Les lectures de N@n

Une page spéciale pour les lectures de ma soeurette N@n
A vous qui venez sur mon blog :
Ma soeurette N@n poste régulièrement sur le blog ( elle ne poste pas sur les réseaux sociaux) sur la page « Et vous ? que lisez-vous ? des conseils?« mais cette page est très peu fréquentée… ( n’hésitez pas à y aller pour donner des envies de lecture!)
En ce début 2025, je pense qu’il serait intéressant de lui donner un peu plus de visibilité car souvent elle oriente mes lectures. Certes elle ne manque jamais de commenter nos lectures communes mais si elle vous donnait de bonnes idées à vous aussi?
Je suis certaine que vous allez lui faire un bon accueil
Je sais qu’elle lit actuellement :
– « Au soir d’Alexandrie » d’ Alaa El Aswany
et qu’elle a dans sa PAL deux livres que je souhaite lire aussi:
– « Jules Verne contre Nemo »de Céline Ghys
– « Mesopotamia » d’Olivier Guez
Pour la suite, je lui cède la plume et la remercie de faire (encore) croitre ma PAL !
21 Replies to “Les lectures de N@n”
Merci à ma Sœurette pour cette page spéciale !
Une question m’est venue à l’esprit… Je me demande qui de nous deux fait le plus grandir la PAL de l’autre 😉
Je n’ai peut-être pas commenté toutes ses lectures…
Toutefois, il y en a pour lesquelles j’ai déjà mis quelques mots. Et je continuerai à le faire.
Ne se retrouveront donc ici que mes petits avis concernant les livres n’ayant pas encore été dévorés par C@t.
Actuellement, j’ai 3 ouvrages en cours :
– Au soir d’Alexandrie, Alaa El Aswany
– Jean Capart – le Chroniqueur de l’Égypte, Jean-Michel Bruffaerts
– Burning Boy (vie et œuvre de Stephen Crane), Paul Auster
Ci-dessous, vous trouverez ma PAL pour les prochains moins 🙂
Certains livres y figurent depuis longtemps.
A bientôt,
N@n
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En cours de lecture
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– Au soir d’Alexandrie, Alaa El Aswany
– Jean Capart le Chroniqueur de l’Égypte, Jean-Michel Bruffaerts
– Burning Boy (vie et œuvre de Stephen Crane), Paul Auster
Ma pile de livres à lire
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Baumgartner, Paul Auster
De sang froid, Truman Capote
Cercueils sur mesure, Truman Capote
Mythologie grecque et romaine, Pierre Commelin
Tu ne diras rien, Eric Cumps
François-Joseph et Sissi, Jean des Cars
Et moi, je vis toujours, Jean d’Ormesson
Les enchanteurs, James Ellroy
L’affaire du siècle, Mariah Fredericks
Dernière soirée, Lisa Gardner
Jules Verne contre Nemo, Céline Ghys
L’hôtel New Hampshire, John Irving
Les fantômes de l’Hôtel Jérôme
Le mari parfait d’Agatha Christie, Bénédicte Jourgeaud
Pour Napoléon, Thierry Lentz
Les croisades vues par les Arabes, Amin Maalouf
Napoléon III, Xavier Mauduit
Eva, Arturo Pérez-Reverte
Sidi, Arturo Pérez-Reverte
Le cimetière des livres oubliés (tome 4) · Le labyrinthe des esprits, Carlos Ruiz Zafon
La femme au miroir, Eric-Emmanuel Schmitt
Le passeur de lumières· Nivard de Chassepierre, Bernard Tirtiaux
Le pouvoir des animaux, Didier Van Cauwelaert
Les âmes féroces, Marie Vingtras
L’Énéide (livres I à VI), Virgile
La libraire du Caire, Nadia Wassef
L’intégrale illustrée, Oscar Wilde
La libraire du Caire, Nadia Wassef : adoré ce livre .
