Jaquet, Corinne « Bain fatal aux Pâquis » (2005) 183 pages (Série Norbert Simon – tome 7)

Jaquet, Corinne « Bain fatal aux Pâquis » (2005) 183 pages (Série Norbert Simon – tome 7)

Autrice : Née à Genève en 1959. Elle poursuit des études de sciences politiques qui sont couronnées en 1983 par une licence de sciences politiques (mention études internationales). Elle entre quelques semaines plus tard au journal La Suisse. En 1984, elle se consacre aux faits divers et à la chronique judiciaire. Quand elle quitte le quotidien, en 1992, elle reste toutefois en poste au Palais de Justice de Genève, où elle travaille pour Le Nouveau Quotidien, pour Le Matin, mais surtout pour l’agence Associated Press. Elle a différents ouvrages à son actif, parmi lesquels une dizaine de romans policiers se situant dans les quartiers de Genève, sa ville natale.
Romans :  Le Pendu de la Treille (1997) – Café-crime à Champel (1998) – Fric en vrac à Carouge (2000) – Casting aux Grottes (2000) – Les Eaux-Vives en trompe-l’œil (2002) – Les Degrés-de-poule (2003) – Bain fatal aux Pâquis (2005) – Les larmes de Saint-Gervais (2006) – Maudit foot! (2008) –    «Zoom sur Plainpalais» (2011) – , « Aussi noire que d’encre » (2013)« L’ombre de l’aigle » (2014),
Nouvelles policières : Genève Sang Dessus Dessous (Nouvelles policières en collaboration avec S. Mamboury, A. Klopmann, E. Golay et L. Jorand), Slatkine (Genève), 2014  – Genève Trois pour Sang (Nouvelles policières en collaboration avec S. Mamboury, A. Klopmann), Slatkine (Genève), 2017
Ouvrages pour la Jeunesse : Monsieur Chose et le collectionneur de mots, Slatkine (Genève), 2005 – Monsieur Chose et la flamme olympique, Slatkine (Genève), 2007 – Monsieur Chose contre Big Ben, Slatkine (Genève), 2009 – Monsieur Chose au pays des astronautes, Slatkine (Genève), 2012 – Monsieur Chose et la Marmite de l’Escalade, Slatkine (Genève), 2013 – L’Étrange Varappe, Slatkine (Genève), 2015

Editions Luce Wilquin – Noir Pastel –  (juillet 2005) 183 pages / 

Série Norbert Simon – tome 7

Résumé :

Fervente adepte de la baignade par tous les temps dans la rade de Genève, Fiona Lewis, une collègue d’Alix, est retrouvée noyée aux célèbres Bains des Pâquis. La journaliste décédée était secrète et solitaire, mais têtue aussi dans ses investigations sur les dossiers sensibles. Est-ce que cela lui a coûté la vie ? Commence alors pour la police une curieuse enquête dans un quartier populaire de Genève à la réputation sulfureuse, où l’histoire de la prostitution révèle des réalités souvent attachantes. Un vrai casse-tête plein de femmes, pour le Commissaire Simon qui reprend du service après plusieurs mois d’hôpital, suite à l’affaire des Degrés-de-Poule.

Mon avis:

Toujours un plaisir de découvrir un quartier de Genève en compagnie du Commissaire Simon et d’Alix, la journaliste.

Cette fois-ci le meurtre se déroule dans un endroit incontournable de Genève, « les bains des Pâquis », et nous allons musarder dans ce quartier si vivant, à la réputation quelque peu glauque, que l’on pourrait comparer au quartier de Pigalle à Paris. Mais un Pigalle d’il y a quelques décennies car maintenant les belles de nuit ne s’affichent plus trop dans les rues du quartier… Le monde change..

Mais les Bains des Pâquis demeurent et sont toujours aussi populaires. Et le mardi, ils sont réservés exclusivement aux femmes. Et c’est un mardi matin qu’une jeune femme est retrouvée morte dans l’eau. C’était une excellente nageuse qui avait l’habitude d’aller aux Bains tout au long de l’année. Simon est chargé de l’enquête et il avertit Alix car la personne retrouvée morte était une de ses collègues, qui pendant des années avait travaillé sur les faits divers et la chronique judiciaire avant de se consacrer aux problèmes de société et qui écrivait un livre sur son quartier.  Avait-t-elle découvert quelque chose ? Menait-elle une enquête sur un sujet sensible ? Est-ce un problème personnel ? 

Une enquête qui nous fera découvrir la vie du quartier et de ses habitants.

Extraits:

«On situe aux environs de 1876 la naissance des Bains des Pâquis. Les Bains Moyne se tenaient alors à l’extrémité du Quai du Léman qui ne s’appelait pas encore le Quai Wilson. Les Autorités de l’époque acceptèrent la création de l’espace balnéaire à condition que l’endroit soit ouvert de 6h à 19h30 tous les jours. L’établissement devint municipal en 1890. La jetée et le phare n’avaient pas encore vu le jour. Ce fut chose faite en 1894 sur un modèle architectural hybride entre Nice et Brighton. On y connut des faits divers, parmi lesquels un baptême de Mormons en 1912. Les Bains furent rénovés une première fois en 1932, alors que la fréquentation était grandissante. Ils faisaient désormais partie de la rade et devenaient presque un monument historique.

Les Pâquis ne font pas partie de la Ville de Genève depuis longtemps. Ils se trouvaient hors les murs, région de pacages, de pâturages (pascuae en latin), un vrai faubourg rural jusqu’au XIXe siècle. La région appartenait alors à la commune du Petit-Saconnex et n’était reliée à Genève que par un pont en fil de fer qui traversait le «Fossé vert» côté lac. C’est seulement après la démolition des fortifications, vers 1850, que les Pâquis devinrent un quartier de la ville.

La vie ne lui avait fait aucun cadeau. Cette façon de se jeter dans l’eau froide, d’ailleurs, partait de la même rigueur: l’affrontement, toujours.

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