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LECTURES 2004 |
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Ah oui . je recommande |
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Incontournable | ||
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Beaucoup aimé | ||
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passé un bon moment | ||
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intéressant | ||
Et j'en ai pensé quoi ??? |
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un peu longuet | |
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sympa | ||
en rouge : résumé - en brun : mon avis |
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pas été jusqu'au bout | |
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pas aimé du tout | ||
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je sais pas trop ... |
Pierre
Bordage : L'évangile du Serpent
(Folio 3861) Voici un
évangile des temps modernes. Passionnant, ce thriller techno-philosophique remet en question tout ce qui fait courir l'homme du XXIe
siècle. Pierre Bordage ne se montre tendre avec aucun représentant des systèmes
en place dans ce roman ni new age, ni politiquement correct, tout simplement
passionnant. Seule l'espèce humaine, à son état naturellement solidaire, trouve
grâce à ses yeux. C'est déjà beaucoup.
Un peu décevant. Il faut dire
que c'est dur de traiter un peu le même sujet et de se faire lire après de
Don de Qâ ...
Jean-Marc Pasquet : le
don de Qâ
(Poche 15565):
pour en savoir plus,
le site du livre et de l'auteur
. Lorsqu'il
se rend dans l'Ouest canadien, Boris ignore qu'il y fera des rencontres
bouleversantes pour lui et pour l'Humanité. Un thriller écologiste, entre S-F,
histoire d'amour et roman initiatique.
Tout a commencé avec la disparition d'Ulysse dans l'hiver des bords du lac
Léman. En suivant les traces de ce vieux chien nauséabond, Boris Genssiac,
musicien démoralisé de vingt-sept ans, aboutit à une maison mystérieuse, où se
tapit une bête translucide, étrange et féroce. Sauvé par une fée aux yeux
pervenche nommée Béatrice, le jeune homme se voit bientôt catapulté dans
l'Ouest canadien. Il doit y rejoindre le père de Béatrice qui détient
l'antidote contre l'étrange bête. Il y trouvera beaucoup plus…
D'épreuve en épreuve, de grizzli déchaîné en chaman d'exception, Boris sera
appelé à franchir toutes les étapes d’une communion avec la nature. Élu par la
Mère de nos mères, il transmettra au monde un merveilleux message d'espoir. Le
jeune homme, au cœur de la forêt canadienne, rencontrera Qâ, dernière
représentante d'une espèce humaine velue et sauvage, dotée de dons précieux…
Au roman initiatique se mêle ainsi une bouleversante histoire d'amour, qui
renvoie Boris à nos origines. Au contact de la Mère de nos mères, le héros
malgré lui devient capable d'entrer dans les consciences de tous les vivants
qui l'environnent. Et si ce don inestimable, susceptible de nous faire à
nouveau comprendre la valeur de la terre, était diffusé sur toute la planète ?
La chair, objet de désir, est transcendée lorsqu'elle conduit à la communion
universelle avec la nature. Jean-Marc Pasquet signe un thriller sentimental et
initiatique, halluciné et sensuel, qui nous entraîne aux confins de nos
fantasmes.( Magazine Tocade de la Fnac)
J'ai trouvé ce livre fabuleux;
il est chargé d'intensité, de chaleur humaine, de passion, d'espoir et en même
temps c'est une magnifique aventure.
Umberto Eco - Baudolino
(poche 30023 ) :
Baudolino, un jeune
paysan fantasque et menteur, fait la conquête de Frédéric Barberousse et devient
son fils adoptif. Baudolino fabule, invente, et, comme par miracle, tout ce
qu'il imagine devient histoire... Aventure picaresque, roman-histoire d'où
émergent en germes les problèmes de l'Italie contemporaine, récit fantastique,
théâtre d'inventions hilarantes, ce livre célèbre la force du mythe et de
l'utopie (mot de l'éditeur)
Peut-être un peu long... Je l'ai
moins aimé que l'île du jour d'avant...
Arturo Perez-Reverte : le tableau du Maître flamand
- Avec une maîtrise
éblouissante, Arturo Perez-Reverte met les lois de la peinture, les fausses
perspectives, les clairs-obscurs, les trompe-l'œil et la logique
mathématique des échecs au service d'une intrigue vertigineuse et d'une
originalité totale (mot de l'éditeur)
A ne rater sous aucun pretexte
si vous aimez les romans policiers ( et si vous jouez aux échecs)
Serge Brussolo : la princesse noire -
Capturée puis vendue comme
esclave par des pillards vikings, Inga est achetée par une étrange
châtelaine surnommée « la Princesse noire ». Quel est le secret de cette
femme solitaire qui règne en maître sur un manoir en ruine où elle recueille
des enfants infirmes abandonnés par leurs parents ? Inga sent qu'un mystère
pèse sur les lieux. Les adolescents dont elle a la garde chuchotent de bien
curieuses histoires à propos d'une créature qui hanterait les souterrains.
Un assassin qui, tel l'ogre des contes, viendrait à chaque nouvelle lune
prélever son tribut de chair fraîche. Qui se cache sous le masque d'un dieu
barbare pour commettre ses crimes en toute impunité ? Quelles manigances se
trament dans le secret des oubliettes ? Dans la lignée de La Captive de
l'hiver ou de L'Armure de vengeance, ce thriller médiéval entraîne le
lecteur dans un tourbillon de mystère, de superstitions et de passions
obscures. (mot de l'éditeur)
Si vous aimez les contes et les légendes, je pense que vous allez adorer...
Valerio Manfredi : Le
Pharaon oublié (pocket 11637)
: Roman policier.
Chargé d'explorer une tombe fraîchement exhumée aux confins d'Israël,
l'archéologue découvre avec stupeur que le mausolée pourrait être la tombe d'un
puissant pharaon oublié enseveli en Terre promise par les hébreux...
j'ai beaucoup aimé. Thriller sur fond de terrorisme international.
Sissi : les forces du
destin par Hortense Dufour
:
Elle est bien loin des
mièvres légendes, la vraie Sissi. Impératrice à seize ans, sa première nuit avec
l'empereur ressemble à un viol et la traumatise à jamais. Sa belle-mère,
odieuse, lui enlève ses enfants.
La jeune femme alors se réfugie dans l'exil et la maladie. Anorexique,
fantasque, mélancolique, elle voyage sans cesse, éternelle errante vêtue de
noire...
Une formidable biographie qui remet Sissi dans sa dimension historique et sa
vérité intime. La
vérité est bien pire que ce à quoi je m'attendais... Une vie de fuite
perpétuelle, de souffrance et d'impossibilité à communiquer; un témoignage
poignant, illustré par les écrits poétiques de l'impératrice.
