Cornwell, Patricia « Postmortem » (1992) 287 pages (Série Kay Scarpetta tome 01)

Cornwell, Patricia « Postmortem » (1992) 287 pages (Série Kay Scarpetta tome 01)

Autrice: Patricia D. Cornwell, née Patricia Carroll Daniels le 9 juin 1956 à Miami, en Floride, est une écrivaine américaine de roman policier.

Série Kay Scarpetta: Postmortem – Mémoires mortes – Il ne restera que poussières… – Une peine d’exception – La séquence des corps – Une mort sans nom – Morts en eaux troubles – Mordoc – Combustion – Cadavre X – Dossier Benton – Baton rouge – Signe suspect – Sans raison – Registre des morts – Scarpetta – L’instinct du mal  – Havre des morts – Voile rouge –  Vent de glace – Traînée de poudre – Monnaie de sang – Inhumaine .- Chaos – Autopsie – Livide –  

Série Judy Hammer et Andy Brazil: La ville des frelons – La Griffe du sud – L’île des chiens

Série Winston « Win » Garano : Tolérance zéro – Trompe-l’oeil

Série Capitaine Chase : Quantum – Orbite 

Autres :  Jack l’éventreur, affaire classée 

Editions « Le masque » (anciennement « Librairie des Champs-Élysées » – Maintenant Editions Jean-Claude Lattès) 1992 – 287 pages  / Livre de poche 2005 /   Réédition Éditions des Deux Terres, 2011

Résumé:

Ça y est. Le tueur a de nouveau frappé… Une jeune femme d’une trentaine d’années, cette fois. La quatrième en deux mois. Une noire et trois blanches. Etranglées. Violées. La ville de Richmond a l’habitude du meurtre. Elle se classe deuxième aux Etats-Unis pour son taux de criminalité. Mais il s’agit généralement de règlements de comptes, pas de crimes sexuels de ce genre… Un  » serial killer  » ? Un échappé d’un asile ou d’une prison qui frappe au hasard ? Le Dr Kay Scarpetta n’en croit rien. Elle a sa petite idée. Et le temps presse. Hélas, quand on est femme et médecin légiste, la vie n’est pas facile. On cherche plus souvent à vous mettre des bâtons dans les roues et des espions dans l’ordinateur qu’à vous faciliter la tâche… 

Postmortem remporte à sa sortie cinq prix internationaux parmi les plus prestigieux, notamment le prix Edgar Poe et le John Creasey Award, ainsi que le prix du Roman d’aventures.

Mon avis :
Mieux vaut tard que jamais. J’ai enfin fait connaissance de la légiste Kay Scarpetta et de Pete Marino, sergent avec lequel elle coopère lors de ses enquêtes. Elle est en poste en Virginie, à Richmond. Et est parfois assistée par Wesley, profiteur au FBI. 

Comme c’est le premier tome de la série on fait connaissance avec les personnages. C’est un peu lent mais je suppose que c’est du fait de la mise en place… Je pense que si je l’avais lu à sa sortie je n’aurais pas eu la même opinion.. Il faut juste se souvenir qu’à l’époque il n’y avait pas de caméras de surveillance, de téléphone portable, que c’étaient les débuts de l’informatique (ou presque), que l’utilisation de l’ADN pour confondre les coupables n’était pas au programme..
Un tueur en série dans la petite ville de Richmond!
En prime la nouvelle médecin légiste vient de remplacer un médecin légiste renommé qui officiait depuis des décennies.Et en plus, c’est une femme. Et une femme qui dérange dans ce monde d’hommes.
J’ai toujours aimé des médecins légistes et la personnalité de Kay Scarpetta ne fait pas exception à la règle. J’ai apprécié sa manière de mener l’enquête. Mais même si l’intrigue est bien menée et certaines descriptions des victimes un peu sanglantes on est loin des descriptions de maintenant.
J’ai soupçonné tour à tour bien des personnages, ce qui est le signe pour moi de réussite.
J’ai  envie de retrouver certains personnages qui, j’en suis sûre, doivent être des récurrents : Marino, et la jeune nièce de Kay Scarpetta, Lucy.

Extraits: 

La mort violente est toujours un événement public, et ce n’est pas ce côté de ma profession qui me plaît le plus. Je fais mon possible pour préserver la dignité des victimes, mais je ne peux plus grand-chose lorsqu’elles deviennent un dossier numéroté qu’on se repasse de main en main. Un assassinat tue la vie privée aussi sûrement que la vie tout court.

J’eus conscience de la dureté de ma voix. Mes nerfs vibraient comme une ligne à haute tension.

Les morts ne m’effraient pas. C’est des vivants que j’ai peur.

« C’est mauvais pour la santé ? C’est mortel ? Et alors ? Nous y passerons tous. Pourquoi vouloir mourir en bonne santé ? »

Je ne ressens peut-être pas tout ce que les autres ressentent, mais je les comprends. Rien ne me surprend. Si vous étudiez la littérature vous êtes en contact avec toutes les émotions humaines, tous les désirs, bons ou mauvais. Je trouve naturel d’entrer dans la peau des autres, de ressentir ce qu’ils ressentent, d’agir comme ils agissent, ce qui ne veut pas dire que ces sentiments sont les miens. Je me sens différent des autres car j’ai besoin d’analyser et de comprendre toutes les émotions humaines.

— C’est comme quand un navire coule, ajouta-t-il. Les gens peuvent devenir de vrais sauvages. Chacun pour soi  ! Il faut éviter de se mettre dans une position vulnérable quand les gens paniquent.

3 Replies to “Cornwell, Patricia « Postmortem » (1992) 287 pages (Série Kay Scarpetta tome 01)”

  1. He be Soeurette 😉 ceux-là, il y a longtemps qu’ils se trouvaient sur ta pile, non ?
    Les premiers romans de Patricia D. Cornwell sont, selon moi, les meilleurs.
    Et j’avais une préférence pour le personnage de Pete Marino 🙂
    J’ai lu plusieurs enquêtes ; toutefois, il y a longtemps que j’ai décroché…

    1. Ah je te confirme que c’est un vieux de la vieille…
      Mais je ne regrette pas ma lecture même si je ne pense pas lire la série… peut-être encore un oun deux, pour suivre l’évolution tant des personnages que de la technique… Là, la Miss Scarpetta dispose d’un ordinateur et un beeper…

  2. Tout comme N@n, j’ai trouvé les premiers tomes de la série vraiment plaisants. Avant un gros laisser-aller à mon goût pour quelques tomes puis un petit regain avec les derniers parus. Enfin ceci n’est que mon avis

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