Indriðason, Arnaldur : Série « Erlendur Sveinsson »
Série du commissaire Erlendur Sveinsson
1. Les fils de la poussière (Synir duftsins – 1997) – traduction française 2018
Résumé : Paru en 1997, Les Fils de la poussière, premier roman d’Arnaldur Indridason, ouvre magistralement la voie au polar islandais. Daniel, quadragénaire interné dans un hôpital psychiatrique de Reykjavík, se jette par la fenêtre sous les yeux de son frère Palmi. Au même moment, un vieil enseignant, qui a eu Daniel comme élève dans les années 6o, meurt dans l’incendie de sa maison. L’enquête est menée parallèlement par le frère de Daniel, libraire d’occasion, un tendre rongé par la culpabilité, et par une équipe de policiers parmi lesquels apparaît un certain Erlendur, aux côtés du premier de la classe Sigurdur Oli et d’Elinborg.
Peu à peu, ils découvrent une triste histoire d’essais pharmaceutiques et génétiques menés sur une classe de cancres des bas quartiers, des gamins avec qui on peut tout se permettre. Sens de la justice, personnages attachants, suspense glacé : dès ce premier thriller, on trouve tous les éléments qui vont faire le succès international qu’on connaît — et le génial Erlendur, bien sûr, tourmenté, maussade, sombre comme un ciel islandais !
Mon avis : (voir article)
2. Les roses de la nuit (Dauðarósir – 1998) traduction française 2019
Résumé : La vengeance des victimes. Elle est condamnée, il l’aime, elle l’entraîne dans sa vengeance mortelle. A la sortie d’un bal, un couple pressé se réfugie dans le vieux cimetière, mais au cours de leurs ébats la jeune femme voit un cadavre sur une tombe et aperçoit une silhouette qui s’éloigne. Elle appelle la police tandis que son compagnon, lui, file en vitesse. Le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli arrivent sur les lieux pour découvrir la très jeune morte abandonnée sur la tombe fleurie d’un grand homme politique originaire des fjords de l’Ouest.
La victime a 16 ans, personne ne la connaît, elle se droguait. Erlendur questionne sa fille Eva Lind, qui connaît bien les milieux de la drogue pour en dépendre. Elle lui fournit des informations précieuses et gênantes à entendre pour un père. Il s’intéresse aussi à la tombe du héros national et va dans les fjords de l’Ouest où il découvre une amitié enfantine et une situation sociale alarmante. La vente des droits de pêche a créé un grand chômage et une émigration intérieure massive vers Reykjavík, dont les alentours se couvrent d’immeubles modernes pour loger les nouveaux arrivants.
Sigurdur Oli, lui, s’intéresse plutôt à la jeune femme qui les a appelés. Le parrain de la drogue, vieux rocker américanisé et proxénète, est enlevé au moment où la police révèle ses relations avec un promoteur immobilier amateur de très jeunes femmes. Pendant ce temps, contre toute déontologie, Sigurdur Oli tombe amoureux de son témoin.
Mon avis : (voir article)
3. La Cité des jarres
Résumé : L’inspecteur Erlendur, un commissaire de Reykjavik, mal nourri, toujours de mauvaise humeur, dans la tradition du genre, enquête sur le meurtre d’un vieil homme. Dans l’ordinateur de la victime, on trouve des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d’une enfant de quatre ans. Erlendur n’accepte pas la thèse du crime de drogué en manque, il retrouve un ami de cet homme en prison et découvre le passé de violeur de la victime. A travers l’autopsie de la petite fille morte quarante ans auparavant, il découvre la Cité des Jarres et le fichier génétique de la population islandaise. L’écriture de Indridason reprend aux vieilles sagas leur humour sardonique, l’acceptation froide des faits et leurs conséquences lointaines. Ce livre, écrit avec une grande économie de moyens, va bien plus profond que la plupart des romans policiers : il transmet le douloureux sens de l’inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu’au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues nuits d’hiver. Il représente un remarquable apport à la tradition. Et chez Indridason l’humanité triomphe toujours. La Ciré des Jarres a obtenu le prix Clé de verre du roman noir scandinave, il figure en tête des listes des best-sellers en Allemagne et en Suède.