Alessandro Baricco : Sans sang :
Alors que la guerre est déjà
terminée, quatre hommes investissent la ferme du docteur Roca, collaborateur
supposé du régime qui vient de s’effondrer. Désireux de contribuer à
l’édification d’un monde meilleur, traumatisés par les nombreux morts qui
emplissent leur mémoire, ils le tuent sans même lui accorder le droit de
comparaître devant un tribunal. Roca est défendu, en pure perte, par son
jeune fils, qui ne tarde pas à être lui-même abattu. Sa fille, cachée sous
une trappe, ne perd rien de ce qui se déroule en surface. Lorsque Tito, le
plus jeune du commando, la découvre, il décide de se taire. Il se tait
également lorsque ses compagnons mettent le feu à la ferme, condamnant
l’enfant dont ils ignorent la présence. Bien des années plus tard, alors
qu’il est devenu un vieil homme, Tito est abordé par une femme aux cheveux
blancs, de quelques années plus jeune de lui. Il reconnaît en elle l’enfant
cachée sous la trappe et comprend qu’elle est venue pour se venger. Mais la
vie est parfois incompréhensible... (Résumé de la FNAC)
Sans sang est certainement l’œuvre la plus bouleversante d’Alessandro
Baricco, servie par une écriture nerveuse, tendue. Le romancier ne fait ici
appel ni au pathos, ni aux grands sentiments. Il mène une réflexion
saisissante sur une humanité aux prises avec l’horreur du passé, la guerre,
le désir de vengeance. Une humanité qui part du principe qu’on « a beau
s’efforcer de vivre une seule vie, les autres verront mille autres vies
dedans, et c’est pour ça qu’on n’arrive pas à éviter de se faire du mal »
(Avis de la FNAC)
Est-ce une nouvelle, un essai.... un traité sur la
haine, la violence, le pardon... il en reste un goût de cendres... de
malaise... mais avec un pareil sujet, pouvait-il en être autrement...
Sue Grafton : A
comme Alibi .
Sue Grafton appartient au panel des spécialistes du
polar « made in England ». Américaine du Kentucky, elle publia son premier
roman en 1967, et a écrit de nombreux scénarios pour la télévision, dont
deux adaptations de romans d’Agatha Christie. Comme beaucoup d’auteurs de
romans policiers, elle trouve son inspiration dans la lecture des faits
divers.
En 1982, elle débute un original ‘abécédaire du crime’ avec son enquêtrice
fétiche, Kinsey Millhone, l’équivalent pour elle de ce qu’était Sherlock
Holmes pour Conan Doyle. L’auteur s’est entouré de professionnels des mondes
hospitalier, de la justice et de la police. Ainsi, l’exploitation de toutes
les informations et le cheminement de l’analyse apparaissent réalistes dans
leurs moindres détails : le lecteur vit donc l’enquête, et les interprètes
sont crédibles dans leurs sentiments comme dans leurs réactions.
Kinsey Millhone, deux fois divorcée, appréciant la solitude, et âgée de
32 ans dans le premier volume, a 37 ans ici. Ses goûts prononcés pour la
cuisine rapide et épicée ( notamment le sandwich aux cornichons avec beurre
de cacahouètes ), le chardonnay californien, le jogging, et sa coupe de
cheveux qu’elle rafraîchit au coupe-ongles, sont autant de caractéristiques
qui la rendent aussi sympathique que le comté de Santa Teresa où elle
habite, à 150 km au nord de Los Angeles.
Kinsey, encroûtée dans sa routine, est bien entourée de Henry ( le
propriétaire de son petit appartement et gentil nonagénaire, ancien
boulanger-pâtissier à la retraite ) et de son frère William ( un
hypocondriaque marié à Rosie, d’origine hongroise et qui tient un
‘restaurant’ où elle expérimente de nouvelles recettes ). Tout ce petit
monde sert de cobayes aux plats américano-germano-haïtiens qu’elle concocte
avec entrain.
Elle apprit le métier de détective auprès de deux policiers au fil de leurs
enquêtes, continuant à travailler pour une compagnie d’assurances, avant
s’établir en tant que détective indépendante. Elle prit l’habitude, pour
chaque fait, d’établir des fiches à la machine à écrire. Comme elle n’a
personne pour l’aider à procéder aux recoupements, elle bat ses fiches comme
un jeu de cartes, le temps d’une patience pour voir apparaître une nouvelle
idée. ( présentation de l'éditeur) ...
Une nana sympa qu'on aimerait bien avoir comme copine ... Vite le
B comme brulée...
Vassilis Alexakis : Les mots
étrangers (Folio, numéro 3971)
Pour quelle raison Vassilis Alexakis décide-t-il un jour d'apprendre le sango,
langue vernaculaire de la République centrafricaine ? Une irrésistible
méditation sur la langue, le devoir de mémoire et l'identité.
"Les langues vous rendent l'intérêt que vous leur portez. Elles ne vous
racontent des histoires que pour vous encourager à dire les vôtres." Est-ce pour
cette seule raison que Vassilis Alexakis se met un jour en tête d'apprendre le
sango, la langue vernaculaire de la République centrafricaine ? Ou parce que la
sœur de son grand-père a passé pratiquement toute sa vie à Bangui ? Est-ce parce
que la nouvelle de la mort de son père lui paraît moins dramatique en sango ? Ou
parce qu'il a le sentiment que l'apprentissage d'une troisième langue
contribuera à le rajeunir ? De Paris à Bangui, l'écrivain en profite pour faire
le point sur son histoire intime et familiale. Une irrésistible méditation sur
la langue, le devoir de mémoire et l'identité. "Les mots étrangers connaissent
des histoires étonnantes.(L'avis de la Fnac ).
L'apprentissage de la langue
est une naissance, un voyage, une découverte, une envie d'apprendre, de
partager, de se fondre dans un ailleurs... de recommencer à vivre ou de
vivre autre chose ...
Lauren Haney : Le souffle
de Seth - 10/18 Grands Detectives, numéro 3687 -
Sur la rive occidentale de la capitale thébaine, où reposent les souverains, des
centaines d'ouvriers et artisans s'emploient depuis cinq longues années à
édifier le projet le plus grandiose de la reine Hatchepsout : un temple
commémoratif, symbole de sa gloire et de sa toute-puissance. Or les travaux de
construction sont entravés par des accidents trop fréquents pour être imputés à
la négligence ou à la simple malchance. De mystérieuses lueurs, apparaissant au
plus noir de la nuit, renforcent la conviction des ouvriers qu'un esprit
maléfique s'acharne à semer la mort et la destruction parmi eux. Alors que la
terreur et la révolte fermentent dans les cœurs, le lieutenant Bak, son scribe
Hori et Kasaya, son fidèle Medjai, font halte dans la capitale avant de
rejoindre leur nouvelle affectation. Déjà chargé d'une mission auprès de
l'intendant d'Amon, Bak se voit confier cette enquête plus épineuse que
jamais. Les aventures du Lieutenant Bak sont
toujours aussi palpitantes. Mais je dois dire que cette fois-ci j'ai deviné
plus facilement...
