Legardinier, Gilles « Ca peut pas rater » (2014)

Legardinier, Gilles « Ca peut pas rater » (2014)

Auteur : Né en 1965, Gilles Legardinier travaille sur les plateaux de cinéma américains et anglais, notamment comme pyrotechnicien. Il réalise également des films publicitaires, des bandes-annonces et des documentaires sur plusieurs blockbusters. Il se consacre aujourd’hui à la communication pour le cinéma pour de grandes sociétés de production, ainsi qu’à l’écriture de scénarios de bandes dessinées et de romans. Alternant des genres très variés, il s’illustre en livres pour les enfants et la jeunesse avec, notamment, Le Sceau des Maîtres (2002), mais aussi dans le thriller avec L’Exil des Anges (Prix SNCF du polar 2010) et Nous étions les hommes (2011), et, plus récemment, dans le roman humoristique, ce qui lui vaut un succès international avec Demain j’arrête ! (2011), Complètement cramé ! (2012), Et soudain tout change (2013) , Ca peut pas rater! (2014) , Quelqu’un pour qui trembler (2015),Le Premier miracle (2016) (thriller), Une fois dans ma vie(2017), J’ai encore menti  (2018), Pour un instant d’éternité(2019), Une chance sur un milliard (2020) 

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Résumé : – J’en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J’en ai plus qu’assez de vos sales coups ! C’est votre tour de souffrir !

Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle prend une décision sur laquelle elle jure de ne jamais revenir : ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur.
La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes.
Marie est remontée comme un coucou.
Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes.
Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.
Et si, au-delà de ses illusions perdues, il était temps pour elle de découvrir tout ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ?

Mon avis : Alors oui, ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est un bol d’air rafraichissant. C’est touchant par moments, on a envie de péter les plombs avec elle, on se scandalise, on se reconnaît dans les personnages.. Impression de suivre les aventures de la brave copine qui a tout faux, la miss Catastrophe de service…Celle qu’on a envie de secouer…Sympa, rigolo, sans prétention ; comme les autres… Un bon moment qui donne la pèche..

Extraits :

« … on devient vieux lorsque l’on cesse d’apprendre. »

« Je l’aime, ma mère. Très fort. Je l’aime pour tout ce qu’elle a fait pour nous. Je l’aime pour l’acharnement qu’elle a mis à vivre alors que j’ai souvent senti qu’elle avait envie de mourir. Je l’aime pour ses petites manies qui m’ont donné des repères. Je l’aime pour ses principes qui me paraissent de moins en moins ringards avec l’âge. Je l’aime pour ce qu’elle m’a offert et qu’elle m’offre encore malgré le temps : le sentiment d’appartenir à une famille. »

« Quand je vois la foule dans cette gare, toutes ces histoires, ces trajectoires, tous ces sentiments et ces touchantes démonstrations d’affection, je me dis que nous ne sommes vraiment pas une espèce faite pour vivre isolée de nos semblables. »

« L’occasion de constater que ce qui remplit votre temps n’est pas forcément ce qui comble votre vie »

« La vie est comme une danse, elle dure peu de temps. Je crois qu’il faut être deux pour en saisir le tempo et en apprécier la mélodie. On ne goûte vraiment que ce que l’on partage. Le reste est sans valeur. »

« J’ai du mal à aligner deux pensées cohérentes. Dans la forêt de neurones censée remplir mon cerveau, je dois être au milieu d’une clairière. »

« Je crois que nous nous débattons toutes avec ces trois questions fondamentales : Où se cachent les hommes bien ? Pourquoi ne sont-ils pas en couple avec nous, surtout le week-end ? Et quand, par miracle, ils nous sont livrés – parfois abîmés par le transport -, pourquoi ne le sont-ils pas avec le mode d’emploi ? »

2 Replies to “Legardinier, Gilles « Ca peut pas rater » (2014)”

  1. en cours de lecture, au tout début. Style enlevé et très vivant mais jusque maintenant assez déprimant (pour l’héroïne avec son bain forcé et son boulot pas très enthousiasmant…) j’espère que la suite sera plus intéressante…

  2. Je ne suis pas arrivée à m’y prendre, peut-être du fait que je l’ai écouté en audio. J’ai trouvé l’héroïne agaçante parce que l’on sent les ficelles de l’auteur qui en rajoute. J’ai trouvé le ton humoristique, donneur de leçon !!

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