Mon avis : La 1ère enquête du commissaire Erlandur à être traduite en français. On entre dans le monde du personnage, on partage ses doutes, on refuse avec lui ce qui pourrait être une évidence. On se demande aussi « ou on va » et sur quoi il enquête au juste… Et tout commence à s’imbriquer, à notre surprise et à la sienne aussi. Personnage qui ne va pas manquer de devenir attachant.
4. La Femme en vert
Résumé : Dans un jardin sur les hauteurs de Reykjavik, un bébé mâchouille un objet étrange… Un os humain ! Enterré sur cette colline depuis un demi-siècle, le squelette mystérieux livre peu d’indices au commissaire Erlendur. L’enquête remonte jusqu’à la famille qui vivait là pendant la Seconde Guerre mondiale, mettant au jour les traces effacées par la neige, les cris étouffés sous la glace d’une Islande sombre et fantomatique…
Mon avis : Plus on pénètre dans l’univers du Commissaire Erlendur et plus on a envie de suivre ses aventures. Il est important de lire les enquêtes dans l’ordre car à travers les enquêtes, la vie des personnages et leurs réactions sont mis en lumière
5 La Voix
Résumé : Mauvaise publicité pour l’hôtel de luxe envahi par les touristes ! Le pantalon sur les chevilles, le Père Noël est retrouvé assassiné dans un sordide cagibi juste avant le traditionnel goûter d’enfants. La direction impose la discrétion, mais le commissaire Erlendur Sveinsson ne l’entend pas de cette oreille. Déprimé, assailli par des souvenirs d’enfance douloureux, il s’installe dans l’hôtel et en fouille obstinément les moindres recoins…
Mon avis : C’est vrai qu’il faut les lire dans l’ordre. La trame familiale est attachante. J’ai beaucoup aimé « la Voix ». Une grande sensibilité et une histoire qui une fois de plus lie Erlendur à ses enquêtes. On remonte dans l’enfance du Commissaire en explorant le passé du Père Noel assassiné.
6. L’Homme du lac
Résumé : Il dormait au fond d’un lac depuis soixante ans. Il aura fallu un tremblement de terre pour que l’eau se retire et dévoile son squelette, lesté par un émetteur radio recouvert d’inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacés. Qui est donc l’homme du lac ? L’enquête révélera au commissaire Erlendur le destin tragique d’étudiants islandais confrontés aux rouages implacables de la Stasi.
Mon avis : j’ai commencé par celui-ci. Une erreur. Il faut les lire dans l’ordre ! j’ai beaucoup aimé. Mais je dois dire que les prénoms islandais sont à coucher dehors…
7. Hiver arctique
Résumé : Comment peut-on poignarder un enfant ? Au coeur de l’hiver arctique, en Islande, un garçon d’origine thaïlandaise a été retrouvé assassiné. Il avait douze ans. Crime raciste ? Le commissaire Erlendur mène l’enquête, s’acharne et s’embourbe. Il ne comprend plus ce peuple dur et égoïste qui s’obstine à survivre dans une nature hostile. l’absurdité du mal ordinaire lui échappe…
Mon avis : On monte d’un cran. Comme Mankell, une peinture de société en fond de roman. Et une enquête qui fait un parallèle avec l’histoire du Commissaire. Beaucoup apprécié. Encore un auteur qu’il faut lire dans l’ordre car la vie des personnages évolue.
8. Hypothermie
Résumé : Au bout de la corde bleutée, le cadavre de Maria. Un suicide? Erlendur n’y croit pas. Il rouvre le dossier. La vie de la jeune femme est un théâtre d’ombres : médiums, insomnies glacées, terreurs nocturnes, les morts vivaient à ses côtés. Quand elle était enfant, son père s’est noyé sous ses yeux. En Islande, on murmure que les secrets les mieux gardés demeurent au fond des lacs…
Mon avis : C’est un excellent policier. Et qui éclaire bien le personnage du Commissaire. On penetre dans la vie du Commissaire, on apprend son mode de fonctionement, et on se rend compte que la persévérance et l’intuition font la profondeur du roman.
9. La Rivière noire
Résumé : Le sang a séché sur le parquet, le tapis est maculé. Égorgé, Runolfur porte le t-shirt de la femme qu’il a probablement droguée et violée avant de mourir. Sa dernière victime serait-elle son assassin ? Pas de lutte, pas d’arme. Seul un châle parfumé aux épices gît sur le lit. L’inspectrice Elinborg enquête sur cet employé modèle qui fréquentait salles de sport et bars… pour leur clientèle féminine. – Ce récit ne met pas en scène le commissaire Erlendur mais sa collègue l’inspectrice Elinborg.
Mon avis : L’enquête est intéressante, mais cette fois -ci le Commissaire Erlendur est totalement absent. Je dois dire qu’il m’a beaucoup manqué. On fait connaissance avec la vie de Elinborg qui tient le roman sur ses épaules.. Mais malheureusement n’a pas la carrure … le personnage est un peu « transparent », surtout quand on attend l’entrée en scène du Commissaire taciturne… je dois toutefois reconnaitre que l’idée de confier l’enquête à une femme est excellente.
10. La Muraille de lave
Résumé : Abasourdi, Sigurdur lève les yeux vers l’imposante Banque centrale, surnommée la « muraille de lave » en référence à l’impénétrable barrière de corail de la mer d’Islande. Ici règnent le crime et la corruption : une employée, adepte du libertinage, a été poignardée. Sigurdur en est persuadé, l’assassin est entre ces murs. Plus que jamais, les conseils d’Erlendur seraient précieux, mais il a disparu…- Ce récit ne met pas en scène le commissaire Erlendur mais son collègue Sigurður Óli .
Mon avis : Alors de loin celui que j’ai le moins aimé.. Non seulement Erlendur n’est pas présent mais les deux inspecteurs vedette sont peu attachants. Sigurdur n’a pas la moindre empathie ni le moindre sens de l’humour, son collègue est tout aussi déplaisant et les personnages peu aimables. De plus l’enquête est fouillis. Elle mêle le sordide, le chantage et le monde de la finance et je n’ai pas aimé ce roman.
Extraits :
Ils se turent un long moment. Le vin italien venu de Toscane avait un goût aussi doux que fruité sur leurs papilles. La musique qui tombait de plafond était italienne, tout comme le plat qu’ils attendaient qu’on leur serve. Seul ce silence entre eux était islandais.
Ils portaient sur leurs épaules le poids d’une relation usée, d’années qui avaient passé, de sentiments qui s’étaient étiolés et d’une vie commune qui avait pris l’eau jusqu’au naufrage.
Même si ce salaud était vieux et voûté, il représentait toujours une forme de menace, il était une frayeur ancienne, qui sortait maintenant de sa cachette pour lui sauter au visage, la gueule béante.
11. Étranges Rivages
Résumé : Une nuit de tempête, Matthildur, jeune mariée, a disparu sur un chemin sauvage. Depuis soixante ans, son corps n’a toujours pas été retrouvé. De retour sur les terres de son enfance, hanté par la mort de son petit frère, le commissaire Erlendur enquête. Pourquoi n’a-t-elle pas croisé le groupe de soldats anglais perdu dans la montagne ? Sous la glace des fjords d’Islande, le passé ne meurt jamais.
Mon avis : Erlendur avait disparu lors des dernières enquêtes en terre islandaise. Il est « le personnage » du roman: à la recherche de son passé. Il avait toujours été obsédé par les disparitions inexpliquées en montagne et en particulier par celle de son petit frère lors d’une tempête alors qu’il était enfant. En vacances sur les lieux de son enfance il va remonter le temps, rencontrer des personnages qui vivent depuis toujours dans cette nature sauvage et inhospitalière, et va se mettre a enquêter sur une disparition qui au fil du récit, semblera de moins en moins due à une tempête. Il va s’attacher à faire revivre le passé. Les personnages taciturnes vont parler, puis à force de recoupements, la vérité va se dessiner. Tout en subtilité, un roman gris/noir, une ode à l’amour teinté de mélancolie. Un roman sur les non-dits, les mensonges, la culpabilité, le remords, les fantômes du passé qui hantent la vie et les nuits, l’enfer de la dissimulation. Désolation des paysages, des êtres… et apaisement. Un roman humain. Pour moi le meilleur de sa série.
