Bordaçarre, Olivier « Séquelles » (RL2021) 251 pages

Bordaçarre, Olivier « Séquelles » (RL2021) 251 pages

Auteur: Olivier Bordaçarre, né le 17 mai 1966 à Paris, est un écrivain français, également metteur en scène de théâtre, dramaturge et comédien.

Il a écrit plusieurs romans dont : Géométrie variable (2006) – Régime sec (2008) – La France tranquille (2011) -Manger M’Alice (2013) –  Dernier désir(2014) – Accidents (2016) – Le sexe du ministre (2018) – Séquelles (2021) – Appartement 816  (2021) – Carte muette (2022)  La disparition d’Hervé Snout (2024) 

Editeur Moissons Noires – 17.08.2021 – 251 pages

Résumé:

Le retour d’Olivier Bordaçarrre ! Non pour un roman mais pour un thriller acéré et diabolique. Le cadre ? Un hôtel où tout n’est que luxe, calme et volupté. Le mal ? Il se répand insidieusement, en silence, et va ronger Alyson, la propriétaire du lieu jusqu’à la névrose et la démence. Après des études en hôtellerie internationale à New-York, Antoine Deurrieu décide de revenir vivre en France, en compagnie de sa jeune épouse américaine, Alyson Deurrieu. 

Ils n’ont pas trente ans, ils s’aiment, ils débordent d’énergie. Dans le cadre paradisiaque des Gorges du Verdon, ils créent le complexe hôtelier de l’Orangeraie, lieu de villégiature pour clientèle aisée, aux prestations de luxe. Julie Leroy, une ancienne camarade de lycée d’Antoine, apprend qu’il revient en France… Folle amoureuse de lui mais psychiquement fragile et jalouse, elle mettra tout en oeuvre pour se débarrasser d’Alyson, sa femme. 

Seule et déracinée, suspectée de paranoïa, Alyson aura toutes les peines du monde à convaincre son époux que Julie cherche à l’éliminer.

Mon avis :

Oh que je n’ai pas aimé… Heureusement qu’il était petit et que je l’avais trouvé dans une boite à livres… Je n’avais jamais lu cet auteur dont j’avais entendu le plus grand bien. Je crois que c’est la première fois qu’il s’essaye au thriller mais avec moi cela n’a pas pris. Surtout parce que je n’ai aimé aucun des personnages et que l’écriture ne m’a pas emballée non plus. Et moi, si je n’ai aucune empathie, je me détache…

Alors Alyson est-elle folle?  Souffre- t-elle d’un délire de persécution? Est-elle schizophrène? Oû bien est-elle réellement menacée? Et par qui ?

Il n’y a aucune critique sur le site de Babelio…

Extraits:

Les insultes, l’humiliation, le mépris, la haine. Et la menace destructrice qui pointera son nez dans chaque encoignure, dans toute obscurité. La grimace immonde du péril à chaque coin de rue, derrière chaque porte. Attendre avec la peur, c’est être prise dans une nasse de temps arrêté. C’est être coincée au pied de la jetée quand la marée monte. La peur est une mort de chaque instant. Avoir échappé à la pénétration ne change rien à son dégoût ni à sa peur. Le viol a eu lieu. Ni grand ni petit. Simplement infernal.

La souffrance est un désert, on boit du sable et on crame de la tête et des pieds.

Les névrosés, c’est comme ça : l’égocentrisme fait partie du régime.

 

Image: Les gorges du Verdon

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