Blondelot, Cédric – Tolbiac Juillet «En bord de mère» (2019)

Blondelot, Cédric – Tolbiac Juillet «En bord de mère» (2019)

Auteur : Nationalité : France – Né(e) à : Seine et Marne, 1976 – Scénariste pour la télévision et le cinéma.

Tétralogie Tolbiac Juillet : « La fenêtre de Dieu » – « En bord de mère » – « La tentation de Pandore » – «De mille éclats vermeils »

Tome 2 – Auto – édition –09.2019 – 310 pages

L’auteur est venu « me chercher » et c’est ainsi que j’ai découvert le tome un des aventures de « Tolbiac Juillet ». Pour le recevoir, n’hésitez pas à contacter l’auteur sur sa page FaceBook : il vous l’envoie avec une dédicace.

Résumé : La Fenêtre de Dieu a livré ses secrets. Abasourdi, Tolbiac se réfugie dans une quête mystique autour du monde. Mais tôt ou tard il lui faudra rentrer, car la famille s’est agrandie et de nombreuses missions l’attendent. Parallèlement, Marie-Constance de Morsan, sa mère biologique, poursuit sa fulgurante ascension.

Mon avis : C’est avec un bonheur immense que j’ai replongé dans l’univers de Tolbiac Juillet, dans le magique, le merveilleux, le féérique, le déjanté mais le tout doublé d’émotion et de douceur.
J’ai voyagé avec lui pendant six mois dans les lieux de magie : la Roumanie, la Transylvanie, la Russie, l’Inde, le Japon (Kyoto), Le Pérou et j’ai terminé mon tour du monde par les Etats-Unis (Chicago et New-York).
L’auteur ayant plusieurs tours dans son sac, j’ai approché la magie noire, les tours de prestidigitation, j’ai gouté à la magie japonaise ( les cérémonies rituelles) jusqu’à ce qu’une manifestation de l’étrange ne me propulse direction l’Amazonie et le chamanisme pour me faire découvrir les arbres à palabres, l’arbre rieur, l’art Shipiro, et une fois de plus l’importance donnée aux chiffres.
Tolbiac est perdu, en quête de son identité ; il se pose des questions, se demande quel est son rôle dans la vie, lui qui se sent prisonnier des erreurs commises par ses parents qui ont tracé sa vie ; il souffre du poids des non-dits, veut retrouver sa sœur. Après sa rencontre avec lui-même, il poursuit sa route, sa fuite, à la rencontre des êtres qui auraient dû être partie prenante de son passé.
A la recherche de son passé, il va pousser des portes et en apprendre davantage sur son père adoptif et sa famille. Ce qui va lui permettre de faire des rencontres émouvantes et apprécier l’importance du pardon pour pouvoir avancer dans la vie.
La deuxième partie du roman nous ramène à Paris, à la fin de ce tour du monde magique. Est-ce pour autant la fin de la crise existentielle de Tolbiac ? En-a-t-il terminé avec ses fantômes ? Pendant les quelques mois d’absence de Tolbiac, son monde a continué de tourner et il y a eu beaucoup de changements dans son entourage ( des rencontres, des futurs mariages, de futur enfants…) … et plane sur lui une épée de Damoclès, la menace de le caser avec une fille du gang des Marie-Cécile… A Paris, il y a aussi la mère biologique, il y a les retrouvailles avec son « perfecto »…
Je vous laisse découvrir et vivre dans une autre réalité… Mais un conseil : commencez par le tome un … c’est une vraie trilogie et non pas trois aventures différentes…
Je vous souhaite une superbe évasion, bourrée de fantaisie et d’humour.

Extraits :

Le gosse ne tournait définitivement pas rond. Il s’appelait pourtant Scooter.

Dans un voyage, j’aimais l’empreinte laissée par les premiers pas : les premières façades, les premiers sons, les effluves, les visages…

On assassinait plus facilement les hommes que les rêves.

Le sujet en espagnol, le verbe en anglais et un complément en français. Nous composions des phrases bigarrées. Dans un autre ordre, cela fonctionnait aussi bien. Les combinaisons étaient multiples : en franglaignol, en frangnolais, en espaglais, en agnolais…

Seul l’invraisemblable devrait être utile à vivre. Le reste on s’en moque, n’est-ce pas ?! On connait déjà la fin.

Lorsqu’un ancien nous quitte, c’est une bibliothèque qui brule, dit-on. Mais lorsqu’un ancien nous parle, c’est un livre qui s’écrit.

La solitude et l’ennuie sont la ciguë des personnes âgées.

Dans la nuit, sous la tempête, il était la bouée et le phare.

C’était probablement une des grandes tragédies de notre époque : le manque d’imagination. La couleur des temps modernes était le gris.

– Tu te sens comment ?
– Sais pas trop. Il me manque un mot entre abattu et fataliste
– Abaliste ?
– Plutôt Fatatu. Ouais, je me sens grave fatatu !

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