LECTURES 2005

Ah oui . je recommande
Incontournable
Beaucoup aimé
passé un bon moment
intéressant

en or : résumé

un peu longuet
sympa
sympa sans plus

en bleu : mon avis

pas été jusqu'au bout
pas aimé du tout
je sais pas trop ...

Patrick Poivre d'Arvor

"J'ai aimé une reine" (Ldp, numéro 30330) En 1774, un jeune gentilhomme auvergnat, Gilbert de La Fayette, se présente à la cour. Entre lui et la jeune Marie-Antoinette, qui n’est pas encore reine, quelques regards suffisent à exprimer une attirance et un désir réciproques. La Fayette aura bientôt l’occasion de briller aux yeux de celle qui est entrée dans son cœur, en devenant un héros de la guerre d’indépendance américaine contre les Anglais. Devenu le fils spirituel de George Washington, il revient à Versailles auréolé de gloire – mais aussi fasciné par un idéal démocratique et républicain qui heurte de plein fouet les préjugés de l’aristocratie. Lorsque éclate la Révolution, devenu chef de la Garde nationale, La Fayette ne cessera plus d’être déchiré entre ses idéaux et le désir de protéger celle qu’il aime – une protection qui à plusieurs reprises sauvera probablement la vie de la reine. Mais cet homme résolu à changer l’histoire ne devra-t-il pas le payer d’un amour impossible ? C’est dans une bourrasque historique et romanesque que nous entraîne Patrick Poivre d’Arvor, avec ce double roman de l’aventure américaine et de la passion fatale d’un cœur républicain pour la reine de France.(Mot de l'éditeur) PPDA écrit de manière très fluide et documentée. J'ai adoré ce roman qui m'a permis de connaitre La Fayette en me distrayant. Se lit très facilement.

Jostein Gaarder

"la fille du directeur de cirque" (Points poche P1390)

Petter nous livre son journal intime. Enfant précoce à l'imagination débridée, il a toujours inventé des centaines d'histoires. Devenu adulte, il fait fortune en vendant des idées de romans à des auteurs en manque d'inspiration. Surnommé l'araignée, Petter est un homme méthodique, à tel point que même ses aventures amoureuses sont organisées pour être sans lendemains. Jusqu'au jour où il s'éprend véritablement d'une jeune femme qui lui propose un marché très particulier... Aujourd'hui, il a peur de se faire assassiner. Mais qui voudrait l'éliminer ? L'auteur du Monde de Sophie nous offre ici le portrait d'un personnage haut en couleurs et une superbe fable sur l'écriture (Mot de l'éditeur) J'ai trouvé ce livre très bien. Je me demande aussi si l'auteur n'a pas profité de ce livre pour y mettre plein d'idées qu'il a eues et décidé de ne pas utiliser.....

Albert Cossery :

Mendiants et orgueilleux Se réveillant trempé; Gohar se demande si le Nil, pris d'une crue subite, n'a pas submergé la ville. Les clameurs qui filtrent en même temps que l'eau par la porte voisine le rassurent et l'horrifient tout ensemble, car ce sont les lamentations rituelles des 'funérailles et l'inondation provient donc des ablutions d'un mort. Levé avant son heure, éprouvé par le manque de drogue, Gohar fuit son logis et cherche dans les ruelles du Caire son ami Yéghen qui le fournit en hachisch.
Dans son désir d'avoir l'argent nécessaire à l'achat de ce viatique, il étrangle la jeune Arnaba pour lui voler des bracelets que, dégrisé par son geste, il reconnaît sans valeur et abandonne pour repartir en quête de Yéghen.
Le crime semble ainsi dépourvu de mobile, les suspects n'ont apparemment rien qui pèse sur leur conscience : autant de causes d'irritation pour l'officier de police Nour El Dine qui envie cette joie de vivre chez de pareils gueux. Dans le contraste entre l'un et les autres réside le charme de ce roman qui déchiffre le caractère des habitants du quartier indigène du Caire avec une vérité impressionnante et un humour tout oriental.
J'ai beaucoup aimé. Les personnages atypiques et extrêmement attachants, un dépaysement total. Une philosophie de vie qui est en totale adéquation avec les personnages.

Klapczynski  Marc :

  Aô, l'homme ancien - Pocket - 12258 : Aô est perdu. Il s'est aventuré dans les grandes plaines du Sud, loin des hauts plateaux arides de son clan. Sur ces terres hostiles, il évite cette nouvelle race d'hommes, les Cro-Magnon, qui, peu à peu, repoussent ses frères de Neandertal toujours plus au nord, là où le sol est gelé et le vent glacial. C'était il y a plus de 40 000 ans... Sur sa route Aô croise Aki-naâ, jeune mère de l'autre espèce poursuivie par des chasseurs du clan des hommes oiseaux. Mais que peut-il faire, lui, homme au physique disgracieux, à la démarche animale, aux outils rudimentaires, face à ces corps robustes armés de sagaies ? Pour quelles raisons viendrait-il en aide à une femelle Cro-Magnon quand c'est sa race tout entière qui est en péril ? Mais Aô est un déjà un homme, certes primaire mais non dénué de conscience (Mot de l'éditeur) Sympa. De circonstance alors que j'étais en route pour visiter les Gorges d'Olduvai, berceau de l'humanité. Mais sinon pour moi est loin de valoir la saga préhistorique de Auel "les enfants de la terre"

Amélie Nothomb

PEPLUM (  LdP n°14489)  L'ensevelissement de Pompéi sous les cendres du Vésuve, en 79 après Jésus-Christ, a été le plus beau cadeau qui ait été offert aux archéologues. A votre avis, qui a fait le coup ?. Pour avoir deviné un des plus grands secrets du futur, la jeune romancière A. N. est enlevée pendant un bref séjour à l'hôpital, et se réveille au XXVIe siècle, face à un savant du nom de Celsius; Entre ces deux personnages que tout oppose - elle, furieuse contre ce rapt, lui contre cette fille qui en sait trop - s'instaure une conversation où il sera question de la grande guerre du XXIIe siècle, du réel et du virtuel, de voyages dans le passé - mais aussi d'art, de philosophie, de morale. Science-fiction, satire, finesse psychologique d'un affrontement verbal où chacun cherche la faille de l'autre : dans ce mélange détonant on retrouve l'humour acide, l'insolence, l'éclat du style qui placent la romancière d'Hygiène de l'assassin au tout premier rang des écrivains de sa génération. (4ème de couverture) J'ai adoré. Intelligence, imagination, cynisme, humour... Amélie est magistrale.

Les Combustibles ( LdP 13946) C'est la guerre et c'est l'hiver. Deux hommes et une femme sont terrés dans un appartement. Combien de jours leur reste-t-il à vivre ? En attendant, il n'est plus interdit de révéler ses vraies passions. L'amour, le désir, l'intelligence résistent-ils au froid ? A-t-on le droit de consumer ses dernières forces à lire de la mauvaise littérature?Enfin, à l'heure du choix ultime, quel livre est assez important pour ne pas être mis à l'épreuve du feu ? mot de l'éditeur) Une pièce de théâtre, un huis clos parfait. Mais plus pour moi une relation entre les 3 personnes qu'un vrai rapport avec les livres. Mais c'est un de ceux que j'ai le moins aimé (avec Stupeurs et tremblements)

Hygiène de l'assassin (LdP  30238) Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n’a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l’écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu.
Si ce roman est presque entièrement dialogué, c’est qu’aucune forme ne s’apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l’interrogatoire, à un duel sans merci où se révèle alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Dans ce premier roman d’une extraordinaire intensité, Amélie Nothomb manie la cruauté, le cynisme et l’ambiguïté avec un talent accompli.(Mot de l'éditeur)
 
Décapant, cynique, une ode à la mauvaise fois... J'ai dévoré et me suis délectée.

