Stevenson, Benjamin « Tout le monde dans ce train est suspect » (2024) 408 pages – Série Ernest Cunningham tome 2/2

Stevenson, Benjamin « Tout le monde dans ce train est suspect » (2024) 408 pages – Série Ernest Cunningham tome 2/2

Auteur : Né en Australie, Benjamin Stevenson est stand-upper et romancier. Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un est son premier roman à paraître en France. Les droits d’adaptation de ce livre traduit en seize langues ont été vendus à HBO.
Benjamin Stevenson est un humoriste et auteur primé. Son premier roman, Greenlight , a été sélectionné pour le prix Ned Kelly du meilleur premier roman policier et publié aux États-Unis et au Royaume-Uni. Son deuxième roman, L’un ou l’ autre côté de minuit , a été présélectionné pour l’International Thriller Writers Award du meilleur livre de poche original.

Romans :
Série Ernest Cunningham : « Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un » (2023) Tout le monde dans ce train est suspect (2024)  (Everyone On This Train Is A Suspect 2023) 

Sonatine – 06.06.2024 – 400 pages / 10-18 – 05.06.2025 – 408 pages – traduit par Cindy Colin Kapen 

Résumé:
Mon histoire est simple. Sept écrivains montent dans un train. A la fin du trajet, cinq en sortiront vivants. Et l’un d’eux sera menotté. Invité à un festival consacré au roman policier, Ernest Cunningham a pris place à bord d’un train avec d’autres écrivains. A l’arrivée, on dénombre quelques morts. Entre-temps s’est tenue la plus folle des enquêtes. Car tous les auteurs de romans policiers savent parfaitement comment résoudre les affaires les plus difficiles. 

Comme ils connaissent tous les recettes du crime parfait. Après le désopilant Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un, Benjamin Stevenson joue une nouvelle fois avec les nerfs du lecteur et transforme son second livre en coup de maître. Hommage hilarant à Agatha Christie et version moderne décapante du roman à énigmes : un vrai bonheur de lecture !

Mon avis: 

J’avais bien aimé le précédent que j’avais trouvé original et plein d’humour…
Quelle désillusion ! Je pense qu’il s’agit de l’une de mes pires lectures depuis bien longtemps…
Mis a part le fait que je ne connaissais pas la ligne de train « The Ghan », l’express du désert australien, par allusion au nom donné aux chameliers afghans qui arpentaient avec leurs bêtes les terres de l’Outback. 2979 km de voie ferrée, il relie Adélaïde à Darwin en passant par Katherine et Alice Springs.
Si Ernest Cunningham était en panne d’inspiration, il semble qu’il n’était pas le seul…
Le premier tiers est inintéressant, mal écrit, et pas drôle…humour ni noir ni autre… ou du moins un humour qui me laisse totalement étanche… Enchainer les platitudes et faire des réflexions blessantes ou visant à dénigrer les gens ne m’a jamais fait sourire…  J’ai en prime l’impression que l’auteur prend le lecteur pour un demeuré.
C’est long… il ne se passe pas grand chose…Puis il y a un mort… enfin ! Après un tiers du roman…

Alors c’est évident que je n’ai pas aimé. J’ai trouvé lent et sans suspense; je n’ai pas aimé les personnages… Bref, je n’ai pas aimé grand chose..  Mais il y a quelques phrases sur l’écriture que j’ai bien notées… 

Extraits:

C’est le paradoxe du statut de l’écrivain : apparemment, si vous êtes assez bon pour être populaire, vous êtes trop populaire pour être bon.

On n’a même pas évoqué la possibilité d’arrêter le train. Il faut avouer que nous étions au milieu du désert et il n’y avait nulle part où s’arrêter. C’est le problème avec les trains : ils continuent à rouler, quoi qu’il arrive.

Le silence est un robinet qu’on a oublié de fermer : il coule et coule jusqu’à ce qu’il déborde et devienne insurmontable.

« Vous lisez les livres d’un auteur et vous pensez le connaître. Il a une conversation avec vous pendant des centaines de pages, et une intimité se crée, même si c’est à sens unique.

J’ai toujours pensé que j’écrivais les choses pour ne pas les oublier. Mais c’est aussi en partie pour qu’on se souvienne de moi.

Ce n’est pas l’écriture qui raconte l’histoire, c’est la lecture.

Les mots sur une page ne deviennent un héritage qu’à partir du moment où ils sont lus.

Écrire, c’est simplement empiler des branches et de l’herbe, et espérer qu’une petite étincelle y mette le feu. Comme toutes les meilleures idées, elle a pris corps, et s’est transformée en récit. 


Dans le cas des livres, l’héritage n’est pas créé par l’écriture, il est créé par ceux qui prennent votre livre, qui développent, enrichissent et éclairent vos mots en les réinterprétant, en les revivant, en se les remémorant.

Image: train « The Ghan »

One Reply to “Stevenson, Benjamin « Tout le monde dans ce train est suspect » (2024) 408 pages – Série Ernest Cunningham tome 2/2”

  1. Flûte alors… l’est sur ma PAL pour les vacances…
    Si je résume bien ton avis, Sœurette, vaut mieux que la “Série Ernest Cunningham tome 2/2“ ne devienne pas une 3/3 😉

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