Ferrante, Elena « L’amie prodigieuse » – Série (tétralogie)
Ferrante, Elena « L’amie prodigieuse » – Série (tétralogie)
Traduit par Elsa Damien
Autrice : (née, selon ses propres dires, en 1943 à Naples) est une écrivaine italienne. L’auteur derrière le pseudonyme tient absolument à rester dans l’ombre et refuse par conséquent la publicité et les apparitions télévisées, acceptant seulement en de rares occasions les interviews écrites. Lors de celles-ci, elle a reconnu être une femme, mère de famille, et que son œuvre était d’inspiration autobiographique. En particulier, dans La frantumaglia, l’auteur révèle à ses lecteurs des aspects de la personnalité d’Elena Ferrante en lui donnant notamment une origine (mère couturière s’exprimant en napolitain) une date (1943) et un lieu de naissance (Naples).
En plus de la série « L’amie prodigieuse » elle a écrit aussi d’autres romans : « L’Amour harcelant » (1995), « Les Jours de mon abandon » (2004) , « Poupée volée » (2009) – La vie mensongère des adultes (2020)
La série : L’amie prodigieuse (L’amica geniale (2011) est suivi du Nouveau nom (Storia del nuovo cognome (2012) puis de Celle qui fuit et celle qui reste (Storia di chi fugge e di chi resta (2013), et se conclut avec L’enfant perdue (Storia della bambina perduta (2014). Les deux premiers tomes de la saga culte d’Elena Ferrante viennent d’être adaptés en série télévisée par Saverio Costanzo.
Tome 1 : Enfance, adolescence
Folio 1.1.2016 – 430 pages
Résumé : Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années 1950. Bien qu’elles soient toutes deux douées pour les études, Lila abandonne l’école pour travailler dans la cordonnerie familiale. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Leurs chemins se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.
« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l’obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. » Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise.
Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. Formidable voyage dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.
Mon avis : ( voir article )
Tome 2 : Le nouveau nom
Gallimard – 7.1.2016 – 554 pages / Folio – 3.1.2017 – 640 pages
Résumé : Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu’elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l’épicier, c’est le début d’une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu’il la touche, mais est obligée de céder.
Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu’elle connaît depuis l’enfance et qui fréquente à présent l’université. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-soeur de Lila, car l’air de la mer doit l’aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano.
La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino. Le nouveau nom est la suite de L’amie prodigieuse, qui évoque l’enfance et l’adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d’un monde, Naples et l’Italie, et d’une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.
Mon avis : ( voir article )
Tome 3 : « Celle qui fuit et celle qui reste »
Gallimard -3.1.2017 – 480 pages / Folio – 25.1.2018 – 546 pages
Résumé : Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’Ecole normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang.
Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux soeurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs.
A la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Mon avis : voir article
Tome 4 : L’enfant perdue
Gallimard – 18.1.2018 – 550 pages / Folio – 3.1.2019 – 618 pages
Résumé : A la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d’informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d’écrivain. Car elle s’affirme comme une auteure importante et l’écriture l’occupe de plus en plus, au détriment de l’éducation de ses deux filles, Dede et Elsa. L’histoire d’Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant.
Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes, de Naples et de toute l’Italie, la saga se conclut en apothéose. Plus que jamais, dans L’enfant perdue, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, à la façon des grands romanciers du XIXe siècle, un monde qu’on n’oublie pas.
Mon avis : voir article