Les lectures de N@n

Les lectures de N@n

Une page spéciale pour les lectures de ma soeurette N@n

A vous qui venez sur mon blog :
Ma soeurette N@n poste régulièrement sur le blog ( elle ne poste pas sur les réseaux sociaux) sur la page « Et vous ? que lisez-vous ? des conseils?«  mais cette page est très peu fréquentée… ( n’hésitez pas à y aller pour donner des envies de lecture!)
En ce début 2025, je pense qu’il serait intéressant de lui donner un peu plus de visibilité car souvent elle oriente mes lectures.  Certes elle ne manque jamais de commenter nos lectures communes mais si elle vous donnait de bonnes idées à vous aussi?
Je suis certaine que vous allez lui faire un bon accueil

Je sais qu’elle lit actuellement :
– « Au soir d’Alexandrie » d’ Alaa El Aswany
et qu’elle a dans sa PAL deux livres que je souhaite lire aussi:
– « Jules Verne contre Nemo »de Céline Ghys
– « Mesopotamia » d’Olivier Guez
Pour la suite, je lui cède la plume  et la remercie de faire (encore) croitre ma PAL !

34 Replies to “Les lectures de N@n”

  1. Merci à ma Sœurette pour cette page spéciale !
    Une question m’est venue à l’esprit… Je me demande qui de nous deux fait le plus grandir la PAL de l’autre 😉

    Je n’ai peut-être pas commenté toutes ses lectures…
    Toutefois, il y en a pour lesquelles j’ai déjà mis quelques mots. Et je continuerai à le faire.
    Ne se retrouveront donc ici que mes petits avis concernant les livres n’ayant pas encore été dévorés par C@t.

    Actuellement, j’ai 3 ouvrages en cours :
    – Au soir d’Alexandrie, Alaa El Aswany
    – Jean Capart – le Chroniqueur de l’Égypte, Jean-Michel Bruffaerts
    – Burning Boy (vie et œuvre de Stephen Crane), Paul Auster

    Ci-dessous, vous trouverez ma PAL pour les prochains moins 🙂
    Certains livres y figurent depuis longtemps.

    A bientôt,
    N@n

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    En cours de lecture
    ————————
    – Au soir d’Alexandrie, Alaa El Aswany
    – Jean Capart le Chroniqueur de l’Égypte, Jean-Michel Bruffaerts
    – Burning Boy (vie et œuvre de Stephen Crane), Paul Auster

    Ma pile de livres à lire
    —————————
    Baumgartner, Paul Auster
    De sang froid, Truman Capote
    Cercueils sur mesure, Truman Capote
    Mythologie grecque et romaine, Pierre Commelin
    Tu ne diras rien, Eric Cumps
    François-Joseph et Sissi, Jean des Cars
    Et moi, je vis toujours, Jean d’Ormesson
    Les enchanteurs, James Ellroy
    L’affaire du siècle, Mariah Fredericks
    Dernière soirée, Lisa Gardner
    Jules Verne contre Nemo, Céline Ghys
    L’hôtel New Hampshire, John Irving
    Les fantômes de l’Hôtel Jérôme
    Le mari parfait d’Agatha Christie, Bénédicte Jourgeaud
    Pour Napoléon, Thierry Lentz
    Les croisades vues par les Arabes, Amin Maalouf
    Napoléon III, Xavier Mauduit
    Eva, Arturo Pérez-Reverte
    Sidi, Arturo Pérez-Reverte
    Le cimetière des livres oubliés (tome 4) · Le labyrinthe des esprits, Carlos Ruiz Zafon
    La femme au miroir, Eric-Emmanuel Schmitt
    Le passeur de lumières· Nivard de Chassepierre, Bernard Tirtiaux
    Le pouvoir des animaux, Didier Van Cauwelaert
    Les âmes féroces, Marie Vingtras
    L’Énéide (livres I à VI), Virgile
    La libraire du Caire, Nadia Wassef
    L’intégrale illustrée, Oscar Wilde

    1. La libraire du Caire, Nadia Wassef : adoré ce livre .
      Le cimetière des livres oubliés (tome 4) · Le labyrinthe des esprits, Carlos Ruiz Zafon : J’ai tout lu de cet auteur qui est un de mes chouchous…
      Comme j’avais détesté le précédent Marie Vingtras, je suis curieuse d’avoir ton avis…
      et je pense bien lire un jour ou l’autre Le pouvoir des animaux de Didier Van Cauwelaert et le Bernard Tirtiaux, car j’adore ce qui parle de l’art du vitrail…
      pour le Dernière soirée de Lisa Gardner c’est le tome 2 de la série Frankie Elkin . Tu as lu le précédent « l’été d’avant » ?
      et pour les Arturo Pérez-Reverte faut que je rattrape mon retard sur toi…
      on va donc avoir des lectures en commun 😉

  2. Petit top 5 de mes lectures de 2024
    ——————————————–
    ° Les Partisans – Kessel et Druon, une histoire de famille, Dominique Bona
    –> parce que j’adore Druon, et que Kessel m’a toujours impressionnée… 😉

    ° Les Téméraires, Bart Van Loo
    –> parce que c’est une fastueuse période de l’Histoire, décrite avec précision, commentée avec humour, très dense et fouillé… 837 pages + les annexes… Oufti !

    ° La saga des Cazalet (tomes 1 et 2 lus en 2023, tomes 3, 4 et 5 lus en 2024)
    –> quelle superbe histoire familiale, couvrant une période allant de la fin de la 1ère guerre mondiale aux années 1950, avec des personnages attachants !

    ° Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un, Benjamin Stevenson
    –> parce que ce polar complètement atypique est épatant !