Le cimetière des livres oubliés (tome 4) · Le labyrinthe des esprits, Carlos Ruiz Zafon : J’ai tout lu de cet auteur qui est un de mes chouchous…
Comme j’avais détesté le précédent Marie Vingtras, je suis curieuse d’avoir ton avis…
et je pense bien lire un jour ou l’autre Le pouvoir des animaux de Didier Van Cauwelaert et le Bernard Tirtiaux, car j’adore ce qui parle de l’art du vitrail…
pour le Dernière soirée de Lisa Gardner c’est le tome 2 de la série Frankie Elkin . Tu as lu le précédent « l’été d’avant » ?
et pour les Arturo Pérez-Reverte faut que je rattrape mon retard sur toi…
on va donc avoir des lectures en commun 😉
Petit top 5 de mes lectures de 2024
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° Les Partisans – Kessel et Druon, une histoire de famille, Dominique Bona
–> parce que j’adore Druon, et que Kessel m’a toujours impressionnée… 😉
° Les Téméraires, Bart Van Loo
–> parce que c’est une fastueuse période de l’Histoire, décrite avec précision, commentée avec humour, très dense et fouillé… 837 pages + les annexes… Oufti !
° La saga des Cazalet (tomes 1 et 2 lus en 2023, tomes 3, 4 et 5 lus en 2024)
–> quelle superbe histoire familiale, couvrant une période allant de la fin de la 1ère guerre mondiale aux années 1950, avec des personnages attachants !
° Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un, Benjamin Stevenson
–> parce que ce polar complètement atypique est épatant !
° La librairie des rêves ensevelis, Madeline Martin ex-aequo avec La petite Pharmacie littéraire, Elena Molini…
–> parce que ces 2 romans parlent des livres, de l’amour qu’on peut leur porter, de tout ce qu’ils nous apprennent et nous font partager…
Et parce qu’une journée sans lire n’est pas une vraie journée ! 😉
J’ai aussi lu le Benjamin Stevenson ( https://www.cathjack.ch/wordpress/?p=18629 )
Pour ce qui est de La saga des Cazalet : j’ai toujours le tome 1 dans ma PAL que j’ai trouvé dans une boîte à livres
« La librairie des rêves ensevelis » de Madeline Martin est en attente suite à tes conseils.. ( il remonte dans la PAL suite à ton « TOP 5 » ma soeurette.
J’ai noté Les Partisans – Kessel et Druon
Petite réponse à
1) « le Bernard Tirtiaux, car j’adore ce qui parle de l’art du vitrail… »
–> je ne sais pas depuis combien de temps il est sur ma pile, mais cela date d’il y a longtemps…
2) « pour le Dernière soirée de Lisa Gardner c’est le tome 2 de la série Frankie Elkin . Tu as lu le précédent « l’été d’avant » ? »
Non, pas lu le premier, et je ne connais donc pas l’auteur.
J’ai reçu ce polar à mon annif 🙂
“Au soir d’Alexandrie“, de Alaa El Aswany (Actes Sud, 09/2024)
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“À Alexandrie, à la fin des années 1950, une bande d’amis se retrouve régulièrement au bar du restaurant Artinos, sur la corniche, pour de longues soirées animées durant lesquelles, l’alcool aidant, ils se plaisent à refaire le monde. Unis par un attachement profond à leur ville – presque un pays à part entière, même pour ceux qui viennent d’ailleurs –, ils sont divisés face à l’actualité nationale et au leader charismatique Gamal Abdel Nasser.
Alors que l’Égypte connaît de profonds bouleversements sociaux et politiques, qu’adviendra-t-il de ces femmes et hommes épris de justice, de beauté et d’amour, acquis à la cause – ou à l’illusion – cosmopolite d’Alexandrie ?
Au sommet de son art, Alaa El Aswany compose une fresque humaine et historique tout en chatoiements tragiques, faisant une fois encore résonner avec brio les voix de personnages pris dans une tourmente qui les dépasse : la fin d’une époque.“
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L’auteur nous raconte les changements de la société à Alexandrie, la plus cosmopolite des villes égyptiennes.
Pour cela, il rassemble plusieurs personnages attachants : dans un bar privé, situé au 1er étage d’un restaurant fréquenté d’Alexandrie, se réunissent régulièrement Lyda (propriétaire du restaurant), Abbas el-Qosi (avocat) et son épouse Noha Shawarbi (guide touristique), Anas el Saïrafi (peintre et professeur), Tony (propriétaire d’une chocolaterie), Chantal (propriétaire d’une librairie française) et Carlo (serveur au restaurant et au bar).
On croise d’autres personnes, tel que Galil (comptable à la chocolaterie de Tony, dont la vision politique est assez naïve au départ), Adli et Neamat, et aussi des militaires, entre autres.
Tous ont une façon différente de voir leur ville, de vivre les événements amenés par le régime politique de Nasser, et d’apprécier ou non le leader égyptien.
Certains chapitres sont écrits à la première personne, par Anas…
Peut-être est-ce le protagoniste du roman le plus proche de l’auteur ?
Si vous avez aimé “L’Immeuble Yacoubian“, je pense que vous apprécierez ce nouveau roman d’Alaa El Aswany.
Moi j’ai quitté Alexandrie vendredi soir, avec une certaine mélancolie…
En me disant que décidément, l’humanité ne retient rien de l’Histoire…
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NB : petit bémol… la 4e cover mentionne “à la fin des années 1950“.
Or le premier chapitre, page 11, mentionne la date suivante : 10 septembre 1964.
Qu’est ce qui est correct ? Le point de vue des Éditeurs ? Ou la date mentionnée par le Traducteur ?
La nationalisations des entreprises, ordonnée par Nasser, ayant démarré à la fin juillet 1961, je pense que la 4e cover n’est pas tout à fait juste… Toutefois, je me trompe peut-être.
https://www.rts.ch/archives/1962/video/l-egypte-et-les-nationalisations-26180730.html
3 ajouts sur ma PAL :
– Minuit dans la ville des songes, René Frégni (que je viens de commencer)
– Les déracinés, Catherine Bardon
– Là où chantent les écrevisses, Delia Owens (déjà lu par C@t 😉 )
René Frégni
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Minuit dans la ville des songes (Folio, 2023)
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4e cover
“J’avais été jadis un voyageur insouciant. Je devins un lecteur de grand chemin, toujours aussi rêveur mais un livre à la main. Je lus, adossé à tous les talus d’Europe, à l’orée de vastes forêts. Je lus dans des gares, sur de petits ports, des aires d’autoroute, à l’abri d’une grange, d’un hangar à bateaux où je m’abritais de la pluie et du vent. Le soir je me glissais dans mon duvet et tant que ma page était un peu claire, sous la dernière lumière du jour, je lisais.
J’étais redevenu un vagabond, mal rasé, hirsute, un vagabond de mots dans un voyage de songes. »
Ce roman est le récit d’une vie d’errance et de lectures, aussi dur que sensuel, aussi sombre que solaire. Le chaos d’une vie, éclairée à chaque carrefour périlleux par la découverte d’un écrivain.
René Frégni, conteur-né, ne se départit jamais de son émerveillement devant la beauté du monde et des femmes. Fugueur, rebelle, passionné de paysages grandioses, qui restent pour lui indissociables des chocs littéraires. Un homme qui marche un livre et un cahier à la main.“
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Dans ce récit autobiographique (à la base, ce type d’ouvrage n’est pas trop mon truc), entre bonheurs et coups durs, l’auteur nous emmène des rues de Marseille, à la Corse, l’Angleterre, la Turquie, l’Espagne, Verdun, et d’autres lieux encore dont Manosque…
Parcours scolaire chaotique, désertion, amour de la liberté et de la nature… ce sont les éléments qui composent le début de sa vie.
Des livres, il ne connaissait que peu de choses, grâce aux lectures faites par sa mère lorsqu’il était enfant. Il devenait alors Edmond Dantès, Jean Valjean…
A Verdun, il découvre la littérature, les auteurs, grâce à un ami corse emprisonné comme lui, et avec la complicité d’un aumônier autorisé à fournir des livres aux prisonniers mis au cachot.
Giono, Camus, Hemingway, Vian, Dostoïevski, Rimbaud, Fournier, Céline, des théoriciens de la révolution, Freud, Jung et bien d’autres, l’accompagnent dans son parcours, dans sa longue fuite, tout au long des divers métiers exercés.
Et pour finir, on revient à Manosque, le fief de Giono, dans la Provence si belle…
René Frégni raconte son entrée dans la lecture, sa découverte des mots, ses débuts d’écrivain. Et il nous relate aussi l’amour inconditionnel de sa mère qui l’a toujours soutenu.
Son écriture est belle, poétique, limpide, solaire même dans les moments sombres !
Véritable plaisir de lecture que ce récit de vie intimement lié à la littérature.
Merci à Bénédicte pour cette découverte !
Extraits :
° page 66 : “ « Où as-tu appris à t’exprimer ? lui demandais-je. Tu n’as jamais parlé comme ça, à Marseille… »
Il s’arrêta, se tourna vers moi, planta ses yeux blancs dans les miens.
« Il y a trois ans que je lis un livre par jour. Je suis dans ce piège, parce qu’on m’a pris un calibre à la main. J’ai beaucoup mieux qu’un calibre aujourd’hui, j’ai des mots, j’ai leurs mots ! Ils ne savent plus comment m’attraper. On n’attrape pas un type qui a des mots. Ils me craignent parce que je les connais, je connais leur pouvoir et leurs faiblesses. Ils ne savent plus qui je suis… Lis, René, tu leur feras très peur ! » “
° page 268 “Je fais partie de ce peuple anonyme des lecteurs. Chacun de nous est assis dans sa chambre, un livre à la main, et nous voyageons dans un immense train qui n’existe pas.“
Voici qui rejoint bien l’une de mes phrases préférées : “Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade.“ (Julien Green).
Pour découvrir l’auteur :
° son site perso : https://www.livres-fregni.org/
° sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Fr%C3%A9gni
Et un interview dans “La librairie francophone“, du 25/06/2022 (de 35min40 à 47min) :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-librairie-francophone/la-librairie-francophone-du-samedi-25-juin-2022-5121215
Ce qui donne le plaisir de réentendre Emmanuel Khérad ! 🙂
Après un petit séjour à Cagliari (cf La librairie des chats noirs, de Piergiorgio Pulixi), me voici en partance pour le désert de Mojave, au bord de la fameuse route 66…
Je commence “De Sang-froid“, de Truman Capote, dont on a célébré le centenaire de la naissance en 2024 et dont, à ce jour, je n’ai encore rien lu…
Truman Capote
De sang-froid – Folio 2024 – 506 pages (In cold blood, 1965)
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4e cover
Il était midi au cœur du désert de Mojave. Assis sur une valise de paille, Perry jouait de l’harmonica. Dick était debout au bord d’une grande route noire, la Route 66, les yeux fixés sur le vide immaculé comme si l’intensité de son regard pouvait forcer des automobilistes à se montrer. Il en passait très peu, et nul d’entre eux ne s’arrêtait pour les auto-stoppeurs…
Ils attendaient un voyageur solitaire dans une voiture convenable et avec de l’argent dans son porte-billets : un étranger à voler, étrangler et abandonner dans le désert. –
Le roman culte inspiré à Truman Capote par un terrible fait divers.
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Il y a longtemps que je voulais lire Truman Capote, dont j’avais beaucoup entendu parler (notamment pour sa vie mondaine à New York et ses “Cygnes“).
Voilà chose faite, et pas avec le plus facile dans son œuvre !
Je ne connaissais rien à cette affaire criminelle qui s’est déroulée en 1959 au Kansas, ni à la genèse du roman.
Dès le départ, on fait connaissance avec les victimes et leurs assassins ; et il s’agit plus ici d’un reportage auquel Truman Capote a consacré plusieurs années de sa vie.
En effet, il s’est documenté, a recueilli bon nombre de témoignages, rencontré les 2 criminels, suivi le procès… Et a ainsi rédigé un “roman de non-fiction“.
Même si c’est bien écrit, ce récit m’a plus fait penser à un rapport d’enquête, détaillé, fouillé.
Les descriptions des lieux, des divers protagonistes de ce drame sanglant, se suivent, mêlées aux événements de vie et aux parcours criminels des 2 meurtriers, Perry Smith et Dick Hickock, de leurs jeunes années à la prison de Lansing.
J’ai ressenti des longueurs, et parfois de l’ennui…
Et donc, il y a eu beaucoup de lenteur dans ma lecture, pas seulement due au manque de temps !
J’espère que le 2e livre de Truman Capote, actuellement sur ma PAL, sera plus plaisant à lire.
Il s’agit de “Cercueils sur mesure“.
Je ne l’ai jamais lu et je ne sais pas pourquoi il ne m’a jamais tenté. Pourtant il est quelque part dans ma bibliothèque. Ton avis ne me donne pas envie de le sortir !!!
J’ai beau me dire de ne pas céder devant de les multiples tentations en librairie, et d’attendre d’avoir quelque peu dégommé ma PAL, rien à faire… je craque 😉
Ajouts effectués ce mercredi :
– un 2e opus d’Elena Molini (“La petite Pharmacie littéraire“ est dans mon top 5 de 2024), intitulé “Une enquête à la petite Pharmacie littéraire“ ;
– le 8e tome des Folles enquêtes de Magritte et Georgette, de Nadine Monfils, dont le titre est “Pataquès à Cadaquès (rencontre avec Dali !) .
Et, last but not least, il y a la PAL égypto, composée de :
– Glyphologie égyptienne, Renaud de Spens
– Leçons d’épigraphie hiéroglyphique, Renaud de Spens
– Lettres égyptiennes · tome 1, Michel Dessoudeix
– Lettres égyptiennes · tome 2, Michel Dessoudeix
– Lettres égyptiennes · tome 4, Michel Dessoudeix
– Nectanebo · la dernière dynastie égyptienne, Annie Forgeau
– Toutankhamon, Marc Gabolde
– L’Égypte et la Vallée du Nil – les époques tardives (tome 3), Frédéric Payraudeau
– Répertoire chronologique de 340 pharaons – de la préhistoire à la XXXe dynastie, Roger Warin
Certains ouvrages sont là depuis quelque temps déjà ; et j’ai déjà parcouru quelques pages dans l’un ou l’autre, sans toutefois avoir eu le temps d’approfondir…
toujours pas lu Molina et Les enquêtes de Magritte ( j’ai dans ma PAL …) : Beaucoup de bons souvenir de Cadaquès et je passais toujours derrière la maison de Dali avec vue sur les 2 têtes ) …
A propos de ma PAL… Quelques ajouts
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° Les jardins invisibles, Alfred (roman graphique)
° Le baron perché, Italo Calvino
° Merenptah, Frédéric Servajean
Entre les dernières semaines professionnelles bien remplies et les travaux à la casa, ma PAL monte plus qu’elle ne descend 😉
J’arrive, lentement et sûrement, à la fin du premier tome de la quadrilogie de Catherine Bardon, “Les déracinés“.
Passionnant…
Catherine Bardon – Les déracinés
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4e cover
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“Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…“
Le récit de ce premier tome démarre en 1921 et s’achève en 1961.
Aux divers chapitres se mêlent des extraits des “Carnets de Wil“ ; celui-ci était journaliste à Vienne, épris d’art, de littérature, grand connaisseur de l’œuvre de Stefan Zweig.
J’ai appris beaucoup de choses, tant sur la douceur de vivre viennoise, l’art et la culture, que sur la montée du nazisme en Autriche, l’Anschluss de 1938, l’exil forcé des Juifs, les suicides, les persécutions, la fuite et ses itinéraires longs et difficiles, le refus des Américains d’accepter un grand nombre de réfugiés…
Et cette proposition de visas et d’accueil, faite par le dictateur Rafael Trujillo, en République dominicaine.
Des centaines de Juifs n’auront d’autre choix que l’exil vers cette île d’Hispaniola, située dans l’Archipel des Grandes Antilles. Envoyés vers la province de Puerto Plata, à Sosua, ils auront tout à créer, à bâtir, et deviendront agriculteurs, éleveurs… Ils seront apatrides pour un temps, pourront ensuite choisir la nationalité dominicaine ou le départ vers le nouvel état d’Israël.
Certains événements relaté dans ce roman semblent tellement actuels que l’on ne peut s’empêcher de penser que l’Histoire recommence, et que les Humains ne retiennent vraiment rien des erreurs du passé !
Bref, ceci est un roman passionnant, écrit par une autrice connaissant bien la République dominicaine, mêlant l’Histoire aux histoires de la famille Rosenheck-Kahn, à la fois rempli d’amour et de Sehnsucht (mal de l’âme).
Cette saga familiale se poursuit avec « L’Américaine“, “Et la vie reprit son cours“ et “Un invincible été“, 3 tomes qui ne sont pas encore sur ma PAL 😉
M’en vais maintenant retrouver mon cher Arturo Pérez-Reverte, avec “Eva“.
« Les déracinés » est sur le haut de ma PAL… Je ne vais pas tarder à le lire !
Tu n’es pas la seule à être passionnée par sa saga semble-t-il…
L’Histoire contemporaine ne fait vraiment pas partie de mes périodes préférées, loin de là même !
Le seul qui avait réussi à me faire lire des romans se déroulant pendant la 2e guerre mondiale est ce cher Philip Kerr (RIP), avec les enquêtes de Bernie Gunther.
Ensuite il y a eu la saga familiale des Cazalet 🙂
Maintenant Catherine Bardon…
Elle a également écrit un roman sur Flor de Oro Trujillo (fille du dictateur, “La fille de l’ogre“), et un autre sur Sonia Pierre, militante des droits humains (“Une femme debout“).
