Ravey, Yves – La Fille de mon meilleur ami (2014)
Résumé de l’éditeur: Avant de mourir à l’hôpital militaire de Montauban, Louis m’a révélé l’existence de sa fille Mathilde dont il avait perdu la trace. Il savait seulement qu’elle avait passé des années en asile psychiatrique et qu’on lui avait retiré la garde de son enfant.
Il m’a alors demandé de la retrouver. Et j’ai promis. Sans illusion. Mais j’ai promis. Et c’est bien par elle que tout a commencé.
Mon avis: Bien embarrassée… Il est présenté par les critiques comme un chef d’œuvre.. et bien moi je suis certainement passée totalement à coté. Pour être petit et concis, c’est petit et concis. Pas un mot de trop dans les descriptions. Mais pas un mot inutile non plus. Tellement peu que je n’ai pas souligné une seule phrase du livre. Chaque mot, chaque détail est pesé, réfléchi, calculé, nécessaire. Alors oui il nous rend un paysage gris et monotone, la description des personnages est terne et glaçante.. mais je suis restée totalement étrangère. Un passé dont on ne sait rien si ce n’est que rien n’est clair, ni les actes, ni les protagonistes; des êtres, des histoires malheureuses, tordues, sombres, sordides, complexes On part sur une quête d’enfant, on atterrit dans un polar. La construction du livre est calculée, comme tout dans l’écriture du livre. Inclassable! C’est trop flou pour moi .. Ni vraiment roman , ni triturage psychologique, ni tout à fait polar… Sous des dehors « propre sur lui », l’ami du papa se révèle être bien moins lisse qu’il n’en a l’air… Elle, la fille, elle est paumée et elle le reste! Histoire de paumés, de ratés, d’oubliés de la vie… Mais chapeau l’auteur .. virtuose dans la « ternité » de l’existence.. c’est vrai que quand on vient de Montceau les Mines… ca fait pas fatalement rêver ! Je vais écouter une interview de l’auteur et je vais vous faire part de son analyse à lui… j’espère qu’ainsi je vais comprendre les tenants et les aboutissants..
2 Replies to “Ravey, Yves – La Fille de mon meilleur ami (2014)”
Tu viens de te faire 20 000 amis (population de Montceau-les-Mines) !
Ceci dit la critique me parait plus intéressante que le livre.
Merci Cath 😉
c’est le personnage qui vient de Montceau les mines et la façon dont il présente le bled fait penser que c’est pas la joie !