Christie, Agatha « La maison biscornue » (1949) 256 pages

Christie, Agatha « La maison biscornue » (1949) 256 pages

Autrice : Agatha Christie, née Agatha Mary Clarissa Miller le 15 septembre 1890 à Torquay et morte le 12 janvier 1976 à Wallingford (Oxfordshire), est une femme de lettres britannique, auteure de nombreux romans policiers. Son nom est associé à celui de ses deux héros: Hercule Poirot, détective professionnel belge, et Miss Marple, détective amateur. On la surnomme « la reine du crime ». En effet, Agatha Christie est l’une des écrivaines les plus importantes et novatrices du genre policier. Elle a aussi écrit plusieurs romans, dont quelques histoires sentimentales, sous le pseudonyme de Mary Westmacott.
Agatha Christie fait partie des écrivains les plus connus au monde et elle est considérée comme l’auteure la plus lue de l’histoire chez les Anglo-Saxons, après William Shakespeare ; c’est aussi de très loin l’auteure la plus traduite dans le monde1. Elle a publié 66 romans, 154 nouvelles et 20 pièces de théâtre, ces œuvres ayant été traduites dans le monde entier. La plupart des intrigues se déroulent à huis clos, ce qui permet au lecteur d’essayer de deviner l’identité du coupable avant la fin du récit. Mais toute la saveur de ses histoires réside justement dans la résolution de l’enquête, souvent improbable, prenant le lecteur par surprise.

Publié en mars 1949 aux États-Unis. En France, il est publié en 1951.
Editions du Masque – 03.06.1998 – 188 Pages / Editions du Masque – 22.08.2012 – 256 Pages   (Editions du Masque – 03.06.1998 – 188 Pages (Crooked House)

Romans de cette autrice commentés sur le blog :
–«La maison biscornue» (1949) –  «Le crime d’Halloween – La fête du potiron» (1971) – «Le chat et les pigeons» (1959)

Résumé :
Trois générations de la famille Léonidès vivent sous le même toit. Cette étrange famille habite cette maison biscornue. Sous la domination d’un aïeul tyrannique – mais adoré – d’origine levantine : deux fils, deux belles-filles, trois petits-enfants, une vieille tante… Il y a aussi la toute jeune seconde épouse du grand-père et le précepteur qui pourrait bien être son amant… Qui donc a tué le grand-père ? Quand le grand-père, un patriarche richissime et tyrannique, meurt assassiné, tout le monde est soupçonné.
L’un d’eux aurait-il eu une raison suffisante pour commettre le crime ?

Mon avis:
Un Agatha Christie sans Miss Marple, sans Hercule Poirot, sans le Superintendant Battle, sans Tommy et Tuppence Beresford … et une excellente lecture!
J’ai adoré ce roman. Un vieil homme très riche meurt dans sa maison. Assassiné. Mais qui avait intérêt à le faire disparaitre? Pas mal de monde semble-t-il… La famille déteste la deuxième femme du vieil homme, la « veuve noire » et en fait la coupable toute désignée… Mais…
Le fils du Commissaire de Scotland Yard se trouve être amoureux de Sophia, qui est la petite-fille de l’homme assassiné. Il va profiter de cette situation pour tenter d’en savoir plus sur les membres de la maisonnée et mener l’enquête de l’intérieur car tant que le mystère ne sera pas éclairci, pas question de mariage..
Si la maison est biscornue, les personnages le sont tout autant ! Bizarres, extravagants, compliqués… biscornus quoi !
Comme souvent dans les oeuvres de cette autrice, tout le monde peut être coupable…et c’est un super huis-clos, dans lequel on finit par soupçonner tout le monde.

Extraits: 

On se fait une idée des gens et, par la suite, on découvre qu’ils ne sont pas du tout comme on les imaginait.

Elle était née, je ne saurais mieux dire, pour vivre dans un harem. Rester assise toute la journée, manger des bonbons, avoir de beaux vêtements, des bijoux, lire des romans et aller au cinéma, voilà pour elle l’existence idéale !

Ce qu’il faut que vous compreniez bien, c’est que nous formons une famille assez étrange, composée de gens impitoyables, mais qui ne sont pas tous impitoyables de la même façon.

Pas d’explications, c’est une excellente devise, surtout dans une maison comme celle-ci, où les gens ont suffisamment de soucis personnels pour ne pas avoir envie d’interroger les autres. On ne vous demandera rien aussi longtemps que vous aurez l’air d’avoir le droit d’être ici… et c’est toujours une erreur que de parler quand ce n’est pas indispensable ! 

Ayant toujours été riches et bien pourvus, ils ne s’expliquaient pas les ambitions de ceux qui n’ont jamais rien possédé.

Les meurtriers tuent plus souvent les gens qu’ils aiment que ceux qu’ils détestent, et cela parce que ce sont surtout ceux que nous aimons qui peuvent nous rendre la vie insupportable.

— Les glaces sont bonnes par n’importe quel temps ! répliqua Joséphine. Quand on a bien froid à l’intérieur, on a l’impression qu’on a plus chaud à l’extérieur !

One Reply to “Christie, Agatha « La maison biscornue » (1949) 256 pages”

  1. Me rappelle de ce roman, lu (et relu) il y a déjà pas mal de temps…
    J’avais aussi apprécié le récit sans « vedettes habituelles », et tous les aspects biscornus

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