LECTURES

2009

Auteur coup de cœur
Ah oui . je recommande
Incontournable
Beaucoup aimé

(52 livres)

passé un bon moment
intéressant
un peu longuet
sympa
sympa sans plus

grenat : résumé

été jusqu'au bout avec peine
pas aimé du tout

en vermillon : mon avis

je sais pas trop ...

LECTURES POLICIERES :

 

Patrick Graham "L'évangile selon Satan" : 1349, année de la grande peste noire, couvent des Augustines de Bolzano.
Entrée en possession d'un Evangile apocryphe, Mère Yseult de Trente, la supérieure, s'emmure vivante avec le manuscrit pour échapper au massacre de sa congrégation par un moine démoniaque. Le tueur crucifie ses victimes et porte les signes des adorateurs du Diable. 2006, Hattiesburg, Maine. Rachel, l'assistante du shérif du comté, enquête sur la disparition de quatre jeunes serveuses. Elle disparaît à son tour. Marie Parks, profileuse au FBI qui possède des dons de médium et s'est spécialisée dans la traque des cross-killers est chargée d'enquêter sur la disparition de Rachel. Elle retrouve son corps torturé et la dépouille des quatre disparues crucifiées dans une crypte. Quelques jours plus tard, au Vatican, le cardinal Oscar Camano, patron de la Congrégation des miracles, apprend que les quatre jeunes femmes assassinées sont les religieuses qu'il avait envoyées aux Etats-Unis pour enquêter sur la vague de meurtres qui frappent l'ordre des Recluses, un ordre très ancien chargé depuis le Moyen Age de protéger et d'étudier les manuscrits interdits de la chrétienté. Il confie au meilleur de ses exorcistes, le père jésuite Carzo, le soin de retrouver la trace de cet Evangile. L'enquête de Parks et celle de Carzo vont se croiser et les mener des Rocheuses jusqu'au couvent de Bolzano et à la bibliothèque secrète du Vatican. Que contient cet Evangile de si dangereux pour l'Eglise ?
Ah j'ai pas lâché... Nettement plus palpitant que le Da Vinci Code. (en soi pas franchement difficile) Parfois un peu sanglant... mais un très bon thriller.

Elisabeth George : Anatomie d'un crime - (Pocket) : Londres. À l’arrière d’un bus qui traverse la ville, le jeune Joel, sa sœur et son frère roulent vers leur destin. Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle. Elle est belle, heureuse, la vie lui sourit. Tout est en place pour une rencontre. Fatale. Car Joel est une arme vivante. Le détonateur ? C’est son histoire. L’explosif ? Son quartier, écrasé par la misère et la violence qu’elle génère.
Jusqu’au dernier moment, Joel pense qu’il pourra choisir. Mais d’autres ont peut-être déjà choisi pour lui…
Une extraordinaire machine à remonter le crime. Et à le démonter.
 Et bien c'est une belle étude et j'ai beaucoup aimé ce livre; mais je ne m'attendais pas du tout à lire ce que j'ai lu...

Grimes Martha : « Le mystère de Tarn House » - (Pocket) : Chez les Holdsworth, on vit de monis en moins vieux. Avec le suicide de Jane, c'est le quatrième décès en moins de six ans, assez piour éveiller les soupçons de Scotland Yard et ceux du commissaire Jury, d'autant qu'il partageait l'intimité de la victime. Ecarté de l'enquête, il charge son vieil ami Melrose Plant d'infilter la famille Holdworth en tant que bibliothécaire et il s'installe dans la propriété familiale de Tarn House. Non lon de là, dans une luxueuse maison de retraite tenue par le docteur Kingsley et son assistante le docteur Viner, Psychiatre, Adam Holdsworth, le richissime et excentrique arrière-grand-père s'obstine encore à vivre. je ne croche pas trop..

Arnaldur Indridason : La cité des Jarres (Points policier) : L'inspecteur Erlendur, un commissaire de Reykjavik, mal nourri, toujours de mauvaise humeur, dans la tradition du genre, enquête sur le meurtre d'un vieil homme. Dans l'ordinateur de la victime, on trouve des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans. Erlendur n'accepte pas la thèse du crime de drogué en manque, il retrouve un ami de cet homme en prison et découvre le passé de violeur de la victime. A travers l'autopsie de la petite fille morte quarante ans auparavant, il découvre la Cité des Jarres et le fichier génétique de la population islandaise. L'écriture de Indridason reprend aux vieilles sagas leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et leurs conséquences lointaines. Ce livre, écrit avec une grande économie de moyens, va bien plus profond que la plupart des romans policiers : il transmet le douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu'au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues nuits d'hiver. Il représente un remarquable apport à la tradition. Et chez Indridason l'humanité triomphe toujours.  La 1ère enquête du commissaire Erlandur.  On entre dans le monde du personnage, on partage ses doutes, on refuse avec lui ce qui pourrait être une évidence. On se demande aussi "ou on va" et sur quoi il enquête au juste... Et tout commence à s'imbriquer, à notre surprise et à la sienne aussi. Personnage qui ne va pas manquer de devenir ttachant.


Arnaldur Indridason : L'homme du lac (Points policier) : A la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l'eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscrïptions en caractère cyrillique à demi effacéefs. La police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l'enquête, ce qui les mène à s'intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au cours des années 1960 en Islande. Les investigations s'orientent bientôt vers les ambassades ou délégations des pays de l'ex-bloc communiste. Les trois policiers sont amenés à rencontrer d'anciens étudiants islandais qui avaient obtenu des bourses de l'Allemagne de l'Est dans les années 1950 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Peu à peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l'homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible secret. 1er rompol que je lis de cet auteur; j'ai beaucoup aimé.. mais je dois dire que les prénoms islandais sont à coucher dehors...

 

Claude Izner :"Mystère rue des Saints-Pères": Début de l'été 1889. Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères, se rend à l'Exposition Universelle où la Tour Eiffel, qui vient d'être achevée, tient la vedette. Au premier étage, Victor Legris rencontre parmi la foule, Kenji Mori (son associé) et son vieil ami Marius Bonnet, qui vient de lancer son propre journal 'La Passe-Partout'. Mais tout à coup une femme s'écroule sous le coup d'une étrange piqûre. S'ensuit une série de morts inexpliquées qui marqueront les débuts de Victor Legris en tant qu'enquêteur. L'intrigue est sympa mais en sortant des Aventures de Nicholas le Floch ou du notaire Fronsac, le contexte historique est assez léger...

Claude Izner :"La disparue du Père-Lachaise": Qu'elle n'est pas la surprise de Victor Legris de voir débarquer Denise Le Louarn, la gouvernante de son ancienne maîtresse, Odette de Valois, dans sa librairie. La jeune femme est visiblement bouleversée : sa patronne a disparu. Persuadé que son ancienne maîtresse a simplement découchée mais ému par le désoeuvrement de la jeune domestique, Victor l'interroge. II apprend que depuis la mort de son mari, Odette n'était plus vraiment la même. Elle s'était mise à fréquenter des gens étranges et était de plus en plus attirer par le spiritisme. C'est d'ailleurs après l'une de ses séances qu'elle avait décidé de se rendre sur la tombe de son mari, persuadée qu'il lui pardonnerait enfin tous ses écarts si elle lui déposait sur sa tombe son tableau préféré. Une fois au PèreLachaise, Denise a laissé sa maîtresse se rendre seule au caveau familial. Depuis, elle est sans nouvelle et n'ayant nulle part où aller, elle a décidé de demander aide à l'ancien amant d'Odette. Je l'ai lu rapidement. J'aime bien les intrigues mais il manque un petit quelque chose pour me rendre accro aux personnages...

Pierre Magnan : "Les Courriers De La Mort" : Contre la porte du cimetière de Barles, près de Digne, il y a une boîte aux lettres qu'on ne remarque jamais. Pourtant, dans les années soixante, l'assassin à la belle écriture l'a parfois utilisée. C'était l'époque où Pencenat Emile creusait sa tombe, dimanche après dimanche. Il a été le premier à voir l'une de ces étranges missives, annonciatrices d'une vengeance à retardement. Ah oui. Cette ambiance provençale, cette langue recherchée, c'est une découverte.. Commissaire Laviolette, je m'attache à vos pas...

Pierre Magnan : "Le sang des Atrides" : Rue Prête-à-Partir, une nuit, un long cadavre vêtu d'un ensemble de sport bleu ciel orné d'un grand Gentiane en lettres jaunes attend, en leur barrant la route, les éboueurs de la ville de Digne. Jeannot Vial a été assassiné. Six mois plus tard, c'est au tour de Jules Payan. Même blessure à la tempe, provoquée par un galet. Peu de temps avant leur mort, les deux victimes étaient devenues adeptes du vélo et semblaient habitées d'un bonheur profond, mystérieux. Deux hommes beaux et jeunes. Il y aura une troisième victime, puis une quatrième : la vieille Adélaïde de Champclos, qui devait connaître l'assassin. Quant à celui-ci, il tue la nuit, s'est beaucoup exercé au lance-pierres, et il porte des vêtements et des chaussures de collégien d'autrefois. C'est bien sûr le commissaire Laviolette qui mène l'enquête. J'ai trouvé passionnant "le sang des Atrides". Et le Commissaire Laviolette est un personnage bourru que j'aime beaucoup. On a l'impression d'un Maigret dans les années 80... vieille guimbarde, genre décalé.  La ville de province est partie du charme et personnage du roman presque; les habitudes, les non-dits, la description des habitants qui ne peuvent manquer d'exister dans les petites villes.... et l'amour de la région... Il officie en tandem avec un Juge.

Pierre Magnan : " Le Secret des Andrônes": Quel est le criminel qui jette dans le vide les aides-soignantes de Rogeraine, la belle infirme ? Tout Sisteron s'interroge. Mais la ville garde ses mystères, qui remontent au temps de la guerre, des maquis. Et le commissaire Laviolette, retraité de la police, va s'égarer à plaisir avant de découvrir la vérité. Laviolette a une fois encore une façon bien à lui d'enquêter. Et on se laisse prendre au charme. C'est une vraie découverte. Et les descriptions de la région sont magnifiques. Le secret bien gardé par tous les habitants du village, la loi du silence... le poids du passé...

Pierre Magnan : " Le tombeau d'Hélios": À Manosque, cinq hommes ont constitué une association : chacun a investi une somme d'argent sur le domaine de Chantesprit qui vaut un demi-milliard. Si l'un des signataires disparaît, les autres héritent de son apport. La mort de Paterne Lafaurie va déclencher le drame... Une odeur de frangipane, ou d'abricotier en fleur, la silhouette d'un cyclomotoriste coiffé d'un casque rouge sont les seuls indices dont disposent, dans un premier temps, les enquêteurs. Mais les enquêteurs sont le juge Chabrand et, surtout, le fameux commissaire Laviolette... Une énigme que n'aurait pas désavouée Hitchcock. (Source : Folio, Gallimard) pas mon préféré mais comme toujours le cadre et la langue sont magnifiques

Pierre Magnan : "Les  charbonniers de la mort " - enquete du grand père de Laviolette...... Un homme noir à l'odeur de forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. C'est Generoso Mosca. Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère Attilio, pauvre charbon-nier, vend aux notables du village. Mais c'est trop tard : le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de poudre pour la fête « galante » de la Saint-Pancrace. Le président Serenne, le notaire Boutedieu et sa « particulière » meurent d'amour. Le minotier se jette dans une fosse. Le conseiller d'Ardantes et le sous-préfet sont malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris. D'autres savent et se taisent. Et voilà que le mystère s'épaissit encore, se complique d'autres morts, et que de plus en plus de monde semble mêlé à cette énigmatique affaire...  Pas la même ambiance car nous sommes au début du siècle mais superbe "chasse à l'homme"... J'ai bien aimé l'atmosphère. Magnan est une bien belle découverte..

Jean-François Parot: "L'Énigme des Blancs-Manteaux" 1761. Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour se mettre au service de M. de Sartine, chef des affaires secrètes de Louis XV. Nicolas prend vite du galon. Le voilà plongé dans une ténébreuse affaire. Meurtres, vols, corruption : secondé par l'inspecteur Bourdeau, il dénouera peu à peu les fils de cette enquête, qui touche de près le roi et la Pompadour... "
Jean-François Parot: " l'homme au ventre de plomb": "Fin de l'année 1761 : la guerre de Sept Ans prend une tournure de plus en plus désastreuse, l'expulsion des jésuites est en discussion et la marquise de Pompadour vit ses derniers temps de faveur. Nous retrouvons Nicolas Le Floch à la première des Paladins de Rameau à l'Opéra, à laquelle assiste Madame Adélaïde, une des filles de Louis XV. Durant la représentation, le comte et la comtesse de Ruissec, qui accompagnaient la princesse, sont informés du suicide de leur fils, et Nicolas suit son maître, Sartine, jusqu'à l'hôtel des malheureux parents, où il va faire de bien curieuses constatations. Nicolas découvre bientôt que ces meurtres paraissent liés à un complot jésuite. Mais ne s'agit-il pas là de fausses apparences, d'une manipulation compliquée des divers partis qui s'affrontent secrètement à la Cour ? "  Je m'attache au personnage. Bonne immersion dans le temps. Suis devenue accro !.
Jean-François Parot: " Le Fantôme de la rue Royale (2001) "Les précédents succès de Nicolas Le Floch,  protégé du lieutenant de police Sartine, agacent. On veut le mettre à l'écart. Mais, alors que Paris célèbre le mariage du dauphin par un feu d'artifice sur la place Louis-XV, c'est la catastrophe : des carrosses renversés, des centaines de victimes écrasées... Notre tout jeune commissaire de police au Châtelet reprend du service. Au milieu des cadavres, une jeune femme tient serrée dans sa main une perle noire. Est-elle morte étouffée... ou étranglée ? " Je les enchaine... j'adore

Jean-François Parot: "L'Affaire Nicolas Le Floch" En ce mois de janvier 1774, Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire au Châtelet, est d’humeur sombre. Sa maîtresse, la belle et capricieuse Julie de Lastérieux, est retrouvée empoisonnée et tous les indices le désignent comme coupable. Qui cherche à compromettre le protégé du roi et du lieutenant général Sartine ? Pour prouver son innocence et démêler les écheveaux de cette affaire qui met directement en péril la sûreté de l’État, Nicolas doit se cacher. Au service du Secret du roi, il découvrira les cruelles subtilités des complots de cour. Avec l’aide du fidèle inspecteur Bourdeau, tandis qu’entre Londres, Versailles et Paris les factions rivales s’affrontent, il devra déjouer bien des pièges. Après Le Fantôme de la rue Royale, c’est avec le même plaisir que nous retrouvons l’intrépide et talentueux Nicolas Le Floch dans une aventure sur fond de fin de règne, alors que la colère du peuple commence à gronder. En plus de l'intrique, on est plongés dans l'Histoire, dans la vie de l'époque, dans les intrigues de cour, et dans le français du temps jadis...

Jean-François Parot: "Le Crime de l'hôtel Saint-Florentin" Nicolas Le Floch traverse une période difficile : Louis XV est mort et Sartine quitte ses fonctions de lieutenant général de police pour rejoindre celles de secrétaire d'État à la Marine. Désormais sous les ordres d'un certain Le Noir, Nicolas doit enquêter sur un crime commis à l’hôtel de M. de Saint-Florentin , ministre du nouveau roi. Sa quête va le conduire à Paris, hors les murs, chez des éleveurs de bestiaux, et à Versailles, où il assurera sa position auprès de Louis XVI. Fiacre fantôme, meurtres en série, étonnante arme du crime ponctuent cette aventure où se mêlent l'argent, la débauche, l'espionnage et toutes les folies d'une jeune cour où perdurent rivalités et affrontements anciens." Le roi est mort, Vive le Roi... mais alors qu'advient-il des anciens fidèles ? Sont-ils au rebut ?  Nicolas Le floch va-t-il se contenter de devenir "M. le Marquis" et d'aller à la chasse?

Jean-François Parot: "Le Sang des farines - "Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet sous le règne du jeune Louis XVI, se trouve plongé au cœur de terribles événements à la fois politiques et personnels. De retour d’une mission en Autriche où il fait d'étonnantes découvertes sur les atteintes portées au Secret du Roi, il retrouve un Paris en colère où la guerre des farines fait rage. Avec le soutien du roi et l’aide de ses fidèles amis, il enquête sur la mort suspecte d’un boulanger qui l’amène bientôt à soupçonner un complot et des liens entre ces événements et ceux survenus à Vienne. Les mystères s’accumulent et Nicolas devra faire vite pour résoudre cette affaire qui met en péril l’équilibre déjà précaire du pays ainsi que son propre fils. Avec cette nouvelle enquête, couronnée par le prix de l'Académie de Bretagne, Jean-François Parot nous entraîne dans l’Europe des Lumières avec son inimitable talent pour le suspense et la reconstitution historique."  Un peu long à démarrer mais ensuite tout s'enchaine. C'est celui que j'ai le moins aimé mais la partie histoire est passionnante.

Jean-François Parot: "Le Cadavre anglais": "Paris 1777, un mystérieux prisonnier meurt en tentant de s'évader de la prison du Fort-l'Évêque. Dans le même temps, la reine Marie-Antoinette, prodigue et frivole, demande à Nicolas Le Floch de contrer les menées d'une intrigante. De Paris à Versailles, le policier des Lumières poursuit sa traversée du siècle et va de surprise en surprise. Qui est cette victime dont on ignore l'identité ? Quel secret se disputent Anglais et Français alors que les colonies d'Amérique se soulèvent ? À quelles fins dérobe-t-on un objet précieux à Frédéric II ? Nicolas Le Floch tentera de démêler les arcanes de ces affaires extraordinaires." Un roman  policier "historique" qui se laisse lire très facilement. Bienvenue au XVIIIème. J'aime bien ces romans qui permettent de se plonger dans une époque. J'apprécie l'effort fait sur les expressions idiomatiques  employées à l'époque. Les personnages sont bien campés. Je vais certainement lire d'autres enquêtes de ce commissaire sympathique.

Iain Pears:""Le secret de la Vierge à l'enfant" : Le secret de la Vierge à l'enfant ". Devenue chef de la brigade romaine du patrimoine artistique, Flavia di Stefano se débat avec les aléas du pouvoir et le poids de ses nouvelles responsabilités : un tableau prêté par le Louvre a disparu et il semblerait que le voleur, en plus d’être un incorrigible farceur, soit très proche des hautes sphères de la politique italienne. Elle aurait bien besoin de l’aide de son ancien patron, Bottando, et de son jeune mari, Jonathan Argyll... mais l’un est aux abonnés absents depuis son départ à la retraite tandis que l’autre arpente la Toscane sur les traces d’une mystérieuse Madone... Cerise sur le gâteau, Mary Verney, la célèbre voleuse, est de retour ! Le passé sème le désordre dans ce nouvel épisode des aventures policières, artistiques et amoureuses de Flavia et Jonathan, le couple de détectives le plus glamour de la péninsule. Retrouvé avec plaisir les aventures de nos amis italiens. J'aime cette série qui allie l'humour et le flegme de certains personnages "so british" et le coté "vivant" des italiens. Pears est spécialiste de l'art, il a obtenu un doctorat d'Histoire de l'art à Oxford et est spécialiste de la peinture anglaise du XVIIe siècle.

  C.J. Sansom : "Dissolution" : "En 1537, l'Angleterre est déchirée par une violente période de transition religieuse : les réformistes s'apprêtent à dissoudre tous les anciens monastères catholiques. C'est dans cette atmosphère chaotique qu'un matin, Matthew Shardlake, brillant avocat disciple d'Erasme, est reçu au cabinet de l'autoritaire lord Cromwell, chef des réforrmistes. Ce dernier le somme de se rendre au monastère de Scarnsea, théâtre de rumeurs sordides, dans lequel Shardlake va découvrir le cadavre décapité de son confrère, Robin Singleton... Un assassinat inexplicable, des traces de rituel païen, une congrégation frappée de mutisme : l'avocat devra résoudre, une à une, toutes les facettes de cette profonde et macabre énigme." J'apprecie beaucoup ce premier opus et je fais un peu plus connaissance avec Cromwell qui, en tant que  vicaire général d'Henri VIII, préside à la dissolution des monastères, (visites en 1535, début des dissolutions hiver 1536). d'ou le titre du livre.... Il ne faut pas hésiter à le lire. C'est une belle trouvaille.
 

Thierry Serfaty : "Le gène de la révolte" : Elles sont jeunes, attendent un enfant, elles ne se connaissent pas.
Et pourtant elles vont mourir dans les mêmes conditions, aussi fulgurantes qu'inexplicables, laissant un peu partout dans le monde la science et les enquêteurs impuissants.
Un flic métis, violent et meurtri, une gynécologue rigide et passionnée, une femme, prix Nobel de génétique, et un journaliste désabusé... tous n'ont qu'une obsession : percer ce mystère, même si leur enquête doit les conduire au coeur de l'Afrique. Ou de l'enfer. Thierry Serfaty met son expérience de médecin et sa parfaite connaissance des dernières expérimentations génétiques au service d'un suspense dont il joue en virtuose. Ce grand thriller dans la lignée de Jean-Christophe Grangé s'impose comme le coup de maître d'un jeune auteur au talent
effrayant !
Si j'avais commencé par celui là, j'aurais pas investi dans un deuxième... J'ai eu du mal... pas la fluidité du précédent. Le thème est certes intéressant mais je trouve que le livre va un peu dans tous les sens... et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.. Difficile à suivre... enfin j'ai pas croché... Dommage car son "La nuit interdite"(voir lectures 2008) était si bon..

Fred Vargas : "L'homme à l'envers" : Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde.
Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose.
À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
Et encore un Vargas qui m'a tenue en haleine. Suspense jusqu'au bout!

Fred Vargas : "Dans les bois éternels" – (J’ai lu) - La Brigade avait accumulé des résultats incontestables, mais Veyrenc demeurait très sceptique. À savoir si cette efficacité était le résultat d’une stratégie ou le fruit tombé de la Providence. Providence qui fermait les yeux, par exemple, sur le fait que Mercadet ait installé des coussins à l’étage et y dorme plusieurs heures par jour, sur le fait qu’un chat anormal défèque sur les rames de papier, que le commandant Danglard dissimule son vin dans le placard de la cave, que traînent sur les tables des documents sans lien avec les enquêtes, annonces immobilières, listes de courses, articles d’ichtyologie, reproches privés, presse géopolitique, spectre des couleurs de l’arc-en-ciel, pour le peu qu’il en avait vu en un mois. Cet état de choses ne semblait troubler personne, sauf peut-être le lieutenant Noël, un gars brutal qui ne trouvait personne à son goût. Et qui, dès le second jour, lui avait adressé une remarque offensante à propos de ses cheveux. Vingt ans plus tôt, il en aurait pleuré mais aujourd’hui, il s’en foutait tout à fait ou presque. Le lieutenant Veyrenc croisa les bras et cala sa tête contre le mur. Force indélogeable lovée dans une matière compacte. Un rompol comme je les aime
 

Qiu Xiaolong : "Mort d'une héroïne rouge" : Shanghai 1990. Le cadavre d’une jeune femme est retrouvé dans un canal par deux jeunes pêcheurs. Pour l’ambitieux camarade inspecteur principal Chen et son adjoint l’inspecteur Yu, l’enquête va rapidement se compliquer lorsqu’ils découvrent de la morte. Il s’agit de Hongying, Travailleuse Modèle de la Nation. Une fille apparemment parfaite et solitaire qui a pourtant été violée et étranglée. Qui se cache derrière ce masque de perfection et pourquoi a-t-on assassiné la jeune communiste exemplaire ? Chen et Yu vont l’apprendre à leurs dépens, car à Shanghai, on peut être camarade respecté tout en dissimulant des mœurs… déroutantes. Un fascinant polar du côté de l’Empire Céleste, mené avec humour, poésie, gourmandise et un sens très particulier de la morale. L'affaire est extrêmement sensible. La brigade des affaires spéciales va tenter de résoudre l'affaire.. Mais est-ce une affaire de crime crapuleux ou une affaire politique? Il va falloir faire très attention à ne pas commettre de fautes "politiques"... Le contexte nous permet d'en apprendre davantage sur le pouvoir, sur la police, sur la mentalité qui règne au sein de la police et du parti. Une belle documentation sur la Chine d'aujourd'hui.

Qiu Xiaolong :"Visa pour Shanghaï" : Il y a ceux qui veulent rejoindre les États-Unis coûte que coûte, parfois même au prix de leur vie. Et ceux qui veulent parcourir le chemin inverse pour démanteler les réseaux, qui jettent sur les côtes des cargos chargés d'hommes. Mais il ne suffit pas d'aller à Shanghaï pour contrer les puissantes triades. Car la donne est embrouillée, comme le sont les relations internationales. Washington doit ramener la femme d'un passeur chinois, condition exigée par ce dernier pour qu'il témoigne dans un procès contre l'immigration clandestine.
Pékin veut sauver la face et le camarade inspecteur Chen, appelé à l'aide par le Parti, doit servir d'interprète et de guide a Catherine Rohn, l'inspectrice américaine envoyée sur place. Mais voilà, la femme du passeur disparaît, et Chen n'entend pas non plus lâcher une affaire en cours pour les beaux yeux du FBI... 
2ème enquête de Chen, qui fait équipe avec une américaine. Et avec eux on fait un petit tour dans le monde des triades, des règlements de comptes, des problèmes des naissances et de l'immigration. J'aime aussi ces livres émaillés de proverbes, de citations, de poèmes... Avec Chen, on apprend à connaitre les traditions chinoises, tout en suivant une enquête policière et en en apprenant davantage sur la Chine actuelle.

Qiu Xiaolong :"Encres de Chine" : Une ex-garde rouge devenue dissidente est retrouvée assassinée.
Une enquête délicate à mener pour l'inspecteur- Chen et son adjoint Yu... Le gouvernement souhaite en effet étouffer l'affaire et fait pression sur la police pour qu'un coupable soit rapidement arrêté. Chercheraient-ils à faire croire que l'affaire n'a rien de politique, en dépit du lourd passé de la victime? Après Mort d'une héroïne rouge et Visa pour Shanghai, voici de nouveau nos deux enquêteurs plongés dans tes secrets de la Chine rouge. "Pour le pays, les atrocités commises étaient une sorte de cadavre dans le placard. En connaître l'existence était une chose, mais le tirer du placard en était une autre. "
Si la partie "documentaire" sur les écrivains dissidents chinois est très intéressante, j'ai trouvé l'enquête policière un peu light.. mais ce fut toujours un plaisir de retrouver l'inspecteur Yu ( plus que l'inspecteur Chen cette fois) 

Qiu Xiaolong : "Le très corruptible mandarin" : Passe-droits. Comines. Faveurs 'spéciales'. Voilà les trois mots clé du nouveau fléau de la Chine Post-communiste : la corruption. Et lorsque celle-ci touche les nouveaux 'mandarins', il est quasi impossible de s'y opposer. Les autorités se contentent 'd' écraser les moustiques, sans sa soucier des tigres', car l'intérêt supérieur du Parti prime. Mais le camarade inspecteur Chen ne l'entend pas ainsi quand il prend en main l'enquête sur le meurtre, dans une maison close de Shanghai, d'un policier chargé d'enquêter sur l'entourage de Xing Xing. Ce magnat de la finance et cadre du Parti, suspecté de corruption, s'est enfui aux Etats-Unis. Chen n'hésite pas à remonter les filières des affairistes rouges, même de l'Union des écrivains ! Le voilà donc, de conférences en séances de dédicaces, à la tête d'un groupe d'auteurs chinois en goguette. Tandis que l'enquête progresse à Shanghai grâce à l'inspecteur Yu, Chen va retrouver son rôle de policier lorsque son itinéraire le mène à Saint Louis, dans le Missouri, ville de résidence de Xing Xing, mais aussi celle de Catherine Rohn, une policière américaine bien connue de notre inspecteur préféré... Magnifique! Suspense, interêt du contexte, tout y est ; avec le premier, c'est de loin le plus passionnant! J'ai adoré.
 


Qiu Xiaolong :"De soie et de sang" : Impossible d’étouffer l’affaire : la deuxième victime a été trouvée ce matin, en plein centre-ville. Même mise en scène que pour la première : robe de soie rouge rouge, pieds nus, jupe relevée, pas de sous-vêtement. Le tueur signe son œuvre avec audace et la presse s’en régale. C’est ce qui inquiète l’inspecteur Cao : pour s’exposer si dangereusement, le coupable doit avoir un plan diabolique... Encore une enquête bouclée par Chen. Plus psychologique que les précédents, c'est de loin mon préféré. On suit notre Inspecteur en se demandant ou il va... et tout se met en place. Et Chen fait preuve d'humanité... Mais on ne peut pas dire que la chasse au serial killer soit menée sur un rythme trépidant... tout en finesse... Oedipe à Shanghai.. voilà du nouveau...
 

  ROMANS :

 

Alaa El Aswany : "CHICAGO" : Même vue de loin, des couloirs d'une université - d'une société - américaine amie-ennemie toute en contrastes, l'Egypte est au coeur de 'Chicago'. Ses personnages, pris dans les contradictions de leur sentiment d'appartenance à un pays qui les exalte autant qu'il les déçoit. Ils étudient, ils enseignent, ils espionnent ceux qui étudient et enseignent. L'Amérique dans laquelle ils vivent n'est pas un simple décor. C'est l'Amérique sûre d'elle-même, de sa supériorité, des valeurs qu'elle représente, brutale parfois, mais aussi l'Amérique ouverte, aimable, un peu naïve et qui donne sa chance à tous. L'Amérique ennemie des causes arabes et par conséquent, même au fond du coeur de ceux qui la servent et s'appuient sur elle, ennemie de l'Egypte. Comme dans son précédent roman, "L'Immeuble Yacoubian" l'auteur brosse un portrait magnifique des personnages, plein de sensibilité. je retrouve dans "Chicago" cet art de la descrïption de la société et des personnages. Découverte à la fois des mentalités des Egyptiens expatriés et de la ville de "Chicago".. .Un regret : on aurait souhaité savoir un peu plus sur l'avenir des héros.. cela nous laisse un peu sur notre faim.

Muriel Barbery : "L'élégance du hérisson" : “Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’idée que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.” Magnifique. Il ne faut surtout pas passer à coté. Humour et belle écriture, tendresse ... Tout y est.

Claude Berri: "Autoportrait" :Si Claude Berri s'est déjà dévoilé dans certains de ses films comme dans 'L' un reste, l'autre part', c'est maintenant par l'écriture qu'il nous révèle avec humour et sincérité les aspects les plus secrets de sa vie privée. 'Il est deux heures, je rejoins mon bureau solitaire afin d'écrire ces quelques lignes. Je suis le Léautaud de la rue Lincoln. Quand j'écris, je n'entends plus mes oreilles. Je fume, je fulmine, je me lave les dents, je fais pipi, le temps passe. Voilà décrits quelques instants de la vie du 'grand' producteur Claude Berri'. Au delà des joies et des drames qui ont jalonné la vie de cet homme de talent, ce livre nous fait pénétrer comme jamais au cœur du cinéma français. Désolée, mais je n'ai pas croché du tout.. Peut-être le sujet ne m'intéressait pas assez, mais surtout c'est un livre trop noir, trop désabusé.. Trop de malheurs et de difficultés pour moi. Mais je dois dire que Berri se livre, nous invite dans son intimité.

Peter Bowen : Le pas du loup (10/18) : La petite ville de Toussaint est depuis quelque temps le théâtre de violentes querelles entre les défenseurs des loups, qui souhaitent leur réinsertion dans leur environnement naturel, et les éleveurs de bétail de la région, qui voient dans ce projet une véritable menace pour leurs troupeaux. L'affrontement tourne bientôt à la lutte armée, et quatre hommes sont tués. Devant l'incapacité du shérif à rétablir le calme, les habitants de la petite communauté décident le millionnaire Bart à prendre l'étoile. Mais une succession de morts suspectes poussent bientôt Gabriel Du Pré, devenu shérif adjoint, à intervenir. Associé à Corey Banning, un agent du FBI, et toujours avec l'aide de sa compagne Madelaine et son vieil ami indien Benetsee, le Métis mène l'enquête et découvre petit à petit qu'un de ses proches pourrait bien être l'auteur de tous ces meurtres…  Différent, ambiance montagnarde, j'ai tout de suite accroché... Sur la piste des trappeurs, les ambiances du grand Nord Américain..

Mireille Calmel : Lady Pirate - tome 1. "Les valets du roi"(Pocket): Elle se prénomme Mary Jane. Dix-sept ans à peine et déjà un destin hors du commun : habillée en garçon depuis son plus jeune âge, maniant aussi bien le fleuret que l’alexandrin, elle a été élevée comme un lord, au nez et à la barbe de sa riche et puissante grand-mère. Mais en cette année 1696, il existe peu de place pour les histoires merveilleuses dans la capitale anglaise : devenue brusquement orpheline, elle-même menacée car détentrice d’un objet menant à un fabuleux trésor, l’intrépide Mary doit s’enfuir, direction Douvres. Après une escale chez une sulfureuse espionne, elle embarque à bord de La Perle, majestueuse frégate corsaire qui va déterminer le reste de sa vie… Mary Read est un personnage qui a réellement existé. On se laisse emporter par cette ecriture facile dans le sillage de celle qui fut l'une des 2 femmes pirates les plus connues de l'histoire de la flibuste. J'adore ce genre d'aventure...

Mireille Calmel : Lady Pirate - tome 2. "La parade des ombres"(Pocket): Vengeance ! La sentence est désormais gravée dans le coeur de Mary Read. À jamais privée de son époux injustement assassiné, elle s’est jurée de retrouver la trace de la seule et unique responsable – la vénéneuse Emma de Mortefontaine –, qui détiendrait à présent sa fille. Mais si elle veut parvenir à ses fins, Lady Pirate va devoir ruser et jouer de ses armes… et de ses charmes.
Ses recherches la mènent à Venise, chez l’énigmatique marquis de Baletti, puis sur le pont du Bay Daniel. À bord de ce fier navire pirate, accompagnée de son fils Junior et de Corneille, séduisant matelot, Mary va arpenter la mer des Caraïbes bien déterminée à rattraper son ennemie jurée et à percer le mystère d’un trésor qui ne cesse de se dérober…
La suite est aussi bien que le tome 1.....Quelle aventurière attachante!
 

Clara Dupont-Monod :"La passion selon Juette": Juette est née en 1158 à Huy, une petite ville de l'actuelle Belgique. Cette enfant solitaire rêveuse se marie à treize ans dans la demeure de ses riches parents. Elle est veuve cinq ans plus tard. Juette est une femme qui dit non. Non au mariage. Non aux hommes avides. Non au clergé corrompu. Violente et lucide sur la société de son temps, Juette défend la liberté de croire, mais aussi celle de vivre à sa guise. Elle n'a qu'un ami et confident, Hugues de Floreffe, un prêtre. A quelles extrémités ira-t-elle pour se perdre et se sauver ? Car l'Eglise n'aime pas les âmes fortes.  Belle langue, belle idée avec cette histoire racontée du point de vue de Juette et de celui du prêtre mais je ne suis pas rentrée dans le livre. Juette ne m'a pas attachée, le personnage n'a pas convaincu...Elle est féministe avant l'age, contre la dureté des hommes et l'intransigeance de l'église, mais son comportement est calqué sur eux...

Ken Follett: "La marque de Windfield" :L' auteur du Code Rébecca et de l' inoubliable fresque des Piliers de la terre nous emmène ici, avec sa prodigieuse science de l'intrigue, au cœur de l'Angleterre victorienne - En 1866, plusieurs élèves du collège de Windfield sont les témoins d'un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort. Mais cette noyade est-elle vraiment un accident ? Les secrets qui entourent cet épisode vont marquer à jamais les destins d'Edward, riche héritier d'une grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, de Micky Miranda, fils d'un richissime Sud-Américain. Autour d'eux, des dizaines d'autres figures s'agitent dans cette société où les affaires de pouvoir et d'argent, de débauche et de famille, se mêlent inextricablement derrière une façade de respectabilité...  J'aime toujours autant ces sagas britanniques. Le livre se lit facilement, on s'attache aux personnages... Bon roman.

Laurent Gaudé : Le soleil des Scorta (Acte Sud) : L'origine de leur lignée condamne les Scorta à l'opprobre. A Montepuccio, leur petit village d'Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait voeu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu'ils appellent "l'argent de New York", leur richesse est aussi immatérielle qu'une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer. Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l'existence de cette famille des Fouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d'apporter, au gré de son propre destin, la fierté d'être un Scorta, et la révélation du bonheur. Je comprends pourquoi il a eu le Goncourt. C'est un bijou. A lire absolument. Incontournable.

Laurent Gaudé : Eldorado : Gardien de la citadelle Europe, le commandant Salvatore Piracci navigue depuis vingt ans au large des côtes italiennes, afin d'intercepter les embarcations des émigrés clandestins. Plusieurs événements viennent ébranler sa foi en sa mission et donner un nouveau sens à son existence. Dans le même temps, au Soudan, deux frères s'apprêtent à entreprendre le long et dangereux voyage qui doit les conduire vers le continent de leurs rêves, l'Eldorado européen. Parce qu'il n'y a pas de frontière que l'espérance ne puisse franchir, Laurent Gaudé fait résonner la voix de ceux qui, au prix de leurs illusions, leur identité et parfois leur vie, osent se mettre en chemin pour s'inventer une terre promise.  La langue est toujours aussi belle, le sujet est dur. J'ai moins aimé que le soleil des Scorta mais l'ambiance et les sentiments est toujours magnifiquement rendue. la tension est présente, l'amitié, l'authenticité.. la douleur et la compréhension par le dit et le non-dit. Très bel écrit.


Lev Grossman : Codex, le manuscrit oublié : Le jeune banquier Edward Wozny est chargé, avant de partir en vacances, d'aider de riches clients, le duc et la duchesse de Went, à retrouver dans leur bibliothèque familiale un manuscrit du XIVe siècle écrit par Gervase de Langford. Aidé d'une étudiante, Margaret Napier, il découvre d'étranges coïncidences entre le contenu de ce manuscrit et Modus, un jeu en ligne. Lent, lent et lent... L'idée est bonne mais il ne se passe rien; le livre traine en longueur... il est oublié? qu'il le reste.. 

Khaled Hosseini : "Mille soleils splendides" : Forcée d'épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l'arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D'abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l'Afghanistan. Mais parviendront-elles à s'arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs, "mille soleils splendides"?(Mot de l'éditeur) - Epoustouflant mais dur; plus dur encore que les cerfs volants de Kaboul mais il se lit d'une traite et je vous le recommande vivement. Non seulement un document sur la vie des femmes et sur la guerre qui a sévi la-bas, la descente aux enfers et l'espoir qui renait, mais aussi une extraordinaire histoire d'amitié et d'amour.

Yasmina Khadra « Ce que le jour doit à la nuit » : « Accroupi sur un amas de pierraille, les bras autour des genoux, il regardait la brise enlacer la sveltesse des chaumes, se coucher dessus, y fourrager avec fébrilité. Les champs de blé ondoyaient comme la crinière de milliers de chevaux galopant à travers la plaine. C’était une vision identique à celle qu’offre la mer quand la houle l’engrosse. Et mon père souriait. Je ne me souviens pas de l’avoir vu sourire ; il n’était pas dans ses habitudes de laisser transparaître sa satisfaction – en avait-il eu vraiment ?… Forgé par les épreuves, le regard sans cesse aux abois, sa vie n’était qu’une interminable enfilade de déconvenues ; il se méfiait comme d’une teigne des volte-face d’un lendemain déloyal et insaisissable. » À dix ans, le narrateur vit sur un lopin de terre avec son père, sa mère et sa sœur cadette. Leur vie n’en est pas une : ils existent, et c’est tout. En ces années 1930 en Algérie, la misère et les épidémies déciment les familles et les cheptels. Les rescapés sont contraints à l’exode ou à la clochardisation. Lorsque leurs champs sont ravagés par un incendie criminel à trois jours du début d’une récolte prometteuse, le père est contraint d’hypothéquer ses terres. Ils partent à Oran. Il semble être écrit, quelque part, que le narrateur devra partir, toujours partir, et laisser derrière lui une part de lui-même. Grand roman de l’Algérie coloniale, Ce que le jour doit à la nuit est tout autant passionné que douloureux. Yasmina Khadra remonte le cours de l’Histoire et trouve les mots qui aident à la comprendre. Un magnifique récit qui s’adresse à tous les esprits curieux. Surtout ne passez pas à coté de cette merveille! L'écriture est magnifique, 400 pages de belle langue et de belles images poétiques. Et un récit extremement émouvant. Younès, adopté par son oncle, deviendra Jonas... Il sera adopté par la bourgeoisie aisée... mais lui, comment le ressentira-t-il? Quelle est sa place? sa culture? Une double culture? Comment vivra-t-il la révolte algérienne? Comment sera-t-il perçu ? Une magnifique histoire d'amour, d'amitié, un regard sur l'histoire de l'Algérie, par un être déchiré entre 2 cultures...

Gilles Leroy: "Alabama Song" (Goncourt 2007): Montgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, "Belle du Sud", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout-New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister... Mêlant avec brio éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand "roman américain". pas aimé. En fait, j'aime pas ces romans sur la déchéance et le malheur des gens... J'e n'ai pas appris grand chose (normal c'est un roman me direz vous)  et je ne me suis pas évadée... J'ai juste ressenti 200 pages de malaise et de mal-être.... Bien sûr l'écriture est belle mais je suis déçue.
 

Henning Mankell :"Profondeurs" : Automne 1914. La Suède, malgré sa neutralité, craint d’être entraînée dans la guerre, car les flottes allemande et russe s’affrontent au large de ses côtes. Le capitaine Lars Tobiasson-Svartman reçoit la mission de sonder les fonds de la mer Baltique et de chercher une route maritime secrète à travers l’archipel d’Östergötland. L’homme est hanté par l’idée de contrôle qu’il exerce en mesurant tout ce qui l’entoure, les masses, le temps, les distances entre les lieux, les objets et les êtres (sa femme Kristina restée à Stockholm). Mais lorsqu’il découvre Sara Fredrika vivant seule sur une île désolée, la présence de cette femme très vite l’obsède et il devient son amant. Le fragile couvercle qu’il maintenait sur son « abîme » intérieur se soulève et son univers tiré au cordeau vole en éclats.

Mitigée... Une belle écriture, un homme qui bascule dans la folie.. un monde irréel... noyé dans le brouillard et la solitude, 2 vies parallèles et l'effort pour concilier l'inconciliable.. Troublant, tant le livre que l'ambiance.... Je ne le déconseille pas mais il aborde le thème du mensonge de manière particulière et intéressante.. Une belle descente aux enfers...
 
Carole Martinez : Le Coeur cousu (Folio) : 'Ecoutez, mes soeurs ! Ecoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Ecoutez... le bruit des mères ! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le coeur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes !' Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre : le coeur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement... Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels... Plein de charme et de poésie; il faut aimer le fantastique mais pris dans l'ambiance, c'est magique
 
 
Kate Mosse : Sépulcre (ldp) : Octobre 1891 : la jeune Léonie Vernier et son frère quittent Paris pour le Domaine de la Cade, à quelques kilomètres de Carcassonne. Dans les bois qui entourent la maison isolée, Léonie tombe sur les vestiges d'un sépulcre wisigoth. Un mystère sans âge s'ouvre à elle, dont les traces sont écrites dans le sang. Tandis qu'elle pénètre peu à peu dans les strates du passé, elle découvre l'existence d'un jeu de tarot unique, dont on dit qu'il détient le pouvoir de vie et de mort. Octobre 2007 : Meredith Martin arpente la région de Carcassonne sur les traces de Debussy, afin d'écrire sa biographie. Mais elle cherche aussi la clef de ses propres origines. Armée d'une partition à la mélodie entêtante et d'une photo jaunie, elle est plongée malgré elle dans un mystère remontant à plus d'un siècle, où le destin d'une jeune fille disparue par une nuit funeste se mêle à une tragique histoire d'amour, poursuivie par la folie vengeresse. Oiui oui oui.. j'aime bien ces livres qui se deroulent en parralèle sur 2 époques... un vrai roman de vacances. D'ailleurs j'ai acheté son autre livre, "Labyrinthe" et je me réjouis de l'attaquer

Haruki Murakami : "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" : Chaque soir, dans son bar de Tokyo, Hajime accueille les clients, observe ses employés, discute avec les habitués. Quand il s'installe au comptoir un livre à la main, bercé par le trio de jazz, c'est souvent une autre musique qui résonne dans sa mémoire, d'autres lectures aussi... celles qu'il partageait avec Shimamoto-san lorsqu'il avait douze ans. Aujourd'hui, à l'aube de la quarantaine, il est propriétaire de deux bars en vogue à Tokyo, d'une résidence secondaire à la campagne; il a une femme, deux petites filles adorables, et un métier qui lui plaît. En devenant un homme ordinaire, il a sacrifié ses idéaux mais il a enfin trouvé un semblant d'équilibre. Et puis un jour, tout bascule. Accoudée au bar, en train de siroter un cocktail, une femme à la beauté envoûtante engage la conversation avec Hajime : c'est Shimamoto-san.. Dès lors, Hajime, rongé par le désir, tentera de conquérir la femme mystérieuse et fascinante qu'elle est devenue et qu'il n'a jamais cessé d'aimer. (Source : 10-18) Une fois de plus, sous le charme de Murakami. Il est à la poursuite de l'amour, de son premier amour qui ne s'est pas concrétisé et qu'il a poursuivi tout au long de sa vie.. jusqu'à mettre son couple et sa réussite en péril... A la recherche de la pureté, à la recherche de la complicité... de la différence.. Le roman pourrait se passer dans n'importe quel pays... c'est une quête... mais une quête de l'impossible amour... thème récurrent chez cet auteur.

Katherine Neville : "Le huit" : New York, 1972. Alors qu'elle s'apprête à partir pour le Sahara, Catherine Velis entend parler d'un fabuleux jeu d'échecs d'origine mauresque. Un jeu qui, en 782, envoûta dangereusement Charlemagne avant d'exciter onze siècles durant la convoitise de Richelieu, Robespierre, Catherine de Russie et Napoléon. Tous voulurent le mettre au service de leurs funestes desseins car, selon la légende, il ferait de son détenteur l'égal de Dieu... Partie en Afrique du Nord, la jeune femme va découvrir qu'elle n'est pas la seule à vouloir percer le secret du jeu maudit... Une aventure qui est un super roman de vacances... On visite l'Algérie, on rentre dans les secrets de La terreur.. Intrigues du pouvoir, tout y passe.. En 1790 : 2 cousines sont novices dans l'abbaye fortifiée de Montglane.  Un trésor convoité par tous les puissants de ce monde est caché dans l'enceinte de l'Abbaye. En pleine Révolution, la mère supérieure doit dissimuler le trésor : un jeu d'échecs de Montglane. Les pièces doivent être éparpillées pour ne pas donner un immense pouvoir à qui sera a même de  reconstituer le jeu.  2 siècles plus tard, Catherine Velis est chargée de retrouver les pièces... Une aventure qui lui fera parcourir le monde et l'histoire, sur les traces de la novice.. On cache le jeu au 18ème, on le recherche au XXme... On évolue avec Mme de Stael et Talleyrand... puis dans le monde de l'informatique. Il y a du suspense aux 2 époques. Je dirais un bon livre de vacances qui se laisse lire facilement. Des personnages sympas. Le jeu d'échec est à la fois des pièces que l'on cache et des êtres humains qui ont été élus pour évoluer dans l'intrigue..

Katherine Pancol : les yeux jaunes des crocodiles : Deux soeurs. La quarantaine. Iris, belle, très belle, riche, élégante, parisienne. Autrefois étudiante brillante, elle s'est mariée, et sa vie se résume en un tourbillon vain. Iris s'ennuie, rêve de devenir une autre. Joséphine est une littéraire, historienne spécialisée dans l'étude du XIIe siècle. Beaucoup moins belle, beaucoup moins à l'aise dans la vie. Mariée, elle a deux filles, vit en banlieue et se bat pour tenir debout. Un jour, à un dîner, Iris prétend qu'elle écrit. Entraînée par son mensonge, elle persuade sa soeur d'écrire un livre qu'elle signera, elle. Abandonnée par son mari, acculée par les dettes, Joséphine se soumet. Elle est habituée : depuis qu'elles sont enfants, Iris la magnifique la domine. Le destin de chaque soeur va basculer.  Frais, facile à lire, plein de tendresse et d'humour, j'ai beaucoup apprécié et c'est un livre qui redonne du Punch à celles qui pourraient avoir une baisse de moral.

Katherine Pancol :"La Valse lente des tortues" : Ce livre est une bourrasque de vie... Un baiser brûlant du seul qu’on ne doit pas embrasser… Deux bras qui enlacent ou qui tuent… Un homme inquiétant, mais si charmant… Une femme qui tremble et espère ardemment... Un homme qui ment si savamment… Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour… Des adolescents plus avertis que les grands... Un homme qui joue les revenants… Un père, là-haut dans les étoiles… qui murmure à l’oreille de sa fille... Un chien si laid qu’on s’écarte sur son passage… Des personnages qui avancent obstinément... comme des petites tortues entêtées… qui apprendraient à danser lentement, lentement… dans un monde trop rapide, trop violent... C'est la suite du précédent. Une jolie suite, avec des rebondissements. Le style est fluide, on y glisse également un peu dans le monde du moyen-âge, grâce à l'érudition de Joséphine.. J'ai bien aimé. Je me demande si la saga va continuer...

Martin Suter :  Le Dernier des Weynfeldt (Points): Adrian Weynfeldt, expert en art et dernier descendant d'une richissime famille suisse, mène une existence d'une régularité irréprochable au sein de la grande société zurichoise. Un soir, il se laisse charmer par une jeune femme qui s'invite à passer la nuit chez lui. Le destin de Weynfeldt sera désormais irréversiblement lié à celui de la mystérieuse Lorena. Un de ses amis proches le contacte afin de mettre aux enchères la fameuse 'Femme nue' devant une salamandre de Félix Vallotton. Une vente qui promet de faire date dans le milieu de l'art. Il s'ensuit une série de péripéties, de manipulations et de retournements. Ce n'est peut-être pas le Suter que j'ai préféré mais j'ai beaucoup aimé

Didier Van Cauwelaert : le père adopté (LdP) : Quels drames et quels enjeux faut-il pour qu'un enfant décide de gagner sa vie comme écrivain, à l'âge où l'on perd ses dents de lait ? En révélant ses rapports avec son père, Didier van Cauwelaert nous donne les clés de son œuvre. Un père à l'énergie démesurée, à l'humour sans bornes et aux détresses insondables, qui a passé sa vie à mourir et renaître sans cesse. Un père redresseur de torts et fauteur de troubles, qui réenchanta le monde par l'incroyable force de son destin, de ses talents et de ses folies au service des autres. 'Le Père adopté' est à la fois un récit des origines et un appel à inventer sa vie en travaillant ses rêves.   En lisant le livre on entre dans l'univers de l'auteur

Didier Van Cauwelaert : Attirances (LdP) : Un écrivain harcelé par l'étudiante qui lui consacre une thèse ; un peintre qui s'accuse de tuer les femmes à distance avec ses pinceaux ; une maison qui envoûte jusqu'à la folie ceux qui s'y attachent... Faut-il résister à l'attirance ? Et si l'on y cède, est-ce pour se fuir ou pour se retrouver ? Liées par un même secret, trois passions vénéneuses où culmine le talent d'un des plus grands auteurs français d'aujourd'hui. 3 nouvelles. Comme toujours le genre "nouvelles" ne m'enchante pas. Mais cet auteur a l'art de me plaire, même dans l'exercice (difficile) de la nouvelle. Avec un net coup de cœur pour la 3ème.

Markus Zusak: "La voleuse de livres" : Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenu. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est arrêtée. Est-ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? À moins que ce ne soit son secret... Celui qui l’a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...(Mot de l'éditeur) Une héroïne attachante, mais pas seulement elle. Tout le contexte. Une page d'histoire, des sentiments, le sujet délicat des juifs dans l'Allemagne nazie, la vie difficile, et l'espoir... Un petit recueil de poésie et de tendresse, une vie qui est narrée par "la mort"... une narratrice pleine de douceur, qui se montre dans un rôle de salvatrice d'âmes.. Une très belle relation aussi avec les couleurs et les nuances ...

 

LECTURES EGYPTIENNES :

Pascal Vernus : "Affaires et scandales sous les Ramsès" : Dans l'ombre des pyramides se cachent parfois les sentiments les plus vils. Corruption et pillages sont alors fréquents dans une société en pleine mutation. Grâce aux comptes rendus officiels et aux témoignages parfois surprenants des accusés eux-mêmes, Pascal Vernus dévoile l'envers du décor pharaonique. Un quotidien fait de complots, de grèves et d'abus en tout genre qui, au-delà de la justice rendue, sont autant d'indices pour qui veut comprendre l'avènement d'un nouvel ordre social.Car il y a plus de trois mille ans, une grave crise économique et morale allait mettre à mal le Nouvel Empire. Au sommaire: Le sac de l'Occident de Thèbes - L'Affaire des pillages du règne de Ramsès IX - Les Grèves - Paneb - D'un forban, la peinture achevée - Un scandale provincial : les forfaitures d'Eléphantine - La conspiration du harem sous Ramsès III - La crise des valeurs au nouvel Empire

 

 

 

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