Jacq, Christian «Le Noël de l’assassin» (2021)

Jacq, Christian «Le Noël de l’assassin» (2021)

Auteur : Christian Jacq, né à Paris XVIIe le 28 avril 1947, est un écrivain d’expression française vivant en Suisse. Chercheur en égyptologie de formation, il a publié à partir des années 1990 divers ouvrages sur l’Égypte ancienne destinés au grand public et devenus des livres à succès. L’auteur a également écrit des romans policiers sous les pseudonymes de Christopher Carter, J. B. Livingstone et Célestin Valois. Il utiliserait aussi pour des ouvrages ésotériques et sur la franc-maçonnerie les pseudonymes de Jean Delaporte, Jean Petrus, Pierre Dangle et Andrew Fabriel.

Outre ses Cycles de romans et des romans isolés sur l’Egypte Ancienne, il a publié plusieurs séries policières :

Les Dossiers de Scotland Yard ont été réédités sous un nouveau nom de série Les Enquêtes de l’inspecteur Higgins (33 romans Christian Jacq) (44 romans J.B. Livingstone) (2011-2019), romans pour certains publiés initialement sous le nom de plume de J. B. Livingstone, réédités dans une version corrigée sous le nom de Christian Jacq.
Dans sa série de romans policiers L’inspecteur Higgings, l’auteur rend hommage à sa grand-mère, celle-ci ayant inspiré le personnage de l’intendante de l’inspecteur.
Les Enquêtes de lord Percival, 7 volumes (1998-2002)

Série Les Enquêtes de l’inspecteur Higgins Tome 42 

Editions X.O. – 18.11.2021 – 232 pages

Résumé : Semblant goûter une retraite paisible dans sa confortable demeure campagnarde, peuplée de souvenirs d’Orient, l’ex-inspecteur-chef Higgins se voit arraché à ses rosiers, ses lectures de grands auteurs et ses promenades en forêt par son collègue et ami le superintendant de première classe Scott Marlow de Scotland Yard, adepte de la police scientifique. (Source : site Inspecteur Higgins)

Noël à Oxford, sous la neige. Le cadavre d’un haut dignitaire de l’université gît dans le logement qu’occupent deux étudiants. Higgins doit identifier au plus vite l’assassin pour éviter un scandale. Question : les deux étudiants, possibles meurtriers, sont-ils complices ou ennemis ? Très vite, l’affaire s’avère plus complexe. Pourquoi une austère professeure de latin avait-elle une relation trouble avec la victime ? Et que penser de cette jeune sportive liée à plusieurs suspects ? Dans l’enceinte de la prestigieuse université, Higgins va passer un drôle de Noël…

Mon avis : Pas de surprise. Comme toujours les livres de cet auteur se lisent vite. Une écriture fluide, des enquêtes à la Hercule Poirot. Plein de pistes et de fausses pistes, et un suspense qui dure jusqu’à la fin.
Je dois dire que j’aime toujours les livres qui se déroulent dans l’ambiance anglaise. Ici ce qui m’a beaucoup plu c’est Oxford. Oxford et ses traditions, ses collèges, la vie de la petite ville, la façon dont les règles remontent au Moyen-Age et sont encore en vigueur, dans le respect des us et coutumes. On se retrouve transportés dans un monde à part, qui tente de survivre encore à l’époque actuelle.
Un petit coté désuet qui a tout son charme.

Extraits :

— C’est Oxford, n’est-ce pas ?
Devant un ancien de Cambridge comme Higgins, le nom de l’établissement « des autres » devait à peine être prononcé, sauf quand les rameurs d’Oxford étaient battus par ceux de Cambridge lors de la compétition d’aviron la plus célèbre du monde.

Oxford manquait de charme à côté de Cambridge, qui avait si bien su se tenir à l’écart de l’industrialisation du XIXe siècle, laquelle avait défiguré la plupart des villes anglaises.
À Oxford, on fabriquait des livres, mais aussi de la marmelade et des automobiles. Et le fait d’avoir produit une vingtaine de Premiers ministres dans les deux derniers siècles n’était pas obligatoirement un titre de gloire.

— Si je n’ai qu’un seul conseil à vous donner, monsieur Oseney, c’est de vous méfier des évidences. Elles sont souvent de redoutables trompe-l’œil.

— Dans le domaine de la comédie et du mensonge, jugea Higgins, vous n’êtes pas brillant et vous avez encore beaucoup à apprendre si vous désirez devenir politicien.

Comme l’affirmait Sénèque, la lecture d’un bon livre était le seul remède efficace contre la mélancolie.

Image : le buste de l’Empereur Auguste

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