Robert Solé - Dominique
Valbelle : La pierre de Rosette (Points-Seuil) :
La pierre de Rosette fait partie de ces objets mythiques dont la découverte,
en juillet 1799, a joué un rôle considérable dans notre connaissance de la
civilisation pharaonique. En juillet prochain, on célébrera donc le
bicentenaire de cette "trouvaille". Conservée au British Museum de Londres,
dont elle constitue l'un des trésors, la pierre de Rosette fut en effet
l'instrument principal qui permit à Champollion de décrypter les hiéroglyphes
et, donc, ouvrit la porte à la connaissance des millénaires de l'histoire
égyptienne. Trouvée par les savants accompagnant l'expédition de Bonaparte,
baptisée du nom d'un petit port de pêche où elle gisait, confisquée ensuite
par les Anglais, la pierre de Rosette connut elle-même une histoire
mouvementée : sur le plan factuel comme sur le plan scientifique. Or,
paradoxalement, il n'existait pas, à ce jour, de livre proprement dit sur la
pierre de Rosette. A l'exception d'une courte plaquette vendue au British
Muséum.
C'est à cette extraordinaire histoire que se sont attelés les deux auteurs.
Histoire scientifique d'abord : comment cette stèle rédigée en trois langues
(grec, démotique et hiéroglyphes) a-t-elle pu livrer la clé de l'écriture
pharaonique que nul ne savait plus lire depuis le IVe siècle ? Autrement dit
quel fut le génie de Champollion et comment perça-t-il réellement (en vingt
années de recherches) ce secret des hiéroglyphes ? Les deux auteurs ont fait
un réel effort de clarté pédagogique pour rendre accessible au non-spécialiste
cette aspect des choses. Y compris en multipliant les dessins, tableaux,
exemples, etc. Mais ils racontent également l'histoire "politique" ou
culturelle de cet objet, histoire qui voit s'affronter les susceptibilités
française, britannique et égyptienne. De sorte que ce livre, non seulement
comble une lacune mais propose une assez passionnante initiation. Des annexes,
des illustrations et des chronologies font en outre de ce livre un véritable
instrument de connaissance (Mot de l'éditeur).
J'ai dévoré. Instructif.
Ellis Peters : la Foire de St Pierre (10/18 Grand détective 2043) : Le
moine enquête cette fois ci sur un meurtre lors d'une foire. On en apprend
sur l'organisation des foires au Moyen Age en Angleterre.
très sympa, les aventures du Frère Cadfael, comme
toujours
Serge Brussolo : le
labyrinthe de Pharaon ( poche 17119) : Serge Brussolo situe l'intrigue de
son roman en Egypte antique. Le pharaon Anathotep refuse de laisser la mort le
déposséder de son pouvoir et en conséquence, il prépare ses funérailles comme
d'autres partent en guerre. Il se méfie fortement des pilleurs de sépulture et
il entreprend de rendre son tombeau inviolable. Anouna est une jeune embaumeuse
de troisième classe, elle se rend compte qu'elle détient le moyen d'accéder au
trésor du pharaon et ce savoir met sa vie en grand danger.
Ah oui ... on retrouve le Brussolo connu aussi pour
ces écrits aux atmosphères inquiétantes... je suis fan. ( si vous en voulez
un autre du même auteur- pas égyptien : le syndrome du scaphandrier ) - Serge Brussolo : les
prisonnières de Pharaon ( poche 17142) : Que faire quand on se
retrouve prisonnière d'un harem perdu aux confins du désert, encerclée par les
tempêtes de sable et les mirages trompeurs ?
Comment échapper aux pièges de cet univers clos où le crime rôde chaque nuit,
cherchant une victime parmi les dormeuses du sérail ?
Comment rester en vie quand on est livrée, pieds et poings liés, à un prince
reclus, dont les fièvres ont ravagé l'esprit ?
Grand maître du mystère, Serge Brussolo ouvre pour ses lecteurs les portes d'un
univers trouble où le danger guette le promeneur imprudent à chaque coin
d'ombre.
Quand les mille et une nuits se changent en mille et un cauchemars !
Un peu plein de scènes violentes et sanguinolentes ...
qui n'apportent pas grand chose à l'histoire...
Gérard de Cortanze :
Assam
- (Livre
de poche 30051 - ISBN
2253068268 ) - Assam vient clore la saga entamée
par les Vice-rois et Cyclone.
On est en 1794. Le roi Victor-Amédée dont le père d'Aventino est le conseiller
privé, règne encore sur le Piémont. Le jeune homme se distrait en fréquentant
assidûment une maison où la très exotique Maria Galante lui dispense ses bontés.
Mais Bonaparte envahit le Piémont et l'univers d'Aventino s'écroule. Pris en tenailles entre Français
et Autrichiens, il voit avec colère son propre pays adhérer aux idées
révolutionnaires. Désabusé, son château dévasté, il est amené à suivre un
aventurier anglais qui depuis longtemps l'a initié aux mystères et aux
sortilèges du thé. Leur
route va les conduire jusqu'à Assam, dans le nord de l'Inde, où après bien des
aventures et des dangers, des précieux théiers convoités par les Anglais,
s'offriront à lui, en même temps que l'amour de la fille du Maharadjah.
(Mot de l'éditeur) -
J'ai eu un peu de mal au début à entrer dans l'histoire, mais
après., je me suis régalée. On est plongés dans l'histoire de
l'Italie, puis envoûtés par l'Inde et ses mystères. UN homme en quête de son
identité, de son histoire, de sa vie, de l'amour, au travers de 2 cultures
et de 2 visions du monde. Une aventure et une quête...
