Ernestam, Maria « Patte de velours, oeil de lynx » (2015) 112 pages

Ernestam, Maria « Patte de velours, oeil de lynx » (2015) 112 pages

Autrice: Maria Ernestam, née le 29 novembre 1959 à Uppsala, est une romancière suédoise et vit à Stockholm. Artiste éclectique, elle est l’autrice de nombreux romans publiés chez Gaïa et en Babel, parmi lesquels on retrouve notamment Les Oreilles de Buster (2011, prix « Lire en poche » de littérature traduite), Le Peigne de Cléopâtre (2013) , Patte de velours, œil de lynx (2015), Toujours avec toi (2010) Jambes cassées, cœurs brisés (2019), Le pianiste blessé (2017)

Gaia – 14.10. 2015 – 128 pages/ Actes-Sud – Babel – Mai 2019 – 112 pages (traduit par Esther Sermage)

Résumé:

Sara et Björn ont quitté la vie citadine pour s’installer à la campagne dans la maison qu’ils viennent de rénover. À la clé, un grand jardin à défricher, paradis d’espace et de liberté pour eux comme pour leur chatte, Michka.
Le couple d’en face, uniques voisins, leur réserve un accueil plus que cordial, thermos de café et brioches maison en guise de cadeaux de bienvenue. Ils n’ont qu’un seul défaut, leur propre chat, Alexander, un animal belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors.
Tel chat, tel maître ? Les cicatrices du passé et la fragilité des êtres révèlent parfois de bien sombres desseins. Au fond du jardin ou derrière les rideaux tirés, une guerre des nerfs s’engage.
Un conseil : ne sortez jamais sans votre sécateur…

Mon avis :

J’avais envie de lire quelque chose de léger. Le titre, la couverture et le résumé m’ont fait tendre la main vers la boîte à livres ; comme j’adore les chats, je me suis lancée dans ce livre très court. Je dois dire que je n’ai pas été emballée du tout. J’ai bien aimé le premier chapitre.. mais il ne dépasse pas les deux pages…
J’ai donc fait la connaissance de la chatte Michka et de ses deux humains, Sara et Björn, et d’Alexander, un chat norvégien, gris tigré,  qui réside chez Lars et Agneta, les voisins d’en face.
Alexander est un chat territorial et peu aimable, et il va terroriser Michka. Mais il semblerait bien que l’animal ressemble diablement à sa maitresse…  et l’installation dans leur nouvelle maison, ce petit paradis, va se  révéler bien plus mouvementée que Sara et Björn ne l’imaginaient.
Tout semble tout beau les premiers jours et puis cela se gâte..
Quel est le secret de cet endroit? De cette maison ? Je vous laisse le découvrir. 

Ce qui m’a déçu c’est qu’au vu de la couverture et du titre je m’attendais à un livre humoristique avec des « dialogues de chats » et que les chats existent, certes, mais ne sont pas les personnages principaux…
Le livre est déjà retourné dans sa boîte faire un nouvel heureux (ou pas…) 

Extraits: 

Une maison sans chat, ce n’est pas une vraie maison.

La honte, c’est chacun pour soi. Inutile d’en avoir pour les autres.

La jalousie, c’est malsain et déraisonnable. C’est de la peur, au fond. Et une femme peureuse est une femme perdue.

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