Dickens, Charles « Un chant de Noel » (1843) 160 pages

Dickens, Charles « Un chant de Noel » (1843) 160 pages

Auteur: Charles Dickens, né à Landport, près de Portsmouth, dans le Hampshire, comté de la côte sud de l’Angleterre, le 7 février 1812 et mort à Gad’s Hill Place à Higham dans le Kent, le 9 juin 1870 (à 58 ans), est considéré comme le plus grand romancier de l’époque victorienne. Dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.

Librio – 14.11.2018 – 160 pages (Titre original : A Christmas Carol – Traduit de l’anglais par Mlle de Saint-Romain et M. de Goy sous la direction de P. Lorain)

Résumé: 

Dans le coeur d’Ebenezer Scrooge règne un froid plus glaçant que le vent d’hiver. À l’approche de Noël, ce vieux grincheux s’agace de voir l’atmosphère joyeuse qui règne en ville gagner le coeur de ses semblables et n’a qu’un mot à la bouche : « Sottise ! » Car Scrooge passera les fêtes comme il les a toujours passées : en solitaire. À moins que la visite de trois esprits de Noël le fasse changer d’avis… Paru en 1843, rapidement devenu un classique de la littérature anglo-saxonne, ce conte en cinq couplets enchante tous les lecteurs par sa fraîcheur et son humour intemporels.

C’est en décembre 1843 que Charles Dickens publia son roman le plus célèbre. De son titre original A Christmas Carol (Un chant de Noël, Conte de Noël ou Cantique de Noël, selon la traduction), l’ouvrage n’a depuis jamais cessé d’être en impression

Mon avis :
C’est avec bonheur que j’ai redécouvert le conte de Noel le plus connu d’Angleterre. Je l’avais lu il y a bien longtemps et j’ai éprouvé l’envie de le relire car j’ai reçu à Noël la BD Fantastique de José-Luis Munuera « Un chant de Noël – Une histoire de fantômes », adaptée de Charles Dickens que je vais m’empresser de découvrir maintenant.
5 courts chapitres ou plutôt couplets composent ce chant de Noël qui vous dévoile tout sur les dangers de ne pas aimer Noël … Trois « esprits » vont venir rendre visite à un vieillard acariâtre, riche, et avare pour lui faire entrevoir ce qui arrive à ceux qui lui ressemblent. Il va se retrouver aspiré par le passé, le présent et l’avenir et ces expériences vont changer son opinion … ou pas ? A vous de le découvrir.
Un conte plein d’humour et de vérités.
Bienvenue dans l’époque victorienne – une période que j’aime tout particulièrement – en compagnie de quatre fantômes ( les esprits de Noël et le fantôme de l’ancien associé de Scrooge). Toujours un bonheur intense de retrouver la plume et les descriptions de Dickens.
La magie de Noël opère toujours et il n’y a guère que le bien nommé Scrooge (son nom peut se traduire par « rapiat ») pour ne pas le savoir…

Extraits:

Le brouillard pénétrait dans l’intérieur des maisons par toutes les fentes et les trous de serrure ; au-dehors il était si dense que, quoique la rue fût des plus étroites, les maisons en face ne paraissaient plus que comme des fantômes.

Le brouillard et les frimas enveloppaient tellement la vieille porte sombre de la maison, qu’il semblait que le génie de l’hiver se tînt assis sur le seuil, absorbé dans ses tristes méditations.

Il avait la conscience d’une foule d’odeurs flottant dans l’air, dont chacune était associée avec un millier de pensées, d’espérances, de joies et de préoccupations oubliées depuis longtemps, bien longtemps !

Par une heureuse, juste et noble compensation des choses d’ici-bas, si la maladie et le chagrin sont contagieux, il n’y a rien qui le soit plus irrésistiblement aussi que le rire et la bonne humeur.

2 Replies to “Dickens, Charles « Un chant de Noel » (1843) 160 pages”

  1. j’avais décidé de reporter la lecture de mes livres de noël à novembre prochain mais je pense bien faire une petite exception pour celui-ci mais tu m’as donné envie de le relire dès à présent

  2. C’est le best-seller absolu des contes de Noël. Un succès qui traverse les siècles et qui réussit l’exploit de livrer un conte de Noël et une peinture de la société hyper libérale victorienne (Waouh ! Trois adjectifs à la queue leu leu !).
    Il existe un équivalent cinématographique : La vie est belle de Franck Capra, incompris par le public américain à sa sortie et toujours regardé chaque année. Un peu comme L’impossible monsieur Bébé d’Howard Hawks, en avance de quelques années sur son temps.

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