Mireille CALMEL : Le Bal des louves - Pocket, 12183/12184
- Décembre 1500. Au
pied des remparts du château de Montguerlhe, sous la lune glacée, gît une jeune
fille. Elle est ensanglantée, inconsciente. Parce qu'elle était trop belle et
qu'elle s'est refusée à son maître, le seigneur François de Chazeron, il a fait
pendre son mari à la sortie de leurs noces, il l'a violée, battue, marquée au
fer rouge. Puis il l'a faite jeter aux loups. Mais les loups ne toucheront pas
cette jeune fille brisée. Elle est des leurs. On dit qu'elle leur parle et, que
les soirs de pleine lune, elle se transforme... Tous la croient morte, et
pourtant Isabeau a survécu. Cachée dans la forêt, à la tête de sa meute de
loups, elle n'a qu'un seul mot à l'esprit : vengeance (mot
de l'éditeur) J'ai adoré. C'est un livre qui vous dépayse, une fresque
romantique à l'époque Francois I...
Yvon Toussaint : le manuscrit
de la Giudecca
-Livre de poche 15567 - "la renaissance européenne
comme vous y étiez. La vie d'un cardinal bon vivant dans une Rome papale
décadente . La naissance du protestantisme ... Un grand monument d'histoire qui
se dévore. ( trouvé ce mot sur les critiques du livre sur le web, je ne sais
plus ou...) - Le
livre est très intéressant. On est captivé par les intrigues du pouvoir et de la
religion... Mais pas si facile à lire que ça...
Gilbert Sinoué : Les
silences de Dieu
-Albin Michel - "Peut-on
croire que l'auteur d'un carnet codé, trouvé près d'un cadavre au fin fond de
l'Écosse, ne soit autre que... l'archange Gabriel ? Est-il possible qu'un tueur
en série sévisse au paradis ? Est-il pensable que Jésus, Moïse et Mahomet
fassent partie des suspects ? Mrs. Clarissa Gray, célèbre auteur
de romans policiers, va se retrouver, malgré elle, entraînée dans une enquête
aux portes de la folie.
Avec son formidable talent de conteur, Gilbert Sinoué nous offre ici un grand
thriller métaphysique où s'affrontent kabbale, mysticisme et numérologie dans un
suspense hallucinant (mot de l'éditeur) - Beaucoup
aimé. Attaqué et pas lâché. Très bien mené et le suspense est là...
Arturo Perez-Reverte : Le
cimetière des bateaux sans nom -
Points 995 - ( Prix Mediterranée Etranger
2001) Mot de l'éditeur : Arturo Pérez-Reverte, l'auteur espagnol contemporain le
plus lu dans le monde et en France, vous invite à partir avec Coy et Tanger à la
recherche du Dei Gloria, un brigantin échoué en Méditerranée depuis plus de deux
cents ans. De Barcelone à Madrid, de Cadix à Gibraltar, vous déchiffrerez le
mystère des anciennes cartes nautiques, et à bord du bateau du Pilote, vous
sillonnerez le long des côtes de Carthagène et plongerez à la recherche d'une
épave qui contient, peut-être, le plus fabuleux des trésors, et la réponse à
l'une des grandes énigmes de l'histoire de l'Espagne.
Super livre d'aventure et
les relations entre êtres humains. Tres bon livre délassant de vacances
Guy Corneau : Victime des
autres, bourreau de soi-même
- Robert Laffont -
" Immanquablement, presque immanquablement, vient un moment dans une vie où ça
ne va plus, où ça ne va plus du tout... " Nous nous sentons alors défaits, à la
fois victimes des autres et bourreaux de nous-mêmes, incapables de sortir de la
prison de nos peurs. Et si ce moment difficile était justement l'occasion de
nous libérer, de devenir enfin les créateurs conscients de nos propres vies ?
C'est à ce cheminement que Guy Corneau nous invite avec une simplicité familière
et lumineuse. (Mot de l'éditeur). J'ajoute que pour guider les étapes de notre
transformation intérieure, il nous les présente à travers la légende
d'Osiris et Isis, dieux de la mythologie
égyptienne.... Facile à lire et
très intéressant. On se reconnaît souvent. Plus qu'à mettre en pratique...
Lauren Haney : Sous l'oeil d'Horus
(10/18
Grands détectives 3557)
L'assassinat d'un prince, un pillard du désert dont le nom suffit à provoquer
l'effroi, sous le règne d'Hatchepsout, au moment ou cette dernière envisage de
transformer en entrepôts ses forteresses...
Si vous aimez les romans policiers
qui se passent en Egypte ( ou ailleurs) il est super.. et je dois dire que le
suspense est gardé jusqu'à la fin... et pourtant, à la rélexion, on avait eu
les indices ...
Pierre Péju : la petite
chartreuse -Folio 3991 - "« Sur l’asphalte trempé, autour d’un corps de poupée désarticulé
une flaque rouge sombre commence à s’élargir et de minces filets sanglants
serpentent entre les pneus
des voitures brutalement immobilisées sous la pluie de novembre. »
Un fait divers comme il en arrive si souvent : un jour, le libraire Vollard
percute en voiture la petite Eva. L’homme des livres, l’homme de la mémoire et
de la circulation des livres, souffrira à jamais de cet accident qui fait perdre
à la fillette, ironie du sort et de la fiction, l’usage de la parole.
Livre sur le mutisme, le remords, les mots, le bonheur des livres et la beauté
du métier de libraire, La Petite Chartreuse (du nom de ces religieuses qui
faisaient vœu de silence en entrant dans les ordres et du mystérieux massif de
la Chartreuse dans les Alpes) est une fable moderne sur le destin et le
langage : que peuvent les mots quand la fatalité vous brise et vous coupe
irrémédiablement du monde ? ( Avis de la Fnac)
Un
petit bijou sur les solitudes et la fragilité des êtres .
Jacqueline Harpman : la
dormition des amants
-Livre de poche 30079 - "Quel
est le secret de la passion qui, depuis leur enfance, unit Maria Concepcion et
Girolamo ?
C’est ce que révèle ce roman situé dans un temps imaginaire, qui ressemble
étrangement au xviie siècle. On y rencontre un jeune esclave victime très tôt
d’une sauvagerie irréparable, dont le destin croise celui d’une princesse que
les fées ont comblée. Habituée à des livres tels
que "La fille démantelée", "L'orage rompu", "la Plage d'Ostende" ou "Moi qui
n'ai pas connu les hommes", j'ai été très surprise de la légèreté apparente
du roman. Le livre se lit à deux niveaux. Le romanesque et l'aventure, et le
coté psychologique de l'amour impossible. Comme dans les autres livres
la passion et les relations difficiles entre les êtres est le thème
principal de cette psychanalyste. Mais passe peut-etre au second plan...
Jonathan Coe - Une touche d'amour (poche gallimard)
Robin Grant est étudiant à
Coventry, où il traîne sa thèse en littérature depuis quatre ans. Solitaire,
égocentrique, amorphe, il mène une existence sans amour et sans amitié.
