Perry, Anne «Un Noël à Jérusalem» (2018)

Perry, Anne «Un Noël à Jérusalem» (2018)

Série « les petits crimes de Noël »

160 pages – Format : POCHE – 10/18 – nov. 2018 (14ème enquête)

Résumé : Après avoir visité toutes les grandes villes d’Europe, Vespasia avait un rêve : s’aventurer plus loin vers l’Orient. C’est pourquoi ce voyage vers Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël que son mari, Victor Narraway, pouvait lui faire. Et la réalité dépasse rapidement ses attentes : au plaisir de la découverte d’une terre chargée d’histoire et de signification vient s’ajouter celui des rencontres faites en chemin. Comme cet astronome avec qui le couple se lie à Jaffa, un homme fascinant qui semble avoir parcouru le monde entier. Mais quand ce dernier est retrouvé égorgé, le seul indice étant un morceau de parchemin écrit dans une langue étrangère, accompagné d’un message implorant Victor de poursuivre la quête du défunt, le voyage des Narraway vers Jérusalem prend une tournure inattendue..

Mon avis : Quelle belle idée que de vouloir passer Noël en Orient, et plus précisément à Jérusalem… J’ai retrouvé avec plaisir Vespasia, un de mes personnages secondaires préférés de la série.

Terminé de le lire juste lu dans les temps… Tout est bouclé à la veille de Noël, comme il se doit. Dans le roman à pied, à cheval, en train… et moi en lecture… Ce petit roman est au final parfaitement dans l’esprit de Noël … Mais au final … car pour délivrer le message de paix de Noël, il faut s’accrocher ou avoir la foi…

 Extraits :

Que valait un endroit que l’on se représente à travers le prisme de l’imaginaire, en le colorant des rêves que l’on en fait et des événements qui s’y sont déroulés ?

Il y avait tant de choses à découvrir, y compris dans celles que l’on connaissait le mieux. Et elle espérait qu’il en irait toujours ainsi. Sans cesse il fallait grandir, évoluer, apprendre jusqu’à la fin.

Les idées étaient à l’esprit ce qu’était le sang dans les veines. Un cœur qui ne battait pas se mourait.

Autant qu’elle se souvienne, c’était la première fois que son mari n’avait aucune responsabilité à assumer, et elle découvrait chez lui un côté plus facile, plus doux. Il riait plus volontiers, se concentrait sur l’instant présent en prenant plaisir à de menus détails.

Le pèlerinage est selon moi un voyage intérieur, plutôt qu’un déplacement géographique

Balthazar était le troisième des Rois mages, en tout cas d’après la légende. Apparemment, c’était lui qui portait la myrrhe, le symbole du sacrifice…

La connaissance est précieuse, mais elle est aussi dangereuse. Ne pas savoir donne une grande illusion de liberté… L’illusion de l’innocence.

Une nouvelle étoile dans le ciel ? Oui, ça me plaît ! Oui, qui permet de naviguer dans le voyage de l’âme… Ça me plaît énormément ! C’est à ce Noël-là que vous croyez, madame ?

La soif de pouvoir déteste toujours le savoir, tout comme l’obscurité déteste la lumière.

La véritable intimité ne résidait que dans le partage des passions et des rêves, et surtout dans celui des souffrances, des désirs qui envahissent l’âme.

Vous savez aussi bien que moi qu’aucun pouvoir n’a de valeur si on n’apprend pas d’abord à se gouverner soi-même. Le pouvoir est aussi une responsabilité. Le laisser à quelqu’un d’autre peut apporter un grand soulagement, ou même une liberté. Il n’est plus indispensable d’exceller. Plus de charges, plus d’attentes… Et s’il n’y a pas de réussite, il n’y a pas d’échec non plus. Ce qui, pour certains, représente le summum de la paix.

Ici et là éclatait le rouge ou le bleu d’une djellaba. Mais la plupart des vêtements semblaient pratiques et avaient des couleurs de terre ou de pierre, parfois semblables à des ombres noires, marron ou mauves.

il est plus facile de haïr que de comprendre

Page récapitulative : Perry, Anne « les petits crimes de Noël»

 

One Reply to “Perry, Anne «Un Noël à Jérusalem» (2018)”

  1. Bof bof… Pas la meilleure nouvelle de Noël d’Anne Perry je trouve…
    Pourtant j’en attendais beaucoup car cela me semblait on ne peut plus approprié de passer Noël à Jérusalem mais Jérusalem est presque le grand absent de cette histoire…

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