Feuz, Nicolas : Page sur la Série «Trilogie massaï»(+les 2 Préquels)

Feuz, Nicolas : Page sur la Série «Trilogie massaï»(+les 2 Préquels)

Feuz, Nicolas « Trilogie massaï »  (+les 2 Préquels)

Présentation par l’auteur de sa trilogie :
Conçu à l’origine comme un « one shot », ILMORAN, L’AVÈNEMENT DU GUERRIER deviendra par la suite le premier tome de ce que les médias suisses ont appelé « La trilogie massaï ». Les personnages principaux reviendront en effet dans ILAYOK, LE BERCEAU DE LA FOLIE (tome II), ILPAYIANI, LE CRÉPUSCULE MASSAÏ (tome III), EMORATA, POUR QUELQUES GRAMMES DE CHAIR (premier préquel de la trilogie) et EUNOTO, LES NOCES DE SANG (second préquel de la trilogie).
Chaque tome contient une enquête à part entière et peut être lu séparément, à l’exception des tomes II et III qu’il est préférable de ne pas lire sans avoir lu le tome I en raison de nombreux rappels des faits.

Tome 1 :
ILMORAN, L’AVÈNEMENT DU GUERRIER est mon premier polar, écrit en 2010 et sorti en librairie en février 2013. En vacances au Kenya en octobre 2010, je me suis retrouvé à court de lecture. Je venais de lire Le Vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé et j’avais eu la surprise de découvrir un polar noir et violent dont l’action débutait en Suisse, au-dessus de Montreux, pour suivre la migration des cigognes entre la Bulgarie, Israël et Centre-Afrique. Ainsi est née l’idée d’écrire un scénario débutant dans ma ville, Neuchâtel en Suisse, et se terminant sur mon lieu de vacances, la côte sud de Monbasa et la réserve du Massaï Mara.
Première rencontre avec des personnages qui deviendront récurrents, à commencer par l’inspecteur de la brigade des stups Michaël Donner, que tout le monde appelle Mike, un jeune métis de 25 ans. Son rêve est d’intégrer une organisation gérée par son père adoptif Louis De Bosset, PDG d’une banque privée de Neuchâtel, et créée dans le but de traquer les criminels de guerre. On y fait aussi la connaissance du supérieur direct de Mike, le commissaire Daniel Garcia, Dan pour les intimes, chef de la brigade des stups, et du procureur Sylvain Kornisch, réputé pour son incompétence et sa méfiance à l’égard de la police.
L’enquête débute par une série de meurtres sordides en ville de Neuchâtel, dans le milieu du trafic de cocaïne, des banquiers suisses et des illégaux kenyans. Elle emmènera Mike de Neuchâtel au Kenya, sur les traces des assassins et de ses propres origines. Une plongée en apnée dans la noirceur de l’âme humaine, aux confins de la folie.

Tome 2 :
ILAYOK, LE BERCEAU DE LA FOLIE est mon deuxième polar, écrit en 2011 et sorti en librairie en février 2013. Deuxième tome de ce que les médias suisses ont appelé « La trilogie massaï », il contient une enquête à part entière, mais je déconseille de le lire sans avoir lu ILMORAN, L’AVÈNEMENT DU GUERRIER, non qu’il s’agisse d’une suite proprement dite, mais en raison de nombreux rappels des faits du premier tome.
On retrouve l’inspecteur Mike Donner en piteux état suite à son enquête au Kenya. Il se remet péniblement sur pied en hôpital psychiatrique, quand son supérieur se fait assassiner par la mafia balkanique. Ce choc met un terme prématuré à sa thérapie et va le conduire à enquêter de Neuchâtel en Croatie et en Bosnie, sur les traces de criminels de guerre d’ex-Yougoslavie, à travers de douloureux épisodes du conflit qui a enflammé les Balkans entre 1991 et 2001, comme l’incident des lacs de Plitvice, la destruction de Mostar et de son pont emblématique, le pilonnage de la perle Dubrovnik et le génocide de Srebrenica.
ILAYOK, LE BERCEAU DE LA FOLIE souffre de l’étiquette de deuxième tome qui, comme bien souvent dans les trilogies, se veut moins bon que le premier. A mon avis, je n’ai pas trahi la règle et quand on me demande quel est le moins bon livre que j’ai écrit, je le désigne, peut-être à tort. Je me suis souvent fait rabrouer à ce sujet, par des lecteurs – un lectorat plus masculin pour celui-ci, il est vrai – qui le considèrent comme excellent. Souvent des policiers, d’ailleurs, qui m’ont dit avoir si bien ressenti à travers cette lecture les criminels balkaniques auxquels ils étaient confrontés dans leur travail. De mon côté, je retiens surtout un des twists finaux dont je suis le plus fier et un grand travail de documentation sur le conflit d’ex-Yougoslavie. Je resterai toujours marqué par cette double vision de Dubrovnik, quand j’y suis allé pour des vacances avec mes parents en 1987, quatre ans avant la guerre, et que j’y suis retourné avec une équipe de basket en 1997. Les murs criblés d’impacts de balles, les toits brûlés et détruits par les mortiers, des Croates mutilés, jambe ou bras en moins, en costume de bain sur la plage au pied des murailles, un tableau irréel.