 Attentat, (LdP 14688) « La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c'était moi. A présent, quand je regarde mon reflet, je ris : je sais que c'est moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle. »
Epiphane Otos serait-il condamné par sa laideur à vivre exclu de la société des hommes et interdit d'amour ?
Devenu la star - paradoxale - d'une agence de top models, Epiphane sera tour à tour martyr et bourreau, ambassadeur de la monstruosité internationale... et amoureux de la divine Ethel, une jeune comédienne émue par sa hideur.
Sur un thème éternel, la romancière d'Hygiène de l'assassin et des Catilinaires nous offre un conte cruel et drôle, à la fois distancié et tendre. (Mot de l'éditeur)
L'idée est bonne, originale, Amélie Nothomb incisive comme à son habitude.  Mais le contexte est trop extrême pour moi; les premiers 2/3 du livre sont trop outrés, dégageant une impression de malaise;  le dernier tiers réconcilie avec le livre. Devrait plaire à qui a aimé "Stupeurs et tremblements" ce qui ne fut pas mon cas.

Rufin Jean-Christophe

"Globalia" (Folio 4230) Citoyens de Globalia, Kate et Baïkal ont vingt ans. Globalia est une immense zone sécurisée et sans frontière, une démocratie poussée aux limites de ses dangers où la liberté individuelle est étroitement surveillée. « Chacun y est libre de ses actes. Or, la tendance naturelle des êtres humains est d'abuser de leur liberté, c'est-à-dire d'empiéter sur celle des autres. La plus grande menace sur la liberté, c'est la liberté elle-même. Comment défendre la liberté contre elle-même ? En garantissant à tous la sécurité. La sécurité, c'est la liberté. La sécurité, c'est la protection. La protection, c'est la surveillance. La surveillance, c'est la liberté. » Baïkal ne croit à aucun des dangers que Globalia affirme affronter pour se protéger, qu'il qualifie d'inventions et de propagande. Las des mensonges souriants, des célébrations de la liberté et du bonheur destinés à enrober la violence et la réclusion, Baïkal n'a plus qu'un objectif : s'évader et pénétrer en non-zone. Il s'enfuit avec Kate, ils sont arrêtés et Baïkal se voit proposer un étrange marché : être envoyé en non-zone et susciter des vocations de terroristes pour que se perpétuent les formes de la tragédie nécessaire au totalitarisme de Globalia. Pour Baïkal, c'est une occasion de fuite inespérée. Kate, de son côté, continue d'affronter la vie ordinaire dans l'attente de leurs retrouvailles… 
À la manière d'un George Orwell ou d'un Aldous Huxley, Jean-Christophe Rufin explore le roman d'anticipation en digne observateur du réel. En mettant en garde contre les « avenirs radieux » de la mondialisation, Globalia est un authentique chef-d'œuvre qui ne laisse à aucun moment indifférent. Forte d'une écriture toute en finesse et envoûtements, voilà une narration hors du commun, tout aussi palpitante que terrifiante. (Mot de l'éditeur)
Et on en vient à se demander si la meilleure place, ce n'est pas la fuite... Et les dangers de l'endoctrinement, de la recherche du plaisir, du tout sécurisé, tout à portée de main, tout prévu et tout géré...

"Asmara et les causes perdues" (Folio 3492)  Asmara, ancienne capitale coloniale italienne, dresse encore sur le sol d'Afrique ses palais romains, ses villas toscanes et ses colonnades vénitiennes. C'est dans ce décor baroque et nostalgique, isolé du monde par trente ans de guerre civile, que débarque, en 1985, un groupe d'humanitaires français, venus porter secours aux victimes d'une invisible famine qui fait rage quelque part, loin sur les hauts plateaux arides qui entourent la ville. Hilarion Grigorian, Arménien d'Erythrée, né avec le siècle, se fait jour après jour, le narrateur cocasse de cette mission humanitaire avec ses querelles internes, ses passions intimes et tous les obstacles nés des manipulations politiques opérées par le gouvernement.
Ce roman est un témoignage direct qui met pour la première fois en scène de l'intérieur cette génération orpheline des idéologies, qui a perdu les causes traditionnelles de l'engagement et qui les cherche du côté de l'action humanitaire.
Mais c'est aussi l'évocation d'une Ethiopie qui depuis des siècles, par la beauté de ses peuples, la force de ses paysages et la puissance de sa spiritualité rend fous d'amour ceux qui s'aventurent jusqu'à elle. Ce roman a obtenu le prix Interallié 1999 (Mot de l'éditeur)
Magnifique. Confrontation de deux générations, de personnages qui survivent dans un monde qui n'existe plus et de personnages qui croient en  un monde qui n'existe pas.


Dan Brown

Da Vinci Code - Poche Pocket n°12265 - Thriller - Enfermé dans la Grande Galerie du Louvre, Jacques Saunière n’a plus que quelques instants à vivre. Blessé mortellement, le conservateur en chef va emporter son secret avec lui. Il lui reste cependant un mince espoir de ne pas briser cette chaîne ininterrompue depuis des siècles. Mais il lui faut agir vite. Une seule personne au monde peut prendre la relève, décrypter le code et être traquée à son tour…(Mot de l'éditeur).  Si on aime Indiana Jones ... c'est un bon polar bien ficelé mais pas de quoi en faire tout un fromage...
 

Faiza Guène

  "Kiffe Kiffe Demain"(Ed. France-Loisirs) « Le destin ça veut dire que quoi que tu fasses, tu te feras toujours couiller. » Mektoub (Le destin) est le roman autobiographique de Doria, une lycéenne de 17 ans, vivant seule avec sa mère dans une cité de la banlieue parisienne à Livry Gargan. Il y a quelques mois, son père est rentré au Maroc, l'abandonnant avec sa mère, femme de ménage dans un Formule 1 de Bagnolet. Mektoub pourrait être un livre désespéré. En relatant un an de la vie de Doria, Faïza Guene dresse au contraire une galerie de portraits pleine d'humour et de poésie. Il y a la mère de Doria, tout d'abord, véritable soleil dans sa vie. Et puis son pote Hamoudi, ex-taulard, prince de la débrouille et poète à ses heures, avec qui Doria discute des heures dans le hall de son immeuble. Mme Burlaud, sa psychologue, « qui met des porte-jarretelles et sent le parapoux mais qui est quand même gentille ». Les assistantes sociales envoyées par la mairie et qui défilent à la maison toujours parfaitement manucurées. Nabil, le nul qui lui donne des cours particuliers et lui vole son premier baiser. Tante Zohra, dont un des fils est envoyé en prison. Ou encore Mohamed, l'épicier escroc à la petite semaine avec qui Doria voulait caser sa mère... mais qui s'est marié sans les inviter. « De toutes façons, maman et moi, on s'en fout de pas faire partie de la jet set », se rassure l'héroïne. Le ton du livre est là, entre humour désespéré et formidables élans de fraîcheur. Doria navigue au milieu de ces personnages comme elle navigue dans sa vie : avec l'innocence de ses 17 ans et l'assurance d'une fille trop intelligente pour ne pas infléchir son destin. (Mot de l'éditeur) J'ai beaucoup aimé. Il se lit malheureusement très vite. Plein de trouvailles, un sens de l'observation et du détail "qui tue"...

