Sylvain, Dominique « Panique en Armorique » (2023) 264 pages (Série Ingrid Diesel et de Lola Jost – tome 07)

Sylvain, Dominique « Panique en Armorique » (2023) 264 pages (Série Ingrid Diesel et de Lola Jost – tome 07)

Autrice : française née à Thionville en Moselle le 30 septembre 1957.
Dominique Sylvain a été journaliste indépendante, puis journaliste d’entreprise et responsable du mécénat dans la sidérurgie (groupe Usinor).

Pendant treize ans, elle a vécu avec sa famille en Asie. Ainsi, Tokyo, où elle a passé dix ans, lui a inspiré son premier roman « Baka ! » (1995). « Sœurs de sang » et « Travestis » (1997 et 1998) ont été écrits à Singapour.

Elle a reçu le Prix Sang d’Encre en 2000 pour « Vox », le prix Michel Lebrun en 2001 pour « Strad », le Grand prix des lectrices de Elle 2005 pour « Passage du désir », le prix du meilleur polar du magazine LIRE pour « Guerre sale » en 2011, le prix Interpol’Art pour « Kabukicho » et le prix Claude Chabrol 2020 pour « Une femme de rêve ».

Série : Ingrid Diesel et de Lola Jost  (tome 07)
Passage du désir – La fille du Samouraï – Manta Corridor – L’absence de l’Ogre – Guerre sale – Ombres et soleil – Panique en Armorique

Robert Laffont – La bête noire – 12.01.2023 – 294 pages

Résumé :
Ingrid et Lola sont toujours là où il ne faut pas !
Finistère sud. Une nuit épaisse de novembre, un incendie criminel détruit un élevage de poulets en batterie. Quand l’attentat est revendiqué par des militants déjantés de la cause animale, l’enquête revient au (charmant) capitaine Chauvigny.
Non loin, la commissaire retraitée Lola Jost et sa meilleure amie, la jeune strip-teaseuse américaine Ingrid Diesel, sont en vacances. Intrigué par les événements, et histoire de s’occuper un peu, le duo décide de jouer les détectives sous le nez des gendarmes.
Mais très vite la tension monte : le P-DG de Poulets Dorés est retrouvé mort, pendu par les pieds et électrocuté comme ses volailles…

Mon avis :
J’ai fait connaissance de Lola et Ingrid… la sauce n’a pas pris. Peut-être le fait de lire le tome 7 sans avoir pris la peine de faire connaissance des deux protagonistes principales avant… Pourtant il y a de bonnes idées . Un duo improbable d’enquêtrices, le problème des fermes d’élevage intensif, les antispécistes, l’agribashing, la Bretagne, mais je me suis ennuyée…
Ce qui m’a amusé par contre c’est le travail sur la langue et les fautes de la jeune américaine quand elle modifie les expressions idiomatiques françaises et emploie un mot pour un autre …
Autre petit plus : les légendes bretonnes …
Mais sinon, j’ai pas croché… Pas assez de rythme même si cela s’accélère au fur et à mesure des pages. 

J’ai dû passer à coté de quelque chose car les critiques de cette série de cosy murders sont bonnes… Peut-être commencer par lire le tome 1 avant de juger trop sévèrement…

Extraits:

Vali, c’est le dieu nordique de la Vengeance.

La cellule Demeter avait été créée peu de temps auparavant pour lutter contre les agressions à l’encontre du monde paysan. Ainsi nommée, dans un grand élan poétique, en hommage à la déesse grecque des Moissons, elle veillait à recueillir un maximum d’infos sur les groupes extrémistes afin d’anticiper leurs actions.

Cette femme donnait l’impression de vous mettre en garde à vue rien qu’avec ses yeux.

Pour les antispécistes, si une créature vivante est capable d’éprouver du plaisir et de souffrir, ses droits à la liberté et au respect doivent être défendus.

Squelette équipé d’un chapeau à rubans, l’Ankou moissonnait les vies à la faux et transportait les âmes en charrette attelée à un cheval blanc. Une bête spectrale, au diapason de son propriétaire.

Les paroles non prononcées ne comptaient pas comme des contre-vérités.

– Allons au marché, Ingrid. A nous les joies gastronomiques de la Cornouaille française!
– Mais avant, on pourrait se la couler molle, no? – On se la coulera douce après. N’oublions pas qu’on doit se sustenter.
– What? On sera tentée de sucer quoi?

Et Lola avait pensé à Chateaubriand : « Tout change en Bretagne, sauf la mer qui ne change jamais parce qu’elle change toujours. »

Si Baz ne t’accepte pas dans toute ta magnifique bizarrerie, c’est qu’il n’en vaut pas la peine.

celui-ci ne lui avait pas paru plus dangereux qu’un plat d’endives gratinées au gruyère.

Des yeux bleu saphir. Aussi froids que des icebergs miniatures.

on ne hasarde plus rien.
— On ne tente plus rien, Ingrid.

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