Martin, Faith (Jacquie Walton) « Le corbeau d’Oxford » (Loveday & Ryder) 2019

Martin, Faith (Jacquie Walton) « Le corbeau d’Oxford » (Loveday & Ryder) 2019

Autrice : Jacquie Walton, est l’autrice de nombreux romans policiers à succès.
Née à Oxford et amoureuse de la campagne anglaise, elle situe nombre de ses romans dans le cadre bucolique de la région oxonienne.

HarperCollins noir – 13.11.2019 – 299 pages/  HarperCollins poche – 06.10.2021 – 320 pages – Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Alexandra Herscovici-Schiller.

Série : Loveday & Ryder : (cosy murders) ) « Le corbeau d’Oxford » (tome 1) – « Un pique-nique presque parfait » (tome 2) –  « Meurtre en coulisse » (tome 3) –  « Le Secret de Briar’s Hall » (tome 4) – « Feu d’artifice mortel » (tome 5) – « Couronnement fatal à Middle Fenton »(tome 6)

Résumé :

La première enquête de Loveday & Ryder, un duo détonant ! Oxford, 1960. Lorsque Sir Marcus Deering, un riche industriel de la région, reçoit plusieurs lettres de menace anonymes, il prend le parti de ne pas s’en inquiéter. Mais bientôt, un meurtre est commis, et les meilleurs éléments de la police d’Oxford sont mobilisés. La toute jeune policière Trudy Loveday rêverait de participer à une affaire aussi importante, mais ses supérieurs coupent rapidement court à ses ambitions.
Ecartée de l’enquête et chargée d’assister le brillant mais peu amène Dr Clement Ryder, médecin légiste, sur une affaire classée, elle se retrouve pourtant très vite au coeur d’une énigme qui pourrait bien la mener sur la piste du mystérieux corbeau d’Oxford…

 

Mon avis :

C’est un moment de lecture très agréable, sans prise de tête, très bien entre deux romans stress ou noirs…
Les personnages sont attachants, le suspense va jusqu’au bout. J’ai bien aimé l’équipe improbable formée par Loveday et Ryder.
Pas de stress, pas de violence, pas de sang.
Je ne lirais pas que ça, mais une fois de temps en temps, c’est très sympa. Si on aime les séries « campagne anglaise » c’est dans le ton..

Extraits :

Maintenant qu’il est coroner, il se la joue grand détective à l’américaine, un mélange de Perry Mason et de Dick Tracy.

Il a aussi une habitude agaçante : il a presque toujours raison.

J’ai travaillé toute ma vie dans des environnements éprouvants, où il faut garder son sang-froid. Et au-delà de ça, on y apprend à connaître et à comprendre la nature humaine, dans toute sa gloire, dans toute son ignominie.

Il y avait des femmes comme ça dans son quartier. Leur famille et leur maison étaient au centre de leurs préoccupations, et tant que la porte d’entrée était bien astiquée et le dîner servi à 18 heures, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Elle disait que les gens qui ne ressentent rien ne vivent pas vraiment.

Plus ils sont jeunes, et plus on peut en faire quelque chose avant qu’ils ne prennent de mauvaises habitudes.

En vérité, si quelqu’un voulait votre mort, et si ce quelqu’un était raisonnablement intelligent, patient et déterminé, tôt ou tard… eh bien…

Brillante mais naïve, innocente mais rusée, déterminée et têtue, mais prompte à rougir. Elle avait encore ce côté inachevé des adolescents qui n’ont pas fini de grandir, au point qu’il s’inquiétait parfois.

Cependant, elle était sûre qu’il y avait de la colère – et peut-être de la peur ? Ou bien… du regret ? De la tristesse ? Un sentiment négatif, en tout cas.

À mesure qu’on gagne en expérience, on remarque des choses qu’on ne peut pas toujours quantifier. Parfois, l’instinct est un bon point de départ.

On dirait un roman de Thomas Hardy.

 

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