Riley, Lucinda « La sœur de l’ombre » 2017 – Série Les sept sœurs – Tome 3 –
Autrice : Romancière et ancienne actrice, née à Lisburn, Irlande du Nord, née le 16 février 1968 et décédée le 11 juin 2021 des suites d’un cancer. Lucinda Riley partageait sa vie, avec son mari et ses enfants entre sa maison sur la côte du Norfolk, dans l’est de l’Angleterre, et la Provence, dans la presqu’île de Saint-Tropez.
Romans :
Sous le nom de Lucinda Edmonds : En coulisse (1994) – Sous le charme (1995) – Sous les Feux de la rampe (2000)
Sous le nom de Lucinda Riley :
Romans indépendants : La Maison de l’orchidée (2012) – La Jeune fille sur la falaise (2013) – Le Domaine de l’héritière (2013) – La Rose de minuit (2014) – La Belle Italienne (2016) L’Ange de Marchmont Hall (2017) – La Lettre d’amour interdite (2018) – Le secret d’Helena (2020) – La Chambre aux papillons (2020)
Série : Les sept sœurs : Maia (2015) – La sœur de la tempête (2016) – La sœur de l’ombre (2017) – La sœur à la perle (2018) – La sœur de la Lune (2019) – La sœur du Soleil (2020)– La sœur disparue (2021).
Parution posthume de Atlas : L’histoire de Pa Salt (annonce faite par Lucinda Riley aux éditions Charleston en 2023 à confirmer.
Lors du Nouvel An de 2012, en regardant le ciel étoilé, Lucinda Riley a eu l’idée de faire une série ambitieuse, de plusieurs tomes, basée sur la légende de la constellation des Sept Sœurs. Les livres raconteraient le destin de sœurs adoptées qui traversent le globe à la recherche de leur passé, avec un père mystérieux, Pa Salt. Et c’est ainsi qu’est née la série des Sept Sœurs, dont « Maia le premier tome, a été publié en 2014 en anglais.
À travers ces romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l’amour, Lucinda Riley a affirmé son immense talent, créant un nouveau genre littéraire à part entière.
(tome 3 La sœur de l’ombre )
Charleston – 07.04.2017 – 587 pages / Point Poche – 17.06.2020 – 768 pages / Livre de Poche 17.06.2020 – 768 pages (Traduit de l’anglais (Irlande) par Marie-Axelle de la Rochefoucauld)
Résumé :
A la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Star d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un indice qui leur permettra peut-être de percer le mystère de leurs origines. Mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu’elle s’est créé avec sa sœur CeCe.
Désespérée, elle décide pourtant de suivre le premier indice, qui l’entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres et sur la piste d’une certaine Flora MacNichol, une femme indépendante et entêtée qui a connu Beatrix Potter. La Sœur de l’ombre est le troisième tome de la série événement Les Sept Sœurs qui a conquis 20 millions de lecteurs dans le monde. A travers ses romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l’amour, Lucinda Riley a affirmé son immense talent, créant un genre littéraire à part entière.
Mon avis :
Dans ce roman nous faisons plus ample connaissance d’Asterope, plus connue sous le nom de Star. Sœur de l’ombre, car elle est toujours dans l’ombre de sa sœur Cece. Elle m’intrigue car je me demande quelle est sa personnalité propre … C’est de sa propre initiative qu’elle décide de retourner seule à Genève pour prendre connaissance de la lettre que lui a adressée son père avant de mourir. Elle qui a toujours renoncé à ses envies pour suivre et vivre dans l’ombre de Cece, la protéger aussi bien qu’à première vue, on pourrait penser le contraire. Cece qui jusque là décidait tout dans cette alliance des deux sœurs. Star semble maintenant en souffrir, le regretter. Va-t-elle déployer ses ailes ? Cece et Star ont visité le monde entier à l’exception de l’Australie et de l’Amazonie et Star a besoin de prendre l’air, de mener sa propre vie. Star qui a des passions en plus de la cuisine : le jardinage, la botanique, la lecture, l’écriture. Même si elle se rend compte que tant Cece qu’elle-même ont peur d’affronter seule le monde extérieur. Et elle va se lancer… Elle va partir à la recherche de son passé, suivre des pistes qui ne semblent pas si évidents que ça. Elle va trouver un travail dans une librairie, poussée par l’indice que lui a laissé son père. Indice très mince qui va, au fur et à mesure, l’amener à rencontrer des gens et des lieux. En particulier elle va ressentir un attachement très fort pour une maison. Et elle va découvrir la vie de personnages intéressants, la vie à Londres à l’époque du roi Edward VII – l’époque édouardienne coïncide avec le début du XXe siècle – la façon dont la noblesse britannique vivait. et des intrigues de cour…
Ce tome se déroule aussi dans le monde des amoureux des livres et parle des personnes qui aiment la nature, le jardinage, la lecture, les animaux …
Je ne vais pas vous en dire plus si ce n’est que j’ai beaucoup aimé les personnages plus excentriques et décalés les uns que les autres et vibré au rythme des sentiments des uns et des autres… Eh oui, le coté romantique des sagas a toujours son effet sur moi et les livres qui se passent dans la campagne anglaise ont toujours un charme tout particulier, à la fois désuet et profond… Je me réjouis de suivre maintenant les aventures de Cece qui se retrouve bien seule maintenant que Star a trouvé sa route…
Et une petite touche de mythologie grecque supplémentaire avec le mythe qui relie Œnomaos à Astérope pour ne rien gâcher… Le destin…
Extraits :
Ta vive intelligence associée à ta compréhension de la nature humaine – acquise à travers des années d’observation et, surtout, d’écoute – te seront précieuses si tu décides de suivre la piste.