Alexandre Jardin :

"LES COLORIES" (Folio 4214)  Un monde sans adultes est possible. A des milliers de kilomètres de la France vit un peuple qu'aucune carte n'a jamais répertorié : les Coloriés. Turbulents, sincères et gobeurs d'instants, ils vivent dans un univers sans adultes où l'enfance et le jeu sont devenus une culture à part entière. En 2003, l'ethnologue Hippolyte Le Play rencontre à Paris Dafna, une jeune et ravissante représentante du peuple colorié. Imprévisible, gouvernée par ses émotions et ses désirs fantasques, cette " grande petite fille " le bouleverse immédiatement. Mais les Coloriés ne sont pas oiseaux que l'on apprivoise facilement. Et voilà Hippolyte embarqué dans une course-poursuite imprévue qui l'entraînera bien loin de chez lui.(Présentation de l'éditeur) Ah oui. A consommer sans modération

Le roman des Jardin : Dans ce roman vrai, je perce mes abcès de silence. Je vagabonde enfin au sein de ce clan qui, à lui seul, incarne la fantaisie, l'irrégularité en tout et un moment d'incroyable liberté. Pour la première fois, je redeviens un Jardin. Suis-je digne de ces grands fouleurs de principes ? Je leur dois, en tout cas, la meilleure part de ce que je suis. » « Dois-je avouer que, soudain, j'en ai eu assez de me cacher publiquement en écrivant des romans de bon garçon ? Que mes petites épopées sur l'extase conjugale m'ont paru, la quarantaine venue, bien pâlichonnes au regard des folies de ma famille ? Bon sang, me suis-je dit : jusqu'à quand auras-tu peur d'être un Jardin ? Il faut admettre que le sang des Jardin est un breuvage à hauts risques. Une gorgée, et bas les masques ! Cap sur les sentiments incorrects ; sur des fièvres bizarres, loufoques, grisantes ; sur ces hurluberlus qui font ma tribu et qui embellirent leur vie de magnifiques audaces...
Le résultat est là : dans ce roman vrai, je perce mes abcès de silence. Je vagabonde enfin au sein de ce clan qui, à lui seul, incarne la fantaisie, l'irrégularité en tout et un moment d'incroyable liberté. Pour la première fois, je redeviens un Jardin. Suis-je digne de ces grands fouleurs de principes ? Je leur dois, en tout cas, la meilleure part de ce que je suis. »
En un mot "jubilatoire". J'espère juste que ce n'est pas le dernier roman de Jardin.

Tracy Chevalier :

La dame à la licorne (Folio 4166) Désireux d'orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Surpris d'avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l'artiste accepte néanmoins après avoir entrevu la fille de Jean Le Viste dont il s'éprend. La passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes.(mot de l'éditeur) J'ai beaucoup aimé. Ce récit de fiction est un roman sur la fabrication des tapisseries de la Dame à la licorne aujourd'hui exposées à l'Hôtel de Cluny à Paris ( Musée du Moyen Age)

La jeune fille à la perle (Folio 3648) La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Gr-let s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...
Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence l'histoire d'un coeur simple sacrifié au bûcher du génie
(Mot de l'éditeur)
Un petit bijou de sensibilité.

 Naguib Mahfouz :

La belle du Caire  (Folio 3550) "La Belle du Caire" inaugure la période dite réaliste de celui qui fut parfois surnommé - de manière un peu ridicule et vaguement condescendante, comme le sont souvent ces comparaisons à l'emporte-pièce - "le Zola du Nil". Après une série de romans "pharaoniques", Naguib Mahfouz se lançait dans l'observation du microcosme cairote des années 30, de ses tares et de ses espoirs. Publié pour la première fois en 1945, ce livre précède de deux ans la parution du premier tome de la "Trilogie", chef-d'oeuvre de la phase réaliste. A travers le parcours de Mahgoub Abd al-Dayim, jeune homme ambitieux et sans scrupules, l'auteur examine un monde en proie à la corruption et au vice. Un monde peuplé de fonctionnaires plus ou moins véreux, obséquieux, prêts à tout pour un poste en vue ... Tout du long, Mahfouz joue sur le décalage entre les intentions réelles de son personnage, les fonctionnements cachés de la société, les nuisances effectives et les discours en vigueur sur la vertu, la morale et la loi. "Son mariage était faux. Sa vie était fausse. Le monde entier était faux." La pensée qui hante le héros antipathique de "La Belle du Caire" s'étend à l'ensemble de la société décrite par le romancier. (Raphaëlle Rérolle, Le Monde, 03/03/2000) Celui qui pourrait être le Zola égyptien décrit la société

 Iain Pears :

L'affaire Raphaël: (10/18 GD)  Les enquêtes de Jonathan Argyll et Flavia di Stefano - Tome 1 : « L’Affaire Raphaël est un parfait exemple de ce nouveau genre qui associe le punch d’une intrigue à surprises à une connaissance approfondie de l’histoire de l’art. Le thème en est la course que se livrent connaisseurs, policiers et escrocs pour s’approprier une toile inédite du célèbre Raphaël. Dissimulée depuis plusieurs siècles sous la crasse et la peinture d’un petit maître sans grand talent, la précieuse toile dormirait, oubliée, dans la poussière d’une église romaine. Tous les ingrédients d’un classique sont ici réunis par l’auteur, Iain Pears. Le vieux flic diplomate et roublard, la jeune recrue aussi maligne que jolie, l’étudiant anglais maladroit, le marchand d’art ambigu et le directeur de musée imbuvable… Agrippé aux basques des héros, le lecteur voyage de palais toscans en vieilles demeures du Yorkshire, survit à nombre de coups fourrés et se laisse porter, ravi, par le tourbillon des rebondissements. L’Affaire Raphaël est un livre léger et instructif, qui se lit avec jubilation. » (4ème de couverture) C'est le premier de la série. Facile à lire, dans le monde de l'art et de la contre-façon. Très série policière anglaise.

Le Comité Tiziano (10/18 N° 3366) Policier - « Ah ! que dire des charmes de Venise à l'automne, lorsque tous les touristes sont rentrés chez eux et qu'il ne demeure sur la lagune que les Vénitiens et les historiens d'art seulement occupés à regarder les Titien, Giorgione ou autres Bellini. Le tableau pourrait être idyllique si une historienne de l'art, Louise Masterson, n'était retrouvée poignardée dans un parterre de lys. Cela fait désordre. Cette citoyenne américaine était à Venise car elle appartenait au comité Tiziano chargé d'inventorier et d'expertiser toutes les oeuvres connues du célèbre Titien. La digne institution apparaît bientôt comme un véritable panier de crabes où les luttes et les rapports de force vont bon train. Authentifications douteuses, histoires de gros sous et tractations fumeuses peuplent le quotidien des vénérables historiens d'art. Flavia di Stefano, attachée à la brigade de police en charge de la protection des oéuvres d'art, et Jonathan Argyll, négociant en art, se retrouvent afin d'enquêter sur cette mort inopportune. Tout à tour tempétueux comme un Italien et flegmatique comme un Anglais, l'auteur a échafaudé une énigme bourrée de curiosités et de charme à déguster à l'ombre d'une lumière tamisée, automne oblige."  Toujours aussi agréable à lire.  Si on aime l'Italie, les romans policiers, l'art et l'esprit "british"

Le mystère Giotto (10/18 GD N°3706)  Les enquêtes de Jonathan Argyll et Flavia di Stefano - Tome 5 - Dans son bureau de Florence, le général Bottando, chef du Service de la protection du patrimoine artistique, rumine de sombres pensées. Son autorité est bafouée depuis quelques mois par l’insupportable Argan, personnage aussi influent qu’antipathique qui n’a qu’une idée en tête, prendre sa place ! C’est dans ce contexte houleux que réapparaît l’ombre de l’énigmatique Giotto, soupçonné par Bottando d’être un génial voleur de tableaux opérant en toute impunité depuis… trente ans ! Étonnante théorie que personne ne prend très au sérieux, sauf l’enquêtrice Flavia di Stefano, bien décidée à venir en aide à son chef en réalisant un coup de filet historique. À la demande de celle-ci, son fiancé, le marchand d’art Jonathan Argyll, va profiter d’un voyage professionnel en Angleterre pour obtenir des informations.... Charme italien et humour britannique n’ont jamais fait aussi bon ménage que sous la plume allègre et érudite du maître Iain Pears. (4ème de couverture) Alors oui. J'ai beaucoup aimé. Dans le monde de l'art, un crime, pas de sang, une enquête qui se déroule dans la campagne anglaise, si proprette en apparence....
 

 Bernard Werber:

 L'arbre des possibles et autres histoires (Livre de Poche 30199) : Un recueil d'histoires courtes qui présentent toutes une hypothèse poussée à son extrême :
- Et s'il existait une école pour que les jeunes dieux apprennent à créer des sociétés humaines ?- Comment fonctionnerait un monde où les nombres seraient à la base de tous les savoirs ?
- Et si une météorite tombait sur le jardin du Luxembourg ?
- Une main gauche peut-elle faire sécession ?
- Serait-il possible à l'humanité d'éviter les catastrophes ? Amusantes, imaginatives ou extravagantes, ces nouvelles explorent les univers chers à Bernard Werber.(Mot de l'éditeur)
Des petites nouvelles très sympas, faciles à lire...

Suter Martin

 "Un ami parfait" (Points - P 1118) Qu'est-ce qui est pire : se rappeler ou oublier ?" Il a suffi d'un choc sur la tête pour que Fabio Rossi, journaliste suisse à Dimanche matin, devienne étranger à lui-même, ses pensées, faits et gestes ayant déserté sa mémoire pour une période de cinquante jours. Cinquante longues et mystérieuses journées qu'il cherche désormais à reconstituer une fois sorti de l'hôpital. Mais Rossi n'est au bout ni de ses surprises ni de ses ennuis puisqu'il apprend, à peine revenu à la vie sociale, qu'il avait demandé, juste avant son accident, à démissionner de son poste de reporter et qu'il trompait sa compagne Norina avec une attachée de presse fraîchement rencontrée. Pas facile dans ces conditions d'endosser la peau d'un autre soi-même auquel on ne s'identifie plus ! S'il conserve en effet le souvenir de ce qu'il a vécu pendant trente-trois ans, Rossi est incapable de revenir sur une période déterminante d'un mois et demi dans son existence. L'accueil que lui réservent ses anciennes connaissances – dont collègue et ami de toujours, Lucas Jäger – ne le soutient d'ailleurs guère, l'explorateur de la mnemosis perdue découvrant bientôt que le "Fabio Rossi oublié" tenait du beau salaud et méprisait souvent les personnes qu'il rencontrait… Mais cela explique-t-il que les données concernant la dernière enquête qu'il menait aient été effacées de son ordinateur de bureau et de son assistant personnel ? Cela justifie-t-il que Norina se désintéresse maintenant de son sort pour vivre avec Lucas, lequel semble en fait avoir manœuvré afin de trahir son ami dans tous les domaines ? Par quelque angle qu'on aborde la situation, le réveil de Fabio, recherchant désespérément via plusieurs thérapies son "centre d'équilibre" depuis son amnésie, sonne comme un infernal règlement de comptes avec un soi-même distancé et diffracté.
Si cette thématique de la recherche d'identité après perte de mémoire n'est pas nouvelle, Martin Suter lui confère une saveur particulière par le savant travail de distorsion, temporelle et psychologique, qu'il met en place
(Mot de l'éditeur) J'ai bien aimé. Moins que Small World, car le sujet est plus banal mais je ne l'ai pas laché depuis le début jusqu'à la fin.

"Lila, Lila" (Points - P1355)  Lorsque David Kern, serveur dans un bistrot branché d'une grande ville, fait l'acquisition chez un brocanteur d'une vieille table de chevet écornée, rien ne lui annonce que sa vie va basculer. La table de nuit contient, coincé dans son tiroir, le manuscrit d'un roman qu'un auteur inconnu semble avoir oublié là avant de se suicider. L'amour d'une jeune cliente du bar pousse alors David vers la plus folle des aventures, qui le comblera de bonheur. Jusqu'à l'apparition d'un mystérieux personnage, clochard respectueux, alcoolique retenu, qui prend rapidement le contrôle du jeune homme... Martin Suter prolonge avec Lila, Lila la lignée des diaboliques romans à suspense, subtils et tendrement sardoniques, qu'il a ouverte avec ses trois premiers succès, Small World, La Face cachée de la lune et Un ami parfait. (Mot de l'éditeur) Que dire de ce livre... La torture morale de celui qui s'est approprié le livre, ses doutes, sa peur de voir apparaitre l'auteur bien qu'il soit décédé - mais est-il mort? Son amour qui tient à son statut d'écrivain ( ou pas? )
Moi j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire. On est accroché, on veut suivre ce qui se passe dans le cerveau du faux écrivain... mais je déplore l
a fin...

 Arturo Perez-Reverte :

 La reine du Sud : Nom : Mendoza. Prénom : Teresa. Nationalité : Mexicaine. Veuve de Raimundo Davila Parra, pilote d'avion à la solde du cartel de Juarez, mort assassiné. S'installe en Espagne. Soupçonnée de trafic de stupéfiants en association avec Santiago Lopez Fisterra. Arrêtée et condamnée à plusieurs mois de prison. Liée à Patricia O'Farrell, délinquante notoire. Détient des actions dans Transer Naga, société de transports maritimes et dans de nombreuses sociétés écrans supposées blanchir de l'argent. Probablement à la tête de la plus grosse entreprise de transport de cocaïne et de haschisch en Méditerranée pour le compte du cartel de Medellin ,des mafias russe et italienne. Femme d'affaires redoutable et dangereuse, multimillionnaire, mène une vie discrète, aime le rêve et la solitude en mer à bord de son yacht. Aucune preuve n'a pu être retenue contre elle Une plongée dans le monde des narcotrafiquants. Un roman superbe.

Didier Van Cauwelaert :

 Hors de moi (Livre de poche 30280) : Présentation de l'éditeur : " J'ai tout perdu, sauf la mémoire. Il m'a volé ma femme, mon travail et mon nom. Je suis le seul à savoir qu'il n'est pas moi: j'en suis la preuve vivante. Mais pour combien de temps ? Et qui va me croire ? " Ce n'est peut-être pas son meilleur mais il est très bon. On doute puis on révise noter jugement, jusqu'à ne plus savoir si oui ou non...

 L'apparition - (Ldp, numéro 5481) L'avis de la Fnac : Nathalie Krentz, brillante ophtalmologue, a troqué ses rêves de médecin sans frontières contre une clinique prestigieuse où elle fait profiter les people de ses dernières découvertes médicales. Elle ne croit plus en Dieu depuis longtemps, et aujourd'hui elle ne croit plus en rien.
Juan Diego, Aztèque, a vu la Vierge en 1531. Celle-ci a imprimé son image sur sa tunique, qu'il est allé montrer à l'évêque. Il n'a pu que tomber à genoux. Aujourd'hui, la tunique existe toujours, et des experts ont décelé dans les yeux de la Vierge le reflet des témoins de l'apparition. Alors que les scientifiques sont unanimes, un cardinal – l'avocat du diable – vient trouver Nathalie pour lui demander de prouver qu'il s'agit d'une supercherie.
Nathalie et Juan Diego parviendront-ils à communiquer ? Est-il possible que deux êtres, à quatre siècles de distance, s'aident à vivre ? À la fois narquois et optimiste, un roman original sur l'amour et la foi.
palpitant.

  Un objet en souffrance (LdP 9708) - L'un, Simon, vendeur de jouets dans un grand magasin est désespéré de ne pouvoir donner d'enfant à sa femme. L'autre, François, homme d'affaires impitoyable au pouvoir immense, a toujours refusé d'être père. Quelle relation s'établit entre ces hommes que tout sépare et qui n'auraient jamais dû se rencontrer? Ce n'est pas celui que je préfère. Il est bouleversant, mais trop noir. L'auteur allie avec maestria la manipulation et la souffrance, mais il reste un goût de mal-être au fond du coeur qu'il est difficile d'accepter. Aimer par procuration, essayer de faire le bonheur des autres en tirant les ficelles des marionnettes de la vie... Trop amer pour moi...

 Sue Grafton :

  F comme Fugitif  Sue Grafton appartient au panel des spécialistes du polar « made in England ». Américaine du Kentucky, elle publia son premier roman en 1967, et a écrit de nombreux scénarios pour la télévision, dont deux adaptations de romans d’Agatha Christie. Comme beaucoup d’auteurs de romans policiers, elle trouve son inspiration dans la lecture des faits divers.
En 1982, elle débute un original ‘abécédaire du crime’ avec son enquêtrice fétiche, Kinsey Millhone, l’équivalent pour elle de ce qu’était Sherlock Holmes pour Conan Doyle.
Beaucoup aime celui-ci .  G comme Gibier. Bien aimé aussi.      H comme Homicide . Moins aimé que les autres.  I comme Innocent . Je crois bien que c'est mon préféré.    J comme Jugement - ( c'est celui-là mon préféré !!) K comme Killer. Bien aimé aussi.   L comme Lequel. Toujours aussi sympa. M comme Machination.  il est excellent, plus psychologique que les autres. Mais bien dans la continuité. On se rend compte que Kinsey poursuit sa route, et c'est sympa de les lire dans l'ordre -

 Serge Brussolo :

  les cavaliers de la pyramide -(Livre de Poche)  Antonus Crassus Samsala, organisateur des jeux du cirque à Rome, apprend de la bouche d’un gladiateur mourant l’existence d’une pyramide demeurée inviolée au cœur du désert. Cette pyramide remplie d’or aurait été engloutie par une gigantesque poche de sables mouvants. Si l’on veut s’y introduire, il faut donc plonger dans son sillage… puis trouver le moyen d’en revenir vivant !  Dès lors, Antonus n’a plus qu’une idée : découvrir ce monument fantôme et s’en approprier les trésors. (4ème de couverture)  Il faut avouer que c'est captivant mais que certaines scènes sont quelque peu sanglantes...

  Les enfants du crépuscule (Livre de poche 17064) Lisa, une jeune femme alcoolique est assassinée. Sa jeune soeur décide de mener l'enquête. Bienvenue dans le monde de l'étrange et du suspense, au milieu des marais de Floride... On y croise un sculpteur quelque peu dérangé, on est surtout confrontés à une étrange maison de poupée miniature.... Ce livre est suspense et pas trop sanglant... j'ai beaucoup aimé...

La captive de l'hiver (Livre de poche 17274) Pourquoi les vikings ont-ils traversé les mers pour enlever Marion, l'ymagière qui sculpte des vierges de pierre au fond d'une abbaye de la côte normande? Pourquoi les guerriers de la mer sont-ils terrifiés par cette jeune femme, au point de lui emprisonner les mains dans des gantelets d'acier? C'est un univers gouverné par d'étranges superstitions qui attend Marion au-delà des glaciers. Là, elle doit veiller sur les divinités du clan au péril de sa vie, et se défier des intrigues que la jalousie fait naître autour d'elle. Car certains détestent cette "sorcière" venue de France, et multiplient les complots pour ruiner son crédit.  Marion triomphera-t-elle des rites barbares du peuple des neiges, ou bien finira-t-elle par succomber aux dangereux secrets qu'elle a commis l'erreur de mettre au jour? Avis mitigé... Le livre est très sympa à lire aimé mais la première moitié du bouquin ne semble être le plagiat de son autre livre "les prisonnières de Pharaon" à la différence près que l'un se passe dans le désert et a pour héroïne une parfumeuse et l'autre dans le monde des glaces avec une sculpteuse... 

  Pélerins des ténèbres (Livre de poche 17279) Enfermé dans une cage de fer, dans les oubliettes d'une abbaye, un moine dément raconte que le pèlerinage dont il avait la charge s'est terminé en enfer. Le diable, affirme-t-il, a emporté tous ceux qui l'accompagnaient.  Que se passe-t-il en réalité dans les montagnes où serpente l'interminable route menant aux reliques de saint Gaudémon, martyr jadis supplicié par Caligula, l'empereur fou ? Une chose est sûre, beaucoup de gens disparaissent et les sommets semblent habités par des créatures de légende qui ont fait des pèlerins leur gibier quotidien. Quel secret, quel complot hérétique tente-t-on de dissimuler sous le masque de la superstition ? Marion, la jeune tailleuse d'ex-voto, sera-t-elle plus chanceuse que ceux qui l'ont précédée sur les chemins du mystère... ou succombera-t-elle, à son tour, aux sortilèges du pèlerinage maudit ? Ah oui. Aventures au Moyen Age; se lit facilement et mélange le suspense et l'aventure dans une ambiance glauque.

l'enfer c'est à quel étage (LdP 37038)  Modèle nu, Jeanne doit poser pour un sculpteur dont l’atelier est installé au coeur de la maison Van Karkersh. Un hôtel particulier au passé trouble, dont le propriétaire fut jadis retrouvé coupé en morceaux dans la cage des fauves, au jardin zoologique voisin.Là, tout n’est qu’angoisse, malédictions, obscurité. La bâtisse semble abriter mille crimes impunis, et tout autant de secrets. Chaque fois qu’elle commet l’erreur de s’y endormir, Jeanne est visitée par des rêves dangereux qui font d’elle une stigmatisée dont le corps se couvre de blessures inexplicables. Est-elle folle, ou victime d’un jeu dont les règles lui échappent ? Qui complote contre elle, les locataires ou... les fantômes? La réponse est: à tous les étages !!

Iceberg Ltd, : Nous retrouvons ici, le personnage de Peggy de « Les enfants du crépuscule » et de « Baignade accompagnée ». Ici, elle s’embarque à bord d’un étrange cargo à la recherche d’un avion écrasé au milieu des banquises. Dans l’univers clos du vieux cargo, c’est une atmosphère étouffante et angoissante qui oppresse les personnages. Soupçons, doutes, angoisses et cauchemars sont au rendez-vous. Il est soft pour un Brussolo.... De loin pas  le meilleur.

le manoir des sortilèges - Gilles, le jeune écuyer, voit mourir son maître au cours d'un tournoi. devenu la propriété du vainqueur, le voilà dès lors contraint de servir un étrange chevalier à l'armure couverte de rouille. Un baron dont personne n'a jamais vu le visage. ce guerrier invincible souffre à la nuit tombée de maux inexplicables et terrifiants. Peu à peu, le doute s'empare de Gilles : ne serait-il pas devenu à son insu le valet de cet ogre mystérieux qui depuis quelque temps, écume les campagnes pour arracher leurs enfants aux paysannes? Le chevalier et l'émule de Barbe-Bleu ne font-ils qu'un? Commence alors pour l'écuyer un dangereux périple qui va faire de lui le complice d'un monstre, et l'entraîner aux confins de la peur. Très bon Brussolo. Pas aussi sanglant que les autres, du suspense jusqu'au bout.

Conan Lord - le pique-nique du crocodile : Dans les marécages des Everglades, la famille Colby est persuadée qu'un crocodile fantôme dévore ses enfants dès que l'un d'eux atteint l'âge de dix ans. Le célèbre cambrioleur Conan Lord mène l'enquête. Très sympa

Armés et dangereux : Peggy est romancière. Une romancière que le succès, après une visite éclair de quelques mois, semble avoir désertée, et qui, lorsqu'elle reçoit un petit mot lui signalant le passage de " l'Exterminateur ", éprouve un frisson dans le dos. En fait, Andy est un charmant garçon qui, non content de la débarrasser des cafards qui pullulent dans cette résidence, lui propose de participer à un stage organisé par le fabricant d'insecticides qui l'emploie. Mille dollars par semaine, pour une pauvre romancière aux abois, ce n'est quand même pas rien. Seulement, le stage a lieu à la maison Hellsander. Là où aujourd'hui vivent des cafards plus gros que des rats. Là où, il y a quarante-sept ans, la police a rejoint et exterminé Kitty et Dum, le couple de malfaiteurs le plus célèbre du siècle. On n'a jamais retrouvé le pactole avec lequel ils s'étaient enfuis. La police puis les amateurs de trésors perdus y ont peu à peu renoncé. Mais il semble que Peggy ne soit pas la seule à y croire encore (Mot de l'éditeur) - beaucoup aimé. Du suspense et pas de sang. Même les ames sensibles peuvent le lire

MAXIME CHATTAM

L'âme du mal   (Thriller Pocket 11757) Pas plus que sa jeune assistante, l'inspecteur profileur Brolin ne pense que les sérial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ? Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu'il s'en faudrait d'un rien pour qu'un bon profileur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ? l'enquête démarre après 80 pages, mais ce qu'il y avant est nécessaire pour la suite.... un peu surf sur la tendance des profilers à la télé.

In tenebris (ThrillerPocket 12076) Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d’entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, entre autres sévices, et prétend s’être enfuie de l’Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s’il n’y avait ces photos, toutes ces photos…  Annabel O’Donnel jeune détective à Brooklyn prend l’enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c’était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel… Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage… dans les ténèbres.  il est plus sanglant que le premier... plein de suspense et rebondissements....

Malefices  (Thriller Pocket 12249) Portland est sous le choc. Un criminel s'introduit dans les maisons pour y déposer des araignées parmi les plus dangereuses au monde. Les unes après les autres, les familles comptent leurs blessés, leurs morts. Dans le même temps, on découvre dans la forêt des corps de femmes entièrement momifiés dans de la soie d'araignée. Les victimes sont vidées de leurs organes, comme aspirées. Les rumeurs les plus folles se propagent... Joshua Brolin et Annabel O'Donnel s'immiscent dans l'enquête. L'ex-profiler du FBI et la détective new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Quel est ce monstre, qu'on surnomme bientôt Arachné, et dont les empreintes sont celles de personnes disparues ? Comment fait-il pour entrer chez ses victimes sans jamais être vu, sans effraction, et enlever ses proies en pleine nuit au nez et à la barbe de toute la famille ? Peu à peu, on commence à murmurer le pire. Et s'il n'était pas humain ?
Maléfices : un thriller explorant l'une de nos peurs les plus répandues, celle des araignées. Un suspense mené tambour battant, et la terreur à tous les coins de page.
 Si vous aimez les séries télé du genre FBI Portés disparus ou NCIS, vous allez aimer. C'est du tueur en série... et cela ne fait pas dans la dentelle... Mais on apprend plein de truc sur le rôle des profilers, sur la traque des indices... moi j'ai bien aimé...

J. K.Rowling

Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé : Dans ce sixième et avant-dernier tome, Harry a seize ans. Après un bref séjour chez les Dursley, il entre en sixième année à Poudlard où il va faire la connaissance du nouveau professeur de défense contre les forces du Mal. Ses pouvoirs grandissants lui sont de plus en plus précieux alors que la guerre contre les Mangemorts commence et que l’ultime confrontation avec Voldemort est proche…
On sait néanmoins : Que le prince au Sang-Mêlé n’est ni Harry ni Voldemort,qu’un nouveau Ministre de la magie est nommé,que la guerre commence et que certains personnages vont disparaître.
Et oui, aussitôt attrapé, aussitôt plus lâché... je pense que ce livre doit faire l'objet d'un sortilège... Le rythme est peut-etre moins effrené, mais j'ai beaucoup aimé le crescendo dans l'action...


 

LECTURES EGYPTIENNES :

Daele-Blin L. et Daele J.-L. : Senmout, le grand architecte et "la" Pharaon : Editions Pilote24  Dans le secret du tombeau, les prêtres viennent de descendre le corps momifié du Grand Architecte Senmout. Toute proche, la statue à son image, qui symbolise son Kâ reflet immatériel et éternel de ses corps et âme, entame un long monologue. Ce Kâ est la parcelle du principe de vie universelle, l'étincelle divine qui, elle, ne ment pas. Elle rappelle au défunt tous les instants de sa vie, tous les secrets de sa conscience, et même lui révèle le fond de son inconscient. Favori d'Hatshepsout, mais aussi son Vizir et son architecte, Senmout revoit les circonstances qui ont accompagné sa formation, ses initiations sacerdotales, les événements qui l'ont amené de la puissance à sa disgrâce et à la mort. Nous voici transportés dans l'Egypte de cette XVIIIème dynastie, dont nous partageons le mode de vie et de pensée, les coutumes, le quotidien au temps du règne de l'unique femme "pharaon", la Grande Hatshepsout. Ah oui. ce livre est à la fois roman et biographie. je ne sais ou commence l'un et ou finit l'autre. On ne s'ennuie pas un instant et on se sent si proche de lui qu'on a l'impression qu'il est devenu l'un de nos intimes..

Christiane Desroches-Noblecourt : Le fabuleux héritage de l'Egypte -Editions Télémaque - Novembre 2004 - ISBN : 2753300097 - Quel est le point commun entre la brique, le jeu de l'oie, l'alphabet, le calendrier, les animaux des fables d'Esope et de La Fontaine, le test de grossesse, les traitements de la cataracte ou de la migraine, les châteaux forts ou encore la symbolique chrétienne de la résurrection et de l'eucharistie ? Leur origine prend sa source au coeur de l'Egypte Ancienne. Philosophie, médecine, techniques et sciences, théologie... ces disciplines fondatrices nous viennent toutes, en droite ligne, des 4 000 ans d'histoire de la civilisation égyptienne. Pour la première fois, Christiane Desroches Noblecourt dresse un panorama étourdissant du legs unique et insoupçonné de l'Egypte ancienne à l'Occident, dans sa vie quotidienne comme dans ses fondements religieux et philosophiques les plus essentiels.
Dans une langue limpide et très accessible, la plus respectée et la plus audacieuse des égyptologues contemporaines propose aujourd'hui aux amoureux de l'Egypte une relecture passionnante des influences qui ont façonné notre culture. Cette démonstration nous incite à tourner plus que jamais nos regards vers une civilisation incroyablement féconde, indéniablement liée à la naissance de la nôtre. 
Le fabuleux héritage de d'Egypte avance l'hypothèse fascinante d'une véritable origine égypto-chrétienne de notre civilisation.
Une fois encore j'ai lu avec beaucoup d'intérêt le livre de CDN. Pour certains il s'agit de vulgarisation et CDN n'est pas assez "pointue"; pour ma part, elle me fournit des explications simples et claires et entrouvre des portes que j'ai envie de pousser après... Et après avoir lu son livre, on se dit que la notre porte les traces et l'empreinte des civilisations de l'Egypte ancienne..

Christiane Desroches Noblecourt "Sous le regard des dieux" (LdP 30333) : Dans ces entretiens avec Catherine David et Jean-Philippe de Tonnac, écrivains et journalistes au Nouvel Observateur, et avec l'égyptologue Isabelle Franco qui fut aussi son élève, elle révèle pour la première fois les raisons profondes de son amour pour l'Egypte ancienne. Première femme à s’intégrer, non sans mal, dans ce milieu d’hommes, elle nous livre un tableau sans aucune complaisance de l’égyptologie, avec ses merveilles et ses personnages hauts en couleur, mais aussi ses turpitudes et ses escrocs. Elle nous explique aussi, à partir d’exemples concrets, quelle méthodologie précise permet d’authentifier et de dater un objet, de développer et de vérifier une théorie sur la cosmogonie ou la vie quotidienne dans l’Egypte ancienne, de comprendre la mentalité de cette société au-delà de l’obstacle des siècle(mot de l'éditeur) Des petits chapitres, agréable à lire. On glane ça et là des infos; mais si on a lu plusieurs livres sur CDN, on connaît quand même beaucoup du contenu du livre.

Lynn Meskell : Vies privées des Egyptiens - Nouvel Empire 1539-1075 - Edité chez Autrement Collection Mémoires - Famille, mariage, divorce, sexualité... Comment se déroulait la vie privée des Egyptiens pendant le Nouvel Empire, à l'époque de Akhenaton, Ahmôsis et Ramsès II ? Comment percevaient-ils l'amour et quelle importance donnaient-ils à la sensualité et à l'érotisme ? Quelle était la place de la femme dans la société ? Vie, mort et au-delà... Quelles étaient les croyances, les représentations et les pratiques? Lynn Meskell aborde toutes ces questions à partir de sources archéologiques, iconographiques et écrites issues principalement du village de Deir-el-Medineh, et d'innovations théoriques récentes. Elle reconstruit la vie sociale et privée des Egyptiens, non pas les pharaons et les élites, mais les Egyptiens " ordinaires ", de leur naissance à leur mort, s'attachant toujours à mettre en relief les différences - qu'il s'agisse de leur origine ethnique, de leur statut marital, de leur genre, ou de leur activité professionnelle. Elle donne ainsi de la chair à tous ces gens dont nous connaissions si peu de chose. Grande érudite, chercheuse et archéologue de pointe, Lynn Meskell apporte ici un regard à la fois neuf et accessible sur le vécu des Egyptiens. Ce livre apporte beaucoup à celui qui souhaite en connaître plus sur les rapports entre les êtres et les conditions de vie. Ici ce n'est pas l'Histoire avec un grand H, la vie des pharaons... mais la vie quotidienne. C'est un livre très intéressant. Je regrette un peu qu'il n'y ait aucune illustration...

Agnès Cabrol : Amenhotep III le magnifique   - Editions du Rocher -  2000 - Amenhotep III, neuvième pharaon de la XVIIIème dynastie, époux de la fameuse reine Tiyi et père du non moins célèbre Akhenaton (Amenhotep IV), fut parfois présenté comme un potentat oriental, consacrant pouvoir et richesses à l'exaltation de sa propre gloire. Il est vrai que ce règne particulièrement long du Nouvel Empire fut privilégié par une période de prospérité, de paix et de fécondité intellectuelle hors du commun. Mais ces facteurs suffisent-ils à expliquer la "démesure" qui l'a caractérisé ? Véritable somme sur cet immense pharaon, Amenhotep III explore tous les aspects de la biographie du roi et de son règne exceptionnel : la famille, les hauts fonctionnaires de son entourage (tel le sage Amenhotep, fils de Hapou), la politique intérieure et extérieure, la riche production artistique et architecturale... Faisant table rase des idées reçues sur le souverain, réunissant un ensemble impressionnant de sources écrites et archéologiques, dont certaines sont méconnues ou réinterprétées, Agnès Cabrol éclaire non seulement d'une lumière nouvelle le règne d'Amenhotep III, mais initie également le public aux grandes questions et aux méthodes de l'égyptologie actuelle. Très richement illustré de documents souvent inédits, cet ouvrage fondamental se destine ainsi à tous, amateurs passionnés, étudiants ou chercheurs. Magnifique. il est à recommander sans réserve. Il est passionnant à lire, témoigne de l'ouverture d'esprit de l'auteur qui évoque aussi les thèses des autres ; elle donne envie d'en savoir plus non seulement sur ce mal-aimé mais sur tout ce qui l'environne. En plus elle explique bien et on a presque l'impression de converser avec elle. Un bonheur.

Françoise Dunand, Roger Lichtenberg  Des animaux et des hommes :Une symbiose égyptienne (éditions du Rocher  2005) La rencontre entre l'homme et l'animal est un phénomène universel. Cependant, il semble bien que nulle part ailleurs elle n'ait entraîné la relation fusionnelle qui s'est réalisée en Égypte. Sans aucun doute, la base de cette relation est utilitaire : il s'est d'abord agi, comme partout, de se procurer la nourriture indispensable à la survie, puis l'aide sans laquelle les travaux quotidiens auraient été difficiles, voire impossibles. Mais en Égypte l'animal a dès l'origine un statut particulier, car les Égyptiens ne voient pas de différence fondamentale entre les hommes et les animaux, les uns et les autres émanant, aussi bien que les dieux, d'un même créateur.  Dans la première partie du livre, les auteurs ont retracé la rencontre des Égyptiens avec la faune sauvage et leurs efforts pour la domestiquer. Après une phase d'essais, une stabilisation s'effectue, aboutissant à un tableau assez proche de la situation actuelle. La seconde partie est consacrée à la place de l'animal dans l'univers religieux. Son association à un dieu repose sur une symbolique dont les expressions nous paraissent souvent surprenantes. Par ailleurs, ces gens qui aimaient les animaux n'ont pas hésité à en mettre à mort des milliers pour en faire des ex-voto offerts aux dieux...  Richement illustré, "Des animaux et des hommes" invite à une exploration surprenante des animaux de l'Égypte ancienne. (Mot de l'éditeur) Pour qui n'a pas eu la chance de lire le Bestiaire Egyptien, je recommande. Beaucoup d'information sur la faune de l'époque, l'évolution et une grande partie sur la momification dse animaux. Passionnant

Elizabeth Peters:La vengeance d'Hathor (Livre de Poche 35010) :   1918. La Grande Guerre terminée, à Louxor, les Emerson savourent la paix retrouvée. Les autres membres de la famille restés en Angleterre doivent les rejoindre pour Noël, mais le vol de bijoux égyptiens d’une très grande valeur dans la demeure de leur ami américain Cyrus Vandergelt vient troubler cette vie paisible. Alors que Ramsès se trouve au Caire, à la recherche du voleur présumé, il est enlevé par une mystérieuse jeune femme portant les voiles et la couronne en or de la déesse égyptienne Hathor. ( extrait du résumé de l'diteur). Les nouvelles aventures d'Amélia et sa tribu en Egypte sont une nouvelle fois savoureuses.