12. Le Duel
Résumé : Pendant l’été 1972, Reykjavík est envahi par les touristes venus assister au championnat du monde d’échecs qui oppose l’Américain Fischer et le Russe Spassky. L’Américain se conduit comme un enfant capricieux et a de multiples exigences, le Russe est accueilli en triomphe par le parti communiste islandais, le tout sur fond de guerre froide. Au même moment un jeune homme sans histoire est poignardé dans une salle de cinéma, le magnétophone dont il ne se séparait jamais a disparu. L’atmosphère de la ville est tendue, électrique. Le commissaire Marion Briem est chargé de l’enquête au cours de laquelle certains éléments vont faire ressurgir son enfance marquée par la tuberculose, les séjours en sanatorium et la violence de certains traitements de cette maladie, endémique à l’époque dans tout le pays. L’affaire tourne au roman d’espionnage et Marion, personnage complexe et ambigu, futur mentor d’Erlendur, est bien décidé à trouver le sens du duel entre la vie et la mort qui se joue là. Un nouveau roman d’Indridason qu’il est difficile de lâcher tant l’ambiance, l’épaisseur des personnages, la qualité d’écriture et l’intrigue sont prenantes.
Mon avis : Ce qui est présenté comme la douzième enquête est de fait bien antérieure. En effet Erlendur met le pied dans le commissariat à la dernière page. C’est l’inspectrice Marion Briem qui mène l’enquête. J’ai beaucoup aimé ce livre. Etre au mauvais endroit au mauvais moment… Beaucoup d’humanité dans le roman. Et l’auteur souligne l’importance de la politique, les pressions faites parfois sur les enquêteurs, les enjeux internationaux, l’importance de la confiance (du manque de confiance) entre les enquêteurs … Entre roman policier et roman d’espionnage…
Extrait :
« Entends, artisan des cieux, La prière du poète, Et que vienne à moi, Ta douce miséricorde. *Début d’un psaume connu de tous, composé par Kolbeinn Tumason, probablement en 1208 … Il s’agit du plus ancien psaume connu de tous les pays nordiques. Il est souvent chanté, aujourd’hui encore, pendant les enterrements. »
« Il est plus facile de croire en Dieu quand on sait qu’il n’existe pas »
13. Les Nuits de Reykjavik
Résumé : Erlendur le solitaire vient d’entrer dans la police, et les rues de Reykjavik dans lesquelles il patrouille de nuit sont agitées : accidents de la circulation, contrebande, vols, violences domestiques… Des gamins trouvent en jouant dans un fossé le cadavre d’un clochard qu’il croisait régulièrement dans ses rondes. On conclut à l’accident et l’affaire est classée. Pourtant le destin de cet homme hante Erlendur et l’entraîne toujours plus loin dans les bas-fonds étranges et sombres de la ville. On découvre ici ce qui va faire l’essence de ce personnage taciturne : son intuition, son obstination à connaître la vérité, sa discrétion tenace pour résister aux pressions contre vents et marées, tout ce qui va séduire le commissaire Marion Briem. En racontant la première affaire d’Erlendur, le policier que les lecteurs connaissent depuis les premiers livres de l’auteur, Arnaldur Indridason dépasse le thriller et écrit aussi un excellent roman contemporain sur la douleur et la nostalgie. De roman en roman, il perfectionne son écriture et la profondeur de son approche des hommes
Mon avis : Enfin Erlendur est de retour ! Ou plutôt il arrive.. Simple policier il mène l’enquête en solo sur une disparition et une noyade. Il enfreint allègrement toutes les lois, le fait par intérêt personnel et attendra d’avoir une palette d’éléments pour aller parler à la criminelle. Et cela devrait signer la fin de sa période « police de proximité » et son entrée à la Criminelle. Bref on fait sa connaissance… un peu comme si c’était le tome un. Bien aimé. Si vous aimez le personnage, vous allez apprécier de le connaitre à ses débuts.
Extraits :
Il avait alors compris qu’il détestait voyager avec des gens qui manifestaient en permanence de la gaîté. Toute cette joie avait quelque chose d’oppressant.
