Khara, David. S. : Trilogie « Les projets Bleiberg »

« le projet Bleiberg » Tome 1 de la Trilogie (2010)
Résumé: Depuis hier, je ne suis plus aussi sûr d’avoir envie de crever, du moins, pas avant d’avoir tiré cette histoire au clair. Et en plus, j’ai de la monnaie à rendre. »
1942. Pologne. Camp de Stutthof. Le chef suprême de la SS rencontre secrètement le scientifique en charge du plus important projet du 3e Reich. De nos jours.
États-Unis. Jay Novacek, jeune trader new-yorkais, dépressif et alcoolique, reçoit la visite de deux émissaires de l’armée. Son père, haut gradé de l’US Air Force, vient d’être assassiné. Aussitôt, la C.I.A. dépêche une pétillante recrue pour protéger le fils du défunt.
Au même moment, près de la base de Langley en Virginie, un agent du Mossad abat un espion à l’issue d’un interrogatoire musclé. Muni de nouvelles informations, il se rend vers son prochain objectif : un certain Jay Novacek.
Venue des heures les plus sombres de l’Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l’humanité tout entière. N’est-il pas déjà trop tard pour l’arrêter ?
Mon avis : Quand vous le commencez, vous ne le lâchez plus ! Je l’ai dévoré ! Suspense , personnages bien campés, et on s’attache à eux. Le roman se déroule sur 4 jours, et on speede avec eux pour arriver au dénouement. J’ai l’impression que cette année j’ai souvent lu des romans / thrillers avec une référence aux camps de concentration.. Et chaque fois une fenêtre ouverte sur les projets hallucinants des nazis.. Je le recommande vivement. Et une petite touche d’humour qui ne gâte rien…
Citations :
« Je porte des siècles d’oppression sur mes épaules. Et j’ai une armée derrière moi. Une putain d’armée. Six millions d’hommes, de femmes et d’enfants exterminés en l’espace d’une poignée d’années. Et je ne te parle pas des homosexuels, des tziganes et des autres victimes de la haine et de l’ignorance. Je m’interpose entre les fous et les innocents. Je tue pour qu’on ne meure plus. Voilà pourquoi je ne tremble jamais, je n’hésite jamais et je ne regrette jamais. Si je faillis à ma tâche, les martyrs de la shoah seront morts en vain. »
« La force d’un homme ne se mesure pas au nombre de coups qu’il peut donner. »
De nos jours, République tchèque. Au mauvais endroit, au mauvais moment ! Fuyant ses problèmes conjugaux, Branislav Poborsky se rend chez ses parents. Sur la route, il découvre un village bouclé par la police et voit sa vie basculer…
Lorsque son mentor se fait enlever, l’agent du Mossad Eytan Morgenstern doit faire équipe avec sa rivale. Enrôlé de force dans un combat qui n’est pas le sien, il devra tout tenter pour mettre fin aux agissements d’un mystérieux groupuscule entré en possession d armes de destruction massive. Quand vos ennemis d’hier deviennent vos meilleurs alliés, quand l’humanité semble prête à répéter les erreurs du passé, que peut bien faire un homme contre la folie qui ne va pas manquer de suivre…
« Notre mort n’est rien, se répéta-t-il. Celle des autres est insupportable »
« Le corps n’est rien. Seule la volonté peut te rendre indestructible. »
« Ces deux-là respectaient leurs silences et prenaient un plaisir simple à partager leur solitude. »
Pologne, 1943. Un groupe de résistants hérite bien malgré lui d’un adolescent, évadé du camp du Stutthoff. Très vite, le fugitif déploie des qualités exceptionnelles de combat.
Irak, 2003. Une unité de reconnaissance des Marines, tombée dans une embuscade, est récupérée par l’armée américaine.
Etats-Unis, de nos jours. Jeremy Corbin et Jacqueline Walls mènent une vie tranquille en compagnie de leur fille dans une petite ville du New Jersey. Mais un jour, tout bascule. De Londres à Tel-Aviv, des forêts polonaises aux gratte-ciel de Manhattan, un homme se bat pour protéger ses amis de la malédiction qui le poursuit obstinément. Entre complots, luttes de pouvoir et dérives scientifiques passées et actuelles, Eytan Morgenstern s’apprête à livrer son ultime combat.
« Bateau ivre perdu dans un océan de doutes et de ténèbres, il se savait prisonnier »
« les cahots sur la route comptent moins que la direction vers laquelle elle nous mène ».