Läckberg, Camilla « La faiseuse d’anges » (06.2014)

Läckberg, Camilla « La faiseuse d’anges » (06.2014)

Et on repart pour la 8ème fois à Fjällbacka

Résumé : Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de trace. La table est soigneusement dressée pour le repas de fête, mais tout le monde s’est volatilisé. Seule la petite Ebba, âgée d’un an, erre, en pleurs, dans la maison abandonnée. L’énigme de cette disparition ne sera jamais résolue. Trente ans plus tard, Ebba revient sur l’île et s’installe dans la maison familiale avec son mari. Accablés par le deuil et la culpabilité après le décès de leur fils, ils nourrissent l’espoir de pouvoir y reconstruire leur vie, loin du lieu du drame. Mais à peine se sont-ils installés qu’ils sont victimes d’une tentative d’incendie criminel. Et lorsqu’ils commencent à ôter le plan – cher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé. C’est le début d’une série d’événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler qu’on n’enterre pas le passé. De son côté, Erica s’était depuis longtemps intéressée à l’affaire de la mystérieuse disparition sur l’île. Apprenant le retour de la seule survivante, elle se replonge aussitôt dans le dossier. Elle n’imaginait pas que l’affaire était si complexe. Elle n’imaginait pas que tout avait commencé il y a plus d’un siècle avec une faiseuse d’anges. Elle n’imaginait pas que les secrets familiaux allaient mettre en péril l’une des personnes les plus importantes de sa vie.

Mon avis : Toujours un plaisir de retrouver Erica et sa petite famille et tout le poste de police… A chaque roman un membre de la police dévoile ses failles et ses faiblesses ; cette fois c’est Gösta qui se revele sous un jour plus sympathique. Et toujours un plaisir de naviguer entre le présent et le passé. Une fois encore les allemands, les nazis, les racistes sont de la partie. Une fois de plus j’ai dévoré d’une traite, même si ce n’est pas celui que j’ai préféré ( « L’enfant allemand ») c’est une bonne enquête, fondée sur des histoires réelles.

Extraits :

Dans son cœur aussi il y avait des courants d’air et des fuites d’eau. Et les bougies qu’elle essayait d’allumer étaient implacablement éteintes.

Les mots volaient dans l’air comme de petites guêpes et les piqûres faisaient mal, mais elle avait appris à sourire coûte que coûte et à faire comme si elle n’entendait rien.

Ils se tournaient autour comme des planètes. Sans que leurs trajectoires se croisent jamais.

Tous les soirs, ils se tournaient le dos quand ils se couchaient dans le lit conjugal, redoutant un contact involontaire qui aurait pu déclencher une situation ingérable. Comme si le chagrin les remplissait à tel point qu’il n’y avait de place pour aucun autre sentiment. Pas d’amour, pas de chaleur, pas de compassion.

Si un seul homme peut exprimer autant de haine, imaginez combien d’amour nous pouvons exprimer ensemble.

La vie lui avait appris que la honte paraissait plus petite diluée dans du whisky de marque

Elle avait la vie devant elle, et pourtant elle ne pouvait pas s’empêcher de regarder dans le rétroviseur. Il était temps qu’elle se décide. Comment faire pour se débarrasser du passé et se tourner vers l’avenir ?

Comment lui raconter l’obscurité, le froid et la peur qui effaçaient toutes les frontières de race

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