Jacq, Christian « Le monstre du Loch Ness » (1991 – 2021)

Jacq, Christian « Le monstre du Loch Ness » (1991 – 2021)

Auteur : Christian Jacq, né à Paris XVIIe le 28 avril 1947, est un écrivain d’expression française vivant en Suisse. Chercheur en égyptologie de formation, il a publié à partir des années 1990 divers ouvrages sur l’Égypte ancienne destinés au grand public et devenus des livres à succès. L’auteur a également écrit des romans policiers sous les pseudonymes de Christopher Carter, J. B. Livingstone et Célestin Valois. Il utiliserait aussi pour des ouvrages ésotériques et sur la franc-maçonnerie les pseudonymes de Jean Delaporte, Jean Petrus, Pierre Dangle et Andrew Fabriel.

Outre ses Cycles de romans et des romans isolés sur l’Egypte Ancienne, il a publié plusieurs séries policières :

Les Dossiers de Scotland Yard ont été réédités sous un nouveau nom de série Les Enquêtes de l’inspecteur Higgins (33 romans Christian Jacq) (44 romans J.B. Livingstone) (2011-2019), romans pour certains publiés initialement sous le nom de plume de J. B. Livingstone, réédités dans une version corrigée sous le nom de Christian Jacq.
Dans sa série de romans policiers L’inspecteur Higgings, l’auteur rend hommage à sa grand-mère, celle-ci ayant inspiré le personnage de l’intendante de l’inspecteur
Les Enquêtes de lord Percival, 7 volumes (1998-2002)

série Les Enquêtes de l’inspecteur Higgins Tome 39 –
Le Monstre du Loch Ness (réédition sous un autre titre du livre de 1991 « Les disparus du Loch Ness »)

Coédition XO Editions/J Editions – 11.03.2021 – 241 pages

Résumé : Lorsque deux cadavres sont découverts sur une rive du loch Ness, les médias se déchaînent : c’est bien le monstre, Nessie, qui a frappé ! Appelé à la rescousse, Higgins est brutalement plongé dans cet univers inquiétant. Puisqu’il est peu probable que Nessie soit l’auteur de ces deux meurtres, qui faut-il soupçonner ? Un pêcheur qui prétend avoir vu Nessie à plusieurs reprises ? Un libraire qui semble être aussi un mage noir ? Une jeune et belle mystique qui voue un culte à cette créature ? Higgins ne devra pas oublier une vérité fondamentale : un monstre peut en cacher un autre…

Mon avis : On peut dire ce qu’on veut, la plume de Christian Jacq est fluide et on se laisse embarquer dans ses histoires. J’avais lu un bon nombre des sagas de cet auteur sur l’Egypte Ancienne et je découvre les enquêtes de l’Inspecteur Higgins.
Direction Inverness, le Loch Ness, ses paysages, ses créatures et ses habitants fantastiques, légendaires, étranges, extra-ordinaires.
Il est inutile de vous préciser que des Anglais – qui plus est un policier anglais – ne sont pas les bienvenus dans le coin…

Les Highlands, Inverness, Hauntedloch, les châteaux qui tombent en ruine, les sorcières, les villages reculés, les paysages inhospitaliers, le whisky, la cornemuse, la mentalité clanique, la maison dans lequelle avait vécu Aleister Crowley, « le mage noir, l’ange du démon », la tradition gaélique, les rapports conflictuels entre les Anglais et les Ecossais (depuis la bataille de Culloden en 1746), une fille au prénom de whisky (Tullibardine) et Nessie…

L’auteur a le chic pour créer une ambiance spéciale, peuplée de personnages improbables et totalement atypiques mais très attachants et étranges, dans cette contrée ou la seule loi est celle du Chef de Clan, ou les britanniques sont les ennemis de toujours et ou les traditions régissent la vie – et la mort…
Et au centre de ce microcosme, deux cadavres non identifiés… Et un coupable qui est totalement inidentifiable. D’ailleurs la principale question est : le coupable est-il humain ou est-ce Nessie, plus connue sous l’appellation « Monstre du Loch Ness » ?

J’ai passé un bon moment au bord du Loch Ness, dans cette atmosphère nimbée de mystère, de légende et de magie…

Extraits :

Le monstre n’avait pas cessé d’être la divinité d’un culte païen qui reliait ses fidèles aux forces cachées des origines et les plongeait dans le mystère de la nature.

Ces eaux noires, ces rives inhospitalières, ce château en ruine, ce ciel gris et bas formaient un paysage où se mouvaient des forces invisibles et hostiles contre lesquelles la loi et l’ordre semblaient impuissants.

— Nous sommes en Grande-Bretagne, que je sache !
Vous êtes au loch Ness ; la loi, ici, c’est Grampian MacDuncan qui la dicte.

je suis paléontologue, diplômé de Cambridge.
Higgins, lui aussi ancien de Cambridge, fut soulagé ; le dialogue eût été beaucoup plus difficile à établir avec un féal d’Oxford.

Nessie ne tue pas au hasard. Elle protège le loch et ne détruit que les êtres pervers, animés d’intentions méchantes.

Mais le monde ne vit-il pas de rêves et de cauchemars ?

Un quart d’heure de vent violent, un quart d’heure de pluie battante, un quart d’heure de soleil, un quart d’heure de nuages bas : la douche écossaise fonctionnait à plein régime.

Ces barbares interdisaient le port des tartans, des plaids et des kilts ; jouer un air de bagpipe était considéré comme un crime passible de prison. L’Écosse, messieurs, est la partie la plus ancienne de la Grande-Bretagne ; elle devrait être son centre ! Aujourd’hui, on se contente de ressusciter un folklore désuet, mais la grandeur des Highlands est à jamais perdue.

À l’entrée du cimetière, une pierre levée de plus de cinq mètres ; symbole de la liaison du ciel et de la terre, elle permettait à l’âme du mort de monter vers le paradis, mais aussi de redescendre sur terre pour y rencontrer à nouveau ses proches.

 

 

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