Kepler, Lars «Le Chasseur de lapin» (04.2018)

Kepler, Lars «Le Chasseur de lapin» (04.2018)

Les auteurs : Lars Kepler est le nom de plume d’un couple d’auteurs suédois de romans policiers, Alexandra Coelho Ahndoril (née en 1966 à Helsingborg) et Alexander Ahndoril (né en 1967 à Stockholm).

Les enquêtes de l’inspecteur Joona Linna: 6ème enquête

Article sur la série sur ce blog: :     Kepler, Lars « Enquêtes de l’inspecteur Joona Linna » 

Traduit du suédois par Lena Grumbach. Coll. Actes Noirs, Actes Sud,  04.04.2018 -566 pages

Résumé : Le ministre des Affaires étrangères est sauvagement assassiné en pleins ébats sadiques avec une prostituée et les autorités redoutent un acte terroriste. L’inspecteur Joona Linna a purgé deux ans de sa peine dans une prison de haute sécurité lorsqu’il est conduit à une réunion secrète dans une aile inconnue de l’établissement. Au fond du couloir, deux agents de la Säpo sont postés devant une porte. Quand il découvre la personne qui l’attend de l’autre côté, Joona n’en croit pas ses yeux. Le Premier ministre se lève et lui dit : cette rencontre n’a jamais eu lieu.
Avec Le chasseur de lapins, Lars Kepler signe un thriller psychologique magistral, finement ciselé et plein de rebondissements inattendus. Cette lecture vient réveiller l’animal apeuré qui dort en chacun d’entre nous ?

Mon avis :  Le couple Saga / Joona Linna se reforme. Joona Linna est en prison depuis deux ans.. Mais il va être sollicité pour approcher un détenu, puis pour mener l’enquête. Quand un ministre est assassiné, on pense immédiatement « assassinat politique ou terroriste » et la machine se met en branle. Vous pensez… la sécurité de l’Etat est en jeu…

On ne peut pas dire que le chasseur de lapins fasse dans la dentelle. La police non plus.. J’ai trouvé cet opus moins psychologique et plus policier que les premiers de la série. Du suspense, du rythme, et beaucoup de violence … Mais je dois dire que si j’ai eu du mal au début à accrocher à la série, maintenant j’aime beaucoup.

Extraits :

Quand on se rend chez un parfait étranger, on se sent tout petit, chaque pièce peut être un piège et chaque objet, une arme potentielle.

— Je ne me souviens pas que tu parlais autant avant.
— Si tu répartis mes propos sur deux semaines, ça ne fait que deux, trois mots par heure.

Le petit matin a enveloppé le beau parc dans une brume grisâtre, mais les fenêtres au rez-de-chaussée rayonnent d’une lueur jaune.

La villa est sertie comme un morceau d’ambre dans une broche d’argent.

Quelques mots hostiles laissés dans un champ de commentaires, un post sur Facebook ou sur Instagram pouvaient parfois être le point de départ de crimes haineux épouvantables.

Elle lui semble tout droit sortie d’un rêve merveilleux survenant à la fin d’une longue nuit, quand le corps a éliminé l’alcool et que les rêves sont devenus doux comme du miel.

Ce qui tout d’abord apparaît comme un hasard à la police se révèle souvent être exactement le contraire.

— Mais tu me plais.
— C’est là que nos ressemblances s’arrêtent – je ne peux pas vraiment dire que je me plais, dit-il, et il détourne les yeux et se ressert du champagne.

— Vous avez picolé où ?
— Comme Jack Kerouac, je m’applique à boire uniquement à la maison pour limiter les dégâts, mais ça ne fonctionne pas toujours.

Article sur la série sur ce blog:      Kepler, Lars « Enquêtes de l’inspecteur Joona Linna » 

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