Les aventuriers de l'oasis perdue (Poche 35014) : Amelia, Emerson, Ramsès et Nefret passent un été paisible dans leur demeure du Kent, lorsque se présente un visiteur inattendu : Merasen qui prétend être le frère cadet de leur ami Tarek, prince de la mystérieuse Cité de la Montagne sainte, au sein d’une oasis perdue du Soudan, où survit l’antique civilisation nubienne. Le fils unique de leur ami serait atteint d’une étrange maladie que nul ne semble capable de guérir. Les Emerson se mettent aussitôt en route, gardant leur destination secrète pour préserver la cité de la convoitise des archéologues. D’emblée, ils rencontrent de nombreux obstacles : leur caravane est attaquée par des pillards, de louches individus suivent leurs traces, des morts tragiques jalonnent leur parcours.
Enfin, lorsqu’ils n’atteignent la ville forteresse ...
Toujours un plaisir de lire les tribulations de la petite famille. Mais dommage que cet épisode se situe avant le précedent..

  Christian Jacq: les mystères d'Osiris : 4 tomes (Pocket,) Mot de l'éditeur : Au cœur du temple d'Abydos, un acacia est en train de mourir… Et à travers lui, toute l'Égypte est menacée.
Car ce n'est pas un arbre comme les autres : il a jailli de la tombe du premier souverain de l'Égypte, le dieu Osiris assassiné par son frère, pour prouver aux hommes sa victoire sur la mort. […] Voyage initiatique et enquête policière, mais aussi combat entre les forces du Mal et celles de l'harmonie, Les Mystères d'Osiris racontent la genèse magique et fascinante d'une Égypte aux richesses artistiques jamais égalées, aux mystères spirituels jamais élucidés. A travers les quatre tomes de cette nouvelle saga, guidé par Christian Jacq, par le grand pharaon Sésostris III et le jeune scribe Iker, le lecteur cheminera vers une découverte majeure : le secret de la résurrection et de la vie éternelle."
J'ai attaqué le 1er et fini le 4ème. Cela se lit bien, pas de délayage, de l'honnête Christian Jacq.

Grandet Pierre : Les Contes de l'Égypte ancienne - Editions Khéops -  rassemblent la traduction la plus récente de l'essentiel des textes littéraires égyptiens de l'époque pharaonique. D'inspiration tantôt populaire et fantastique, tantôt historique ou mythologique, ces textes éblouissants comptent parmi les premiers chefs d'œuvre de la littérature. C'est la traduction fidèle, non enjolivée. La base des légendes et des contes, brute  de coffrage

Collectif d'auteurs : "Akhénaton et l'époque Armanienne". Editions Khéops - Au travers d'articles parus dans la revue Egypte, Afrique & Orient et d'autres totalement inédits, les Egyptologues Jea-Luc Bovot, Jean-Luc Chappaz, Marc Gabolde, Rolf Krauss, Christian Loeben, Bernard Mathieu, Claude Traunecker, Robert Vergnieux et Alain Zivie, spécialistes de la période, rendent compte de leurs recherches récentes. Parfois un peu difficile d'accès, mais passionnant. Permet de connaître les thèses des différents intervenants en condensé.

Anton Gill  (10/18 Grands détectives)" La grande trouvaille d'Anton Gill est d'avoir situé sa série de romans à une période difficile de l'Egypte antique, à la fin de la XVIIIe dynastie (entre 1360 et 1350 av. J.-C.). Pour les yeux de son héros, le scribe Huy, il nous promène dans une société très rigide où les luttes de pouvoir entre l'armée, le pharaon, les marchands et les prêtres suscitent bien des manoeuvres. Grâce à ce personnage, aux personnages récurrents de son entourage, Anton Gill braque une loupe sur une période fascinante. La cité de l'horizon - la cité des rêves - la cité du désir - la cité des morts - la cité des mensonges Redevenu scribe par la grâce du pharaon Ay, Huy se morfond dans l'atmosphère poussiéreuse des Archives royales quand lui parvient l'appel à l'aide d'Ankhsenamon. L'ancienne reine et son fils, réfugiés dans le Sud profond, ont échappé de peu à des accidents mortels. tentatives de meurtre ou simples coïncidences ? Au terme d'un voyage qui le mène à l'opulente cité de Méroé, Huy se trouve mêlé, bien malgré lui, à une ténébreuse affaire où se jouent l'avenir de la Terre Noire et son propre destin. Saura-t-il percer à jour la fourberie et la folie dissimulées sous le masque du mensonge ? La cité de la mer  :  Série de romans policiers très sympa pour les vacances

Léonard Anthony, Antoine Audouard : Le messager des sables - Pocket - 'Le messager des sables' est l'histoire d'une initiation, celle du jeune musicien Vincent Jefferson Herbach par Vivien Denon avec qui il va voyager en Méditerranée et jusqu'en Egypte. C'est aussi l'initiation aux mystères d'un pays baigné par un fleuve dispensateur de vie, marqué de monuments intemporels. Une fresque épique et romanesque, tendue de magie et d'illustres figures (Bonaparte) pour révéler un destin unique. l'histoire d'une quête, sur fond de désert et de conquête de l'Egypte par Bonaparte. J'ai bien aimé.
 

Lauren Haney : le sang de Thot (10/18 GD)- A Thèbes, où la population et une foule de visiteurs se préparent à célébrer la fête donnée en l'honneur du dieu Amon, le lieutenant Bak retrouve ses fidèles policiers medjai et ses amis au port. Ils découvrent, sur une barge, le cadavre d'un marchand hittite sauvagement assassiné. Alors que Bak débute son enquête, le temple d'Amon est à son tour le théâtre d'un crime tout aussi odieux. Le scribe Ouserhet, haut fonctionnaire chargé des offrandes au Dieu suprême, est retrouvé mort, entouré de mystérieux papyrus calcinés... Onze jours, durant lesquels la fête déploiera ses fastes dans la ville en liesse : tel est le mince délai accordé au policier pour dénouer les fils d'une affaire ténébreuse, où se mêlent l'amour, la cupidité et l'ambition. Très bon roman policier qui garde le suspense jusqu'au bout dans l'ambiance de la belle fête d'Opet

Gilbert SINOUE "Akhenaton le dieu maudit" (Folio 4295) : Jamais pharaon n'aura autant intrigué. L'inventeur du monothéisme, qui défia au péril de sa vie la colère des dieux et de leurs gardiens, était-il un fou ou un visionnaire ? A-t-il été assassiné ? . La Grande Épouse royale Néfertiti a-t-elle influé sur les décisions du maître de l'Égypte ?
Tant de siècles écoulés ont éparpillé les pièces de ce puzzle... Au fil des pages, deux égyptologues, Judith Faber et Philippe Lucas, vont tenter de décrypter l'énigme du dieu roi. S'appuyant sur les thèses les plus récentes, Gilbert Sinoué plonge, à la manière d'une enquête policière, au coeur du mystère de l'une des figures les plus fascinantes de l'Égypte ancienne.
J'ai bien aimé ce roman/biographie. Il expose sur le mode d'un échange de lettre entre 2 amis les différentes thèses proposées par les égyptologues qui ont écrit, parlé, supposé sur cette période de l'histoire égyptienne. Et les découvreurs de ces lettres, 2 égyptologues., les discutent. L'un veut croire en leur authenticité, l'autre en doute fortement. Et la fin est inattendue. Il convient de relever qu'il y a certaines inexactitudes historiques mais c'est avant tout un roman, mais Gilbert Sinoué est romancier, ne l'oublions pas.

 

 

 

 

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