleterre. Amelia Peabody participe à une réunion de
suffragettes devant la résidence de Geoffrey Romer, membre de la Chambre des
Communes et l’un des rares collectionneurs privés d’antiquités égyptiennes.
Divers évènements bizarres pendant la manifestation, dont ce qui ressemble fort
à une tentative d’enlèvement d’Amelia, laissent entendre à celle-ci qu’elle
court un grave danger. Soupçonnant leur vieil ennemi Sethos d’en être le
cerveau, la famille Emerson repart donc aussitôt vers Louxor, pour poursuivre
leurs travaux dans la Vallée des Rois.
Dès leur arrivée, leur fils Ramsès et son ami David font l’acquisition d’un
papyrus du Livres des morts. Mais leur expédition est bientôt interrompue. Un
corps mutilé est retrouvé sur le Nil et il s’agit justement du vendeur du
papyrus.
Et si les adeptes du culte de Thot sont impliqués, la Vallée des rois risque de
devenir aussi le tombeau d’Amelia et des siens !
Diplômée d’archéologie, égyptologue, Elizabeth Peters avait trop d’humour pour
se contenter d’être une des meilleures spécialistes de la Vallée du Nil. Elle a
voulu faire partager sa passion par des lecteurs qui se comptent aujourd’hui par
millions dans le monde entier.
Encore un bon moment passé en
Egypte ...
Madeleine
Peters-Destéract
: Pain, bière et toutes bonnes choses... : L'alimentation
dans l'Egypte ancienne
- Éditeur : Rocher (24 novembre 2005) : Si l'on en juge par
de nombreux passages du Livre des Morts, l'Egyptien craignait de manquer de
nourriture dans son au-delà. " Donnez-moi du pain, donnez-moi de la bière,
et que mon déjeuner soit un gigot et un pain-sacheret" - c'est, par exemple,
ce que demande le défunt au chapitre 106. Un tel souci laisserait penser
qu'une abondante littérature ou de nombreuses représentations auraient pu
nous renseigner sur les besoins alimentaires et les pratiques culinaires.
Or, parmi les nombreux papyrus retrouvés, aucun n'est consacré à la cuisine
proprement dite, c'est-à-dire à la préparation des aliments. Si les comptes
rendus de fouilles d'habitations ont révélé de précieuses informations, ce
sont donc les tombeaux, soit par leur décoration, soit par les vestiges
alimentaires qu'ils recelaient, qui fournissent l'essentiel de nos
connaissances sur ce sujet. Un inventaire des ressources végétales et
animales, établi d'après les reliefs et peintures des tombes, constitue la
première partie de cet ouvrage. Une recherche méthodique et chronologique
des scènes de boulangerie, de brasserie et de cuisine permet dans une
deuxième partie d'en tirer quelques conclusions. La troisième partie est
consacrée aux repas, depuis celui du paysan jusqu'au riche banquet des
nobles. Cet ouvrage richement illustré - et agrémenté de quelques recettes -
propose ainsi un panorama complet de l'alimentation des anciens Egyptiens.
(Mot de l'éditeur)
Je suis une inconditionnelle de cet auteur. J'adore avoir l'impression
d'avoir fait le tour du sujet en posant un livre... même si c'est
impossible.. Mais j'aime approfondir un sujet, puis un autre et avec elle
c'est toujours le cas..
Jean-Michel
Riou - Le secret de Champollion - Editions France Loisirs - 2005 -
1798.
La campagne d’Égypte avec, à sa tête Bonaparte, bat son
plein. Les savants qui l’accompagnent rêvent tous de
décrypter l’écriture de Pharaon, celle dont on dit
qu’elle mène au plus puissant des pouvoirs. Parmi eux,
trois orientalistes se sont juré de découvrir la vérité
des hiéroglyphes de la pierre de Rosette. Un pacte qu’un
seul homme peut sceller : Jean-François Champollion
(Mot de l'éditeur)
.J'ai
beaucoup aimé. A priori, l'expédition d'Egypte ne me faisait pas palpiter
d'enthousiasme car je ne suis pas trop scientifique.. Le premier roman qui m'a
fait apprécier cette tranche de l'histoire fut le Messager des sables de
Anthony-Audouard ou on marchait sur les traces de Vivant Denon. Mais dans le
Riou on est partie prenante; on partage l'aventure de 3 amis savants qui suivent
l'épopée du déchiffreur........ Un roman oui, mais je pense qu'il est basé sur
des documents réels et donne envie d'en savoir plus sur l'épisode napoléonien...
Simonay,
Bernard MOÏSE LE PHARAON REBELLE
Folio, n° 4267, En 1226 avant J.-C. naît Masesaya, petit-fils du grand Ramsès II. Une prédiction faite à sa mère, la
princesse Takhât, lui révèle que son nom perdurera par-delà les millénaires.
Takhât en déduit qu'il est destiné à renverser son père le prince
Nefersethrê, un être cruel et brutal, pour devenir un pharaon encore plus
puissant que Ramsès II lui-même. Lorsque Nefersethrê accède au trône sous le
nom de Sethi II, Masesaya s'oppose à lui et se proclame pharaon sous le nom
d'Amon-Masesa. Mais, vaincu par son père, il quitte l'Égypte. Il reviendra
cependant, à la suite d'une révélation extraordinaire, pour sauver les
Apirous, ce peuple semi-nomade, et ancêtre des Hébreux exploités par le
sanguinaire Sethi II. Alors commence une épopée prodigieuse en quête d'une
terre d'accueil promise par leur dieu Yahveh.
Étayé par les travaux de deux historiens, Rolf Krauss et Emmanuel Anati, ce
roman épique propose une vision différente de la légende de Moïse. Ce récit
initiatique, qui suggère une interprétation nouvelle et moderne des Dix
Commandements, basée sur l'humanisme, est aussi un réquisitoire contre
l'intégrisme et l'intolérance.
Je me suis laissée prendre
par ce roman qui m'a semblé bien documenté. Facile à lire, interessant, un très
bon roman.
Pierre
Tallet - Sésostris III et la fin de la XIIe dynastie
-
Pygmalion-G. Watelet - Célébré pendant des
générations d'Egyptiens, vénéré à l'égal d'un dieu après sa mort,
Sésostris III fut considéré comme le souverain par excellence sur les
rives du Nil pharaonique. Ce très grand homme d'Etat perçut la nécessité
de contrôler les régions frontalières du pays et construisit un réseau
de forteresses dont l'architecture préfigura celle de nos châteaux
forts. Pierre Tallet dresse le portrait d'une époque phare de la
civilisation égyptienne, au XIXe siècle avant J.-C., en s'appuyant sur
les dernières découvertes archéologiques. Il nous permet ainsi de cerner
la personnalité de Sésostris III à travers ses réalisations et ses
volontés politiques. Il explore les complexes funéraires royaux, nous
dévoile le message que le souverain voulut inscrire dans l'austérité de
ses effigies, seule image de lui que le peuple pouvait approcher. Tous
les aspects de la vie quotidienne en Egypte s'animent sous sa plume à
travers les différentes couches de la société.
Ah oui. Cette
période de l'histoire est une période moins connue. Et pourtant quel
personnage que ce roi ! Et quelles expéditions. Et le livre ne s'arrête pas
là. Il nous présente également ses successeurs, principalement Amenemhat III.