Il s’intéressait à l’Histoire, à tout ce qui touchait l’histoire de son pays, et s’imaginait plus tard plongé dans des recherches et des explorations de toutes sortes
Il avait vécu là avec quelques chats errants qui s’étaient rassemblés autour de lui comme l’avaient fait autrefois les oiseaux autour de saint François d’Assise.
il y avait quelque chose dans son attitude, quelque chose dans son existence immobile et figée, qui le fascinait également. Cette manière dont il opposait une résistance à la vie et l’entêtement qu’il mettait à refuser toute assistance.
C’est arrivé d’un coup. Il est sorti de nos vies pour aller se perdre dans une espèce de no man’s land.
Le destin de ce clochard lui enseignait que les disparitions pouvaient tout autant se produire dans les rues fréquentées de Reykjavik que dans des tempêtes déchaînées, sur des chemins de montagne périlleux, loin des terres habitées.
C’était plutôt la nuit que la ville lui plaisait. Quand, dans les rues enfin désertes et silencieuses, on n’entendait plus que le vent et le moteur de leur voiture.
Les morts ne lui inspiraient aucune crainte, pas plus que le lieu, même s’il avait quelque chose d’inquiétant en hiver, avec ses arbres difformes qui tendaient leurs branches vers le ciel noir. Bien au contraire, il trouvait sérénité et apaisement au milieu de ceux qui sommeillaient.
Il la regarda monter et s’installer près de la vitre pour continuer son errance perpétuelle à travers la ville, sans se soucier de sa destination. Sa vie était un voyage sans but…
…voyageur solitaire et sans but, condamné à une éternelle errance dans l’existence
Il avait l’impression qu’il était temps pour lui de se trouver un ancrage, qu’il était temps de mettre fin à cette errance nombriliste, temps de changer et d’entreprendre des choses nouvelles
Les gens allaient et venaient sans trop s’intéresser au passé. Ils bâtissaient une vie nouvelle, s’inventaient un avenir. C’était le cours normal des choses. Le temps n’attendait personne.
14. « Le lagon noir » (2016) (Voir article)
Résumé : Reykjavik, 1979. Le corps d‘un homme est repêché dans ce qui va devenir le lagon bleu. Il s’agit d’un ingénieur employé à la base américaine de l’aéroport de Keflavik. Dans l’atmosphère de la guerre froide, l’attention de la police s’oriente vers de mystérieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Dans un climat de tension, conscients des risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l’aide d’une jeune femme noire, officier de la base.
Le jeune inspecteur Erlendur vient d’entrer à la brigade d’enquêtes criminelles, il est curieux, passionné par son métier, soucieux des autres, mais il ne cache pas son opposition à la présence américaine sur le sol islandais.
En parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue. Une jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement dans l’île, portée par les disques de rock et les jeans venus de la base américaine.
Mon avis : (Voir article)
Romans du même auteur mais ne faisant pas partie d’une série:
– «Bettý» (voir article)
– Opération « Napoléon »
– «Le Livre du roi» (voir article)
– Série « la Trilogie des Ombres » (voir page sur la série)
– Série Konrad : «Ce que savait la nuit» – «Les Fantômes de Reykjavik»
13 Replies to “Indriðason, Arnaldur : Série « Erlendur Sveinsson »”
Je me demande bien pourquoi les deux premiers volumes n’ont pas été traduits.
J’ai lu « La Cité des Jarres » que j’ai beaucoup aimé et « La femme en vert » est au-dessus de ma pile.
Moi aussi je ne comprends pas pourquoi les deux premiers manquent.. Mais maintenant après la lecture des 12 et 13 , j’ai le début !!!!
La raison la plus vraisemblable est qu’ils sont moins bons et nous décevraient. J’ai lu un commentaire d’Eric Boury, traducteur, disant pour le premier livre de la série :
« Ce premier livre nous entraîne dans une histoire passionnante où résonnent des relents du mythe de Frankenstein, transposé dans un univers islandais parfaitement crédible. L’histoire se déroule à Reykjavik, à la fin des années 90 et les clefs de l’énigme sont à rechercher dans le passé, dans l’après-guerre. Ce livre est le premier à mettre en scène l’inspecteur Erlendur, même si son personnage n’a pas encore pris l’épaisseur qui le caractérisera ensuite. Il y a deux enquêtes parallèles, l’une menée par un certain Pálmi, frère d’un homme interné dans un asile psychiatrique qui se suicide dès les premières pages du livre. Erlendur se charge de la seconde enquête : un vieux professeur meurt brûlé dans sa maison. Les deux enquêtes se rejoignent rapidement et mettent à jour des expérimentations médicales menées sur des enfants à la période de l’après-guerre.