Profondément dépressif, il exprime sa vision du monde et son sens de la fatalité
en écrivant des récits à l'humour cotonneux. Le monde extérieur va pourtant le
toucher de plein fouet lorsque, soupçonné de s'être exhibé devant un petit
garçon, il est accusé d'outrage à la pudeur. Une Touche d'amour dépeint les
brutalités de la société anglaise libérale avec un humour férocement polémique. Mais, comme toujours chez
Jonathan Coe, il en reste une profonde tendresse pour les fragilités de ses
personnages, les émotions sincères. (Mot de l'éditeur)
Et bien je suis très déçue. D'ordinaire j'aime
beaucoup Coe et son humour si british. Là c'est morne et plat. Ou bien je
suis totalement passée à coté. Je me suis forcée pour aller jusqu'au bout,
mais non, pas croché du tout du tout..
Henry Troyat
: La baronne et le musicien - (Grasset) -
La baronne von Meck, richissime dame russe, veuve et mère de onze enfants, tomba
amoureuse de Tchaïkovski, mais seulement à travers sa musique... Pour lui
permettre de se consacrer entièrement à son art, elle proposa au compositeur de
lui verser une rente mensuelle, en posant une seule condition : c'est qu'ils ne
se verraient jamais. Pacte conclu. Pendant quatorze ans, la baronne rémunéra
Tchaïkovski, sans jamais le rencontrer, tout en échangeant avec lui une
volumineuse correspondance, où le compositeur exposait ses vues sur la musique,
la littérature, la religion, l'histoire, la politique... Henri Troyat a réalisé
un montage très intelligent et amusant de certaines de ces lettres, en les
accompagnant d'un commentaire qui nous fait suivre les différentes péripéties de
cette « liaison » hors du commun.
Double intérêt de ce récit : elle nous donne un éclairage direct sur les idées
de Tchaïkovski, ces lettres étant la principale source de ce que nous savons sur
son univers intérieur et sa personnalité. Mais la baronne était elle-même un
personnage fascinant, qui tenait du mécène, de l'amateur éclairé, du bas-bleu,
de la folle hystérique. Elle cessa de « subventionner » Tchaïkovski et de
correspondre avec lui, le jour où elle s'aperçut, enfin, qu'il ne lui rendait
nullement son amour : il avait seulement trouvé commode de l'utiliser, pendant
quatorze ans, comme banquière. (Mot de l'éditeur) Passé un bon moment -
facile à lire, agréable.
Sylvie Germain : Chanson
des mal-aimants - (Folio 4004) -
La narratrice, abandonnée à sa naissance à la porte d'un couvent, vagabondera au
fil des ans d'une place à l'autre, à travers la France. C'est comme si elle
n'avait pas de vie propre, mais elle participe intensément à celle des autres et
aux drames dont elle est le témoin, sondant toujours plus profondément les
mystères du cœur et du corps humains en lesquels rôde si souvent la folie. Elle
grandit dans les Pyrénées, chez la veuve d'un fusillé, parmi des enfants qui
attendent en vain le retour de leurs parents chassés par la guerre, puis dans
une auberge où l'on pratique un culte étrange et truculent de l'ours, ensuite
dans un manoir où pèse un secret en forme de cruelle mascarade. Devenue adulte,
elle est servante dans divers hôtels, dans un bordel champêtre, dans un bistrot
de gare, puis à Paris où elle côtoie des gens insolites, parfois inquiétants, et
où elle finit chanteuse de rue, attelée à un orgue de Barbarie. Dans la
splendide sauvagerie des montagnes et dans celle, bien plus féroce, de la ville,
elle ne cessera de creuser et de fortifier sa solitude, ainsi que son don de
compassion. La façon dont l'auteur donne la parole à cette paria surprend par la
beauté des images, la fulgurance des visions, la violence de certaines scènes,
et l'on retrouve la magie de l'écriture et de l'imagination du Livre des Nuits
et de Jours de colère. (mot de l'éditeur)-
Dans le dernier roman de l’écrivain et philosophe Sylvie Germain, une narratrice
orpheline et albinos nous conte sa Chanson des mal-aimants. L’épopée douloureuse
d’une héroïne prédestinée à la solitude. Situant son personnage au cœur du
vingtième siècle en France, l’auteur prend le parti éthique d’une présence
étrangère au monde. Née au début de la Deuxième Guerre mondiale, albinos et
abandonnée dans un cageot – la vie est cruelle parfois -, Laudes est recueillie
dans un cloître pour en être mise à la porte à la Libération. Envoyée chez une
veuve de guerre qui recueille des orphelins attendant le retour de leurs parents
déportés, elle ne voit pas les siens arriver et se durcit. Vivant l’espoir de
ses retrouvailles par procuration, c’est aussi là où, à distance des choses,
elle découvre toute la beauté et la brutalité du monde. Des années charnières,
qui scelleront son destin. Elle passera ensuite de mains en mains, de ville en
ville, témoin sans prise sur les sentiments et les drames des autres. Et dans
des circonstances chaque fois plus insolites, tous ceux qu’elle aura côtoyés
mouront. Le parcours de cette pauvre orpheline sera jonché de cadavres et de
deuils toujours plus macabres les uns que les autres, non dénué d’un certain
humour noir parfaitement distillé par Sylvie Germain. Ce renversement de
l’orpheline abandonnée adoptant et recueillant en elle la vie et la mort des
autres constitue la trame paradoxale de ce long périple et permet à l’auteur une
réflexion critique sur la fascination pour la misère et la pornographie. Entre
un retrait morbide et aliénant de l’individu face au monde et à l’inverse un
idéal d’héroïsme face à la mort, le roman achève, dans une ascèse rendue
possible par la contemplation de la nature, le destin de cette héroïne sans
identité. Un beau roman à thèse.
La magnifique épopée d'une héroïne prédestinée à la solitude qui accueillera en
elle la vie et la mort des êtres qu'elle croisera sur son chemin. Un roman
terriblement humain dans lequel le lecteur percevra l'écho d'une voix
subtilement sereine et aimante ( commentaires du site de la Fnac)
Bouleversant et toujours aussi merveilleusement écrit.
