Martin-Lugand, Agnès -« Les gens heureux lisent et boivent du café » (2013)
Autrice : Psychologue de formation, Agnès Martin-Lugand s’est tournée vers l’écriture et a publié un premier roman Les gens heureux lisent et boivent du café (2012) , suivi de Entre mes mains le bonheur se faufile (2014), La vie est facile, ne t’inquiète pas (2015) , Désolée, je suis attendue (2016), J’ai toujours cette musique dans la tête (2017) , À la lumière du petit matin (2018) , Une évidence e(2019)
Résumé : Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
Entre « Le Journal de Bridget Jones » et « Love Story », l’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a pas d’autre choix que de faire avec.
Mon avis : J’ai lu d’une traite ce petit roman et j’ai bien aimé. Pourtant au début je me suis dit … aie aie aie, comme l’amie qui me l’a recommandé… et puis, j’ai continué. Pas de pathos, pas de pleurnicherie… L’écriture est fluide, Diane attachante. L’Irlande est conforme à l’idée qu’on se fait d’elle… froide dehors et chaleureuse dedans. Et les autres personnages idem. Des personnages bien campés, atypiques, qui ont chacun leur histoire, leurs passions. Juste une envie de se laisser couler, puis la volonté de s’en sortir… Une descente suite à un drame, plus envie de rien… puis une reconstruction… mais aussi un livre sur la valeur et l’honnêteté des sentiments, la peur de l’amour et de la souffrance qui en découle, sur l’amitié, sur la lueur au bout du tunnel. Petit roman de vacances sans prétention mais bien sympa… suggéré par une nana qui lit et boit du café…
Extraits:
La photo est un art, ce qui requiert un minimum de sensibilité.
Et je sais que …je ne t’aime pas comme il faut. En tout cas, pas encore. Il faut d’abord que je me reconstruise, que je sois forte, que j’aille bien, que je n’aie plus besoin d’aide. Après ça, seulement, je pourrai encore aimer. Entièrement.
Ta vie se résume à fumer, boire et dormir. Votre appartement s’est transformé en sanctuaire. Je n’en peux plus de te voir tous les jours t’enfoncer un peu plus.