    ° La librairie des rêves ensevelis, Madeline Martin ex-aequo avec La petite Pharmacie littéraire, Elena Molini…
    –> parce que ces 2 romans parlent des livres, de l’amour qu’on peut leur porter, de tout ce qu’ils nous apprennent et nous font partager…

    Et parce qu’une journée sans lire n’est pas une vraie journée ! 😉

  3. J’ai aussi lu le Benjamin Stevenson ( https://www.cathjack.ch/wordpress/?p=18629 )
    Pour ce qui est de La saga des Cazalet : j’ai toujours le tome 1 dans ma PAL que j’ai trouvé dans une boîte à livres
    « La librairie des rêves ensevelis » de Madeline Martin est en attente suite à tes conseils.. ( il remonte dans la PAL suite à ton « TOP 5 » ma soeurette.
    J’ai noté Les Partisans – Kessel et Druon

  4. Petite réponse à
    1) « le Bernard Tirtiaux, car j’adore ce qui parle de l’art du vitrail… »
    –> je ne sais pas depuis combien de temps il est sur ma pile, mais cela date d’il y a longtemps…
    2) « pour le Dernière soirée de Lisa Gardner c’est le tome 2 de la série Frankie Elkin . Tu as lu le précédent « l’été d’avant » ? »
    Non, pas lu le premier, et je ne connais donc pas l’auteur.
    J’ai reçu ce polar à mon annif 🙂

  5. “Au soir d’Alexandrie“, de Alaa El Aswany (Actes Sud, 09/2024)
    —————————————————————————–

    “À Alexandrie, à la fin des années 1950, une bande d’amis se retrouve régulièrement au bar du restaurant Artinos, sur la corniche, pour de longues soirées animées durant lesquelles, l’alcool aidant, ils se plaisent à refaire le monde. Unis par un attachement profond à leur ville – presque un pays à part entière, même pour ceux qui viennent d’ailleurs –, ils sont divisés face à l’actualité nationale et au leader charismatique Gamal Abdel Nasser.
    Alors que l’Égypte connaît de profonds bouleversements sociaux et politiques, qu’adviendra-t-il de ces femmes et hommes épris de justice, de beauté et d’amour, acquis à la cause – ou à l’illusion – cosmopolite d’Alexandrie ?
    Au sommet de son art, Alaa El Aswany compose une fresque humaine et historique tout en chatoiements tragiques, faisant une fois encore résonner avec brio les voix de personnages pris dans une tourmente qui les dépasse : la fin d’une époque.“
    ————————————————————————

    L’auteur nous raconte les changements de la société à Alexandrie, la plus cosmopolite des villes égyptiennes.
    Pour cela, il rassemble plusieurs personnages attachants : dans un bar privé, situé au 1er étage d’un restaurant fréquenté d’Alexandrie, se réunissent régulièrement Lyda (propriétaire du restaurant), Abbas el-Qosi (avocat) et son épouse Noha Shawarbi (guide touristique), Anas el Saïrafi (peintre et professeur), Tony (propriétaire d’une chocolaterie), Chantal (propriétaire d’une librairie française) et Carlo (serveur au restaurant et au bar).

    On croise d’autres personnes, tel que Galil (comptable à la chocolaterie de Tony, dont la vision politique est assez naïve au départ), Adli et Neamat, et aussi des militaires, entre autres.
    Tous ont une façon différente de voir leur ville, de vivre les événements amenés par le régime politique de Nasser, et d’apprécier ou non le leader égyptien.
    Certains chapitres sont écrits à la première personne, par Anas…
    Peut-être est-ce le protagoniste du roman le plus proche de l’auteur ?

    Si vous avez aimé “L’Immeuble Yacoubian“, je pense que vous apprécierez ce nouveau roman d’Alaa El Aswany.

    Moi j’ai quitté Alexandrie vendredi soir, avec une certaine mélancolie…
    En me disant que décidément, l’humanité ne retient rien de l’Histoire…

    ——————————————————————————————–
    NB : petit bémol… la 4e cover mentionne “à la fin des années 1950“.
    Or le premier chapitre, page 11, mentionne la date suivante : 10 septembre 1964.
    Qu’est ce qui est correct ? Le point de vue des Éditeurs ? Ou la date mentionnée par le Traducteur ?

    La nationalisations des entreprises, ordonnée par Nasser, ayant démarré à la fin juillet 1961, je pense que la 4e cover n’est pas tout à fait juste… Toutefois, je me trompe peut-être.
    https://www.rts.ch/archives/1962/video/l-egypte-et-les-nationalisations-26180730.html

  6. 3 ajouts sur ma PAL :
    – Minuit dans la ville des songes, René Frégni (que je viens de commencer)
    – Les déracinés, Catherine Bardon
    – Là où chantent les écrevisses, Delia Owens (déjà lu par C@t 😉 )

  7. René Frégni
    *************

    Minuit dans la ville des songes (Folio, 2023)
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    4e cover
    “J’avais été jadis un voyageur insouciant. Je devins un lecteur de grand chemin, toujours aussi rêveur mais un livre à la main. Je lus, adossé à tous les talus d’Europe, à l’orée de vastes forêts. Je lus dans des gares, sur de petits ports, des aires d’autoroute, à l’abri d’une grange, d’un hangar à bateaux où je m’abritais de la pluie et du vent. Le soir je me glissais dans mon duvet et tant que ma page était un peu claire, sous la dernière lumière du jour, je lisais.
    J’étais redevenu un vagabond, mal rasé, hirsute, un vagabond de mots dans un voyage de songes. »
    Ce roman est le récit d’une vie d’errance et de lectures, aussi dur que sensuel, aussi sombre que solaire. Le chaos d’une vie, éclairée à chaque carrefour périlleux par la découverte d’un écrivain.
    René Frégni, conteur-né, ne se départit jamais de son émerveillement devant la beauté du monde et des femmes. Fugueur, rebelle, passionné de paysages grandioses, qui restent pour lui indissociables des chocs littéraires. Un homme qui marche un livre et un cahier à la main.“
    ——————————————————–

    Dans ce récit autobiographique (à la base, ce type d’ouvrage n’est pas trop mon truc), entre bonheurs et coups durs, l’auteur nous emmène des rues de Marseille, à la Corse, l’Angleterre, la Turquie, l’Espagne, Verdun, et d’autres lieux encore dont Manosque…
    Parcours scolaire chaotique, désertion, amour de la liberté et de la nature… ce sont les éléments qui composent le début de sa vie.
    Des livres, il ne connaissait que peu de choses, grâce aux lectures faites par sa mère lorsqu’il était enfant. Il devenait alors Edmond Dantès, Jean Valjean…
    A Verdun, il découvre la littérature, les auteurs, grâce à un ami corse emprisonné comme lui, et avec la complicité d’un aumônier autorisé à fournir des livres aux prisonniers mis au cachot.
    Giono, Camus, Hemingway, Vian, Dostoïevski, Rimbaud, Fournier, Céline, des théoriciens de la révolution, Freud, Jung et bien d’autres, l’accompagnent dans son parcours, dans sa longue fuite, tout au long des divers métiers exercés.
    Et pour finir, on revient à Manosque, le fief de Giono, dans la Provence si belle…

    René Frégni raconte son entrée dans la lecture, sa découverte des mots, ses débuts d’écrivain. Et il nous relate aussi l’amour inconditionnel de sa mère qui l’a toujours soutenu.
    Son écriture est belle, poétique, limpide, solaire même dans les moments sombres !
    Véritable plaisir de lecture que ce récit de vie intimement lié à la littérature.
    Merci à Bénédicte pour cette découverte !

    Extraits :
    ° page 66 : “ « Où as-tu appris à t’exprimer ? lui demandais-je. Tu n’as jamais parlé comme ça, à Marseille… »
    Il s’arrêta, se tourna vers moi, planta ses yeux blancs dans les miens.
    « Il y a trois ans que je lis un livre par jour. Je suis dans ce piège, parce qu’on m’a pris un calibre à la main. J’ai beaucoup mieux qu’un calibre aujourd’hui, j’ai des mots, j’ai leurs mots ! Ils ne savent plus comment m’attraper. On n’attrape pas un type qui a des mots. Ils me craignent parce que je les connais, je connais leur pouvoir et leurs faiblesses. Ils ne savent plus qui je suis… Lis, René, tu leur feras très peur ! » “

    ° page 268 “Je fais partie de ce peuple anonyme des lecteurs. Chacun de nous est assis dans sa chambre, un livre à la main, et nous voyageons dans un immense train qui n’existe pas.“
    Voici qui rejoint bien l’une de mes phrases préférées : “Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade.“ (Julien Green).

    Pour découvrir l’auteur :
    ° son site perso : https://www.livres-fregni.org/
    ° sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Fr%C3%A9gni

    Et un interview dans “La librairie francophone“, du 25/06/2022 (de 35min40 à 47min) :
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-librairie-francophone/la-librairie-francophone-du-samedi-25-juin-2022-5121215
    Ce qui donne le plaisir de réentendre Emmanuel Khérad ! 🙂

  8. Après un petit séjour à Cagliari (cf La librairie des chats noirs, de Piergiorgio Pulixi), me voici en partance pour le désert de Mojave, au bord de la fameuse route 66…
    Je commence “De Sang-froid“, de Truman Capote, dont on a célébré le centenaire de la naissance en 2024 et dont, à ce jour, je n’ai encore rien lu…

  9. Truman Capote
    De sang-froid – Folio 2024 – 506 pages (In cold blood, 1965)
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    4e cover
    Il était midi au cœur du désert de Mojave. Assis sur une valise de paille, Perry jouait de l’harmonica. Dick était debout au bord d’une grande route noire, la Route 66, les yeux fixés sur le vide immaculé comme si l’intensité de son regard pouvait forcer des automobilistes à se montrer. Il en passait très peu, et nul d’entre eux ne s’arrêtait pour les auto-stoppeurs…
    Ils attendaient un voyageur solitaire dans une voiture convenable et avec de l’argent dans son porte-billets : un étranger à voler, étrangler et abandonner dans le désert. –

    Le roman culte inspiré à Truman Capote par un terrible fait divers.
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    Il y a longtemps que je voulais lire Truman Capote, dont j’avais beaucoup entendu parler (notamment pour sa vie mondaine à New York et ses “Cygnes“).
    Voilà chose faite, et pas avec le plus facile dans son œuvre !
    Je ne connaissais rien à cette affaire criminelle qui s’est déroulée en 1959 au Kansas, ni à la genèse du roman.

    Dès le départ, on fait connaissance avec les victimes et leurs assassins ; et il s’agit plus ici d’un reportage auquel Truman Capote a consacré plusieurs années de sa vie.
    En effet, il s’est documenté, a recueilli bon nombre de témoignages, rencontré les 2 criminels, suivi le procès… Et a ainsi rédigé un “roman de non-fiction“.

    Même si c’est bien écrit, ce récit m’a plus fait penser à un rapport d’enquête, détaillé, fouillé.
    Les descriptions des lieux, des divers protagonistes de ce drame sanglant, se suivent, mêlées aux événements de vie et aux parcours criminels des 2 meurtriers, Perry Smith et Dick Hickock, de leurs jeunes années à la prison de Lansing.
    J’ai ressenti des longueurs, et parfois de l’ennui…
    Et donc, il y a eu beaucoup de lenteur dans ma lecture, pas seulement due au manque de temps !

    J’espère que le 2e livre de Truman Capote, actuellement sur ma PAL, sera plus plaisant à lire.
    Il s’agit de “Cercueils sur mesure“.

    1. Je ne l’ai jamais lu et je ne sais pas pourquoi il ne m’a jamais tenté. Pourtant il est quelque part dans ma bibliothèque. Ton avis ne me donne pas envie de le sortir !!!

  10. J’ai beau me dire de ne pas céder devant de les multiples tentations en librairie, et d’attendre d’avoir quelque peu dégommé ma PAL, rien à faire… je craque 😉
    Ajouts effectués ce mercredi :
    – un 2e opus d’Elena Molini (“La petite Pharmacie littéraire“ est dans mon top 5 de 2024), intitulé “Une enquête à la petite Pharmacie littéraire“ ;
    – le 8e tome des Folles enquêtes de Magritte et Georgette, de Nadine Monfils, dont le titre est “Pataquès à Cadaquès (rencontre avec Dali !) .

    Et, last but not least, il y a la PAL égypto, composée de :
    – Glyphologie égyptienne, Renaud de Spens
    – Leçons d’épigraphie hiéroglyphique, Renaud de Spens
    – Lettres égyptiennes · tome 1, Michel Dessoudeix
    – Lettres égyptiennes · tome 2, Michel Dessoudeix
    – Lettres égyptiennes · tome 4, Michel Dessoudeix
    – Nectanebo · la dernière dynastie égyptienne, Annie Forgeau
    – Toutankhamon, Marc Gabolde
    – L’Égypte et la Vallée du Nil – les époques tardives (tome 3), Frédéric Payraudeau
    – Répertoire chronologique de 340 pharaons – de la préhistoire à la XXXe dynastie, Roger Warin
    Certains ouvrages sont là depuis quelque temps déjà ; et j’ai déjà parcouru quelques pages dans l’un ou l’autre, sans toutefois avoir eu le temps d’approfondir…

    1. toujours pas lu Molina et Les enquêtes de Magritte ( j’ai dans ma PAL …) : Beaucoup de bons souvenir de Cadaquès et je passais toujours derrière la maison de Dali avec vue sur les 2 têtes ) …

  11. A propos de ma PAL… Quelques ajouts
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    ° Les jardins invisibles, Alfred (roman graphique)
    ° Le baron perché, Italo Calvino
    ° Merenptah, Frédéric Servajean

    Entre les dernières semaines professionnelles bien remplies et les travaux à la casa, ma PAL monte plus qu’elle ne descend 😉
    J’arrive, lentement et sûrement, à la fin du premier tome de la quadrilogie de Catherine Bardon, “Les déracinés“.
    Passionnant…

  12. Catherine Bardon – Les déracinés
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    4e cover
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    “Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…“

    Le récit de ce premier tome démarre en 1921 et s’achève en 1961.
    Aux divers chapitres se mêlent des extraits des “Carnets de Wil“ ; celui-ci était journaliste à Vienne, épris d’art, de littérature, grand connaisseur de l’œuvre de Stefan Zweig.
    J’ai appris beaucoup de choses, tant sur la douceur de vivre viennoise, l’art et la culture, que sur la montée du nazisme en Autriche, l’Anschluss de 1938, l’exil forcé des Juifs, les suicides, les persécutions, la fuite et ses itinéraires longs et difficiles, le refus des Américains d’accepter un grand nombre de réfugiés…
    Et cette proposition de visas et d’accueil, faite par le dictateur Rafael Trujillo, en République dominicaine.
    Des centaines de Juifs n’auront d’autre choix que l’exil vers cette île d’Hispaniola, située dans l’Archipel des Grandes Antilles. Envoyés vers la province de Puerto Plata, à Sosua, ils auront tout à créer, à bâtir, et deviendront agriculteurs, éleveurs… Ils seront apatrides pour un temps, pourront ensuite choisir la nationalité dominicaine ou le départ vers le nouvel état d’Israël.
    Certains événements relaté dans ce roman semblent tellement actuels que l’on ne peut s’empêcher de penser que l’Histoire recommence, et que les Humains ne retiennent vraiment rien des erreurs du passé !

    Bref, ceci est un roman passionnant, écrit par une autrice connaissant bien la République dominicaine, mêlant l’Histoire aux histoires de la famille Rosenheck-Kahn, à la fois rempli d’amour et de Sehnsucht (mal de l’âme).

    Cette saga familiale se poursuit avec « L’Américaine“, “Et la vie reprit son cours“ et “Un invincible été“, 3 tomes qui ne sont pas encore sur ma PAL 😉

    M’en vais maintenant retrouver mon cher Arturo Pérez-Reverte, avec “Eva“.

  13. « Les déracinés » est sur le haut de ma PAL… Je ne vais pas tarder à le lire !
    Tu n’es pas la seule à être passionnée par sa saga semble-t-il…

  14. L’Histoire contemporaine ne fait vraiment pas partie de mes périodes préférées, loin de là même !
    Le seul qui avait réussi à me faire lire des romans se déroulant pendant la 2e guerre mondiale est ce cher Philip Kerr (RIP), avec les enquêtes de Bernie Gunther.
    Ensuite il y a eu la saga familiale des Cazalet 🙂
    Maintenant Catherine Bardon…
    Elle a également écrit un roman sur Flor de Oro Trujillo (fille du dictateur, “La fille de l’ogre“), et un autre sur Sonia Pierre, militante des droits humains (“Une femme debout“).
    Je pense que cette saga devrait te plaire, Soeurette 😉

    1. Toujours pas lu les Cazalet … le tome 1 toujours dans ma PAL…
      Comme toi, je lis les romans historiques avec grand plaisir mais le XX et XXI siècles … je n’aime pas trop… On est pas Sœurettes pour rien…

  15. Arturo Pérez-Reverte – 2 sur 3…
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    En mai 2020, j’avais lu le premier tome de cette trilogie, à savoir “Falco“
    4e cover
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    “En 1936, au début de la guerre d’Espagne, Falcó, aventurier n’obéissant qu’à ses propres lois, se met au service des renseignements franquistes. Il accepte une mission hautement risquée : pénétrer en zone rouge pour libérer le fondateur de la Phalange, prisonnier des Républicains. Sur place, il peut s’appuyer sur un groupe de fidèles phalangistes. Mais parmi eux un traître se cache…“

    Mon avis d’alors…
    –> Récit aventureux dans la lignée des histoires d’espionnage, un héros cynique et séduisant, peut-être trop séduisant ?
    Il me plaît bien, Falco, même si rien ne compte pour lui, que lui et ses intérêts.
    Si j’ai bien accroché avec le personnage, par contre la période, elle, ne m’a pas trop mise à l’aise.
    La guerre civile espagnole faisant partie de l’histoire contemporaine, ce n’est pas ma tasse de thé. Pas toujours évident de s’y retrouver entre toutes les appellations utilisées pour les phalangistes (franquistes, …) et les républicains (rouges, …) quand on ne connaît pas bien le contexte. Du coup, entrer dans le roman m’a pris un peu de temps.
    Une suite est prévue… Eva (2017), et Sabotage (2018). <–

    Je viens de tourner la dernière page du deuxième “Eva“ 🙂
    4e cover
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    “Mars 1937. Le Mount Castle, un cargo républicain transportant trente tonnes d’or de la Banque d’Espagne, s’est réfugié dans le port international de Tanger, où un destroyer franquiste le détruira s’il tente de reprendre la mer. Falcó reçoit pour mission de convaincre le capitaine du Mount Castle de changer de camp.
    Mais sa tâche s’avère plus compliquée que prévu quand il apprend qu’Eva, à qui il a sauvé la vie dans le précédent roman, est à bord…
    Deuxième volume de la nouvelle série d'Arturo Pérez-Reverte, Eva est un roman magistral, subtil et haletant.“

    Presque 5 ans entre la lecture du 1er tome des aventures de Lorenzo Falco et celle de ce 2e opus. Toutefois, j’ai retrouvé ce personnage comme si je l’avais quitté il y a peu…
    Toujours aussi cynique et peut-être moins séduisant car de plus en plus cynique !

    C'est donc la 2e confrontation avec Eva et 2 capitaines de navire sont parmi les principaux protagonistes de ce roman situé dans le port de Tanger.
    Entre espions et tueurs, entre montée des franquistes et résistance des républicains, il est beaucoup question de manipulation, d'or, de bateaux, … et aussi de l'honneur des marins, du respect de la parole donnée.

    Je continue à préférer, et de loin, le Capitaine Alatristre ainsi que Lucas Corso (Le Club Dumas) et Jaime Astarloa (Le Maître d’escrime).
    Néanmoins, je pense que je lirai le dernier tome de cette trilogie, ne fut-ce que pour savoir quelle sera la fin donnée par l’auteur à ce héros particulier.

    Départ imminent vert l’Égypte : je vais commencer “La librairie du Caire“ de Nadia Wassef…
    Déjà lu et commenté par ma Soeurette 😉

  16. N’ai pas tout lu dans la série du Capitaine Alatriste… 3/7 🙂
    A savoir :
    1) Le Capitaine Alatriste
    2) Les Bûchers de Bocanegra
    4) L’Or du roi

    Pas encore arrivés sur ma PAL, les tomes :
    3) Le Soleil de Breda
    5) Le Gentilhomme au pourpoint jaune
    6) Corsaires du Levant
    7) Le Pont des assassins

    Il paraît que Pérez-Reverte avait prévu encore 2 tomes…
    Toutefois, en dehors d’une édition spéciale rassemblant les 7 livres (paru en 2016), je n’ai rien vu à ce sujet sur son site web.

  17. Après “La libraire du Caire“ de Nadia Wassef (https://www.cathjack.ch/wordpress/?p=18863#comment-27544), je retourne vers le polar… un petit mystère “agathien“, avec “Le mari parfait d’Agatha Christie“ de Bénédicte Jourgeaud.

    4e cover
    *********
    “ Quand Agatha Christie s’infiltre dans l’esprit d’une archéologue de Bagdad…

    Mars 1930. Agatha Christie arrive à Ur, célèbre site archéologique près de Bagdad. Divorcée depuis quatre ans, la reine du crime a décidé de passer quelques jours auprès d’un couple d’amis, les Woolley. Leonard, le mari, est l’un des plus grands archéologues britanniques, spécialiste de la Mésopotamie.
    Sa femme, la brillante Katherine, le seconde avec brio dans son travail. Mais à son arrivée sur le site de fouilles, Agatha découvre que tout n’est pas rose.
    Vols à répétition, lettres anonymes, malédiction : la vie de son amie Katharine, particulièrement fragile des nerfs, est très pénible. Tour à tour victime et coupable, elle va se révéler être une femme très singulière.“

    🙂

  18. “Le mari parfait d’Agatha Christie“ – Bénédicte Jourgeaud
    ———————————————————————–
    Toujours basé sur des éléments réels de la vie d’Agatha Christie, ce roman nous entraîne en Irak, à Ur précisément.
    C’est là qu’Agatha fera la connaissance de Max Mallowan, qui deviendra son second époux, sur les chantiers de fouilles dirigés par Leonard Woolley.
    En alliant éléments réels et romancés, personnalités et personnages fictifs, Bénédicte Jourgeaud continue de raconter la vie d’Agatha Christie, tout en proposant un processus de création de ce qui sera l’une des meilleures enquêtes (selon moi), à savoir “Meurtre en Mésopotamie“.
    C’est plaisant à lire et documenté, tant sur les fouilles à Ur que pour la psychanalyse freudienne et les travaux de Marie Bonaparte.

    Quelques liens :
    –> à propos de Max Mallowan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Mallowan
    –> à propos de Marie Bonaparte
    https://en.wikipedia.org/wiki/Marie_Bonaparte
    https://carnetpsy.fr/marie-bonaparte/

    Je reste en Mésopotamie, en démarrant la lecture de “Mesopotamia“, roman d’Olivier Guez (auteur déjà commenté par C@t pour un autre roman), consacré à la vie de Gertrude Bell.

    Ajouts du jour à ma PAL :
    – Les grandes souveraines d’Égypte, de Florence Quentin
    – Le voyageur d’Histoire, de Bruno Solo

    Des pages, des pages, et encore des pages… 😉

  19. Mesopotamia – Olivier Guez (Grasset, 2024)
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    4e cover
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    “Vous ne la connaissez pas, pourtant elle a tenu le monde entre ses mains. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Gertrude Bell a dessiné les frontières de l’Orient, dans ce désert sauvage où tout a commencé : le pays entre deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate.
    Aventurière, archéologue, espionne, parlant l’arabe et le persan, elle fut la première femme puissante de l’Empire britannique, mais aussi une héroïne tragique. Idéaliste comme son ami et frère d’âme Lawrence d’Arabie. Impérialiste et courageuse comme le jeune Winston Churchill. Enfant aimée et incomprise d’une riche famille victorienne. Amoureuse éperdue. Et une énigme pour nous : celle des femmes que l’Histoire a effacées.
    Olivier Guez lui rend sa gloire et nous offre une épopée flamboyante : de la découverte de gigantesques gisements pétroliers aux jeux de pouvoir cruels entre Britanniques, Français et Allemands, des négociations sous les tentes bédouines aux sables de Bagdad où se perdent nos rêves.
    Le roman de Gertrude Bell dessine la vaste fresque de la première mondialisation, quand le plus grand empire de tous les temps s’approprie une contrée mythique et maudite, terre d’Abraham, du déluge et de Babel, tombeau d’Alexandre le Grand : la Mésopotamie.“

    Attention ! Coup de cœur !
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    Coup de cœur pour cette biographie romancée qui m’a fait découvrir la vie d’une femme hors normes, injustement oubliée et dont le parcours a eu de l’importance dans l’Histoire du Proche Orient et du Moyen Orient !
    Son rôle est aussi remarquable que celui de Thomas Edward Lawrence, son “ami et frère d’âme“, dont elle était très proche. Rêveur, idéaliste, utopiste, T. E. Lawrence a souvent dérangé les personnalités et officiers britanniques en poste au Caire, à Damas, Londres ou Paris.
    Gertrude Bell aussi : quasi seule femme active en tant qu’archéologue, cartographe, et agente du renseignement, elle parle plusieurs langues, mène des fouilles, parcourt les déserts à dos de chameau.
    Les commentaires masculins de l’époque ne sont guère tendres pour elle !
    Certes, elle n’a pas un caractère facile.
    Née en 1868, son éducation et les moyens financiers sa famille aisée lui ont donné assurance, maîtrise et une bonne connaissance de la politique. Elle ne se laisse pas faire.
    Et tout en ayant une fonction peu ordinaire pour une femme à son époque, elle n’est pas féministe… Au contraire, elle s’oppose au droit de vote pour les femmes et ne défend pas les suffragettes.

    Autre découverte : celle de la “Mésopotamie“ du début du XXe siècle, avec l’effondrement de l’empire ottoman, la révolte arabe, la montée sur le trône de Fayçal, premier roi d’Irak.
    Avec, en permanence, des puissances coloniales prêtes à tout pour se partager le gâteau (et ses puits de pétrole !).
    On replonge dans les accords Sykes-Picot (tractations secrètes entre France et Grande-Bretagne) auxquels je m’étais déjà intéressée après la lecture d’une biographie de T.E. Lawrence (Jacques Benoist-Méchin : Lawrence d’Arabie ou le rêve fracassé 1888-1935, Perrin/Tempus, 2007).

    Bref, ce roman est passionnant, du début à la fin…
    Fin qui donne une sorte de conclusion sur les personnalités de Gertrude Bell et Lawrence d’Arabie:
    “Gertrude et Lawrence s’approprièrent ingénument des choses qui ne leur étaient pas dues, des entreprises politiques dont ils n’étaient que les exécutants. Ils firent semblant de ne pas connaître leurs finalités ordinaires : la révolte arabe, la résurrection de la Mésopotamie. Ils n’existaient que par elles et, à les en croire, elle n’existaient que par eux. Puis le réel reprit le dessus ; il leur retira leurs fonctions fabuleuses et les écarta d’un geste dédaigneux.“ (page 401).

    Pour en savoir un peu plus 😉
    – les archives de Gertrude Bell sont à disposition via un site de l’Université de Newcastle :
    –> https://gertrudebell.ncl.ac.uk/

    – à propos des accords Sykes-Picot (1916), la page wikipedia :
    –> https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_Sykes-Picot

    – et à propos de Thomas Edward Lawrence, un site web intéressant :
    –> https://www.al-lawrence.info/lawrence-arabie.htm

    Changement de cap, de genre…
    Je retrouve Marie Vingtras avec son 2e roman, “Les âmes féroces“.

