Martinez, Carole «La Terre qui penche» (2015)

Martinez, Carole «La Terre qui penche» (2015)

L’auteur : Née en 1966, Carole Martinez est très appréciée des lecteurs. Après avoir testé plusieurs métiers, elle décide de rejoindre le corps enseignant et donne des cours de français dans un collège difficile de la banlieue parisienne. C’est à la faveur d’un congé parental qu’elle commence à écrire et publie en 2017 chez Gallimard « Le coeur cousu« , sorte de conte inspiré des histoires que lui racontait sa grand-mère espagnole. D’abord porté par le public puis repéré par les critiques, ce roman a raflé tous les prix des lecteurs : Prix Renaudot des lycéens, Prix Ouest France étonnants voyageurs et s’est vendu à plus de 20 000 exemplaires. En 2011 Carole Martinez a publié deux ouvrages : « L’oeil du témoin », un roman policier pour la jeunesse et « Du domaine des Murmures », un roman pour adulte, récompensé par le Goncourt des lycéens.
« La terre qui penche » (12.09.2015) a obtenu le prix de la Feuille d’or de la ville de Nancy – France Bleu Lorraine – France 3 Lorraine . Elle revient avec « Les roses fauves » à la RL2020.

Résumé : « La vieille âme, tout effilochée, écoute l’enfant qu’elle a été des siècles plus tôt sans se lasser de ses petits mensonges.
C’est étrange, mais je ne me souviens pas de ma fin. Je ne sais pas comment j’ai bien pu mourir et tu ne racontes jamais ta mort, ou peut-être la racontes-tu et ne suis-je pas capable de l’entendre ou de la retenir, peut-être me faut-il l’oublier pour parvenir à réécouter toute l’histoire, à la revivre grâce à toi. Je sais quand ma petite vie d’enfant a pris fin, mais j’ignore comment je suis morte. C’est comme si je ne m’étais réveillée qu’après… » Blanche est morte en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort! La vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent.
L’enfance se raconte au présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend.
Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais?
Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin. Nous retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la violence et la truculence charnelles, toujours à l’orée du rêve mais deux siècles plus tard, dans ce domaine des Murmures qui était le cadre de son précédent roman.

Analyse ( étayée par une interview de l’auteur) :
Se situe au même endroit que le précédent livre « Le domaine des murmures », 2 siècles plus tard. La Loue, la rivière, est un personnage récurrent, qui a déjà fait partie du décor du livre précédent, de même que le château. Elle a été peinte par Courbet, elle est pleine de légendes ; encore de nos jours, une dame verte l’habite et noie les gens. Les contes, les légendes, les chansons populaires ont traversé les siècles, elles évoquent l’enfance du monde, l’imaginaire. La nature, le silence, la dame verte et sa légende… A l’époque médiévale, le merveilleux est très important. C’est un conte, un conte médiéval qui reste dans l’enchantement de l’époque en question. Cette époque de l’histoire est à la fois celle du christianisme (tout le monde croit) et celle d’un sacré beaucoup plus archaïque et populaire (on croit à la pierre qu’il faut toucher pour avoir des enfants, aux légendes, aux fées, à la force de la rivière…) ; c’est un monde de magie et d’enchantement. C’est la magie du conte, cela parle de l’enfance de l’homme, cela fait rêver ou fait peur. C’est un roman sur l’enfance : on y parle de la mort de l’enfance et non de l’enfant.
Cette histoire romancée a pour cadre un château situé sur une terre qui penche. La Terre qui penche avec un grand T. Cette terre qui oblige les habitants de la vallée de la Loue à remonter la terre qui dégringole dans des paniers pour reconstruire leur coteau.
Cela se passe au XIVème, siècle de la misère, de la guerre de 100 ans, de la grande peste, de pauvreté et de mort. La petite fille, la narratrice, va mourir (mais de quoi ?) à 12 ans et elle dialogue avec son fantôme, six siècles plus tard. Un roman à deux voix entre l’enfance et la vieillesse de la même personne. Que reste-t-il en nous de notre enfance ? Comment passe-t-on notre vie à se la remémorer, à la refabriquer, à la romancer, à la réécrire ? Comment forge-t-on notre enfance en vieillissant ? Nos souvenirs sont-ils les nôtres ou ceux que les autres nous ont racontés et que nous avons intégré, modifiés et mis à notre sauce ? Comment a-t-on masqué délibérément des souvenirs qui sont enfouis mais présents et qui, qu’on le veuille ou non, modèlent notre personnalité et influent le cours de notre vie. Parfois, on se fabrique des souvenirs au moment où il nous arrive quelque chose. On transforme nos souvenirs, nos peurs, on fabule, on veut rattacher le présent au passé, et la petite va transformer poétiquement ce qui lui est arrivé. Enfant on ne fait que vivre et nous tentons d’analyser de notre enfance plus tard. La petite transforme son enfance, elle la relie à son présent. Elle revisite son enfance pour analyser ce qu’elle est devenue. Confrontation entre la vieille âme, aigrie qui a l’expérience du monde et la fillette qui vit plongée dans son présent avec toute son énergie. Décalage entre ce qu’on vit et la force de l’imagination qui transforme la réalité.

