Kepler, Lars «Lazare» (02.10.2019)

Kepler, Lars «Lazare» (02.10.2019)

Les auteurs : Lars Kepler est le nom de plume d’un couple d’auteurs suédois de romans policiers, Alexandra Coelho Ahndoril (née en 1966 à Helsingborg) et Alexander Ahndoril (né en 1967 à Stockholm).

Les enquêtes de l’inspecteur Joona Linna: 7ème enquête

Article sur la série sur ce blog: :     Kepler, Lars « Enquêtes de l’inspecteur Joona Linna » 

Traduit du suédois par Lena Grumbach. Coll. Actes Noirs, Actes Sud,  02.10.2019 -540 pages

Résumé :
Un appartement d’Oslo, donc l’occupant a été trouvé mort, dans un état de décomposition avancée. Quand la police investit les lieux, elle fait une autre découverte macabre : la victime était visiblement un profanateur de tombes qui collectionnait des « trophées ». Au nombre desquels le crâne de l’épouse de Joona Linna. Quelques jours plus tard, une inspectrice allemande prend contact avec Joona pour solliciter son aide sur une troublante affaire de meurtre dans un camping aux abords de Rostock.
Rien n’aurait pu le préparer au choc qui l’attend, car ce qui n’était d’abord qu’un pressentiment absurde va basculer irrémédiablement vers une certitude terrifiante : le redoutable tueur série Jurek Walter est de retour. L’inspecteur sait qu’il ne lui reste qu’une chose à faire : mettre sa fille à l’abri. Et il ne peut compter sur l’aide de personne, car ses collègues le jugent en plein délire paranoïaque.
Qui d’autre qu’un fou tremblerait devant un fantôme ? Mais tout le monde ne vit pas dans la même réalité. Si quelqu’un revenait d’entre les morts, certains criaient au miracle, d’autres évoqueraient un cauchemar. Plus noir que jamais, Lars Kepler, maitre incontesté du thriller scandinave, est de retour avec la septième enquête de l’inspecteur Joona Linna.

Mon avis : Joona est persuadé que Jurek Walter est toujours vivant, mais il est bien le seul… et Saga elle, est convaincue de l’avoir tué. Lequel des deux est dans le vrai ?
En attendant, Joona décide de suivre son intuition et part mettre sa fille à l’abri du tueur et Saga mène l’enquête pour rassurer Joona.
Après un départ un peu lent, (peut-être dû au fait qu’au début Joona n’est pas en première ligne) une montée en puissance fantastique. La traque à l’homme et l’homme qui traque , les délires machiavéliques de celui qui est supposé être le revenant, la manipulation psychologique… Un livre qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout. Car je me suis identifiée à la peur ressentie par Joona, Saga et les autres… Au  fil des aventures de Joona, la tension ne faiblit pas !

Extraits :

Il n’était pas pervers… sa véritable passion était de briser les gens, pas de les tuer, pas de les torturer… il n’aurait pas hésité à le faire s’il fallait, mais pour comprendre qui il était, il faut savoir qu’il cherchait à détruire l’âme de ses victimes, à éteindre la moindre étincelle de vie en elle.

Après coup, on prétend toujours que c’était un jeu anodin qui a dérapé, mais les gens savent très bien quand ils sont méchants. L’énergie noire se répand et ils choisissent de continuer.

— Je ne voulais pas te faire peur, déclare le colosse en continuant à l’observer.
— Non, ça… je pense que chacun a des dons inexploités, répond-elle sans préciser sa pensée.

c’est ton cerveau qui l’intéresse, ton âme… tes ténèbres, ce qu’il appelle les catacombes.

Elle comprend cependant que de telles idées puissent lui traverser l’esprit. Un traumatisme ne disparaît jamais vraiment, il se contente de se tapir parmi les ombres et il peut ressurgir en un rien de temps.

C’est peut-être comme ça avec les sirènes ? On ne veut pas qu’elles meurent – et c’est précisément ce qui les rend si dangereuses. On sait qu’elles vont tout gâcher mais, en même temps, l’idée qu’elles puissent disparaître est insupportable.

— Tu es habitée par des ténèbres qui peuvent presque être comparées aux miennes.
— Elles sont comment, tes ténèbres ?
— Elles sont sombres, répond-il avec un sourire tout juste perceptible.

Je veux dire, la vie n’est pas qu’une question de survie, il faut vivre aussi.

Si tu plonges ton regard dans un abîme, l’abîme plonge le sien en toi

 

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