May, Peter : la trilogie écossaise

May, Peter : la trilogie écossaise

Trilogie écossaise  « L’île aux oiseaux », « L’homme de Lewis » et « Le braconnier du lac perdu »

Passionné par la Chine, membre honoraire de l’Association des Auteurs chinois de romans policiers, Peter May a d’abord été journaliste avant de devenir l’un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise – signant plus de 1000 génériques en 15 ans. Dans les années 90, il produit et tourne, aux îles Hébrides, une grande série en langue gaëlique, ‘Machair’, nominée au Festival du Film celtique. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l’écriture de ses romans.  (une troupe de 70 comédiens et membres d’équipage jusqu’aux ïles Hébrides, pour y tourner, en extérieur, 99 épisodes.  Pendant cinq ans, il y passe cinq mois par an pour le tournage.(source Evene) Peter May est très minutieux dans la fiabilité de ses sources documentaires)   Les paysages et l’atmosphère le marquent profondément, au point de décider de lui consacrer une trilogie romanesque écossaise.

« L’île des chasseurs d’oiseaux » (trilogie écossaise tome 1)

Résumé : Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires.  Sur cette île tempétueuse du nord de l’Ecosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs.  Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ?  Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Mon avis: Magnifique jusqu’à bout… suspense total et angoisse….. et super tremplin pour le suivant.

 

« L’homme de Lewis »  (Trilogie écossaise tome 2)

Résumé : En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage. Impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres qui s’élèvent en un chant tribal : il pense pouvoir retrouver ici un sens à sa vie. Mais, Fin à peine arrivé, on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, et font de lui le suspect n° 1. C’est une course contre la montre qui s’engage alors : l’inspecteur principal est attendu sur l’île pour mener l’enquête et il n’épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile. Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit malade de Tormod, le passé ressurgit, douloureux, dramatique, et dévoile le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux «homers» : ces enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides. Après L’Île des chasseurs d’oiseaux, on retrouve ici avec bonheur la figure d’un enquêteur indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé. L’Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May

Mon avis : magistral… Cette enquête revient sur des parties de l’histoire d’Ecosse ignorées. L’enquête est passionnante, les paysages donnent envie de retourner en Ecosse, dans cette ambiance si particulière. les personnages sont attachants..

 

« Le braconnier du lac perdu » (trilogie écossaise tome 3)

Résume : Depuis qu’il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l’ouest de l’Écosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de pêche, il retrouve Whistler, son ami de jeunesse. Le plus brillant des enfants de Lewis. Le plus loyal aussi qui, par deux fois, lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l’île où il vit aujourd’hui comme un vagabond ; sauvage, asocial, privé de la garde de sa fille unique. Et d’entre tous, il est le plus redoutable des braconniers. Quand Fin se voit contraint de le traquer, Whistler, de nouveau, l’arrache à la mort et le conduit jusqu’à un lac qui abrite depuis dix sept années l’épave d’un avion. L’appareil, que tous croyaient abîmé en mer, recèle le corps d’un homme, assassiné. Dans sa quête pour résoudre l’énigme, Fin opère un retour vers le passé qui le confronte aux trois femmes qui ont marqué sa vie : Marsaili qui a hanté toute son existence, Mairead à la voix pure qui a envoûté ses premières années d’homme, Mona dont l’a séparé pour toujours la mort tragique de leur fils. Opus final de la trilogie de Lewis, Le Braconnier du lac perdu en est aussi le plus apocalyptique. Alors que ressurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l’heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.

Mon avis : Quel dommage qu’il n’y ait que trois livres dans une trilogie ! Toujours la même ambiance , tous les souvenirs de jeunesse remontent… Notre ex-flic toujours enquêteur oscille entre passé et présent, entre boulot de flic et fidélité à l’amitié. Les sentiments sont là mais pas de sentimentalisme ni de mièvrerie. Alors une superbe trilogie « polar » mais avec un tel souffle et une telle aptitude a nous faire nous sentir chez nous dans cette Ecosse magnifique et si particulière que c’est aussi de magnifiques romans… Si vous aimez les endroits sauvages et les caractères en adéquation avec les éléments : la trilogie vous tend les bras..

 

6 Replies to “May, Peter : la trilogie écossaise”

  1. Fabuleuse cette trilogie. J’en ai fini deux et j’ai attaqué le troisième avec la même délectation. Ce voyage en Ecosse est passionnant et les personnages sont comme les paysages, rudes et beaux. C’est très bien documenté sans être ennuyeux et cela donne envie d’aller dans les Hébrides. Les trois livres sont chaudement recommandés

      1. C’était dans mes intentions, mais j’aimerais aussi changer complètement avec la série chinoise ! Et puis là je découvre le premier volume des mystères de Venise (découvert par ton blog !) dans un style bien plus léger mais que j’aime beaucoup aussi.
        Merci pour toutes ces découvertes mais je n’ai plus assez de temps! lol

  2. Cette trilogie ( trop courte ) nous emmène dans une écosse rude ,mais combien attachante et authentique !! Les personnages sont comme les paysages rugueux, mais d’une grande beauté quand c’est possible.Je lirai avec un grand plaisir d’autres livres de Peter May .

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