James, P.D. « La mort s’invite à Pemberley» (2011) 400 pages

James, P.D. « La mort s’invite à Pemberley» (2011) 400 pages

Autrice: Phyllis Dorothy James dite, P. D. James, née le 3 août 1920 à Oxford et morte le 27 novembre 2014 (à 94 ans) dans la même ville, est une écrivaine britannique notoire, auteure de romans policiers. Son premier roman, Cover Her Face (À visage couvert), paraît en 1962, son dernier Death Comes to Pemberley (La mort s’invite à Pemberley) en 2011.
Elle obtient le grand prix de littérature policière en 1988 pour son roman A Taste for Death (Un certain goût pour la mort). Elle est anoblie en 1990 par la reine Élisabeth II, qui la fait baronne James of Holland Park.

Fayard – 30.05.2012 – 392 pages / Livre de poche – 21.08.2013 – 400 pages

Résumé:
Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.

Dans La mort s’invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l’œuvre de Jane Austen à son talent d’auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés et camper avec brio une intrigue à suspense. Elle allie une grande fidélité aux personnages d’Austen au plus pur style de ses romans policiers, ne manquant pas, selon son habitude, d’aborder les problèmes de société – ici, ceux de l’Angleterre du début du XIXe siècle. (Présentation de l’éditeur Fayard)

Mon avis: 

J’avais lu l’an dernier son Recueil de nouvelles (recueil posthume) « Les douze indices de Noël et autres récits » et j’avais bien aimé, moi qui ne suis pas fan de nouvelles. Et j’étais curieuse de lire ce roman policier, hommage à Jane Austen, vous l’aurez deviné…
Non seulement hommage, mais suite de « Orgueil et Préjugés » (Pride and Prejudice)

Jane Austen nous avait donné un avant-gout de l’avenir de tous les personnages de son roman; P.D. James les remet en scène. Alors petit conseil… il serait bon d’avoir lu « Orgueil et Préjugés » pour apprécier cette suite..
Alors moi, je ne suis pas trop suite des grands classiques. Mais je dois avouer que cette lecture fut plaisante. Lydia continue de mettre en danger toute la famille; son mari George Wickham crée toujours autant de soucis, toujours aussi beau, embobineur et peu fiable…
Toujours sympa de revivre un moment avec les Darcy, les Bennet, Les Bingley, de recroiser Le colonel Fitzwilliam…

Et maintenant il ne me reste plus qu’à faire connaissance de l’autrice et de ses propres personnages…

Extraits:

il n’est guère d’activité plus plaisante que de dépenser l’argent d’un ami pour votre propre satisfaction et pour son profit

Découvrir qu’il existait des hommes qui appréciaient l’intelligence féminine avait été une révélation pour Elizabeth.

Nous sommes au dix-neuvième siècle, que diable ! et point n’est besoin d’être un disciple de Mrs Wollstonecraft pour juger qu’il ne convient pas de refuser aux femmes d’avoir voix au chapitre sur les sujets qui les concernent. Cela fait plusieurs siècles déjà que nous avons admis que les femmes ont une âme. N’est-il pas grand temps d’admettre qu’elles ont également un cerveau ? »

Certes, sans sa pairie et sa fortune, il eût passé pour l’homme le plus ennuyeux de Londres, mais on ne peut espérer être appelée « Madame la Duchesse » sans quelque désagrément, et la lutte pour mettre la main sur ses biens, son titre et tout ce qu’il voudrait bien accorder était, on le comprendra, fort âpre. 

Il savait combien la réussite de la vie sociale dépend du respect bienséant de conventions largement acceptées, et avait été éduqué dès son enfance à accomplir les gestes que l’on attendait d’un gentleman.

Pemberley : Pemberley est une propriété fictive citée dans le roman Orgueil et Préjugés, l’œuvre la plus célèbre de la femme de lettres britannique Jane Austen, paru en 1813. C’est le domaine et la résidence ancestrale (Country House) de Mr Darcy, le principal personnage masculin du récit. Ce domaine imaginaire, situé dans le Derbyshire, à cinq miles de la petite ville tout aussi fictive de Lambton, est considéré par ceux qui ont la chance de le fréquenter comme un endroit « délicieux » et un modèle inimitable. Il est décrit de façon beaucoup plus précise et détaillée que tous les autres domaines présentés dans ses six romans.

Mrs Wollstonecraft : née le 27 avril 1759 à Spitalfields, un quartier du Grand Londres, et morte le 10 septembre 1797 à Londres. Maîtresse d’école, femme de lettres, philosophe et femme engagée anglaise, connue aujourd’hui pour être la première Anglaise à avoir défendu la cause de l’égalité en droit des hommes et des femmes. Mère de l’autrice Mary Shelley.

2 Replies to “James, P.D. « La mort s’invite à Pemberley» (2011) 400 pages”

  1. Lu il y a presque 10 ans déjà…
    J’avais apprécié de retrouver l’ambiance de la littérature du XIXe siècle grâce à P.D. James qui rendait là un superbe hommage à Jane Austen.
    De plus, l’intrigue est plaisante et bien conçue…

  2. J’avais eu à l’époque une petite hésitation devant ce qui semblait une suite à un roman célèbre que j’adore. Et ça tombait, je crois, au moment où d’autres prétendues suite (Autant en emporte le vent, Sherlock Holmes) étaient sorties avec assez peu de bonheur.
    D’où le fait que je ne l’ai pas acheté (et donc pas lu. Pourtant le « pas lu » est à proscrire : gare aux fièvres !).
    Il semblerait donc que mon instinct m’ait trompé…

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