Perry, Anne «La fiancée de Noël » (2023) 187 pages – Série « les petits crimes de Noël » tome 19

Autrice : Anne Perry, née Juliet Marion Hulme le 28 octobre 1938 à Blackheath, à Londres, est une écrivaine britannique, auteur de plusieurs romans policiers qui se déroulent à l’époque victorienne. En 1954, elle a été condamnée pour l’assassinat de la mère de sa meilleure amie, perpétré avec celle-ci, dans l’une des affaires criminelles les plus célèbres de Nouvelle-Zélande, l’affaire Parker-Hulme. Cette affaire a inspiré en 1971 le film Mais ne nous délivrez pas du mal de Joël Séria et en 1994 celui de Peter Jackson Créatures célestes. Elle est décédée en avril 2023 à Los Angeles.
Elle a écrit plusieurs séries : Série Charlotte Ellison et Thomas Pitt – Série Daniel Pitt  – Série Histoires de Noël – Série William Monk – Série Celie (À l’ombre de la guillotine – Un plat qui se mange froid ) – Série Joseph et Matthew Reavley – Série Elena Standish sur les prémices de la Seconde Guerre mondiale –  et des romans (Du sang sur la soie)

Série « les petits crimes de Noël » tome 19

(Chaque année, un petit crime de Noel : un personnage secondaire de ses séries policières mène l’enquête)
Page récapitulative : Perry, Anne « les petits crimes de Noël» 

10/18 – 02.11.2023 – 187 pages (« A Christmas Deliverance » traduit pas Pascale Haas) 

Résumé :

Un médecin et son apprenti se battent pour sauver les Londoniens les plus démunis, et découvrent que le coeur des hommes peut être plus glacial que l’hiver… Scuff a bien grandit depuis l’époque où, orphelin sans le sou, il se débrouillait pour gagner sa vie sur les rives de la Tamise. Aujourd’hui, il étudie la médecine dans une clinique gratuite dirigée par le Dr Crowe, son mentor. Mais Crowe lui semble distrait depuis qu’il a assisté à une altercation entre une ancienne patiente fortunée nommée Ellie – une femme qu’il a non seulement soignée, mais pour laquelle il a développé des sentiments inavoués – et son fiancé.
Alors que ses émotions refont surface, Crowe entreprend de découvrir le lien troublant entre Ellie, son père et son fiancé. Crowe étant absorbé par son enquête, Scuff doit gérer seul la clinique. Dans l’esprit des fêtes, il offre à Mattie, une jeune fille dans le besoin, un endroit chaud où s’abriter alors que le froid hivernal balaie la ville. Crowe pourra-t-il aider Ellie, et Scuff pourra-t-il s’assurer que Mattie et lui, ainsi que tous leurs patients, passent un Noël paisible et en toute sécurité ?

Mon avis:

J’adore l’idée de cette série de Noël qui nous permet de faire connaissance plus approfondie avec les personnages secondaires des séries. Cette fois-ci, l’autrice met à l’honneur deux personnages  de la série Monk (ma série préférée de l’autrice) : Scuff et le Dr. Crowe.

Souvenez vous du jeune Scuff, le jeune qui avait été adopté par Monk et son épouse. Finalement il a suivi les traces de sa mère adoptive et étudie la médecine dans la clinique pour indigents du Dr Crowe, qui soigne gratuitement les pauvres des bords de la Tamise. Scuff a maintenant 22 ans et il assiste le Dr. Crowe dans une petite clinique misérable mais qui rempli bien son rôle fondamental auprès des miséreux. Mais un jour, suite à un accident de calèche, une jeune femme fortunée est transportée en urgence dans ce petit dispensaire. Crowe et Scuff vont se relayer pour la sauver, puis ils vont aller plus loin en essayant de sauver sa vie privée quand ils découvrent qu’elle est malheureuse. Ces deux là sont médecins du corps et de l’âme:  parviendront-ils à faire briller l’étoile de Noël et sauver leur avenir ? La magie de Noel opérera-t-elle pour Crowe, Scuff, Ellie ( la jeune accidentée) et la petite Mattie et son petit chat ? 

C’est l’un des livres de la série « les petits crimes de Noël » que j’ai le plus aimé. 

Extraits:

Ils avaient déjà abordé le sujet du temps perdu avec les patients qui ne souffraient de rien sur un plan médical, rien qui puisse être soigné. 

il préférait se concentrer sur le traitement médical à proposer, ou procéder parfois à une intervention chirurgicale. Il possédait des compétences solides. L’écoute, c’était bon pour ceux qui n’étaient pas aptes à apporter de solutions, ou à convaincre les patients qu’ils avaient besoin de soins.

Noël était dans l’air, des décorations brillaient aux fenêtres, qu’ornaient aussi des dessins de père Noël ; des guirlandes entouraient certains réverbères. Le médecin se fit la réflexion que, à cette période de l’année, il aurait dû être heureux, et pourtant, elle le ramenait à sa solitude. Car que signifiait Noël en l’absence d’une famille ? Ou de quelqu’un à aimer ?

Je pense qu’il continue à voir dans les mots une sorte de magie. La façon dont des signes ondulent sur une page peut nous amener à saisir des idées, des faits, des émotions, que ce soit sur une feuille de papier, une tablette d’argile ou n’importe quoi pouvant contenir une image. Bien sûr, on peut dessiner des choses concrètes, mais pas les idées. Seuls les mots le peuvent.