Eduardo Mendoza : Le
miracle de la crypte ensorcelée -
Editions Points 459 -
Le narrateur, interné dans un asile psychiatrique, est convoqué par une
religieuse et un commissaire qui lui explique que, voici six ans, une
fillette de 14 ans, a disparu mystérieusement dans un collège religieux
renommé et est réapparue deux jours plus tard sans aucun souvenir de ce qui
s'était passé. Aujourd'hui, dans la même institution, une autre jeune fille
est restée introuvable dans les mêmes circonstances. Et pourtant, tous les
membres du personnel avaient été remplacés à la suite de cette première
disparition. Le commissaire Flores promet la liberté au narrateur si
celui-ci l'aide dans ses investigations... (Mot de l'éditeur )
Et voila notre héros qui se met en chasse... Complètement déjanté. Dans la
pure tradition du roman picaresque espagnol. J'adore. Si vous avez aimé,
n'oubliez pas qu'il y a une suite : Le
labyrinthe aux olives (le plus connu de cet
auteur) et le plus récent, paru en février 2002 en français L'artiste des dames
(Points poche N° 1076). Grandiose !!. Une nouvelle enquête dans Barcelone
pour ce personnage sorti de son asile de fous et infiltré malgré lui dans la
pègre... Jubilatoire.
Anny Duperey : Allons
voir plus loin, veux-tu - Points poche - Deux femmes, deux hommes qui n'ont aucun lien
les uns avec les autres, sauf de brèves rencontres de hasard. Christine, la
cinquantaine, s'est arrangé une vie aisée et tranquille. Dans sa maison du
Berry, son refuge qu'elle adore, elle est tout à coup frappée au cœur par le
néant de son existence. Jean est un paysan, un paria qui s'abrutit de travail,
frémissant d'une sensibilité que lui-même ne comprend pas. Solange, une employée
de la SNCF, furieuse contre le monde entier, va découvrir, lors d'un voyage
organisé, une étrange clocharde qui la bouleversera. C'est aussi en voyage, en
Hongrie, que Luc, conduit à une résignation désespérée par une femme
destructrice, trouvera le courage de réagir. Leurs destins se croiseront alors
que chacun croyait être arrivé au bout de sa route. Le bonheur viendra à eux,
inattendu et pourtant inscrit dans leur histoire. Quatre récits qui à la fin
n'en font plus qu'un. On n'oublie plus ces personnages.(Mot de l'éditeur
)
Les
personnages sont émouvants et deviennent au fil des pages des gens que l'on
souhaiterait connaître ; j'ai passé un très bon moment.
Il me fait un peu penser aux histoires de Françoise Dorin... mais le thème
n'est malheureusement pas très original. J'ai bien aimé.
John Le Carré : La constance du
jardinier (Points
1024) Tessa
Quayle, avocate anglaise, est sauvagement assassinée dans le nord du Kenya.
Son compagnon de voyage et amant supposé, médecin africain d'une ONG, a
disparu de la scène du crime. Justin, l'époux de Tessa, diplomate à Nairobi
et jardinier amateur, se lance dans une quête solitaire à la recherche des
tueurs et de leur mobile, une quête qui l'entraîne à Londres puis à travers
l'Europe et au Canada, pour le ramener en Afrique. (Mot de l'éditeur)
Un excellent polar qui nous entraîne sur les traces de Justin dans les
coulisses du pouvoir de l'argent et de la mondialisation.
Anny Duperey : les chats de hasard (Points
collection poche): un récit sur la relation entre Anny Duperey et les chats.
Fusionnel, magique. Pour
ceux qui aiment les chats... tendre, émouvant, bouleversant, l'auteur se
livre au travers des chats - ou l'absence révélatrice de chats - qui
ont jalonné sa vie.
J.K. Rowling : HARRY POTTER
et l'ordre du Phénix....(Gallimard)
:
Et bien c'est comme les
autres... Quand on commence, on ne le lâche plus... Toujours aussi bien écrit et
passionnant.
Un petit bémol... peut-être un peu trop d'attente de ce qui va se passer....
Jean M. Auel :
Les enfants de la terre (Pocket ) le
premier tome d'une longue saga, dans les clans qui habitent les cavernes, il
y a 35 000 ans. Une petite fille réchappe de justesse à un tremblement de
terre. Elle est recueillie par des peuples des cavernes. Mais elle est
différente et c'est difficile de s'intégrer. La vie sur terre il y
a 35 000 ans... ok. mais surtout la difficulté de communiquer quand on est
différent, quand on ne se reconnaît pas dans l'autre; la difficulté de
s'adapter aux coutumes des autres peuples et la rage de survivre dans un
environnement hostile, la rage de se battre pour s'intégrer et se
comprendre. Et pour survivre dans la nature, avec l'intelligence et la
volonté on arrive à tout. Je trouve que pour le moment, c'est un livre sur
l'amour, la tolérance, le respect de l'autre, et un hymne à l'adaptation.
Tout ça en très romancé. Je me suis laissée prendre et j'ai tout lu - tomes
1, 2, 3 4 (2 parties) 5 (2 parties)...
Dai Sijie : Balzac et la petite tailleuse chinoise (Folio 3565)
Dans les années 1970, les
jeunes chinois instruits doivent être rééduqués par les paysans. Parmi eux,
trois adolescents détiennent un trésor culturel interdit. Fort et réaliste, un
roman sur l'amitié, l'amour et la puissance de la littérature. En 1971, comme des millions d'autres jeunes citadins
chinois, le narrateur et son ami Luo sont envoyés sur une haute montagne isolée
voisine du Tibet, où ils seront "éduqués" par les paysans. Les adolescents ont
trois chances sur mille de revenir un jour dans leur ville natale. Dans le
village voisin, un autre jeune de la ville cache scrupuleusement une valise
remplie de livres interdits : Balzac, Flaubert, Hugo, Kipling, Emily Brontë,
Rousseau, Dostoïevski... Grâce à ces trésors, la ravissante petite tailleuse,
jeune fille convoitée par tous, ne sera plus jamais la même. Écrit avec un
accent de vérité confondant, un roman fort qui, tout en nous plongeant dans la
Chine communiste, raconte une belle histoire d'amitié et d'amour, auréolée de la
magie de la littérature. (L'avis de la Fnac)
Prenant et surprenant. J'ai beaucoup aimé. Des dangers de la littérature...
Lauren Haney : Le ventre d'Apopis (10/18 Grands détectives 3450)
Une série de meurtres sur l'île Eléphantine, sous le règne d'Hatchepsout...
Un policier comme je les aime...
