Jacq, Christian «Horemheb, le retour de la lumière» (2019)
Auteur : Christian Jacq, né à Paris XVIIe le 28 avril 1947, est un écrivain d’expression française vivant en Suisse. Chercheur en égyptologie de formation, il a publié à partir des années 1990 divers ouvrages sur l’Égypte ancienne destinés au grand public et devenus des livres à succès. L’auteur a également écrit des romans policiers sous les pseudonymes de Christopher Carter, J. B. Livingstone et Célestin Valois. Il utiliserait aussi pour des ouvrages ésotériques et sur la franc-maçonnerie les pseudonymes de Jean Delaporte, Jean Petrus, Pierre Dangle et Andrew Fabriel.
Romans Egypte Antique (sélection) :
Le Juge d’Égypte, 3 tomes : La Pyramide assassinée – La Loi du désert – La Justice du vizir
Ramsès, 5 tomes : Le Fils de la lumière – Le Temple des millions d’années – La Bataille de Kadesh – La Dame d’Abou Simbel – Sous l’acacia d’occident
La Pierre de lumière, 4 tomes : Néfer le silencieux – La Femme sage – Paneb l’ardent – La Place de vérité
La Reine Liberté, 3 tomes, : L’Empire des ténèbres – La Guerre des couronnes – L’Épée flamboyante
Les Mystères d’Osiris, 4 tomes : L’Arbre de vie – La Conspiration du mal – Le Chemin de feu – Le Grand Secret
La Vengeance des Dieux, 2 tomes : La Chasse à l’homme – La Divine Adoratrice
Et l’Égypte s’éveilla, 3 tomes : La Guerre des clans – Le Feu du scorpion – L’œil du faucon
Les Enquêtes de Setna, 4 tomes : La Tombe maudite – Le Livre interdit – Le Voleur d’âmes – Le Duel des mages.
Pharaon : Mon royaume est de ce monde
Horemheb – Le retour de la lumière
X.O.Editions – 10.10.2019 – 431 pages
Résumé : « Horemheb contempla la Grande Epouse royale, nimbée de la lumière dorée du couchant. Une beauté presque irréelle. – Viens, exigea-t-elle en se relevant. Serrant très fort sa main, elle l’emmena au bord de la terrasse. – Que discernes-tu, mon roi ? Dans la lumière de l’occident se dessinaient les formes des pyramides qu’avaient érigées les pharaons de l’âge d’or. – Nos ancêtres ont bâti l’éternité, rappela la reine, et nous devons poursuivre leur œuvre.
Ce qu’Akhénaton a tenté de détruire, consolide-le ! » Avec Horemheb, le retour de la lumière, Christian Jacq raconte l’extraordinaire destin du scribe qui, aux côtés de Toutankhamon, devient général puis pharaon, évitant à l’Egypte de sombrer dans le chaos. Uni à une remarquable Grande Epouse royale, Horemheb n’aura d’autre enfant que l’Egypte et ouvrira son pays à la dynastie des Ramsès.
Mon avis : Le roman se déroule entre la fin du règne d’Akhenaton et l’arrivée au pouvoir d’Horemheb (règnes de Toutankhamon et d’Aÿ C’est assez malin d’avoir choisi Horemheb, dernier souverain de la 18ème dynastie, comme héros principal. Il est facile de broder sur lui car il y a peu d’informations connues sur son début de carrière.
– Nakhtmin, lui, serait le fils du « Père Divin » Aÿ et de son épouse Tiyi II (vrai fils ? adopté ?) . C’est en épousant la veuve de Toutankhamon, Ânkhesenamon qu’ Aÿ va légitimer son accession au trône , lui qui a assumé le rôle de régent pendant le règne de Toutankhamon. À la mort d’Aÿ II, Nakhtmin n’occupera pas le trône devenu vacant et Horemheb sera couronné. Mais il y a de fortes présomptions que le prince Nakhtmin soit décédé avant la fin du règne d’Aÿ, ce qui expliquerait pourquoi c’est Horemheb qui a été couronné… Mais rien n’est moins sûr et il est aussi possible qu’Horemheb ait profité de ses liens avec le clergé d’Amon pour usurper le trône ; de fait on ne sait pas vraiment dans quelles circonstances le trône est revenu à Horemheb. Dans son livre « Toutankhamon », Marc Gabolde donne des informations sur le General Nakhtmin et confirme que » la succession des événements entre la dernière année de Aÿ et la première année d’Horemheb est mal connue. Ce qui est certain : Horemheb a tout fait pour restaurer le culte d’Amon.
– La lettre écrite par la reine Ankhésénamon (ou Ankhésénaton) a Shouppiloulouma a été retrouvée dans les archives Hittites à Baohazköy (Turquie) ; l’affaire Zannanza a effectivement eu lieu après la mort de Toutankhamon et le prince Hittite n’est jamais arrivé jamais en Egypte.
Une fois de plus, « Vent-du-Nord » est de la partie et lui je l’aime bien ! Ce roman sur le scribe devenu général puis Pharaon se laisse lire, comme les autres livres de cet auteur. Mais je dois dire que si j’avais bien aimé les premiers romans sur l’Egypte de cet auteur, je me suis lassée. Et il est loin de valoir Le Juge d’Égypte, Ramsès ou la Pierre de Lumière. Il est un peu longuet et les personnages romanesques ne sont guère attachants…
Extraits :
D’abord hostile, Horemheb ne jugea pas l’idée stupide. Confronté au Père divin qu’il ne connaissait que de loin, il comprenait pourquoi ce dignitaire rusé avait traversé sans dommages le pénible règne d’Akhénaton et de Néfertiti. La mollesse de son apparence était trompeuse. Bien qu’il courbât toujours le dos, il éliminait les adversaires qui s’estimaient supérieurs à lui en les prenant par surprise. À tort, nul ne le redoutait. Horemheb, lui, ne commettrait pas cette faute-là. Sans l’appui de ce serpent, expert dans l’art de la dissimulation, il ne redresserait pas le pays.
Aÿ n’avait qu’un seul dieu : le pouvoir. L’ombre lui convenant mieux que la lumière, il mettait en avant son roi, tout en gardant les rênes du gouvernement. De plus, en garantissant à chacun des privilèges et en achetant des consciences, le Père divin s’était attiré de nombreuses sympathies.
Le travail, kat, fournit l’énergie créatrice, ka.
Ce dernier formula deux exigences. La première, inscrire sur les murs le Livre des portes qu’il avait rédigé. La seconde, laisser à l’état d’atelier une partie de la tombe, afin de révéler les techniques des dessinateurs, leur respect de proportions savamment calculées et leur manière de se corriger. Les futurs artisans viendraient ici apprendre leur métier.
Voir : La tombe thébaine KV 57 ( seconde sépulture connue d’Horemheb )
Image : IIème pylône Grande Salle Hypostyle Karnak
One Reply to “Jacq, Christian «Horemheb, le retour de la lumière» (2019)”
Longtemps, très longtemps que je n’ai plus rien lu de lui…
J’imagine que, comme d’hab, il y a la belle, le bon, la brute et le truand… Non ? 😉