Colize, Paul « Le meurtre de la Rue Blanche » (2024) 314 pages

Colize, Paul « Le meurtre de la Rue Blanche » (2024) 314 pages

Auteur:
Paul Colize, né à Bruxelles, est un écrivain belge de polars. Né sous le signe de la Vierge (non pratiquant) en 1953, il mesure 1 m 88 et vit à Waterloo, seul village de Belgique que tous les Français connaissent. Au pays de la bière, il ne boit que du Perrier et fuit le chocolat. Il se pèse tous les matins et aime se faire prendre en photo dans des tenues de sports qu’il n’a jamais pratiqués. Il est consultant en organisation et est venu à l’écriture sur le tard pour retracer un épisode de sa vie professionnelle. Passionné de rock dès sa plus tendre enfance, il voulait être Beatle lorsqu’il avait dix ans et Mick Jagger lorsqu’il en a eu cinquante. (Source : le livre sur les quais) 

Romans :
Les Sanglots longs – Le Seizième Passager – Clairs Obscurs – Quatre Valets et une dame – Sun Tower, – La Troisième Vague –  Le Baiser de l’ombre –  Le Valet de cœur –  Back Up – Un long moment de silence – L’Avocat, le Nain et la Princesse masquée  Concerto pour 4 mains   Un parfum d’amertume – Zanzara – Un jour comme les autres – Toute la violence des hommes – Un monde merveilleux – Devant Dieu et les hommes – Le meurtre de la Rue Blanche

HC Editions – 03.10 .2024 – 314 pages

Résumé:
Emma Toussaint est la meilleure juge d’instruction de Bruxelles. D’une intelligence et d’une efficacité à en oublier parfois son savoir-vivre, elle forme un parfait duo avec son greffier, Fabrice Colet, aussi organisé et méthodique que sensible et dévoué. Ce matin, Toussaint vient de se voir confier le dossier le plus épineux du moment. Un avocat célèbre, soupçonné d’appartenir à un réseau d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, a été assassiné. 

La presse s’est emparée de l’histoire, l’enquête n’avance pas. Le tandem va devoir tout reprendre depuis le début… alors même qu’une affaire classée refait surface. Avec son irrésistible duo d’enquêteurs, son double meurtre et son rythme effréné, Paul Colize joue avec les codes du polar et on se régale à chaque page. On retrouve avec délectation son style, son sens de l’intrigue et celui de la psychologie au service du divertissement.

Mon avis:

 Excellent moment de lecture. C’est rythmé, c’est plein d’humour (que certains vont peut-être trouver un peu lourd) , il y a de l’action, de la psychologie, du suspense, de l’humanité aussi…
Une bonne enquête de police avec des rebondissements. Et des personnages que j’ai adoré !
La juge et le greffier forment un super duo d’enquêteurs, duo atypique s’il en est. Tout les sépare  et pourtant le duo fonctionne. Les contraires s’attirent – professionnellement parlant. Le calme et la tempête … se marient parfaitement. La juge intrépide, qui roule à 300 à l’heure, se fiche de son aspect et a un carnet d’adresse long comme le bras et le petit greffier bien propre sur lui, sensible et timide…
De fait le duo va enquêter sur deux affaires . Le meurtre d’un riche avocat d’affaires (serait-il mêle à du blanchiment ?) Et une ancienne affaire de meurtre de petite vieille qui refait surface.  

J’avais déjà lu de cet auteur  « Back Up » – que j’avais trouvé excellent – et  «Concerto pour 4 mains»  (qui avait eu du mal à démarrer mais s’était révélé tout bon par la suite). La troisième lecture est une réussite. 

J’espère que ce duo improbable va revenir pour de nouvelles enquêtes…

Extraits:

Plus loin sur le parvis, le monumental Palais de Justice, couvert de crasse et balafré d’échafaudages, veillait sur le chaos.

Le bâtiment était dans un état de dégradation avancée. Quelques mois auparavant, un plafond s’était écroulé dans les sous-sols. Les mauvaises langues prétendaient qu’il était à l’image de la justice belge.

— On ne va quand même pas se laisser moucher par un Français ? Déjà qu’ils nous gonflent à longueur de journée parce qu’ils ont été champions du monde il y a vingt ans.

Qui voudrait d’elle ? On la disait aussi sexy qu’un kilo d’épinards surgelés.

« La classe, c’est simple, tu l’as ou tu ne l’as pas. Prends un plouc, habille-le chez Ralph Lauren, mets-lui une Audemars-Piguet au poignet, assois-le dans une Porsche, il aura toujours l’air d’un plouc. Moi, c’est le contraire. »

Rien n’est pire que de savoir qu’une catastrophe vous menace sans savoir où, quand et comment elle vous tombera dessus.

Qui plus est, snob comme un croupier monégasque et aussi charismatique qu’un robinet qui fuit.

— J’ai entendu parler des quatre C des couples qui veulent durer ; cœur, confiance, complicité et communication, mais je suppose que cela n’a rien à voir.

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