Evanovich, Janet «  Une affaire treize explosive » (2007) 317 pages (Série Stephanie Plum tome 13)

Autrice: Américaine, Janet Evanovich est originaire de South River dans le New Jersey. Au terme de quatre années d’études en arts plastiques, elle a renoncé à la peinture et commencé à écrire, tout en travaillant comme secrétaire intérimaire. En 1996, elle a publié, en France, son premier roman, La Prime, qui est immédiatement salué par la critique et plébiscité par le public. Suivront une vingtaine d’autres titres mettant en scène avec le même humour décapant la célèbre chasseuse de primes, Stéphanie Plum. 

Série Stephanie Plum : Une vendeuse de lingerie fine a dû s’improviser chasseur de primes pour pouvoir remplir son réfrigérateur.

La Prime – Deux fois n’est pas coutume – À la une, à la deux, à la mort – Quatre ou double – Cinq à sexe – Six-Appeal – Septième ciel – Le Grand Huit – Flambant neuf – Dix de retrouvés – Comme onze comprend – Les douze travaux de Stephanie – Une affaire treize explosive – Chercher midi à quatorze heures – Retour à la quinze départ – Saisi sur le vif – 17 ans de malheur – Y a pas dix-huit solutions – 

Série : Stéphanie Plum : 13 ème enquête
(lu les 9 premiers avant la création du blog – voir page sur la série )

Pocket – 2016 (1re éd. 2007), 317 pages – «Lean Mean Thirteen » (trad. de l’anglais par Axelle Demoulin & Nicolas Ancion),

Résumé:
A Trenton, les avocats aiment laver leur linge sale en famille. Il suffit à Dickie Orr d’un court face-à-face avec Stéphanie Plum, son ex-épouse avec laquelle il n’est resté marié que cinq minutes, pour déclencher une dispute homérique. Ce serait banal si notre chasseuse de primes préférée ne se retrouvait le lendemain accusée du meurtre de son ancien mari… Pour ne rien arranger, Stéphanie doit se débarrasser de Joyce Barnhard, son ennemie jurée qui lui colle aux baskets dans l’espoir de retrouver Dickie vivant, et tenter d’échapper à un taxidermiste fou et ses castors explosifs…
Ranger et Morelli ne seront pas de trop pour la sortir du pétrin. Mais de là à travailler en tandem, sûrement pas…

Mon avis:
Cela fait des années que je m’amuse des aventures rocambolesques de Stephanie Plum. J’ai retrouvé avec le sourire la petite troupe de personnages plus allumés les uns que les autres : la Mamie infernale, Lulu la collègue déjantée, ses deux hommes, Joe Morelli et Ranger… Et cette fois-ci, il y a même l’ex-mari, Dickie Orr, qui est encore pire que pire!
Sans oublier son ennemie jurée, le chien Bob qui ne détonne pas dans le décor, et les autres… Notre chère chasseuse de primes a des gros soucis ! Quand son ex-mari disparaît, les soupçons se portent sur elle. Et Morelli et Ranger vont s’allier pour voler à son secours.
Dans la galerie des personnages improbables, qui regroupent pour ainsi dire tous les DDC après lesquels Stephanie court (entendre par là les libérés sous caution qui ne se présentent pas devant le juge)  il y a cette fois-ci le taxidermiste qui fabrique des bombes…
D’accord cela ne vole pas très haut et je ne pense pas le recommander à des puristes – c’est de la chick lit – mais elle est tellement à la masse qu’elle ne fait rigoler.. Et puis il y a toute son histoire, la clique qui l’entoure, la famille italienne …Si vous n’avez pas commencé à la suivre depuis le début de la série, ne vous lancez pas au milieu…

Extraits:

Le meilleur ami de la femme, ce n’est pas les diamants, c’est un Glock 9 mm.

Comme il me semblait entendre un bruit bizarre sous le capot, j’ai augmenté le volume de la radio.

– Tu ressembles de plus en plus à ta mère, s’ est plainte Mamie. 

A une époque, cette accusation m’aurait fait flipper, mais là, je me suis dit que ce ne serait peut- être pas si mal d’avoir certaines qualités de ma mère. Elle stabilisait la famille. Elle était la représentante du comportement socialement acceptable. Elle était la gardienne de notre santé et de notre sécurité. Elle était le muffin à la farine complète qui nous permettait d ‘être des beignets à la confiture.

Quand j’étais jeune, j’ai fait pas mal de tatouages et, maintenant, ils ne sont plus terribles. Une fois, j’étais saoul et je me suis fait tatouer le président Eisenhower sur les couilles. Aujourd’hui, il ressemble à Mick Jagger sans maquillage.

— Il bouge encore aussi bien ?

— Pour sûr. 

— Est-ce qu’on est en train de se disputer ?

— Est-ce que je crie en agitant les bras ?

— Non.

— Alors, ce n’est pas une dispute.