Pour l’instant, ces […] romans n’ont pas été traduits en français pour une raison assez simple : le public et les éditeurs étrangers ont véritablement commencé à s’intéresser à Arnaldur Indriðason avec son quatrième roman, La cité des jarres, Mýrin, paru à la fin de l’année 2000. »
http://www.telerama.fr/livre/le-roman-policier-islandais-par-eric-boury-traducteur,36131.php
J’ai lu trois des livres que j-ai beaucoup aimé ,et je vais lire les autres aussi , j’ai « la muraille de lave ,mais je ne l’ai pas lu.
Je n’ai toujours pas lu le livre d’Angot ,je n’ai trouvé personne qui pouvait me le prêter !
Je l’attends en livre de poche ,des fois je « mégote un peu » sur l’achat !!
Je suis en train de lire le roman policier: »La lumière de la nuit du japonais Keigo Higashino Actes noirs ,Actes Sud .Il était dans les meilleurs policiers ,dans une sélection que j’ai oubliée ,668 pages .
Grâce à toi Catherine ,j’ai lu d’excellents livres .Merci .
j’ai commenté 2 livres de ce japonais:
la maison ou je suis mort autrefois :http://www.cathjack.ch/wordpress/?p=1506
Higashino, Keigo «Un café maison» (2012) : http://www.cathjack.ch/wordpress/?p=1500
tu n’as pas de médiathèque pour emprunter les livres dans le coin? Il est sûr que je ne vais pas verser un centime pour acheter le Angot que j’ai détesté!
Bonsoir Cat.
Ce nom, « Indridason Arnadur », me disait bien quelque chose !
Je sais que ce n’était évidemment pas en encodant mes bouquins que je le rencontrai.
En revanche, dans ceux de mon épouse, oui.
Tu penses bien que je ne vais pas ici me prononcer sur l’oeuvre de cet écrivain que je n’ai jamais lu.
Alors, cette rapide intrusion, pour te saluer amicalement, d’abord, mais aussi pour te signaler que dans la liste de ceux que nous avons à la maison s’en trouve un qui porte le titre « Betty ».
Simplement pour que tu puisses éventuellement un jour l’ajouter à ta propre liste.
Excellente fin de soirée.
Amitiés,
Richard
Merci d’avoir pris la peine de mettre un petit mot Richard.
Vérification effectuée, le seul livre qui manque dans la série des enquêtes est le prochain « Le Lagon noir » qui devrait sortir en 2016 en français.
Bettý, Opération « Napoléon » et Le Livre du roi (commenté ici) sont trois romans indépendants de la série…
Il va donc falloir que je lise « Betty »…
Merci
Je viens de lire la femme en vert (excellent il faudra que j’en fasse une critique)
Et grâce à ce post je vais pouvoir lire les suivants dans l’ordre.
Je dois avouer que je n’ai même pas acheté les livres où n’intervient pas le commissaire Erlendur, car, outre les enquêtes, c’est son histoire personnelle qui m’intéresse et chaque opus ajoute une strate à la compréhension de la complexité du personnage.
Bonjour,
Merci pour cette synthèse.
J’ai commencé par hasard par Hypothermie et je me suis laissé prendre. Le personnage est attachant et comme ce livre met beaucoup en avant son passé et la disparition de Bergur, cela donne envie de lire la série.
D’où ma question : conseilleriez-vous de commencer par la Cité des Jarres, ou bien par le Duel et les Nuits de Reykjavik (que j’ai d’ailleurs sous la main) ?
Bonne question ! La cité des jarres quand même…
J’ai bien aimé avoir les explications après avoir fait connaissance du personnage adulte…
Le tome 2 de la série Erlendur « les roses de la nuit » vient de sortir …
Le tome 1 : « Les Fils de la poussière » était sorti chez Métailié en 2018, 304 p. (Bibliothèque nordique)