Lilian Jackson Braun : Le chat qui aimait la brocante (10/18 Grands détectives 2280)
Ou quand on utilise le flair du chat pour prouver qu'il ne s'agit pas d'un
accident... sympa, très vite lu
Iain Pears : Le songe de Scipion (Belfond) se
situe en un lieu unique, la Provence, à trois époques cruciales de la
civilisation occidentale : l'effondrement de l'Empire romain au Ve siècle, les
années de la Grande Peste au XIVe siècle et l'apogée du nazisme au XXe
siècle.Manlius Hippomanes est un aristocrate obsédé par la préservation de
l'Empire ; Olivier de Noyen, un poète au service d'un puissant cardinal qui
complote pour restaurer la papauté à Rome ; Julien Barneuve, un intellectuel
tenaillé par le doute et qui finira par rallier le gouvernement de Vichy. […]
Iain Pears tisse une brillante trame narrative, entrelaçant intimement le destin
des trois hommes. À travers eux se posent les questions qui hantent notre monde
en temps de crise profonde, et retrouvent aujourd'hui une cruelle résonance :
Qu'est-ce que la civilisation ? Où réside la vertu quand menace la barbarie ?
dans l'engagement, ou dans la neutralité ? Mais la barbarie n'est-elle pas aussi
la face hideuse de la civilisation ? (Mot de l'éditeur) -
C'est un livre très intéressant, pas facile du tout à lire
. 3 histoires, 3 époques, tout se rejoint. Très actuel en cette période de
trouble mondiale.
Greta
Vaillant : Le Géant des sables (LdP 15475) Londres, 1802. Jean-Baptiste Belzoni, jeune colosse à peine débarqué d'Italie,
s'exhibe dans les foires où se presse le Tout-Londres pour admirer son anatomie.
Mais lui-même rêve d'ailleurs. Sa destinée, il la jouera au grand large...
Ainsi commencent les fabuleuses aventures de ce héros éminemment romantique que
le sort conduira d'abord en Egypte où il deviendra l'un des premiers grands
archéologues, puis en Afrique noire, vers les sources du Niger.
De Karnak à Philae, d'Alexandrie à Abou-Simbel, des bas-fonds de Londres à
Saint-Pétersbourg et enfin à Tombouctou défile une galerie de personnages hauts
en couleur habités de passions violentes : Napoléon et Champollion, Angelica
Catalani, l'ambitieuse cantatrice, Emma, la courtisane anglaise, la fascinante
Mme Tussaud et surtout l'émouvante Sarah, la compagne de mille routes et de
toute une vie.
Avec cette folle épopée, Greta Vaillant ressuscite une figure puissante, héros
oublié de l'égyptologie et de l'aventure extrême. Un personnage humain tout en
force et en sensualité que l'on n'est pas près d'oublier.
Une ballade qui nous fait découvrir un personnage hors
du commun, en Egypte et ailleurs ...facile à lire et instructif.
Colin Falconer : les nuits de Topkapi ( Presses de la cité / France
Loisirs) -
Vie et intrigues dans le harem... Extrêmement
bien documenté et très agréable à lire.
Sylvie Germain :
Tobie des marais - (Folio 3336) . Le monde de l'enfance,
de la campagne, des rêves et des cauchemars, le tout dans un foisonnement de
clair-obscur, de demi-teintes, de lumière et d'ombre. Peintre des paysages
et de l'âme, à la recherche de l'apaisement dans un monde ou la mort est
présente, comme bien souvent chez cet auteur.
Gilbert Sinoué :
L'enfant de Bruges - (Gallimard - Folio,
numéro 3477) Florence, juin 1441. L'artiste Lorenzo Ghiberti est en train de travailler à ses
portes du Paradis pour le baptistère de Santa Maria del Fiore. Il a prévu de
déjeuner avec son ami Michelozzo quand un adolescent survient pour l'informer
d'une requête de Donatello. Ce dernier, revenu de Lucques, souhaiterait le
rencontrer. Le jeune émissaire a juste terminé d'énoncer son message qu'il
s'effondre en pleine rue, une dague plantée entre les deux omoplates. Un témoin
assure à Ghiberti que le coup mortel lui était destiné. Au même moment dans les
brumes flamandes, à Bruges, le maître vieillissant Van Eyck transmet son
enseignement et ses délicates techniques à son jeune apprenti et fils adoptif de
treize ans, Jan dont l'enseignement a débuté avec cette phrase sibylline:
"Petit, il faut savoir se taire, surtout si l'on sait". Récemment, les corps de
deux jeunes peintres, anciens apprentis de Van Eyck, ont été retrouvés à Anvers
et à Tournai. Gorges tranchées, bouches bâillonnée avec un pigment, de la terre
de Vérone, telle est la signature du mystérieux tueur, un dément de l'avis de
tous. Ainsi commence ce roman historique de Gilbert Sinoué dont la figure
centrale est cet enfant de Bruges aux prises avec une terrible conspiration. Il
lui faudra percer à jour tout un monde occulte entre Flandre et Toscane pour ne
pas disparaître à l'instar de nombreux peintres, architectes, penseurs,
orfèvres, devenus les cibles privilégiées d'assassins organisés.
Gilbert Sinoué :
L'Egyptienne - (Folio 2475) Août
1790... " La terre vibrait sous elle comme un être assoupi, nourri d'on ne
sait quel rêve. Cette terre d'Egypte dont Schéhérazade, treize ans, savait
toutes les senteurs, les moindres frémissements... " Schéhérazade c'est
l'Egyptienne. Autour d'elle tente de survivre une Egypte exsangue, province
ottomane que se déchirent depuis des siècles les pachas turcs et les beys
mamelouks.
Juillet 1798... Un certain général Bonaparte, aveuglé par son " rêve oriental ",
débarque à Alexandrie à la tête de quarante mille hommes. Dès lors, Schéhérazade
et les siens sont pris dans un tourbillon meurtrier tandis qu'agonise
l'Expédition française dans des bains de sang qui souilleront le sable du désert
et les flots majestueux du Nil.
C'est une prodigieuse fresque qui défile sous nos yeux, avec les espoirs, les
passions, les tourments d'une femme, d'une famille, et, à travers eux, le destin
de l'un des plus vieux peuples du monde.
C'est "Autant en emporte le vent" à l'Egyptienne... Ce
n'est pas Scarlett mais Schéhérazade, ce n'est pas la Guerre de Sécession mais
la Campagne d'Egypte, ce n'est pas Tara mais Sabah, ce n'est pas Ashley mais
Karim, pas Rhett mais ...les parallèles sont multiples, mais on se
laisse emporter de la même façon... Et coté vérité historique, cela semble
solide et sérieusement étayé par les notes de bas de page (Prix littéraire du
Quartier latin 1991) -
Gilbert Sinoué :
La fille du Nil
(Folio 2772) :
la suite de la saga " l'Egyptienne" .
Nous suivons toujours à travers l'histoire de la famille le règne de Mohammed
Ali, la prise de controle du pays par les anglais au détriment des français,
jusqu'à la création du Canal de Suez -
beaucoup plus roman, beaucoup moins "historique" mais
toujours calquant sur l'histoire.