La fillette se raconte au présent. L’histoire de Blanche, a entre 11 ans et demi et 12 ans et demi, au moment où la terre penche pour elle, ou tout se bouleverse, ou elle quitte l’enfance. Elle veut apprendre à lire et écrire. C’est le fantôme de « Blanche » qui parle, Elle fait suite au fantôme d’Esclarmonde qui habitait là au XIIème siècle. Le fantôme parle par-delà la mort, elle parle en dormant et raconte son histoire à sa vieille âme de six cents ans qui a perdu sa mémoire, qui pleure son enfance perdue. Elle est donc écoutée par sa vieille âme, celle qui est morte depuis 600 ans et ne se souvient plus de ce qui lui est arrivé. On alterne entre la petite fille qui a toujours parlé en dormant et celle qui erre depuis 600 ans, en voyant ce qui se passe ; elle ne comprend pas comment elle a autant pu vieillir depuis qu’elle est morte. Elle aime se raconter son enfance, parler de ses sensations. Elle a le recul pour analyser sa vie, elle fait des rapports entre maintenant et il y a 6 siècles. Un pont entre celle qu’elle était enfant et celle qu’elle est devenue.

Le père est un personnage terrible au moment où la fillette nous le présente ; elle va apprendre à le connaitre au fil de l’histoire. Il n’est ni tout bon et tout mauvais. Il ne croit plus en rien, mis à part au chaos. Mais on va découvrir que c’est un être blessé.

Le rapport de l’enfant à l’écriture est très important. Une envie d’écrire, une recherche de liberté, d’autonomie, d’expression et aussi la peur de l’écrit, de l’impossibilité de s’exprimer.

Ici aussi la relation entre le texte et le tissu. Savoir écrire pour réparer sa petite chemise avec son nom, notion de trame du tissu et trame de vie qui était aussi présente dans « le cœur cousu ». Le tisse, le raccommodage, la broderie, la trame, le fil (elle finira par écrire son nom en écrivant son nom en prenant pour fil ses longs cheveux)

Celles qui prennent la parole dans les livres de Carole Martinez sont des femmes. Elles font vivre l’époque médiale, qui est très peu connue du point de vue des femmes.

Mon avis : C’est poétique, c’est ciselé, la langue est belle.  L’histoire vous emporte. Magnifique. Cette histoire est comme « la Loue », elle vous attrape, vous envoie plus loin, vous submerge, vous relâche, vous emprisonne, vous rend votre âme…L’eau, la forêt, la lumière, les animaux, les éléments.. ont tous une vie…  Magique …

Peut-être un peu difficile de rentrer dans l’histoire au tout début, mais ensuite on est pris dans le monde de la fillette et de la vieille âme et on est entre dans la magie…

Extraits :

Je dois me méfier de ces souvenirs qui n’en sont pas. Il se peut que je m’invente une mémoire, que, n’ayant plus ni aiguille, ni tissu, ni mains, j’aie brodé cette histoire dans mon esprit, puisque c’est tout ce qu’il me reste. Il est terrible de tant vieillir par-delà la vie et de ne plus parvenir à démêler le vrai du faux.

Au fil du temps, nous reconstruisons notre vie pour lui donner une consistance, une cohérence. Nous romançons, et il me semble que cette réécriture commence de notre vivant, déjà.

Au fil du temps, nous reconstruisons notre vie pour lui donner une consistance, une cohérence. Nous romançons, et il me semble que cette réécriture commence de notre vivant, déjà.

Tu as volé cette scène. Et tu t’es enfuie avec…

Son regard s’illumine en te voyant et c’est comme si son visage sec s’enflammait, tant ses traits mornes s’organisent soudain et s’étirent autour de ses yeux qui sourient.

Un rêve n’a aucun poids sur le réel, un rêve ne peut pas faire levier, ni dégager une jambe. Un rêve ne pourrait même pas se blottir contre moi et me tenir chaud dans la nuit qui vient.

Il est filou, le diable, et agile, il se glisse dans les têtes par de toutes petites portes, un livre s’ouvre et le voilà qui pointe le bout de son nez entre deux pages.

Je cause pour causer, pour emplir le silence de tous les mots que je connais.

Il ne veut pas faire de moi une lettrée, la faute au diable qui entre dans les âmes des filles qui savent lire !

Tu as tendu le cou vers le ciel d’où s’écoulait une lumière oblique, une bruine de clarté, tamisée par les superpositions de feuilles pâles, une onde hypnotique dans le balancement du pas de ton si grand cheval

L’eau passait entre tes mèches comme des doigts, elle te peignait, démêlait tes cheveux que le vent avait noués.

L’alphabet s’est fixé dans ma tête en sept jours, ces sept jours qu’il a fallu à Dieu pour créer le monde.

Les vides, quand on écrit, doivent être aussi larges que les barres. Le vide sépare et unit. C’est lui qui rend la lettre lisible tout en l’attachant à la suivante pour façonner un mot. Un vide deux fois plus large marquera la limite entre deux mots.

Les prés, les forêts, le monde du dehors ne me limitent pas comme ce misérable jardin de cire rouge où je dois dessiner mes barreaux en prenant garde aux vides. Si mes traits étaient plus espacés, je pourrais me faufiler, m’échapper entre les lettres, rêver en plein milieu d’un mot. Mais l’écriture que mon maître m’enseigne est si serrée que l’air n’y entre pas. Il reste dans la marge, là où poussent les drôleries, l’herbe étoilée et les rinceaux.
Tu t’étais détournée le temps de nous fabriquer un souvenir et, sans cette minute perdue en rêverie, toute l’histoire eût été autre, peut-être.

On oublie si vite nos rêves et nos désirs d’enfant, on les dilue pour les rendre acceptables, innocents et jolis. On ne se souvient que d’un monde doux et tranquille, alors que la pureté même de l’enfance est tout entière dans cette violence que tu dis sans détours.
L’enfant est un dévorant qui avalerait le monde, si le monde était assez petit pour se laisser saisir.
Ô mon enfance, tes rires et tes révoltes secouent mes vieux os et je tremble avec toi à mesure que tu racontes.

Tu m’as permis de comprendre qu’on pouvait jouir du bonheur d’un autre. Ta joie découlait de ta façon de regarder le monde et de t’en imprégner.

La mémoire est une alchimie merveilleuse, certains souvenirs nous donnent l’illusion du réel. Pourquoi retenons-nous cette minute plutôt qu’une autre ? Ce minuscule détail-là ?

Il ne faut pas tenter de fouiller l’éclat de ces réminiscences, car à y regarder de plus près, le souvenir délicieux, tellement tangible, n’est qu’un trompe-l’œil de fortune, bricolé à partir de lambeaux de sensations. Il nous fait croire que tout y est, mais nous ne saisissons la totalité de l’instant qu’à partir d’une trame élimée dont nous négligeons les trous.

Je voudrais tant me sentir libre d’apprendre. Mais on me l’a interdit si longtemps que cet interdit m’est passé dans le sang. Je tremble dès que je tente de dessiner les lettres sous le regard de mon maître. J’ai peur de le décevoir et peur de réussir. Peur de satisfaire le diable et de déplaire à mon père qui m’a abandonnée.

alors il a tourné plusieurs fois sur lui-même et s’est pelotonné dans le souvenir d’un temps perdu,

À son contact, on apprenait à associer les goûts et les parfums, à mesurer la force du feu et celle des épices, à respecter les proportions les plus justes, mais toujours quelque chose échappait, bien qu’elle ne se cachât pas pour composer ses plats. Ce quelque chose ne tenait à rien de précis, il était son palais et son nez, cette sensibilité qu’elle avait au moindre écart de goût, cette mémoire des sens, son propre plaisir à pétrir pâte et images ensemble, à touiller ses souvenirs, à humer les grands vents et les plus infimes parfums, à rêver les arômes, à goûter chaque seconde

D’après mon maître, le diable n’a que la force qu’on lui donne.

La puissance des représentants du divin sur terre est aussi temporelle que le reste, les croyances, elles-mêmes, sont temporelles. Les religions grandissent, vieillissent et, sans doute, finiront-elles toutes par tourner au mythe. Certaines s’enkystent pour survivre, d’autres luttent pour s’imposer, pour rester vivantes, puissantes, effrayantes. Il arrive que des assoiffés de pouvoir dirigent des affamés de sens, leur tracent la voie à suivre, justifient la violence, se justifient par la violence, utilisent les plus sauvages pour régner sur les craintifs et terrasser les autres.
Car qui mieux que Dieu peut légitimer un pouvoir temporel ?
Que Dieu soit muet arrange bien les choses.

Le rire est une menace, qui grignote les certitudes, découd les lèvres, décille les hommes, dénude les rois, le mieux est de le déclarer hérétique.

