Balen, Noël – Barrot, Vanessa «Mortelle fricassée» (2016)
Série : « Crimes gourmands » 04
Les auteurs : Noël Balen, écrivain et musicien, partage son temps entre sa table d’écriture, les studios d’enregistrement et les fourneaux de la cuisine familiale.
Vanessa Barrot, avocate d’affaires, avoue un goût immodéré pour les saveurs du palais et confesse un appétit peu raisonnable pour les nourritures livresques.
Résumé : L’Auberge de la Tante Adèle est une des tables incontournables du Périgord. Après plusieurs décennies passées devant ses fourneaux, la vénérable Adèle Calmette a rendu son tablier et confié à sa nièce Adeline tous ses secrets de cuisine, à l’exception du petit carnet qu’elle porte toujours sur elle et dont on ne sait quel mystère il recèle.
A l’occasion d’un reportage en Dordogne, Laure Grenadier, rédactrice en chef du magazine Plaisirs de table, accompagnée de son photographe Paco Alvarez, entend bien rendre visite à cette institution de la gastronomie locale. Mais le destin en aura voulu autrement…
Entre une communauté à l’ésotérisme douteux et quelques militants en croisade contre le foie gras, entre d’étranges recettes médiévales et des potions d’apothicaire, de vieilles rumeurs paysannes et des malveillances forestières, Laure et Paco finiront par dévoiler certaines des énigmes du pays sarladais.
Mon avis : Le tour de France continue… De quoi vous émoustiller les papilles … Après Lyon, la Normandie et Paris, cap sur le Périgord Noir. L’origine des expressions, les vertus de l’ikebana, la cuisine du Moyen Age, la différence entre les châtaignes et les marrons, les spécificités des noix… La découverte des produits, foie gras, truffes, cèpes, châtaignes, noix, des recettes… Une petite mise au point sur le gavage des animaux… Vous savez, vous, ce que c’est que l’hypocras ? un vin … mais encore… Un petit tour sur les marchés… Comme les trois premières fois, la découverte du tueur est la chose la moins importante de l’échappée gastronomique… Alors on embarque dans le « pot de yaourt » et direction le Périgord noir, la Dordogne, Sarlat pour visiter chambres d’hôtes et restaurants et faire un reportage photo sur la région. Aucun temps noir et une virée qui donne envie de partir sur les traces de Laure et Paco…
Extraits :
Le bois travaille en cette saison, la maison respire à nouveau. Les premières froidures apaisent les feux de l’été. La charpente s’étire, le plancher se détend, les huisseries trop sèches s’amollissent.
– « Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout. »
Il y a bien sûr l’origine du mot « copain », la personne avec qui on partageait le pain, ( je vous laisse découvrir la suite dans le livre )
La noix est un mélange de fragilité et de robustesse. Avez-vous remarqué la forme si particulière de ce fruit ? On dirait la réplique du cerveau humain.
Un petit progrès après une grande douleur peut sembler une oasis. Mais ce n’est que le premier pas et la route est longue, très longue.
Ils s’accrochent encore à des bribes de lumière, mais n’ont pas la force de regarder le soleil en face.
– Le châtaignier, poursuivit la journaliste, donne des châtaignes et des marrons. On les distingue en ouvrant la bogue… tu sais, la boule qui pique. S’il y a trois fruits à l’intérieur, c’est une châtaigne. S’il n’y en a qu’un, c’est un marron
L’œil vissé à son appareil, il travailla consciencieusement chacune des nuances dorées de la végétation, tour à tour irisées, diaprées ou moirées.
Le miel augmente le degré d’alcool et, à jeun, ce ne serait pas raisonnable.
vous pouvez aussi utiliser du savon à main liquide, en enduire un coton et le poser sur la tique quinze à vingt secondes. L’insecte va spontanément se détacher et se coller au coton quand vous le retirerez. Et surtout pas d’alcool ou d’éther !