Jacq, Christian « Le crime du sphinx » (2015) 212 pages Série Inspecteur Higgins tome 18

Auteur : Christian Jacq, né à Paris XVIIe le 28 avril 1947, est un écrivain d’expression française vivant en Suisse. Chercheur en égyptologie de formation, il a publié à partir des années 1990 divers ouvrages sur l’Égypte ancienne destinés au grand public et devenus des livres à succès. L’auteur a également écrit des romans policiers sous les pseudonymes de Christopher Carter, J. B. Livingstone et Célestin Valois. Il utiliserait aussi pour des ouvrages ésotériques et sur la franc-maçonnerie les pseudonymes de Jean Delaporte, Jean Petrus, Pierre Dangle et Andrew Fabriel.
Outre ses Cycles de romans et des romans isolés sur l’Egypte Ancienne, il a publié plusieurs séries policières.
Les Dossiers de Scotland Yard ont été réédités sous un nouveau nom de série Les Enquêtes de l’inspecteur Higgins (33 romans Christian Jacq) (44 romans J.B. Livingstone) (2011-2019), romans pour certains publiés initialement sous le nom de plume de J. B. Livingstone, réédités dans une version corrigée sous le nom de Christian Jacq.
Dans sa série de romans policiers L’inspecteur Higgings, l’auteur rend hommage à sa grand-mère, celle-ci ayant inspiré le personnage de l’intendante de l’inspecteur.
Livres de cette série lus : « Le crime du sphinx » (tome 18) « Le monstre du Loch Ness » (tome 39) – «Le Noël de l’assassin» (tome 42)
Les Enquêtes de lord Percival, 7 volumes (1998-2002)
Série Les Enquêtes de l’inspecteur Higgins Tome 18
Editions X.O. – 17.08.2016 – 212 pages – (Lu en ePub)
Résumé : Le sphinx, un pistolet utilisé lors d’un hypothétique crime passionnel. Le sphinx, une arme maniée lors de la reconstitution du drame par le présumé coupable : un richissime industriel qui ne cesse de proclamer son innocence et qui finira bien par la prouver. sauf que cette reconstitution se termine par… un meurtre ! Jamais Scotland Yard n’a été confronté à une telle situation, et à deux crimes parfaits, puisque le présumé coupable du premier meurtre a forcément été manipulé pour commettre le second et ne peut donc être considéré comme responsable.
Au bord du gouffre, le superintendant Marlow voit sa carrière brisée. A moins que Higgins, au nom de l’amitié, ne parvienne à élucider l’énigme.
Mon avis :
Je voulais un livre pas prise de tête, facile à lire, c’est tout à fait ça. Sauf que je me suis plantée dans les grandes largeurs ( je n’ai pas lu le résumé) car je me suis dit « un petit crime en Egypte par ce mauvais temps, c’est une bonne idée). Pour moi l’amalgame Christian Jacq et sphinx donnait forcément Egypte… Et bien non ! Le sphinx c’est la marque du pistolet !!!
Celui que l’on soupçonne de meurtre tire sur l’expert en pleine reconstitution ! Pas banal ! Et un coupable tout désigné ! Mais … bien que tout semble l’accuser et que cela arrangerait tout le monde, celui qui est tout désigné nie totalement être responsable de quoi que ce soit et de plus, c’est un homme extrêmement important et très riche… L’autre coupable potentiel fait partie de la police et ce serait hautement préjudiciable à la réputation des forces de l’ordre…
Quand l’Inspecteur Higgins décide de sortir de sa retraite pour épauler le superintendant Marlow qui est totalement effondré par le meurtre de son expert, cela arrange tout le monde…
Il y a plein de rebondissements, de fausses pistes, et le suspense dure jusqu’à la toute fin.
Comme toujours je me suis laissée prendre par le talent de conteur de l’auteur, qu’il me parle de crimes ou de sagas sur l’Egypte ancienne.
Extraits:
Ce pistolet est un sphinx, modèle AT 380, fabriqué par une firme suisse du canton de Vaud
– Vous aimez Mozart, superintendant ?
– La musique classique, ce n’est pas ma tasse de thé, mais ce compositeur-là, il me remue.
– Mozart est venu d’un autre monde pour nous aider à supporter le nôtre ; en l’écoutant, on forme sa sensibilité à ce qui est juste.
Quand les coïncidences s’accumulent à ce point-là, elles ont tendance à se transformer en présomptions.
… quelques êtres ne meurent pas, même s’ils s’éloignent de notre monde