Masterton, Graham «Magie vaudou» (1996)

Masterton, Graham «Magie vaudou» (1996)

Auteur : Graham Masterton est né en 1946 à Edimbourg, en Ecosse. Après des débuts prometteurs dans le journalisme, il se tourne vers la littérature fantastique et connaît en 1975 le succès dès son premier roman, Manitou, écrit en une semaine et aussitôt adapté au cinéma avec Tony Curtis dans le rôle principal. Pionnier de la terreur moderne, il impose d’emblée un ton nouveau, fortement teinté d’humour, extrêmement visuel, aussi percutant et rapide que les meilleures séries B.

La Maison de chair, Le Jour J du jugement ou Le Démon des morts en font rapidement l’un des plus populaires des écrivains anglo-saxons. Grand admirateur de Lovecraft auquel il rend souvent hommage, notamment dans Apparition, jonglant avec les mythologies les plus exotiques, réelles ou inventées de toutes pièces, comme dans Tengu, Transe de mort ou Sang impur, il n’hésite pas pour autant à revisiter de grands classiques de l’imaginaire avec Le Portrait du mal, éblouissante variation sur Le Portrait de Dorian Gray, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre, ou avec Hel, inquiétante confrontation d’Hollywood et de La Reine des neiges d’Andersen.

Après quelques années en Irlande où il a écrit, entre autres, Katie Maguire, il a depuis peu regagné l’Angleterre.

Les aventures de Jim Rook, un sympathique mais étrange professeur souvent témoin de phénomènes surnaturels chez ses élèves.

Serie : Jim Rook 

Tome 1 : Magie vaudou

Jim Rook n’est pas seulement un excellent professeur qui parvient à tirer le maximum des classes les plus difficiles, c’est aussi quelqu’un qui, ayant frôlé la mort dans son enfance, a le don de voir fantômes et esprits. Un don perturbant dont il répugne à se servir. Mais lorsque l’un de ses élèves, Tee Jay, accusé de meurtre, clame son innocence, Jim n’a plus le choix. D’autant qu’il est sûr d’avoir vu l’oncle de celui-ci sur les lieux du crime. Ce personnage inquiétant dispose d’un alibi en béton, mais l’on murmure aussi que, adepte du vaudou, l’oncle de Tee Jay maîtrise parfaitement la technique consistant à quitter son corps, et s’en sert pour aller commettre les pires méfaits…

Mon avis : Surprise ! Et oui… je sors de ma zone de confort suite à un Challenge.. lire un livre d’horreur/terreur… Alors j’ai trouvé le biais de la magie… car la Magie (Harry Potter, les petites sorcières de Charmed, les sorcières de Mayfair d’Ann Rice ) j’adore…

Et bien je me suis laissée prendre au point que j’ai enchainé direct sur le deuxième. IL faut dire que j’aime bien les légendes, la mythologie, les croyances et que ce roman a pour caractéristique d’explorer des croyances diverses et variées. Dans le premier on plonge dans la magie vaudou et on en apprend un peu

Petit roman court, distrayant et très addictif avec des personnages attachants. Le Professeur Rook est un homme bien qui place avant tout sa profession et ses élèves. Ces derniers le lui rendent bien. Il s’occupe d’une classe de jeunes qui ont de gros problèmes pour suivre une scolarité normale. Tous sont spéciaux et ont besoin de quelqu’un qui soit à l’écoute, soit présent, croient en eux et leur donne confiance en eux.

Quand Rook est témoin de phénomènes qui lui semblent surnaturels et se rend compte qu’il est le seul à voir ce qui se passe, il va commencer à se poser des questions et très vite il va se sentir obligé d’intervenir. En effet ses élèves sont ses protégés et il n’est pas question de les laisser se débattre dans le pétrin et affronter seuls les forces occultes du mal. Aussi étonnant que cela puisse paraitre il va s’apercevoir qu’il n’est pas le seul dans son entourage à avoir des dons particuliers. Et ses élèves vont se mobiliser pour l’aider quand ils se rendront compte qu’il est en difficulté. J’espère retrouver toute la petite troupe dans la prochaine aventure de Jim Rook.

Extraits :

Et merde, tu croyais que le prénom du président Washington était Denzel

Certains d’entre eux, il en avait la certitude, avaient des QI très élevés. Mais un QI élevé ne signifie rien si vous n’êtes pas capable de l’utiliser, ou si vous ne voulez pas l’utiliser, ou encore si vous voulez l’utiliser uniquement pour des activités qui sont hors de propos ou antisociales.

Le respect c’est quand une personne donne à une autre personne son propre espace.

Il y avait un auteur français au XVIIIe siècle qui s’appelait Voltaire. Et il a dit : « On doit le respect aux vivants, mais aux morts on doit seulement la vérité. »

« Ma foi, je ne suis pas du tout d’accord avec ça. Parce que les morts… ils ont fait tout ce qu’ils étaient à même de faire. Nous pouvons respecter les efforts qu’ils ont accomplis, mais cela ne sert à rien de critiquer ce qu’ils n’ont pas réussi à faire, parce qu’ils n’ont pas la possibilité de s’excuser, ni de rectifier leurs erreurs.

« Mais les vivants… ils ont la possibilité de rectifier leurs erreurs, et c’est pourquoi nous leur devons la vérité, plutôt que le respect.

Il avait l’impression qu’on venait de lui montrer une image destinée de propos délibéré à le déconcerter, comme un tableau de René Magritte ou un dessin de M.C. Escher représentant des escaliers sans fin.

Il était tellement lent qu’il ne pouvait même pas attraper un rhume.

L’endroit était tellement bruyant que l’on devait crier intérieurement pour connaître ses propres pensées,

Vodun, le plus grand dieu dans la croyance de la peuplade Fon au Dahomey. Le nom « vaudou » vient de Vodun.

Une force n’a pas besoin d’être visible ou tangible pour vous faire du mal. Vous ne pouvez pas voir le vent mais il peut vous jeter à terre. Vous ne pouvez pas toucher la fumée, mais elle peut faire larmoyer vos yeux.

Tous les esprits maléfiques viennent de l’est.

les loa. Il y a Legba, qui séduit les femmes, et Ogoun Ferraille, qui veille sur les hommes quand ils se battent, et Erzulie, l’esprit de la pureté et de l’amour. Ensuite, bien sûr, il y a Baron Samedi, qui dévore les morts.

Mon père dit que le mal adore l’obscurité, mais qu’il se recroqueville quand on braque une lampe sur lui.

Et si ce type vous donnait un coup de poing sur le pif, comment appelleriez-vous cela ? Une expression de mécontentement ?

Les tabous, voilà de quoi il parle. Cela vient du mot polynésien tabu, qui signifie « objet sacré » ou « objet très important ».

c’est votre volonté qui vous libère, pas ce que vous dites.

Tee Jay avait été attiré par le vaudou parce que, malgré sa popularité et sa décontraction apparente, il se sentait mis à l’écart et inférieur.

 

Info : en savoir plus sur la magie vaudou :

 

Article sur la Série : Masterton, Graham : série Jim Rook  (terreur – horreur – magie)

 

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