Elle ne pourrait ajouter des larmes aux larmes sans déborder, et la crue ravagerait son beau visage impassible, ce visage qu’elle s’acharne à tenir fixe pour ne pas s’abîmer les traits, ce visage lisse et tranquille qu’elle a posé sur son âme comme un masque de marbre et qui n’exprimera jamais rien d’autre que sa beauté jusqu’au jour où il craquera et où les peines anciennes, accumulées sous sa chair, jailliront toutes ensemble, emportant pêle-mêle dans un flot de larmes la couleur de ses yeux, l’arrondi de ses lèvres et l’arête de son nez.

Je suis transparente et le monde qui m’entoure m’est opaque.

Je regarde le ciel et je flotte parmi les nuées, j’ai la légèreté d’un nuage d’été et je m’endormirais bien là, bercée par l’étrange va-et-vient de la rivière

Tu n’as jamais osé cet infime baiser, mais tu l’as tant rêvé que j’en ai encore le goût salé dans l’âme.

Je marche dans l’eau entre mon ombre et mon reflet.
Je marche dans l’eau entre mon ombre et mon reflet.
Je trempe mes mains dans la lumière qui danse

Une histoire que l’on prend par la fin perd tout son charme.

Mais les hommes cherchent toujours au-delà, ils veulent pousser toutes les portes, ils ne respectent ni les secrets, ni les interdits, ni leurs promesses. On ne peut pas leur dissimuler ce qu’on est.

Dans ces bois touffus, toute ligne droite tournait en rond et la clairière était là, au bout de chaque promenade, comme la seule destination possible

La nuit, les bêtes poussent leurs cris terrifiants, la forêt me lèche au visage, son haleine humide me pénètre jusqu’à l’os, et le feu des hommes a bien du mal à tenir les ténèbres à distance

Chacun de ses gestes est un vacarme qui fait sursauter le monde et nous gueule qu’il existe.

Je suis eau vive, car je m’emporte facilement et que je file entre les doigts de qui veut me saisir.

Le seul orage qui menace gronde dans le cœur des hommes.

Son âme est une dentelle, si fine, si belle et si fragile.

Jamais tu n’avais vu la mort à l’œuvre en un corps aimé, jamais tu ne l’avais vécue de si près, jamais elle ne t’avait paru tellement injuste, gratuite, injustifiable. Elle s’appliquait à miner les couleurs de la peau et des yeux, à réduire la carrure, à dévorer la chair, elle semblait l’aspirer du dedans

La vie t’avait abasourdie, arraché les nerfs, déracinée. Tout était vide, le ciel, ton cœur, les mots, ta pensée.

Les filles n’ont pas leur mot à dire dès qu’il est question de les marier. Les filles n’ont rien à dire d’une façon générale.

l’élan d’une aube est une force vive qui est à la fois un début et une fin. Un instant bref et fort comme un coup de tonnerre qui s’effrange en lumière, une étincelle qui nous fait renaître à nous-même.
Le jour vient, quand la nuit va…
Les aubes de mon enfance me manquent infiniment et celle-là plus que toute autre. Je ne parviens plus à vivre un moment neuf, désormais. Seuls, ces souvenirs que tu ravives me sont une fête.
Le jour vient, quand la nuit va…
Les crépuscules m’exaspèrent davantage encore ! Je n’en puis plus de ces agonies outrancières. Crachats de couleurs, spasmes sanglants. La grande scène de la fin du jour m’indispose. Il ne manquerait plus qu’il gueule en crevant !

Les secrets de famille sont des fantômes, on les enterre, mais ils nous hantent. Si je doutais de mon existence, je dirais même que ce sont les seuls vrais fantômes. Mais peut-être ne suis-je qu’une simple histoire de famille qui se cherche désespérément un sens…

S’ils s’imaginent que c’est simple d’être une rivière et de s’emporter sans le vouloir ! Je suis une eau sauvage, soumise à ses humeurs.

Je suis une tentation, car je suis vivante et profonde. Je dissous tout, même le ciel immense que je mets à portée de leurs mignonnes mains. Ils se laissent prendre à la féerie des reflets, ils aiment voir danser les lumières sur ma peau.

 

voir aussi : « Du domaine des murmures »

3 Replies to “Martinez, Carole «La Terre qui penche» (2015)”

  1. J’ajoute les livres de Carole Martinez à ma liste de livres à lire .
    J’ai fini » Prague fatale « ,j’aimerais lire d’autres livres de Philip Kerr ,que me conseillerais-tu ?
    Ton blog est intéressant .
    Cordialement.

  2. Contrairement à toi je me suis fais embarquer très vite dans cette histoire qui n’est pas dans mes thèmes favoris. Je n’aime pas la violence du moyen âge, mais là c’est très bien contre balancé par un style magique et l’humanité de cette enfant. Pareil pour le coté magique, qui m’a emportée. J’avais déjà beaucoup aimé le domaine des murmures.
    Un peu de poésie dans un monde de brutes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *