Appel, Jacob M. «Une vie exemplaire» (2017)

Appel, Jacob M. «Une vie exemplaire» (2017)

Auteur : Écrivain, il a aussi exercé la psychiatrie à New York, expérience dont il s’est servi pour son roman « Une vie exemplaire » (The Mask of Sanity, 2017). Il a publié des nouvelles dans plus de deux cents revues aux États-Unis. Son premier roman, The Man Who Would’nt Stand Up, a remporté deux prix littéraires. Écrivain, il a aussi exercé la psychiatrie à New York, expérience dont il s’est servi pour ce roman.

288 pages – Editions La Martinière – 0ctobre 2017

Résumé :
Jeune cardiologue éminent, père de deux adorables petites filles, le docteur Jeremy Balint est un homme qui a réussi sa vie. D’autres que lui, apprenant que leur femme dévouée les trompe depuis des années avec un collègue, se laisseraient emporter par la rage.
Pas Jeremy Balint.
Jeremy Balint va prendre son temps, car Jeremy Balint est un sociopathe. Avec méthode et patience, il va organiser l’élimination de son rival.
Et ce n’est que le début.
De nombreux romans mettent en scène des psychopathes, mais jamais un écrivain n’était parvenu à nous plonger avec autant d’acuité dans les arcanes de leur esprit. Jeremy Balint ne nous cache rien. Ne nous épargne rien. Il ne voit tout simplement pas le mal comme nous.

 

Presse : Foreword Reviews Magazine «Jeremy Balint n’essaie pas de surmonter ses démons. Il est en plein accord avec eux.»

Mon avis : Alors forte de la caution du Tintin de la Griffe noire, je me suis lancée… J’ai détesté. Je suis restée spectatrice.. pas rentrée dans la tête du Monsieur. J’y ai pas cru un seul instant.. J’ai attendu, attendu … et il ne s’est pour moi juste rien passé…  J’y ai pas cru un seul instant…

Le flop absolu… en plus pas du style d’enfer …

Mais il semble que les avis sont totalement tranchés : coup de cœur ou coup de griffe… Pour moi, c’est nettement coup de griffe… Gérard Collard de « la Griffe Noire de Saint-Maur » a adoré – Séverine Lenté de « IlEstBienCeLivre » n’a pas aimé.

Extraits :

il avait décidé de l’éliminer, ni plus ni moins. Il avait besoin de se prouver qu’il en était capable, tout comme il avait voulu montrer qu’il était capable de finir premier de sa promo.

– Tu as l’air de t’y connaître en poisons.
– Un peu. On n’est jamais trop prudent. Surtout avec une ex-femme en liberté.

C’est étrange comme des criminels peuvent confesser une ribambelle de crimes et crier leur innocence pour une ou deux victimes.
– Ils disent peut-être la vérité.
– C’est possible. Mais je crois plutôt qu’ils aiment se faire plaindre, se poser en victimes eux aussi. Même un tueur en série peut prendre du plaisir à s’indigner. S’il peut dire « J’ai commis presque tous les meurtres dont vous m’accusez – mais pas celui-ci », ça lui permet de se focaliser sur l’injustice dont il est victime plutôt que de réfléchir au mal qu’il a fait aux autres. Un mécanisme de survie.

La question le fit sourire.
– Je t’ai promis de toujours te dire la vérité. Mais pour m’aider à tenir cette promesse, il faudra que tu évites de poser certaines questions.

 

 

One Reply to “Appel, Jacob M. «Une vie exemplaire» (2017)”

  1. Je n’ai pas lu la critique de Gérard Collard mais je suis rarement sur la même longueur d’onde que lui donc, maintenant, je me méfie de ses commentaires enthousiastes. En fait, je n’ai pas d’avis tranché sur ce roman. On ne peut pas dire que je me sois ennuyée en le lisant mais je n’y ai pas trouvé beaucoup d’intérêt. Je m’attendais à suivre le cheminement d’un tueur en série, découvrir ce qui le pousse à agir, pourquoi, comment. Et là, on a l’histoire d’un mec jaloux qui décide d’éliminer son rival et qui, pour brouiller les pistes, assassine d’autres personnes. Ce n’est pas la même chose. Et comme les personnages manquent totalement de consistance, j’ai eu du mal à m’intéresser à leur sort. En plus, je n’ai pas compris la fin 🙂 C’est quoi, cette histoire avec la peluche ?

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