McEwan, Ian « Un bonheur de rencontre » (1981- traduit en 1983) 217 pages

McEwan, Ian « Un bonheur de rencontre » (1981- traduit en 1983) 217 pages

Auteur: né le 21 juin 1948 à Aldershot, est un romancier et scénariste britannique. Ian McEwan passe une grande partie de sa jeunesse en Extrême-Orient à Singapour, en Afrique du Nord (en Libye), et en Allemagne, où son père, officier écossais dans l’armée britannique, était en poste. Il fait ses études à l’université du Sussex et l’université d’East Anglia, où il est le premier diplômé du cours d’écriture créative créé par Malcolm Bradbury.
En 1998, l’auteur reçoit le prix Booker pour Amsterdam 

Romans: Le Jardin de ciment (The Cement Garden, 1978) – Un bonheur de rencontre  / Étrange Séduction (The Comfort of Strangers, 1981) – L’Enfant volé (The Child in Time, 1987) – L’Innocent (The Innocent or the Special Relationship, 1990) – Les Chiens noirs (Black Dogs, 1992) – Délire d’amour (Enduring Love, 1997) – Amsterdam (Amsterdam, 1998, prix Booker 1998) – Expiation (Atonement, 2001) – Samedi (Saturday, 2005) – Sur la plage de Chesil (On Chesil Beach, 2007) – Solaire (Solar, 2010) – Opération Sweet Tooth (Sweet Tooth, 2012) – L’Intérêt de l’enfant (The Children Act, 2014) – Dans une coque de noix (Nutshell, 2016) – Une machine comme moi (Machines Like Me, 2019) – Le Cafard (The Cockroach, 2019) – Leçons (Lessons, 2022) 

Gallimard – Folio – 17.06.2003 – 217 pages ( The confort of strangers – 1981- traduit par Jean-Pierre Carasso)
Un bonheur de rencontre a été porté à l’écran en 1991 sous le titre Étrange séduction par Paul Schrader, avec Christopher Walken, Rupert Everett, Natasha Richardson et Helen Mirren.

Résumé:

Fâcheries, querelles, ennui… Mary et Colin se connaissent trop. Leur amour n’en finit pas de mourir dans cette ville de canaux bordés de palais et d’églises. Tout bascule le jour où ils rencontrent Robert et son épouse, la mystérieuse Caroline. Sous l’influence de ce couple étrange, Colin et Mary se retrouvent dans un brusque regain de sensualité. Mais s’ils se serrent l’un contre l’autre, c’est que le jeu leur échappe et que commence une descente aux enfers rigoureuse et implacable, un long cauchemar… Une œuvre violente, forte et cruelle. Le roman raconte une histoire d’amour ordinaire qui se termine par un crime pervers.

Mon avis:

Bonjour le malaise ! Quand on voit le titre du livre c’est pas tout à fait raccord !
Je sais que l’auteur est connu pour sa propension à choquer mais je ne vois aucun intérêt à ce livre. Les personnages sont atroces, l’ambiance nauséabonde, rien ne m’a plu.
Tout ce que j’abhorre ! Il aurait presque réussi le tour de force de me faire détester Venise, ville que j’adore!
On navigue entre la déchéance, l’obscène, l’éloge du patriarcat, du machisme, et des femmes qui aiment être avilies et battues par les hommes…
J’ai été avec difficulté jusqu’au bout – heureusement il est court – et je suis carrément passée à côté du « bonheur de la rencontre » .. à moins que violence, salissure et dépravation soit le bonheur…  

Extraits:

Les rêves de Colin étaient du type que les psychanalystes apprécient, rêves de chute, disait-il, de dents gâtées ou arrachées, rêves au cours desquels il se montrait nu devant un inconnu bien assis.
Elle racontait à Colin qu’elle avait rêvé que ses enfants se couchaient avec elle, dans son lit, chacun d’un côté, et se chamaillaient toute la nuit par-dessus son corps assoupi. 

Et les femmes adorent être dominées, dirigées par les hommes, même quand cela les conduit à se mépriser, à se haïr. C’est enraciné en elles. Au plus profond. Elles se mentent à elles-mêmes. Elles parlent de liberté, mais elles rêvent de captivité.

— C’est le monde qui forme l’esprit des gens. Et ce sont les hommes qui ont formé le monde. L’esprit des femmes est donc formé par les hommes. Depuis leur plus tendre enfance, le monde qu’elles voient est un monde d’hommes, fait par les hommes. Aujourd’hui, les femmes se mentent à elles-mêmes et c’est partout la confusion et le malheur. Tel n’était pas le cas du temps de mon grand-père. 

la contradiction en elle-même avait plus d’importance que le fait de présenter une opinion réfléchie. 

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