  20. Le Guez j’ai prévu de le lire et tu me donnes encore plus envie.
    Par contre j’ai tellement pas aimé le premier Marie Vingtras que je ne vais pas lire celui-ci.

  21. Marie Vingtras – Les âmes féroces
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    4e cover
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    “ «Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu’elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s’efface, la fille qu’on oublie.»

    Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas.
    La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, ‘Les Âmes féroces’ tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres…
    Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.

    Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, ‘Les Âmes féroces’ traque la part d’ombre de chacun“.
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    4 saisons formant les 4 parties de ce roman prenant…
    Et 4 personnages racontent leur partie (une saison chacun donc) et donnent un récit dont je ne dévoilerai rien, ce serait gâcher le suspens…
    La petite ville de Mercy me fait penser à certains lieux décrits par John Irving (mon chouchou américain), simple et lisse en apparence ; mais tout le monde se connaît et tout le monde sait (ou croit savoir) tout sur tout le monde, ce qui génère une ambiance particulière, parfois dérangeante.
    Le récit à la 1e personne donne un sentiment de proximité, d’intimité même, avec chacun des 4 narrateurs (Lauren, Benjamin, Emmy, Seth).
    Le passé se mélange au présent, l’atmosphère est parfois aussi oppressante que s’il y avait du blizzard !
    Pour moi, ce 2e roman est aussi bon que le 1er 🙂

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    Et maintenant, je repars vers d’autres univers…
    Je vais découvrir “Les jardins invisibles“, roman graphique d’Alfred , ainsi que le “Répertoire chronologique de 340 pharaons“ de Roger Warin, dont le savoir et la manière d’écrire m’épatent toujours 😉

  22. Probable que si je n’avais pas reçu ce livre, je n’aurais jamais su qui est Alfred 😉
    Et je n’aurais donc jamais vu ses dessins ni lu “Les jardins invisibles“…

    Cet auteur de BD, Français aux origines italiennes, a travaillé avec divers scénaristes, dont Éric Corbeyran, David Chauvel, Olivier Ka, entre autres.
    Pour en savoir un peu plus à son sujet, c’est ici :
    https://www.editions-delcourt.fr/auteurs/alfred

    Les jardins invisibles
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    Très bel ouvrage, aux dessins légers, colorés, racontant les micro-bascules survenues au cours de la vie d’Alfred.
    Les textes sont courts, parfois légers, souvent percutants et menant à la réflexion.
    On découvre des événements et moments importants de sa vie, tant privée que professionnelle, par petites touches.
    C’est doux, poétique, nostalgique aussi. L’Italie est très présente, les souvenirs d’enfance aussi.

    Extraits de l’intro, pour donner le ton :
    Depuis quelques années, le ‘souvenir’ est l’une des sources principales de mon travail.“ …
    “Je suis enfant et je dessine pour ne pas disparaître.“…
    “Je suis adulte et je vois des proches s’éloigner de leurs souvenirs… Puis les perdre totalement.“ …
    “Dessiner pour ne pas disparaître et dessiner pour ne pas oublier.“…

    Jolie petite pépite pleine de douceur nostalgique et poétique que ce roman graphique d’Alfred.

    Je retourne vers du plus sombre, du “noir de noir »…
    En retrouvant James Ellroy, avec “Les enchanteurs“.

  23. James Ellroy
    “Les Enchanteurs“
    (3e tome du ‘Quintette de Los Angeles)
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    4e cover
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    “Los Angeles, 4 août 1962.
    La ville est en proie à la canicule, Marilyn Monroe vient de succomber à une overdose dans sa villa, et Gwen Perloff, une actrice de série B, est kidnappée dans d’étranges circonstances. Cela suffit à plonger le LAPD dans l’effervescence. Le Chef Bill Parker fait appel à une éminence grise d’Hollywood, l’électron libre Freddy Otash, qui va mener une enquête aux multiples ramifications et rebondissements.“
    “Si la folie illuminée par des éclairs de littérature à haute tension est ce que vous recherchez, Ellroy est votre homme. (Stephen King)“

    A propos de l’auteur
    https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Ellroy

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    N’ayant plus rien lu de James Ellroy depuis longtemps, je n’avais pas réalisé en ajoutant ce roman sur ma PAL qu’il s’agissait du tome 3/5 du “Quintette de Los Angeles“.
    C’est le mythe Marilyn qui avait motivé mon choix 🙂
    Mes retrouvailles avec Ellroy sont plutôt mitigées…

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que le mythe Monroe est bel et bien brisé par Ellroy dans ce roman noir. L’actrice y est décrite comme une nympho droguée et alcoolique, manipulatrice, complètement instable, qui aurait démarré sa carrière avec des photos porno et quelques méfaits divers (chantage par ex.).
    Les 2 frères Kennedy ne sont pas mieux lotis (obsédé et camé aux médocs ou pourri, …).

    La force d’Ellroy est d’arriver à rendre cette histoire crédible, en mêlant personnalités (Marilyn, John et Robert Kennedy, Freddy Otash, Loïs Nettleton, Peter Lawford et Patricia Kennedy, Natasha Lytess, Elizabeth Taylor, Bo Belinsky, José Bolanos, Jimmy Hoffa, The Hat Squad composé de Red Stromwall, Ed Benson, Harry Crowder et Max Herman, entre autres) et personnages fictifs (Sid Leffler, Gwen Perloff, les frères Aadland, …).
    Mais la multiplicité des protagonistes m’a parfois égarée en chemin.
    Et s’y retrouver parmi les nombreuses abréviations n’est guère facile : ABC, ADW, BNDD, INTEL, NCIC, PAB et j’en passe… Seule celle du LAPD m’était familière.
    Heureusement, il y a une liste en fin de livre !

    C’est Fred Otash qui raconte, à la première personne donc, toujours entre prises de cachets divers, alcool, tabac, crises de violence et états comateux !
    Le style est haché, rapide ; les phrases courtes et percutantes donnent un rythme effréné.
    C’est noir de noir, encore plus trash que le “Dahlia noir“, me semble-t-il…

    De Pete Bondurant, travaillant pour Howard Hughes et Jimmy Hoffa (encore un !) dans la trilogie “Underworld USA“ ou de Fred Otash, je ne sais pas lequel est le pire des deux !
    Ce qui est certain, c’est qu’ici, je ne me suis attachée à aucun des personnages, féminins ou masculins, réels ou fictifs.

    M’en vais vers un univers plus léger, surréaliste, avec le tome 8 des enquêtes de Magritte et Georgette, “Pataquès à Cadaquès“, de Nadine Monfils 😉

  24. Les folles enquêtes de Magritte et Georgette
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    Tome 8 – Pataquès à Cadaquès
    ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° °
    Présentation
    ° ° ° ° ° ° ° ° ° °
    “Quand Magritte rencontre Dalí, les enquêtes ont un grain de folie !
    Le peintre René Magritte, sa femme Georgette et leur petite chienne Loulou partent à Cadaquès chez leurs amis Dalí et Gala, où un meurtre reprenant la mise en scène exacte d’une peinture du grand maître vient d’être commis. Plagiat ?
    Le criminel ne va pas en rester là… Magritte non plus ! Et pendant ce temps, l’extravagant Salvador Dalí savoure un homard au chocolat ! Miam !“

    L’action se déroule dans l’entourage de Dali et de Gala, sa muse et épouse.
    Humour encore, mais enquête un peu bizarre…
    Sans doute pour être en accord avec le génie fantasque du peintre espagnol ?
    Même si le récit est distrayant, je l’ai trouvé moins bon que les précédents romans.
    Il semble que ce soit le dernier tome des aventures de notre couple surréaliste chez Robert Laffont…
    Toutefois, Nadine Monfils dévoile quelques infos à propos de ses idées d’écriture dans l’interview à découvrir ici :
    https://www.rtbf.be/article/etre-ecrivaine-ca-a-change-la-figure-du-surrealisme-a-la-belge-nadine-monfils-change-d-editeur-et-devoile-l-intrigue-de-son-prochain-polar-11541328

    Et via ce lien, vous pourrez retrouver quelques infos relatives à la série des folles enquêtes 😉
    https://www.rtbf.be/article/nadine-monfils-peut-etre-que-de-la-haut-ca-fait-plaisir-a-magritte-de-se-voir-en-petit-personnage-dans-mes-bouquins-10777750

  25. Des nouvelles de ma PAL 🙂

    Derniers ajouts :
    ° 7m2, de Jussi Adler Olsen
    Oui, je sais, j’avais dit ne pas être certaine de lire ce dernier opus… Mais j’ai craqué car j’aimerais quand même connaître la fin 😉
    ° Les dragons, Jérôme Colin
    ° L’été d’avant, Lisa Gardner

    Après le tome 8 de Magritte, j’ai dévoré “Jules Verne contre Nemo“ de Céline Ghys (coup de cœur ! post en cours de rédaction).
    Et je démarre “L’affaire du siècle“, de Marial Fredericks.

  26. Céline Ghys – “Jules Verne contre Nemo“
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    4e cover
    ° ° ° ° ° ° °
    “Amiens, 1882. Une ombre rôde la nuit dans les rues de la capitale picarde et les meurtres s’enchaînent. Provocateur et sans limites, l’assassin signe ses crimes odieux du nom de Nemo, le célèbre personnage de Vingt mille lieues sous les mers, dans des lettres qu’il envoie à la presse.
    Jules Verne va devoir, bien malgré lui, se lancer à sa poursuite, avec l’aide du nouveau commissaire de la brigade criminelle et d’un mystérieux journaliste, tous deux fraîchement débarqués de Paris.
    Le drôle de trio ne reculera devant rien et exploitera au mieux les compétences de chacun pour élucider cette affaire et tenter d’arrêter Nemo, un des premiers tueurs en série de l’Histoire.“

    ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° °
    Coup de cœur pour ce polar historique, dans la ville d’Amiens 🙂
    L’intrigue est bien conçue, les personnages sont intéressants ; idem pour le développement de techniques d’enquête de cette fin de XIXe siècle aussi.
    L’autrice confronte Jules Verne à un tueur osant porter le nom d’un des personnages de “Vingt mille lieues sous les mers“ et de “L’île mystérieuse“, et c’est une brillante idée !
    Elle est hyper documentée et rend Jules Verne tellement présent, vivant ! Le mélange entre réalité et fiction est parfait !

    Bref, si on aime Jules Verne et les enquêtes policières, on est doublement gâté 😉
    Voire triplement..!
    Durant la lecture, j’ai revu la maison du grand écrivain, superbe résidence que j’ai visitée il y a quelques années déjà.
    https://www.amiens.fr/Vivre-a-Amiens/Culture-Patrimoine/Etablissements-culturels/Maison-de-Jules-Verne/Visiter-la-Maison-de-Jules-Verne/Le-parcours-de-visite

    Et good news ! Il y a un nouvel opus…
    “Jules Verne et le Gentilhomme cambrioleur“ (Fayard, avril 2025).
    “Amiens, 1883. Une série de vols rocambolesques divertit la presse et les lecteurs. Un mystérieux « Gentilhomme cambrioleur » dépouille de leur fortune les notables les plus en vue. Mais lorsqu’un crime abject lui est attribué, les habitants et les autorités sont en émoi.
    Accusé par la police d’être le coupable, Jules Verne n’aura d’autre choix que de poursuivre cet individu pour laver son honneur.“

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