Masterton, Graham «La 5ème sorcière» (2010)

Masterton, Graham «La 5ème sorcière» (2010)

Auteur : Graham Masterton est né en 1946 à Edimbourg, en Ecosse. C’est l’un des auteurs d’horreur les plus renommés et populaires au monde, privilège qu’il partage avec Stephen King, James Herbert et Dean Koontz. Après des débuts prometteurs dans le journalisme, il se tourne vers la littérature fantastique et connaît en 1975 le succès dès son premier roman, Manitou, écrit en une semaine et aussitôt adapté au cinéma avec Tony Curtis dans le rôle principal. Pionnier de la terreur moderne, il impose d’emblée un ton nouveau, fortement teinté d’humour, extrêmement visuel, aussi percutant et rapide que les meilleures séries B. Auteur de plus de trente-cinq romans d’horreur, mais aussi de romans policiers, pour la jeunesse, ainsi que de manuels d’érotisme vendus à trois millions d’exemplaires (il a été rédacteur en chef de Penthouse),. La Maison de chair, Le Jour J du jugement ou Le Démon des morts en font rapidement l’un des plus populaires des écrivains anglo-saxons. Grand admirateur de Lovecraft auquel il rend souvent hommage, notamment dans Apparition, jonglant avec les mythologies les plus exotiques, réelles ou inventées de toutes pièces, comme dans Tengu, Transe de mort ou Sang impur, il n’hésite pas pour autant à revisiter de grands classiques de l’imaginaire avec Le Portrait du mal, éblouissante variation sur Le Portrait de Dorian Gray, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre, ou avec Hel, inquiétante confrontation d’Hollywood et de La Reine des neiges d’Andersen.
Après quelques années en Irlande où il a écrit, entre autres, Katie Maguire, il a depuis peu regagné l’Angleterre.

Article sur la Série Masterton, Graham : série Jim Rook  (terreur – horreur – magie)  – Article sur «La 5ème sorcière» (2010) – Article sur «Katie Maguire» (2003)

Bragelonne – 21.05.2010 – 379 pages

Résumé : Los Angeles est plongé dans une vague de terreur. Une alliance de criminels s’est emparée de la ville. Tous ceux qui s’y opposent connaissent un destin épouvantable dont les causes ne sont pas humaines : accidents étranges, maladies soudaines, morts inexplicables et horribles… Dans ces conditions, nul ne tient tête aux barons du crime, qu’accompagnent quatre femmes mystérieuses, des figures fantomatiques aux pouvoirs démentiels. Seul à s’opposer au cartel maudit, le détective Dan Fisher à rendez-vous, au coeur du cauchemar, avec la cinquième sorcière !

Mon avis :  A quelques jours d’Halloween, un titre qui parle de cinq sorcières, écrit par un auteur celtique (Ecossais) :  un roman d’horreur/d’épouvante, avec des êtres étranges ou fantastiques… que demander de plus..
Quand les gangsters s’allient aux sorcières pour mettre la main sur la ville, la police est mal barrée ! Les sorcières font souffler un vent de terreur sur la ville (sur la police et les notables en particulier) et plus elles répandent la peur, plus elles deviennent puissantes. Un policier et sa voisine/amie sorcière vont faire tout leur possible pour contrecarrer leurs agissements. Vous voulez faire connaissance avec les Indiens Uitoto, les kukurpas, L’ Esprit du Vent de la Nuit, les rituels vaudous, la magie Colombienne, la magie de l’Europe de l’Est, la magie satanique, les Nahbah-tóo-too-ee,  en apprendre plus sur l’énochien, le Syndrome de Capgras … vous ne le regretterez pas. Passé un très bon moment avec tout ce petit monde ! et c’est de la gentille horreur, avec de l’humour et de l’amour aussi…

Extraits :

À eux deux, ils avaient fini trois bouteilles de champagne et plus de vingt canettes de Coors. Une pour la route ! Une pour l’école de police de Los Angeles ! Une pour les Dodgers ! Une autre pour l’écloce de polesh de Losh Angelesh !

Les sorcières détestent le sel parce qu’il est le symbole de la pureté et de la propreté. Au Moyen Âge, les femmes avaient coutume de saler abondamment leur nourriture pour qu’on ne les soupçonne pas d’avoir des rapports charnels avec le diable.

La toute première chose que tu apprends quand tu débutes pour devenir un magicien de music-hall, c’est que tu n’es pas réellement un magicien. Tu es un illusionniste, un amuseur… un escroc, c’est tout. Même Harry Houdini n’a jamais dit qu’il était un magicien, ce sont ses imprésarios qui l’affirmaient. Mais tu apprends également que les vrais magiciens existent. Les sorcières, bien sûr, si tu tiens à les appeler ainsi.

Mais rien ne dure éternellement. Particulièrement les rires.

Toi ? Tu n’as pas d’idées préconçues ? Comparé à toi, Pancho Villa avait l’esprit ouvert.

Quand des crapauds sont effrayés ou attaqués, ils sécrètent une épaisse substance appelée bufoténine. En fonction de l’espèce de crapaud, elle peut être extrêmement toxique, et elle peut affecter le cerveau. Des hippies avaient coutume de lécher des crapauds pour avoir un trip psychédélique.

Je crois que je suis plus stressé que je le pensais. Je n’aurais peut-être pas dû prendre ce congé. Vous savez ce qu’on dit : c’est seulement quand la pression disparaît que les gens craquent.

Les Égyptiens de l’Antiquité croyaient que la déesse Hékêt était sortie de l’humidité de la bouche de Rê, qu’elle ressemblait à un crapaud, et avait également le pouvoir de faire déborder le Nil chaque année. Encore aujourd’hui, les Indiens Orinoco continuent à battre à mort des crapauds avec des bâtons, persuadés que cela apportera la pluie.

À partir de maintenant, le nom de notre ligne d’action est « symbiose » : c’est-à-dire, vivre ensemble pour notre avantage réciproque dans une société où chacun aide l’autre.
C’est ainsi que fait le pluvier d’Égypte, un oiseau qui vit sur le dos des crocodiles du Nil et se nourrit des insectes parasites qui infestent leur peau. Le pluvier d’Égypte protège les crocodiles de la maladie, mais en même temps lui-même est protégé parce que ses prédateurs naturels n’osent pas venir trop près des mâchoires de son hôte.

Le syndrome de Capgras. C’est une sorte de paranoïa, quand des personnes sont persuadées que leurs amis et même leur famille sont tous des simulateurs.

Quand une sorcière brise le sortilège d’une autre sorcière, elle absorbe sa magie, ou du moins elle est censée le faire, et cela la rend encore plus puissante.
— Vous voulez dire comme dans Highlander ? « Il ne peut y en avoir qu’un seul. »

Si elle léchait un citron, je suis prêt à parier que le citron ferait la grimace.

Un sort qui agit sur un chrétien n’aura pas nécessairement de l’effet sur un musulman.

Autrefois, on appelait les fougères « les balais du diable ».

Je ne veux pas savoir ce que l’avenir me réserve. Je veux que chaque jour soit une surprise.

Infos : kachinas ou katchinas  ( voir article)  

Infos : Délire d’illusion des sosies de Capgras ( voir article

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