Je pense que cette saga devrait te plaire, Soeurette 😉
Toujours pas lu les Cazalet … le tome 1 toujours dans ma PAL…
Comme toi, je lis les romans historiques avec grand plaisir mais le XX et XXI siècles … je n’aime pas trop… On est pas Sœurettes pour rien…
Arturo Pérez-Reverte – 2 sur 3…
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En mai 2020, j’avais lu le premier tome de cette trilogie, à savoir “Falco“
4e cover
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“En 1936, au début de la guerre d’Espagne, Falcó, aventurier n’obéissant qu’à ses propres lois, se met au service des renseignements franquistes. Il accepte une mission hautement risquée : pénétrer en zone rouge pour libérer le fondateur de la Phalange, prisonnier des Républicains. Sur place, il peut s’appuyer sur un groupe de fidèles phalangistes. Mais parmi eux un traître se cache…“
Mon avis d’alors…
–> Récit aventureux dans la lignée des histoires d’espionnage, un héros cynique et séduisant, peut-être trop séduisant ?
Il me plaît bien, Falco, même si rien ne compte pour lui, que lui et ses intérêts.
Si j’ai bien accroché avec le personnage, par contre la période, elle, ne m’a pas trop mise à l’aise.
La guerre civile espagnole faisant partie de l’histoire contemporaine, ce n’est pas ma tasse de thé. Pas toujours évident de s’y retrouver entre toutes les appellations utilisées pour les phalangistes (franquistes, …) et les républicains (rouges, …) quand on ne connaît pas bien le contexte. Du coup, entrer dans le roman m’a pris un peu de temps.
Une suite est prévue… Eva (2017), et Sabotage (2018). <–
Je viens de tourner la dernière page du deuxième “Eva“ 🙂
4e cover
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“Mars 1937. Le Mount Castle, un cargo républicain transportant trente tonnes d’or de la Banque d’Espagne, s’est réfugié dans le port international de Tanger, où un destroyer franquiste le détruira s’il tente de reprendre la mer. Falcó reçoit pour mission de convaincre le capitaine du Mount Castle de changer de camp.
Mais sa tâche s’avère plus compliquée que prévu quand il apprend qu’Eva, à qui il a sauvé la vie dans le précédent roman, est à bord…
Deuxième volume de la nouvelle série d'Arturo Pérez-Reverte, Eva est un roman magistral, subtil et haletant.“
Presque 5 ans entre la lecture du 1er tome des aventures de Lorenzo Falco et celle de ce 2e opus. Toutefois, j’ai retrouvé ce personnage comme si je l’avais quitté il y a peu…
Toujours aussi cynique et peut-être moins séduisant car de plus en plus cynique !
C'est donc la 2e confrontation avec Eva et 2 capitaines de navire sont parmi les principaux protagonistes de ce roman situé dans le port de Tanger.
Entre espions et tueurs, entre montée des franquistes et résistance des républicains, il est beaucoup question de manipulation, d'or, de bateaux, … et aussi de l'honneur des marins, du respect de la parole donnée.
Je continue à préférer, et de loin, le Capitaine Alatristre ainsi que Lucas Corso (Le Club Dumas) et Jaime Astarloa (Le Maître d’escrime).
Néanmoins, je pense que je lirai le dernier tome de cette trilogie, ne fut-ce que pour savoir quelle sera la fin donnée par l’auteur à ce héros particulier.
Départ imminent vert l’Égypte : je vais commencer “La librairie du Caire“ de Nadia Wassef…
Déjà lu et commenté par ma Soeurette 😉
oh ! J’ai un énorme retard … j’en suis au tome 3 de la saga Alatriste .. et pas attaqué cette série …
N’ai pas tout lu dans la série du Capitaine Alatriste… 3/7 🙂
A savoir :
1) Le Capitaine Alatriste
2) Les Bûchers de Bocanegra
4) L’Or du roi
Pas encore arrivés sur ma PAL, les tomes :
3) Le Soleil de Breda
5) Le Gentilhomme au pourpoint jaune
6) Corsaires du Levant
7) Le Pont des assassins
Il paraît que Pérez-Reverte avait prévu encore 2 tomes…
Toutefois, en dehors d’une édition spéciale rassemblant les 7 livres (paru en 2016), je n’ai rien vu à ce sujet sur son site web.