Alexandre Jardin
: L'île des gauchers - (Gallimard) - Une minuscule
société s'est donné pour but de répondre à une question : comment fait-on pour
aimer?
Pardonnez nos
offenses - Romain Sardou - XO Editions 2002 - ISBN 2-7441 - 6276 - 0 (paru ce
trimestre chez France-Loisirs)
Un évêque meurt, sauvagement assassiné. Qui
était-il ? d'ou venait-il ? Avant de se faire assassiner, il avait fait venir
un prêtre pour qu'il se charge des âmes d'un village maudit, effacé des
mémoires. L'église, les sectes, les intrigues, la religion, le moyen age ...
1er roman, j'attends le 2ème ..on
se laisse prendre. L'histoire est partout présente (avec un petit et un grand H)
Le livre de
saphir - Gilbert Sinoué -
Nous sommes en Espagne au temps de l'inquisition, sous le règne d'Isabel la
catholique. Des personnes que tout devrait séparer se rejoignent pour
parcourir le pays. Est-ce une quête symbolique ? un complot machiavélique ?
une bande d'allumés qui visitent le pays ? Bref, quand un juif, un arabe, un
moine franciscain et une femme s'unissent ... il doit bien y avoir une raison.
Alors un bon conseil : pour le savoir, il faut les accompagner... Une quête,
un voyage, un super livre délassant sur la tolérance et l'intolérance ...
11 minutes de
Paolo Coelho - Editions Anne
Carrière Toute jeune
brésilienne du Nordeste, Maria n'aspire qu'à l'aventure, au grand amour. Elle
finira prostituée à Genève et découvrira le sens sacré de la sexualité ..Coelho et ses quêtes; cette
fois il change de registre; il risque de choquer certains. Moi j'ai aimé.
Peut-être plus adulte ...plus dur aussi ... mais il permet de se poser de vraies
questions
L'ultime
secret de Bernard Werber - Collection
le Livre de poche 15398
- Mais qu'est ce qui nous motive; une enquête
sur les les mécanismes de l'esprit et lu cerveau ..C'est un des Werber que j'aime.
J'avais beaucoup aimé les livres sur les fourmis, moins les livres sur le ciel
et les anges ...
Alessandro
Baricco : Châteaux de la colère
- (Folio 3848)
Vers le
milieu du XIXe siècle, dans la petite ville imaginaire de Quinnipak, vit toute
une communauté rassemblée autour de la très belle Jun Reihl, dont toute la ville
admire les lèvres, et de son mari monsieur Reihl, directeur de la fabrique de
verre. À Quinnipak, chacun a son désir, sa « folie » secrète : Pekish,
l'extravagant inventeur de l'« humanophone », un orchestre où chacun ne chante
qu'une seule note, toujours la même; Pehnt, son jeune assistant, enfant trouvé
toujours vêtu d'une veste immense et informe; la « veuve » Abegg, veuve d'un
mari qu'elle n'a jamais épousé; Horeau, l'architecte français qui rêve de
grandioses constructions transparentes, et Élisabeth, la locomotive à vapeur...
Avec "Châteaux de la colère", Baricco nous offre un roman foisonnant et
singulier, construit comme une fugue où chacun chante sa partition avec justesse
et jubilation. On ne s'ennuie pas un instant dans cet "opéra bouffe" où se
succèdent de courtes histoires tissant une France moirée à ce récit-gigogne
situé en un pays imaginaire au milieu du 19e siècle. Etourdissant et
jubilatoire. Prix Médicis étranger 1995. -
Pascal Quignard
: Terrasse à Rome
- (Folio 3542)
Bruges, 1639. Meaume exerce le métier d'aquafortiste celui qui réalise des
gravures à l'eau-forte et aime clandestinement la belle Nanni. Leur bonheur
cesse le jour où le fiancé de la belle entreprend de se venger en lançant sur le
visage de l'amant un flacon d'acide. Dès lors, l'amour ne survivant pas à la
mutilation, Meaume se voit abandonné. Inconsolable, il part en Italie cacher son
visage hideux. Tout d'abord dans le golfe de Salerne, face au gouffre de la mer
infinie. Puis à Rome, où il poursuit, désespéré, son œuvre de graveur. Terrasse
à Rome est l'un des plus beaux livres de Pascal Quignard. Un grand roman
tragique, tout en non-dit et en clair-obscur. Un livre, surtout, sur la
disparition de l'amour, les ravages du temps et la douleur de l'artiste. De tout
artiste. Et oui ... je me tâte. L'écriture
est très belle, mais je n'ai pas croché. Pourquoi? je ne sais pas ...
Paolo Coelho: Le
démon et Mademoiselle Prym - (Ldp
15439)
L'homme est-il bon ou mauvais ?
Entraînés par un mystérieux étranger, les habitants d'un petit village ont une
semaine pour choisir entre le Bien et le Mal. Une parabole éblouissante sur le
combat que se livrent en nous les ténèbres et la lumière, et une réflexion sur
la liberté que nous avons, à chaque instant, de choisir notre chemin.
Oui, je sais, Coelho est
facile et ne fait que s'assoupir sur son Alchimiste diront certains. Toujours la
même recette. Mais j'aime bien. Ca coule, il y a du bon, et cela remet les
choses en place. Même si certains ont toujours l'impression que c'est évident...
et que cela ne valait pas la peine de le dire ...et là, il y a un petit suspense
...
J.M. Coetzee :
Disgrâce - (Points 1035)
Pour avoir voulu séduire l'une de ses étudiantes, David est contraint de
démissionner de l'université du Cap. Fuyant une société trop puritaine à son
goût, il se réfugie chez sa fille, à la campagne... Se savoir sans avenir,
telle est la tragédie des personnages d'un roman qui porte bien son titre.
Dans l'espace déshumanisé et profondément angoissant d'une campagne
sud-africaine livrée à l'exercice permanent de la violence, il n'y a aucune
issue pour ces êtres que le désespoir et la mort cernent. La South African way
of life est un leurre, martèle J. M. Coetzee. Dans cette dénonciation sans
concession d'un pays en totale perte de vitesse, la littérature devient un
véritable enjeu. J. M. Coetzee montre à quel point il ne la conçoit que dans
le choc de l'écriture, profondément ancrée dans le réel.
C'est un livre dur, un livre qui marque et qui dérange.
pas de salut, pas d'espoir, l'omniprésence de la culpabilité - vraie ou
fausse - annihile l'envie de vivre pour uniquement vouloir survivre, gomme
l'envie de s'en sortir en relevant la tête... transforme les êtres en esclaves
volontairement asservis...