Tome 3 :
ILPAYIANI, LE CRÉPUSCULE MASSAI est mon troisième polar, écrit en 2012 et sorti en librairie en février 2013. On y retrouve l’inspecteur Mike Donner aux prises avec un serial killer baptisé « Le Fantôme », qui élimine les trafiquants de drogue de la région neuchâteloise. Des corps congelés dans la glacière de Monlési, cavité souterraine conservant toute l’année des mètres cubes de glace éternelle, d’autres corps jetés dans les fours d’une usine d’incinération des ordures après avoir été asphyxiés au Zyklon B. Après les criminels de guerre rwandais réfugiés au Kenya (ILMORAN, L’AVÈNEMENT DU GUERRIER) et ceux de l’ex-Yougoslavie (ILAYOK, LE BERCEAU DE LA FOLIE), « Le Fantôme » semble mener Donner sur les traces de la solution finale.
Un troisième volet sombre comme les entrailles de la terre, centré géographiquement sur un autre berceau, celui de l’absinthe, de la Fée verte, le Val-de-Travers, avec ses falaises à pic du Creux-du-Van et ses kilomètres de galeries souterraines, ses mines d’asphalte. Pour la petite histoire, c’est au fond d’une de ces mines désaffectées, une mine privée et non accessible au public, que la police neuchâteloise et moi, alors juge d’instruction, sommes descendus en 2004 pour y découvrir une vaste plantation de chanvre indoor. Je garderai toujours en mémoire cet instant où, après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres sous terre, dans l’obscurité, à une température constante de 8°C, nous nous sommes retrouvés en présence de bâches militaires qui barraient la galerie. Le chef des stups de l’époque les a écartées et une vague de chaleur humide nous a atteints, provoquant instantanément de la buée sur les verres des porteurs de lunettes. En découvrant l’ampleur de ce qu’il y avait derrière, les moyens techniques mis en œuvre, nous avons tous eu ce réflexe d’incrédulité, ce bref moment figé où le spectateur découvre l’antre improbable du méchant dans les films de James Bond.
Troisième tome de ce que les médias suisses ont appelé « La trilogie massaï », ILPAYIANI, LE CRÉPUSCULE MASSAI contient une enquête à part entière, mais je déconseille de le lire sans avoir lu ILMORAN, L’AVÈNEMENT DU GUERRIER (tome I) et ILAYOK, LE BERCEAU DE LA FOLIE (tome II), non qu’il s’agisse d’une suite proprement dite, mais en raison de nombreux rappels des faits des deux premiers tomes.

PREMIER PRÉQUEL :
EMORATA, POUR QUELQUES GRAMMES DE CHAIR
(2014) est mon cinquième polar. Le cadavre d’un policier suisse est retrouvé, empalé par un pied de parasol, sur la plage de l’Espiguette au Grau-du-Roi, en Camargue. Parallèlement, un homme est arrêté à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, alors qu’il transporte des parties du corps découpé de sa femme pour les enterrer dans un marais. Comme un puzzle, la reconstitution du corps sur la table d’autopsie amène une surprise : un onzième doigt. La Route du sel, un trafic de déchets ferreux, les salins d’Aigues-Mortes, les gitans des Saintes-Maries-de-la-Mer, une première enquête périlleuse pour le jeune Michaël Donner, encore aspirant de l’école de police.
EMORATA, POUR QUELQUES GRAMMES DE CHAIR est le premier prequel de la « trilogie massaï ». Pourquoi un prequel ? Parce qu’à la sortie de LA SEPTIÈME VIGNE, de nombreuses lectrices et de nombreux lecteurs ont regretté de ne pas retrouver l’inspecteur Mike Donner et m’ont demandé de le faire revenir dans une nouvelle enquête. Ce n’était pas dans mes plans initiaux, mais j’ai fini par céder. Une suite de la trilogie n’était pas envisageable, restait donc la technique du prequel (une histoire écrite après, mais dont l’action se situe avant la trilogie). J’y ai intégré la description d’une autopsie vécue et qui reste, à ce jour, la plus longue jamais réalisée par le CURML, le Centre Universitaire Romand de Médecine Légale de Lausanne. Un polar où on apprend aussi que le trafic de certains déchets ferreux est plus rentable que le trafic de cocaïne. En mars 2015, EMORATA, POUR QUELQUES GRAMMES DE CHAIR a obtenu le prix du meilleur polar indépendant au Salon du Livre de Paris.

Mon avis : (voir article)

DEUXIEME PRÉQUEL :

EUNOTO, LES NOCES DE SANG (2017) est mon huitième polar. Une cinquième enquête de l’inspecteur Michaël Donner, aux prises avec un serial killer baptisé « Le Monstre de Saint-Ursanne », condamné à la réclusion à vie. Un policier genevois assassiné devant les HUG, des jeunes filles décapitées, leurs corps éparpillés à travers la Suisse romande, au château de Valangin, au barrage de Schiffenen, au musée HR Giger à Gruyères et dans la cathédrale de Lausanne, un final explosif dans les Alpes valaisannes. Une seule question : le Monstre est-il innocent ou victime d’un copycat ? C’est pourtant son ADN que l’on retrouve sur les corps des nouvelles victimes, alors qu’il est détenu depuis des années.
EUNOTO, LES NOCES DE SANG est le second prequel de la « trilogie massaï ». L’histoire se situe entre la fin d’EMORATA, POUR QUELQUES GRAMMES DE CHAIR et le début de la trilogie. C’est le polar qui m’a causé le plus de difficultés, à divers niveaux : tenir compte de ce qui s’est passé avant (EMORATA), tenir compte de ce qui va se passer après (ILMORAN, L’AVÈNEMENT DU GUERRIER) et construire une intrigue cohérente se déroulant dans les sept cantons romands. Un puzzle intercantonal, un vrai défi, un casse-tête aussi. Procès en révision au château de Porrentruy, coups de feu dans la vallée de Tavannes, corps décapité pendu au plongeoir de la piscine d’Engollon, évasion des établissements pénitentiaires de la plaine de l’Orbe jusqu’à la place Pestalozzi à Yverdon, courses-poursuites à pied et à moto entre la cathédrale de Lausanne et le métro d’Ouchy, en voiture entre les hôpitaux universitaires de Genève et les bords de l’Arve, recherches de la police fribourgeoise sur la Sarine entre la basse-ville et le lac de Schiffenen, traque du serial killer entre Nendaz et le Plan du Fou à travers le domaine skiable des 4 Vallées, réunion de procureurs et de policiers plus vraie que nature dans les locaux du Ministère public de Vevey, jusque dans les jokes entre vins valaisans et vins vaudois. Un polar qui, à ce jour, a conquis plus de 30’000 lecteurs romands.

Mon avis : (voir article)

!!! Tous les romans de Nicolas FEUZ se trouvent dans n’importe quelle librairie et grande surface commerciale en Suisse, mais il n’est hélas pas référencé pour le moment dans le reste de la francophonie. Hors frontières suisses, il peut être commandé en versions papier et ebook sur les sites suivants : https://www.thebookedition.com/…/eunoto-les-noces-de-sang-p… et https://www.amazon.fr/EUNOTO-noces-…/…/ref=tmm_pap_swatch_0… , mais j’invite les lectrices & lecteurs suisses à privilégier avant tout les librairies. Merci pour elles !

Photo : perso.

2 Replies to “Feuz, Nicolas : Page sur la Série «Trilogie massaï»(+les 2 Préquels)”

  1. Oui, pas mal quant au suspense et à l’originalité de l’intrigue….j’ai été scotchée par la richesse des descriptions de lieux également…
    MAIS un gros bémol : pourquoi autant de faute d’orthographe ?? De nombreuses confusions dans les accords verbaux : participes passés mal accordés…nombreuses confusions avec le verbe à l’infinitif…..des fautes que j’accepte de mes enfants mais pas d’un auteur à succès…!!!!: faire passer votre texte dans un logiciel genre Antidote avant de l’éditer devrait être basique !…
    A bientôt pour d’autre rom pol !! anne dupuis

    1. Comme je ne suis qu’une simple lectrice, je ne peux qu’espérer que Nicolas Feuz lise mon blog pour qu’il vous entende… Mais ses derniers romans sont maintenant édités par des maisons d’éditions et non auto-édités comme les premiers et donc il y a nettement moins d’erreurs…

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