Blondelot, Cédric «De mille éclats vermeils » (2023) – 426 pages – Série Tolbiac Juillet Tome 4

Blondelot, Cédric «De mille éclats vermeils » (2023) – 426 pages – Série Tolbiac Juillet Tome 4

Auteur : Nationalité : France – Né en Seine et Marne , 1976 – Scénariste pour la télévision et le cinéma.

Tétralogie Tolbiac Juillet : « La fenêtre de Dieu » – « En bord de mère » – « La tentation de Pandore » – «De mille éclats vermeils »
tome 4 -Auto-édition –  Rouxdulait édition – 28.02.2023 – 426 pages

L’auteur est venu « me chercher » et c’est ainsi que j’ai découvert le tome un des aventures de. « Tolbiac Juillet ». Pour acquérir ses livres, n’hésitez pas à contacter l’auteur sur sa page FaceBook : il vous les envoie avec une dédicace.

Résumé :
Comment être bon dans un monde qui ne l’est pas ?
Peut-on réellement s’opposer sans détruire ?
Dans ce dernier opus, il sera question d’engagement et de désobéissance, mais aussi de douleurs fantômes et de présent réparateur.
Tolbiac verra rouge à plusieurs reprises.
Le rouge du danger et de la révolte.
Le rouge de la passion et du sang.
Une chose est sûre, Tolbiac n’en a pas terminé avec ses origines et leurs ricochets.

Mon avis:
Quel plaisir de retrouver Tolbiac et les personnages qui gravitent autour de lui.
Dans ce tome honneur aux personnages féminins : Cathy, Stephanie alias Beverly, Marie-Constance, La Dame en Blanc, Annabella, Roberta… C’est toujours aussi magique, loufoque, imaginatif, original, délirant, jouissif, jubilatoire, inclassable, lumineux et avec en plus des sujets graves au centre de l’action.
Un tome qui met la couleur rouge à l’honneur …

Dès le prologue la fantaisie est là, avec Fred Astaire et son en-tout-cas… Mais qu’est-ce qu’un en-tout-cas ?
Dès les premières pages, le charme opère à nouveau et je me suis sentie prise par la main, comme Tolbiac, par Cathy… Une Cathy qui se lâche, qui veut vivre sans concessions, comme elle le sent. Cathy qui a échappé à la mort dès sa naissance pour atterrir au Kiosque de la Rue Tolbiac. Cathy à la recherche de sa famille biologique et qui a pour objectif d’entrer en contact avec elle ; Cathy qui culpabilise en voyant la vie misérable de sa famille et surtout la manière dont son père et ses frères traitent sa vraie mère; Cathy et sa relation avec Tolbiac ; Tolbiac et sa relation avec sa jumelle et avec leur mère…Les deux extrêmes de la société – que tout oppose –  se rapprochent par des expériences de vie similaires : la maltraitance et l’obligation qui leur a été faite d’abandonner leurs enfants
Et puis toute la partie action qui tourne autour de l’écologie.
Chez cet auteur, toujours des trouvailles, des jeux de mots, même si il y en a un peu moins dans ce tome que dans les précédents. Dans ce tome les « abandoptés » sont au centre de l’action et d’ autres thèmes très importants – des sujets de société – sont extrêmement présents : le gaz de schiste, le réchauffement climatique, la violence faite aux femmes, les réseaux sociaux, la télé-réalité – La république de la Mode porte un nom charmant que je vous laisse le plaisir de découvrir – le poids de l’écologie face à l’argent…

Moi, Cathy, je suis comme la Cathy de la série : j’aime Tolbiac et c’est avec une infinie tristesse que je prends congé de lui… mais je continue à espérer que tout n’est pas pas fini entre nous…

Ah … il est impératif de commencer par le tome 1 et de lire les 4 tomes dans l’ordre!

Extraits:

De nos instants fleur bleue à la passion fanée, la situation imposait une réécriture complète de notre idylle

Le puzzle si joliment assemblé pendant notre semaine de miel se disloqua.

Beverly, c’était mon oeuvre d’art contemporain. J’avais beau ne rien comprendre, peu à peu, je m’y attachais.

Le grand déballage merdiatique et l’émotion sponsorisée occuperaient sans doute plusieurs semaines d’antenne.

Sac sur le dos, elle partait sur le chemin de Saint-Ragot-de- Blablatelle comme on s’en va à Jean-Jacques.

Les morts n’ont que faire de l’heure, l’éternité s’écoulera à son  rythme.

Allongé sur mon lit, je rangeais mes pensées comme dans un Tetris. Mais il y avait toujours trop de briques et pas assez de place.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *