Howey, Hugh : Trilogie Silo (tome 3) «Générations» (10/2014)

Howey, Hugh : Trilogie Silo (tome 3) «Générations» (10/2014)

Résumé : À la suite d’un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d’autres appréhendent l’inconnu. Personne n’est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Et Juliette sait qu’elle doit les arrêter. La bataille pour le silo a été gagnée. La guerre pour l’humanité ne fait que commencer.

Mon avis : Quand j’ai gagné le tome 1 ( Merci Actes Sud) je ne savais pas à quoi m’attendre. Et là, je finis la trilogie et je recommande vivement. A part un léger désamour pour le tome 2 ( mais à la lecture du tome 3 je comprends son utilité )  j’ai à nouveau été happée par le huis-clos. Ce troisième tome est plein de rebondissements. Le manuel s’affronte à la technologie, le cynisme à l’humain, la lutte pour la survie atteint son paroxysme. Quelle est la place de l’individu dans la société? Reste-il de la place pour l’amitié, l’amour, l’espoir, la solidarité, la confiance? La capacité de douter et de remettre en question des idées est elle encore possible? Bien des questions sur la survie du genre humain sont posées.. Mais comme je ne souhaite pas casser le suspense, je vous laisse dans le silo 18…

Extraits:

Toujours ces rêves où elle volait. Où elle tombait. Des rêves sans ailes où elle ne pouvait pas piloter, redresser

Elle songea à Elise, qui lui avait dit par radio qu’elle fabriquait un livre à partir de toutes ses pages préférées. Juliette en voulait un comme ça aussi. Sauf qu’à la place des jolis poissons et des oiseaux colorés de celui d’Elise, le sien recenserait des choses moins gaies. Des choses cachées dans le cœur des hommes

Oui, les révolutions étaient dures. Il y aurait toujours un moment où les choses seraient pires. Mais elles finissaient par s’améliorer. Les gens retiennent les leçons de leurs erreurs

la plupart d’entre eux étaient trop occupés à sur­­vivre au jour le jour pour aller à perpète papoter des lendemains

Si vieille qu’elle se sentît, les années s’envolèrent, là, lovée dans ses bras.

Ton aide ne serait pas de trop, risqua-t-elle, en espérant lancer un pont au-dessus du précipice qu’elle créait malgré elle

Pourvu qu’il ne se passe rien, telle était sa devise. La fadeur avait du bon

Et les décennies qu’il avait passées à vieillir s’envolèrent soudain lorsqu’il pressa le pas pour rejoindre les autres et devenir un petit jeune effrayé parmi les autres, issu d’un monde d’ombre et de silence, projeté dans une nouvelle maison, illuminée et bondée.

vouloir changer le monde en mieux, c’était prendre le risque de tout faire foirer

nos actes. Ça, ça reste toujours. Quoi qu’on fasse, ce sera toujours ce qu’on a fait. On ne peut pas revenir dessus.

On ne revenait pas en arrière. Impossible. Les excuses n’étaient pas des soudures, elles étaient seulement l’aveu que quelque chose s’était brisé. Souvent, entre deux personnes

Des années de pilotage et de pratique des ordinateurs lui avaient appris au moins une chose : il y avait toujours une machine qui déconnait. Toujours.

Une idylle entre le temps jadis et la vérité

Le poids de la terre au-dessus de sa tête disparaissait, tout comme celle compactée sous ses pieds. Il n’y avait que lui, dans une bulle, avec cette voix

On est nostalgique quand on pense que le passé, c’était mieux, mais on pense ça seulement parce que le présent craint un max

C’était ce qui arrivait aux âmes à l’agonie, elles cherchaient un perchoir, une rampe à laquelle s’accrocher, un moyen de ne pas tomber

C’était un pays de fantômes et de fiction, d’événements enchaînés les uns aux autres grâce à la matière des rêves, aux divagations d’un esprit enivré

 

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