Lance, Jack « Pyrophobia » (2013)

Lance, Jack « Pyrophobia » (2013)

Auteur : Journaliste néerlandais spécialisé dans le surnaturel et le paranormal, Jack Lance s’est ensuite tourné vers l’écriture de nouvelles fantastiques et de thrillers. Le « Stephen King néerlandais » il est traduit dans 11 pays. Tu es mort ! est son premier roman publié en français.

Résumé : Jason Evans, publicitaire, habite près de Santa Monica avec sa femme Kayla, qu’il chérit plus que tout. Mais leur vie paisible vole en éclats le jour où il reçoit une lettre anonyme, en fait un simple Polaroid, au dos duquel il lit : TU ES MORT !
Peu de temps après, on lui adresse une deuxième photo, accompagnée de ce message énigmatique : TU CROIS ÊTRE VIVANT, MAIS TU N’EXISTES PAS…
Puis au verso du troisième Polaroid, qui montre une pierre tombale, cette phrase menaçante : 18 AOÛT : JOUR DE TON DÉCÈS.
Est-ce à dire que le corbeau a décidé de l’éliminer ? Qu’il ne lui reste plus qu’un mois à vivre ? L’angoisse gagne Jason, dont la phobie du feu refait surface.
Ses pires cauchemars se réveillent, mais cette fois ils sont bien réels…

Mon avis : Une pincée de thriller, un peu de fantastique, du paranormal, du suspense. Bienvenue dans le monde des phobies… J’ai bien aimé ce petit roman vite lu. On est tout de suite entrainés dans un monde un peu glauque, et ça fonctionne. De là à le comparer au Stephen King néerlandais : il a encore des progrès à faire. Mais j’ai bien aimé cette recherche du passé, l’enquête menée par Jason, les rapports entre les deux personnages du couple, et leurs angoisses refoulées (ou pas..)

Extraits :

Règle numéro un : ne jamais laisser entrevoir ses faiblesses. Règle numéro deux : ne compter que sur soi-même.

Ses paroles sonnaient creux à ses propres oreilles, les mots caricaturaient en les simplifiant le sentiment de panique qui s’était emparé de lui.

Un mot jailli des profondeurs de sa mémoire, tel un dauphin prêt à bondir hors de l’eau : Mapeeta.

Il mentait sans mentir. Le mot avait jailli des profondeurs de sa mémoire, à la façon de ces trésors que rejette parfois la mer, mais il était vrai qu’il l’avait utilisé lui-même sur un dessin, bien des années plus tôt.

Elle le laissa terminer son exposé tout en affichant la mine pincée de quelqu’un qui aurait mordu dans un citron.

— Les problèmes se résolvent parfois d’eux-mêmes quand on les ignore. Tu me l’as dit toi-même assez souvent.

Sa peur déclenchait sa colère

À force de grignoter leur amour, la peur menaçait de les séparer.

On aurait pu croire que le temps s’était arrêté, mais les minutes s’écoulaient pourtant, à en juger par la course du soleil que l’on apercevait de l’autre côté des vitres.

Une dispute en guise d’adieu.

La vague qui s’abattit sur lui avait la force d’un tsunami.

Il faut parfois savoir accepter l’inexplicable si l’on veut pouvoir continuer à vivre.

 

 

 

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