Giebel, Karine «Post Mortem» (2013)

Giebel, Karine «Post Mortem» (2013)

(Maîtres du jeu : nouvelles. : contient 2 nouvelles : Post mortem suivi de J’aime votre peur – Pocket Thriller n° 15671, septembre 2013)

L’Auteur : Karine Giébel est née à La Seyne-sur-Mer en 1971, dans le Var. Après des études de droit et l’obtention d’une licence, Karine Giébel cumule de nombreux emplois dont celui de surveillante d’externat, pigiste et photographe pour un petit journal local, saisonnière pour un Parc National ou encore équipier chez McDonald. Elle intègre ensuite l’administration. Elle est actuellement juriste dans la fonction publique territoriale et s’occupe des marchés publics au sein d’une communauté d’agglomération1. Elle publie deux premiers romans dans la collection « Rail noir » aux éditions La Vie du Rail en 2004 et 2006. Elle poursuit son aventure éditoriale au Fleuve noir et chez Pocket. Elle s’est fait une place à part dans le thriller psychologique.

Résumé : Il y a des crimes parfaits.
Il y a des meurtres gratuits.
Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s’insinue, elle vous étouffe… Pour lui, c’est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D’où viendra le coup fatal ? De l’ami ? De l’amant ? De cet inconnu à l’air inoffensif ? D’outre-tombe, peut-être…

Mon avis : Ah ! Elle est forte pour les retournements de situation, pour l’emprise psychologique. J’ai accroché immédiatement. Une fois encore des personnages hermétiques qui cachent remarquablement bien leur jeu. Je me suis fait piéger jusqu’à la dernière phrase !

Extraits :

J’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur ? C’est l’avantage d’être mort : on peut tout se permettre !…

Son regard se perd dans l’infini, elle tente d’y noyer la tension qui ne cesse de croître en elle.

Ce fameux sourire. Qui a séduit tant de proies.
— J’ai faim.
Premières paroles.
Un prédateur a toujours faim.

Celui qu’elle a épousé est décidément bien loin. Enseveli sous les décombres d’une vie.

On dit que la déception est toujours à la hauteur de l’espoir.

 

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