Bousquet, Patrick « Félin pour l’autre » « Même les souris ont du chagrin »
et le chat, Scot (réédition 02/2011)
(192 pages pour les deux)
Félin pour l’autre (tome 1) : un matin de Noël, Patrick découvre un CD empaqueté sur son bureau. Il l’ouvre, glisse le disque dans l’ordinateur et lit… le journal que son chat Scot a, nuit après nuit, secrètement rédigé à son intention, journal dans lequel il évoque de façon tour à tour tendre et facétieuse le récit de son adoption et les premières années de sa vie chez ses nouveaux maîtres. La nuit, les autres chats dorment, font les poubelles ou sortent en discothèque… Pas moi ! La nuit, j’écris. C’est comme ça… Et puis, pirater l’ordinateur de mes maîtres, c’est un peu LEUR montrer mon affection, partager LEURS pensées et LEURS rêves… LES aimer à ma façon… D’une autre façon… En secret…. Félin pour l’autre ! L’histoire d’un chat qui aime aussi les croquettes et… Ennio Morricone !
Mon Avis : tout petit, tout mimi. Pas grand-chose à en dire. Il m’est passé dans les mains, j’aime les chats, et voilà. Un grand sourire attendri..
Extraits :
J’ai alors planté gentiment mes griffes du côté de SON cœur et je me suis mis à ronronner très fort. Un vrai moteur de « 747 », au moment du décollage !
Dès qu’il a prononcé le mot souris, j’ai tout de suite trouvé ça passionnant l’ordinateur… et je me suis approché
Une île de tendresse au milieu d’un océan où la tempête fait rage, Une île dans les bras de laquelle j’aime me réfugier quand la vie m’a griffé le cœur, Une île dont je tairai l’adresse de peur d’y voir débarquer un matin des touristes sans pudeur, des promoteurs sans cœur ou des marchands de hamburgers… … Afin qu’elle reste mon… IL
les éclairs sont faits par le flash de l’appareil numérique du Bon Dieu
Bon, il me reste à mettre le seul mot que je déteste et dont j’ai un peu peur, parce que je trouve qu’il a un goût d’inachevé… Le mot FIN ! Alors je vais l’écrire à ma façon… d’autant plus qu’il reflète l’urgence et la réalité du moment… FAIM !
Même les souris ont du chagrin (tome 2) : A tous les maîtres qui ont perdu un animal, A tous les animaux qui ont perdu leur maître… Un matin de septembre, je fis la connaissance d’un chat fragile et déjà cabossé par la vie. Grâce à lui, je réappris la beauté, la patience, la témérité, la sagesse et la musique du silence. Par la magie d’un chaton noir, je réappris pour mon plus grand bonheur, à devenir en quelque sorte… moins humain ! Et puis, de longues années plus tard, j’appris le chagrin. Un chagrin XXXL avant de comprendre que les chats avaient plus d’une vie !
Mon Avis : Alors si le premier c’était sourire attendri, là c’est les larmes.. Quand on a vu une petite peluche qui prenait une très grande place dans notre vie s’éteindre, impossible de ne pas avoir les larmes qui coulent en lisant ce dialogue d’amour entre un ronronneur qui se sent partir et ceux qui l’aiment si fort…
Extraits :
il trimbalait en plus dans ses yeux, un peu de cette tristesse retenue qui se remarque d’autant mieux qu’elle tente de se cacher
Car les mots, qu’ils soient moches ou beaux, c’est notre défense à nous, notre digue, notre remblai, enfin tout ce qui peut nous protéger d’un désastre qui nous ravage
Une petite peluche noire à coussinets rosés et yeux dorés, un Bandido – son surnom canaille – dont l’absence aujourd’hui pèse affreusement sur le quotidien, l’appartement déserté, le fauteuil lacéré, la moquette tachée, le moindre souvenir qui traîne
JE veux bien de toi… Et à partir de cet instant, pour moi, rien ne fut plus pareil…
Par la magie d’un chaton noir, je réappris pour mon plus grand bonheur, à devenir en quelque sorte… MOINS humain !
Une sorte de « tumeur » ( !) au nom hélas si prédestiné…
le tunnel », c’était bien… Et surtout, surtout, il y avait toujours la lumière de tes grands yeux dorés pour l’éclairer comme en plein jour…
Même l’agneau ou le colin, mes plats préférés me laissent indifférent. Jamais l’expression « Je ne suis pas dans mon assiette » n’a été aussi juste !
Il fait un temps épouvantable… Ciel bas, nuages réglisse, rafales de vents, température en chute libre, une météo de fin du monde (?).
Le désert… Ça commence au bout de mes doigts Dès que tu t’éloignes de moi…
Faire comme si », voilà, mon petit programme pour les jours à venir (avenir ?).
Elle ne pleure pas et son calme comme son chagrin « sec » sont très impressionnants.
Nous avons l’impression que plus rien n’a vraiment d’importance. Nous sommes comme coupés du monde. Retranchés dans notre chagrin.
c’est pas vrai, tu me surveilles, maintenant ? – Je veille sur… Toi ! Nuance ! C’est ma façon d’être encore et toujours à tes côtés. Tu m’en veux ?
Il y a le chagrin et les larmes, la tristesse et encore les larmes, la peine et toujours les larmes… Les jours sans toi qui se ressemblent et s’additionnent. Les bouts de nuits passés devant la télé à zapper comme un dément pour essayer en vain d’oublier ton « absence ».
One Reply to “Bousquet, Patrick « Félin pour l’autre » « Même les souris ont du chagrin »”
Rien qu’à lire le commentaire, j’ai déjà envie de pleurer. Je n’oserai jamais m’attaquer au roman.