Elle regorgeait de vieux livres, le genre d’ouvrages que je rêvais de pouvoir un jour collectionner, et qui orneraient les étagères des deux côtés de la cheminée que j’imaginais dans mon futur salon.
— Ces derniers temps, je réfléchis à ce qu’est véritablement le talent, m’aventurai-je. Enfin, est-ce que les choses qui nous viennent facilement sont des dons ?
Il n’avait pas peur d’être lui-même, et je ne savais que trop bien la force de caractère que cela nécessitait.
Les MacNichol appartenaient à la catégorie de la « noblesse appauvrie »
Un jour, j’espère mener la même vie qu’elle.
— Comment ? Une célibataire vieillissante avec des plantes et des animaux comme seule compagnie ?
— Tu veux dire une femme indépendante qui gagne sa vie et a réussi à choisir sa destinée ? riposta Flora.
je trouve qu’avec les poètes romantiques comme Keats, peu importe de bien connaître la littérature. Ce qui importe pour les comprendre, c’est d’avoir connu l’amour.
Disons que, même si extérieurement nous devons nous plier aux diktats de la société, nos sentiments profonds peuvent exister malgré les apparences.
Il arrive un moment dans la vie de chaque être humain où l’on se doit d’oublier sa détresse et de relever la tête pour ceux qui ont besoin de nous.
Nous craignions toutes les deux le monde cruel qui sévissait à l’extérieur de notre nid douillet.
Comme face à une dépendance, envers une personne ou une drogue, j’avais reçu le feu vert pour retourner à High Weald, et toute raison pour ne pas y aller s’était envolée de mon esprit, comme de la fumée emportée par le vent.
Un être humain sans amour est comme un bouton de rose sans eau. Il survivra un temps, mais ne s’épanouira jamais.
Il est si facile de se dissuader de changer de vie. Surtout quand ce bouleversement nous effraie. N’oublie jamais que chaque jour qui passe est un jour en moins de ton avenir.
Je regardai le fleuve par la fenêtre. Il avançait irrésistiblement, libre. Et je sentis le barrage dont j’avais protégé mon cœur commencer à se fissurer. Je tournai de nouveau les yeux vers lui et sentis l’amour ruisseler. J’espérais qu’un jour, ces ruisseaux se transformeraient en torrent.
Moi je n’avais plus personne – ni ici, ni là-bas. J’eus soudain de la peine pour toutes ces personnes âgées que j’avais vues dans les parcs de Londres, assises sur un banc, quand je me rendais à l’université. J’avais pensé qu’elles appréciaient la solitude et le calme, sous le soleil hivernal… mais je me rendais compte à présent qu’il était encore plus pénible d’être seul au beau milieu d’une foule que seul chez soi. Et je regrettais de ne pas m’être arrêtée pour leur dire bonjour. Tout comme j’aurais aimé que quelqu’un s’arrête à présent pour me parler.
Rien ne me plaisait davantage que de transporter ma maison sur mon dos, de ressentir l’excitation de ne pas savoir où je dormirais le soir. D’être libre.
Information :
Helen Beatrix Potter, née dans les Bolton Gardens, quartier sud de Kensington district de Londres le 28 juillet 1866 et morte à Sawrey, dans le comté de Cumbria, le 22 décembre 1943, est une naturaliste, illustratrice et écrivaine britannique. Elle est principalement connue pour ses livres destinés à la jeunesse dont les plus connus sont Pierre Lapin et Jeannot Lapin.
4 Replies to “Riley, Lucinda « La sœur de l’ombre » 2017 – Série Les sept sœurs – Tome 3 –”
J’ai aimé me perdre entre la campagne anglaise et Londres d’hier et d’aujourd’hui ; et aussi de pousser la porte de la librairie des livres rares et anciens d’Orlando Forbes…
Toujours sous le charme de cette série
tout pareil que toi
J’ai lu avec plaisir les deux premiers tomes il y a déjà pas mal de temps.
Je n’ai pas trop le temps lire mais je me suis plongée très facilement dans ce troisième volet que j’ai beaucoup apprécié également.
Ah sympa de te lire Geneviève! oui c’est une chouette saga qui se lit facilement