Levy, Marc « Sept jours pour une éternité… » (2003)

Levy, Marc « Sept jours pour une éternité… » (2003)

Auteur : Marc Levy, parfois orthographié Marc Lévy (né le 16 octobre 1961 à Boulogne-Billancourt) est un romancier français, devenu célèbre dès son premier roman, Et si c’était vrai…, adapté au cinéma en 2005.

Ses romans : Et si c’était vrai… (2000) Où es-tu ? (2001) – Sept jours pour une éternité… (2003)  – La Prochaine Fois (2004) – Vous revoir (2005) – Mes amis mes amours (2006)-  Les enfants de la liberté (2007) – Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites (2008) – Le premier jour (2009) – La première nuit (2009) – Le Voleur d’ombres (2010) – L’Étrange Voyage de monsieur Daldry (2011) – Si c’était à refaire, (2012) – Un sentiment plus fort que la peur (2013) – Une autre idée du bonheur (2014) – Elle et lui (2015) – L’Horizon à l’envers  (2016) –  La Dernière des Stanfield (2017) – Une fille comme elle (2018) – Ghost in love… un roman (2019) –  TRILOGIE Série 9 : C’est arrivé la nuit (2020) – Le Crépuscule des fauves (2021) – Noa (2022)

Paru chez Robert Laffon – 20/02/2003 – 282 pages / Pocket – 27.12.2018 – 309 pages

Résumé : Pour mettre un terme à leur éternelle rivalité, Dieu et Lucifer se sont lancé un ultime défi… Ils envoient en mission leurs deux meilleurs agents… Lucas et Zofia auront sept jours sur terre pour faire triompher leur camp, décidant ainsi qui du Bien ou du Mal gouvernera les hommes… En organisant ce pari absurde, Dieu et Lucifer avaient tout prévu, sauf une chose… Que l’ange et le démon se rencontreraient…

Mon avis :
Et voilà ! La romance de l’année ! Quand le diable et l’ange se rencontrent… Ça crépite, ça fait des étincelles, Ca fait boum … et puis…
La rencontre de l’émissaire du bien et de celui du mal … sous le regard bienveillant de Jules, un clochard aux yeux bleus, de Reine, une vieille dame et de Mathilde, une serveuse de bar amochée par la vie…
Il y a de jolies idées, de jolies phrases, un brin d’humour, une touche d’émotion, c’est plein de bons sentiments mais heureusement le charme maléfique de Lucas nous accompagne pour donner un peu de piment à la sauce douceur… Et oui… c’est triste à dire mais la gentillesse et la générosité, c’est évidemment très bien, mais c’est moins drôle.

Extraits :

[…] décidément, il y avait plus de mémoire dans un Mac que dans la cervelle d’un mannequin

Bienheureuse, gardez donc cette angoisse, c’est très bon pour votre santé ! L’adrénaline, ça décrasse tout. C’est le déboucheur liquide du circuit sanguin et puis ça fait travailler votre cœur. Vous êtes en train de gagner deux années de vie !

— Ça, c’est quand même le monde à l’envers ! Je te demande un avis impartial sur un homme que je trouve craquant comme un petit Lu. Tu ne le regardes même pas, mais tu me le descends d’une flèche que Geronimo aurait pu tailler en personne. Et lorsque tu daignes enfin te retourner, tu colles tes yeux dans les siens comme une ventouse qui voudrait déboucher le lavabo de ma salle de bains. Mais, à part ça, je n’ai pas le droit d’être caustique !

— Vous n’aimez pas le soleil ? lui demanda- t-elle, étonnée.
— Ah mais, j’adore ça ! Il y a les brûlures et les cancers de la peau ; les hommes crèvent de chaud, étranglés par leur cravate ; les femmes sont terrorisées à l’idée que leur maquillage fonde, tout le monde finit par attraper la crève à cause des climatiseurs qui trouent la couche d’ozone ; la pollution augmente et les animaux meurent de soif, sans parler des vieilles personnes qui suffoquent. Ah non, pardonnez-moi ! Le soleil n’est pas du tout l’invention de celui qu’on croit.

A cinquante-huit ans on est encore très jeune… et même si les sociétés de cosmétiques juraient qu’à l’approche de la soixantaine la vie était encore devant soi pour peu que l’on prenne soin de son capital esthétique, leurs propres départements de ressources humaines n’en étaient que peu convaincus lorsqu’ils réévaluaient le plan de carrière de leurs cadres.

Tu as inventé une sorte de vaccin contre l’instant de mal-être. Si tout le monde faisait cela, rien qu’une seule fois par jour, donner juste un sourire, imagines-tu l’incroyable contagion de bonheur qui filerait sur la terre ?

À ses yeux, les rides de la vieillesse formaient les plus belles écritures de la vie, celles où les enfants apprendraient à lire leurs rêves.

— Les murs des docks ont des oreilles, des petits bouts de mot par-ci forment des petits bouts de phrase par-là…

— Pourquoi êtes-vous venu ici ? Qu’est-ce que vous voulez ?
— Une deuxième chance !
— On n’a jamais une seconde chance de faire une première bonne impression !

 Laisse-moi t’emmener dans mon monde, j’y guiderai chacun de tes pas, j’apprendrai tes réveils, j’inventerai tes nuits, je resterai près de toi. J’effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures. Tes jours de colère, je lierai tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal, je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux.

Là où tu n’existes pas, je n’existe plus. Nos mains ensemble en inventaient une à dix doigts

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *